31 octobre 2007

Blabla d'un mercredi soir lumineux

Je l'aime.

Ça n'a jamais été aussi clair que cet après-midi.

Je me tortillais sur ma chaise, je me suis retournée cent fois plutôt qu'une pour lui sourire, c'était insoutenable, j'aurai tout donné pour mettre la scène sur pause et ...

Ahh.

Ce qui a été le plus dur, c'est en quittant le Collège, après la conférence. Je regardais sa photo sur mon cellulaire où il tire la langue comme un idiot, cette photo là qui me fait toujours rire et sourire (vous savez ,le sourire niais des amoureux), quand il est arrivé dans le stationnement suivi de ... sa blonde.

Beau portrait.

Dur, vraiment dur à avaler.

Surtout qu'il n'avait pas l'air heureux.

Et s'il n'est pas heureux, je ne le suis pas non plus, ça fonctionne ainsi, désormais.

Et s'il l'est, sans moi, bleeh..je ne le suis pas plus, mais au moins, j'ai la satisfaction de savoir qu'il est heureux.:P

Ça me fait tout drôle. J'ai longtemps pensé qu'après Bruno, les seuls trucs que je serai capable de ressentir, ce serait mes élans passagers pour des garçons, des coups de tête bien plus que des coups de coeur. Et voilà qu'il débarque dans ma vie et que je suis attendrie devant une photo de lui dans mon cellulaire.

Je l'aime.

Plus je le dis, plus mes sentiments prennent vie, plus ils s'embriquent, se confirment, se dessinent.

Ça m'a pris ...tellement de temps, avant de le réaliser, maintenant que je le sais, je ne peux pas l'ignorer.

Je l'aime même quand on se sépare en entrant Chez Rose parce qu'il ne faut plus qu'on soit vu ensemble trop souvent...

Je l'aime quand il se fout que je crie, que je sois hystérique, qu'il me suit et qu'il sourit. Je l'aime quand il me regarde droit dans les yeux. Je l'aime, je l'aime, je l'aime...

Je suis une grosse bitch.

Mais je l'aime. : /

Qu'est-ce qu'on fait quand...

On a envie de crier je t'aime mais qu'on a pas le droit ?



30 octobre 2007

Comme une étoile étiolée.

J'ai le coeur dans les talons, mais il est pas en miette. J'ai des étoiles dans les yeux, même si je ne devrais pas.

Plutôt contradictoire.

J'ai envie de crier, de joie ou de colère, je ne sais pas. J'ai envie de courir et de sentir le vent dans mes cheveux, autant que j'ai envie d'être avec lui, tranquillement , sans bouger ...

C'est drôle, comme c'est arrivé sournoisement. Je ne m'attendais pas à ça. Je pensais que j'éprouvais pour lui une profonde amitié, doublée d'une forte attirance mais...je croyais aussi que je pourrais passer outre ce petit hic.

Mais non. Je ne peux pas.

C'est comme ça, c'est la vie. C'est agréable, même. Je me sens mieux depuis que je sais ce qu'il en découle. Je suis amoureuse de toi. Eh bin !

J'ai tellement envie d'être avec toi, tout le temps. De te voir sourire. De t'entendre rire. De sentir ton parfum.

Ta présence me réconforte. Comme présentement. Malgré ma peine, tu m'apportes de la joie aussi. C'est contradictoire, ça aussi. Mais tellement vrai.

J'ai le coeur dans les talons mais...des étoiles dans les yeux, plein la tête. = )

28 octobre 2007

Mi-session mortelle ; les remords m'assaillent.

Je me suis toujours considéré comme une fille de valeur. Comme une fille vraie ; authentique. Comme une fille qui a des convictions, des idées, des opinions. Qui croit en tout ça, surtout. Qui ne pile pratiquemment jamais dessus. Comme une fille de tête, mais surtout de coeur.

J'ai agis comme une salope, vendredi. Une salope écervellée qui a aucune considération pour personne sauf elle-même, ses petits désirs et ses caprices.

Je suis désolée. Vraiment.

Je ne le démontre peut-être pas, mais je le suis : je suis orgueilleuse quand vient le temps de m'étaler en excuses sur la place publique, mais cette fois, j'assume l'erreur.

La gaffe.

Le faux pas.

Je sais que ce n'est pas moi qui le força à accepter l'invitation, mais cette invitation, elle n'aurait jamais du être lancée. Je savais qu'il avait une copine, je savais qu'ils étaient heureux et...en parfaite connaissance de cause, je l'ai fais quand même.

Je l'assume.

Je vais marcher la tête basse demain, mais si quelqu'un me demande de rendre des comptes, je la relèverai. Je n'ai pas honte de dire que oui, j'ai dansé avec lui. Voire même, que je l'ai allumé. Parce que j'en avais envie. Comprenez-vous !? J'en avais envie. Et visiblement, lui aussi.

Ma faute.

Mais la sienne aussi.

Et celle des autres filles, je ne veux pas porter le blâme uniquement sur mes épaules. Je n'en ai pas la prétention.

Je suis triste. Parce qu'il y a des non-dits que je ne dirai pas, par respect. Des silences qui parlent bien plus que ma tirade. Des mots qui se perdent dans ce fouilli, cet immense bordel d'idées confuses.

Je suis désolée, vraiment désolée, tellement désolée. Désolée d'avoir cédé. Je jure que je faisais tout pour combattre. Je le jure. Je ne voulais pas.

Je sais que notre amitié va changer. Je suis triste pour ça aussi. Parce que j'aimais bien ces moments passés ensemble, à la bibliothèque, à faire des fables ou des travaux de courants, tellement smooth, les jambes étendues-mêlées, mon corps et ma tête parfaitement connectés à toi, même s'il ne fallait pas, même si je ne pouvais pas le montrer...

Je l'assume.

Peut-être bien que j'ai des sentiments pour toi. Et peut-être bien que ça dépasse le stade des messages hystériques de ce blog pathétique : la preuve, je n'en ai jamais parlé ici. Je me censure, que voulez-vous !

Mais c'est pas grave. Ça va aller. J'assume aussi qu'après cette soirée, plus rien ne sera pareil entre nous. C'était inévitable. Je l'accepte. Si tu sauves ton couple et que tu es heureux, si ça implique qu'on ne se voit plus, ça va. Je ne veux que ton bonheur, même si cela implique que ce ne soit pas avec moi.

Même si ça fait mal.

Vraiment mal.

21 octobre 2007

Je me dis...

Que ça n'aura jamais été si facile d'écrire ma lettre pour Andréane-Van.

Parce que ma coche, je vais réellement la sauter si ça continue.

16 octobre 2007

Rufuuuuuuus !

Le vidéoclip de la semaine :

http://www.youtube.com/watch?v=H71Fv3PcQQY

Nothing's gonna change my world...

Je crois que je la préfère à la version originale.

J'ai passé une belle soirée, avec des gens que j'aime, même si je me suis mordu le piercing, j'étais heureuse. Et je le suis encore. J'ai parlé, j'ai ris, j'ai chialé, j'ai inventé un rap sur la ballade de Chalclintlicuc, j'étais bien.

Nothing's gonna change my world...

Cette chanson exerce sur moi un calme apaisant, j'ai l'impression que ma vie arrête de tourner quand je l'écoute.

J'ai envie de la chanter.

Mouais, un jour je vais le faire.

J'ai découvert aussi quelque chose que je sais mais là, j'en ai la certitude : les gens qui ne sont pas stressés ne me stressent pas. Le contraire est aussi vrai : les gens stressés me stressent.

Bin coudon !

Avant d'aller me coucher il faudrait d'ailleurs que je songe à mes trois phrases que je vais dire en théâtre demain matin.

Allons-y...

La vie : Il y a des inondations au Costa Rica et je suis très inquiète pour ma "famille" là-bas car je suis sans nouvelle de mon "frère" depuis trop longtemps.

L'amour : J'ai réalisé qu'inconsciemment c'est quelqu'un comme "lui" que je cherche et qu'il faudrait peut-être que je laisse des chances à ceux qui sont différents, juste pour voir ce que ça pourrait donner...

La mort : Ma grand-mère a décidé de ne plus faire tuer son chat. : )

15 octobre 2007

Exactement ce que je ne voulais pas

J'ai perdu la bou-boule de mon piercing au labret, tantôt.

J'étais en tabarnack !

Sérieusement !

Il n'y a AUCUNE boutique de perçage ouverte le lundi.

Je fais quoi, moi ?!

Je suis allée au Ardène m'acheter une bou-boule à 1,99$, en attendant de retourner chez mon perceur pour corriger le problème.

Mais la seule potable...c'était un diamant bleu des plus cheap. L'incarnation même de ce que je ne voulais pas avoir comme bou-boule parce que je ris sans m'en cacher des gens qui abordent ce genre de trucs.

Je suis punie par où j'ai pêché.

M'enfin...entre le diamant cheap ou la bou-boule aux motifs de camouflage de l'armée, le choix fut FACILE, laissez-moi vous le dire !

Ce qui donna lieu à un moment cocasse entre mon père et moi, tandis que je me coiffais dans ma chambre tout à l'heure.

"' S'tu fais ? "
" Bin...je me peigne."
" Ouin mais,pourquoi ? "
" Bin, as-tu vu ma bou-boule de piercing ?! "
" Ouais...? "
" Bin c'est ça. Je retourne pas au Cégep pas coiffée, pas maquillée, pis avec cette horreur là dans la face SARTIN. "
" ... HAHAHA. "

Sacré Papa, toujours le bon mot pour me rappeler à quel point je suis vraiment ridicule. Il est temps que la journée finisse, mautadine !

Tant qu'à verser dans le pathétique...

Hier il m'est arrivé un truc étrange.

Je scannais joyeusement des canisses d'huile à la caisse 4, j'étais innocente, et pleine d'énergie parce que j'avais dormi 12 heures d'affilées sans interruption. J'avais du plaisir à scanner ses putes de canisses, je ne pensais à rien, sinon qu'au montant final qui s'accumulait sur mon écran d'ordinateur.

On se détend comme on peut, hein !

Quand soudain, c'est arrivé.

Ça m'a pris à la gorge, sans préavis, sans petit signe avant-coureur. Non, juste comme ça, alors que j'étais heureuse et nonchalante, une boule m'est montée à la gorge.

Je m'ennuyais de Bruno.

Première réaction : Ouach, quéssé ça, m'ennuyer de Bruno !

Deuxième réaction : Je peux tu me coucher en boule par terre, sucer mon pouce en position foetale et attendre que ça passe ?!

Je pouvais évidemment pas.

Alors j'ai cessé de regarder mon écran (mea culpa si quelqu'un a eu un détergent à lessive chargé en double hier en passant à ma caisse ) et je me suis questionné.

Pourquoi je me sentais comme ça ? Pourquoi j'avais envie de le voir, là, tout de suite, immédiatement, dans la seconde même ?

Je n'ai eu aucune réponse à me fournir. C'était irrationnel, illogique, imbécile mais...ô combien réel. Je n'avais pas d'anecdotes précises à lui raconter mais pourtant je sentais que j'aurai pu lui parler pendant des heures, comme avant. J'avais envie de sentir son parfum et de voir son sourire moqueur, en fait, rien n'aurait pu me faire plus plaisir que ça.

Oubliés, mes petits plaisirs simples du Canadian Tire ! Oubliée, l'hâte de ma soirée de filles format " potinage & Occupation Double " , je ne pouvais me sortir de la tête mon ex.

Étrange, comme émotion, vraiment weird...

Et ça a fini par passer. Aussi vite que c'est venu, j'ai cessé d'y penser.

Trop bizzare.

Surtout que Ghys a vécu la même, même, IDENTIQUE journée que moi, hier. Avec les émotions fuckées comprises.

Faut croire que c'est l'automne qui me démoralise, je sais bin pas !

14 octobre 2007

Fucking cours de Jeux Littéraires

T'en voulais de l'authenticité, mon Pierre-Luc, t'es servi !

C'est même QUÉTAINE, en prime !


Correspondance Jeux Littéraires - Lettre 1


" J’ai recommencé ma lettre cent fois plutôt qu’une, parce qu’il me semblait que ce n’était pas ça. Ce n’était pas ce que je voulais te dire, je ne veux pas t’accuser ou te blâmer, parce que toutes les deux, nous sommes aussi coupables l’une que l’autre.

Je t’avoue que ma vie, ces temps ci, file à cent milles à l’heure. Je ne vois pas les jours passer : j’ai le nez dans mes livres ou je dors, ou parfois les deux en même temps. Je commence à m’adapter à mon nouveau rythme de croisière, à gérer mieux mon temps, mais tu sais comme moi que je n’ai jamais été très organisée, alors je cours et je m’essouffle, quand il serait si simple de faire autrement, pour faire changement.

Je t’avoue aussi que je ne vais pas très bien. Je suis triste, je ne sais pas si c’est l’automne qui pèse sur mon moral, ou mon moral qui justifie sa chute par l’automne, mais il reste que j’ai le cœur gros. Tu sais, le bonheur, ça va, ça vient, mais souvent, ça ne reste pas. C’est probablement moi, le problème, dans l’équation. Je pense trop, je parle trop, je devrais apprendre à me taire.

Et je m’ennuie. Je regarde derrière avec nostalgie. Moi qui était si impatiente, avoir dix-huit ans, quel miracle, quel don de Dieu, il était certain qu’un Dieu quelque part existait s’il avait créé la majorité et qu’il s’apprêtait à me l’offrir !

Foutaises.

Je ne sais pas ce que je lui offrirai à mon tour pour revenir en arrière, pour retourner avec toi à l’aube de notre enfance déambuler dans notre quartier où on régnait, dictatrices des temps modernes. Pour sauter sur le trampoline et rêver du jour où finalement, on aurait dix-huit ans.

C’était si loin, ce n’était pas demain, je croyais secrètement qu’on resterait toujours comme ça, j’étais naïve, c’était avant de le connaître, avant que tu n’en connaisses un aussi, avant que tout change sans qu’on ne le sache vraiment, avant qu’on ne dérive chacune à bord d’un navire différent.

J’ai besoin de croire en toi et moi, j’ai besoin plus que jamais de pouvoir compter sur toi, dans les moins bons jours comme dans ceux où tu croiras que maintenant, je peux continuer sans toi. Parce que je ne peux pas. Je veux partager avec toi mes peines mais surtout mes joies. Tu ne crois pas que le fossé entre nous, c’est nous qui le creusons un peu plus chaque jour ?

Petite sœur, je t’aime tant… "

10 octobre 2007

Blabla de jeudi soir.

J'ai pas vu la semaine passée, on est déjà jeudi et j'ai l'impression d'avoir eu le nez dans mes livres toute la semaine...

AH-HA.

Si au moins c'était vrai !

Bin non, bin non, j'ai fais tout sauf des devoirs. Quand je dis tout, c'est tout : je me suis même fais percer au lieu de faire des devoirs. ; )

Ahhhhhh, je suis contente de mon piercing ! Un gros coup de tête anticipé et réfléchi. Ça faisait longtemps, qu'il me tracassait, lui. Et maintenant qu'il est là, j'ai déjà hâte qu'il guérisse, que je puisse mettre un joli petit zircon (parce que bon, hein, j'ai pas les moyens de me payer un diamant ! )

Ça a pas fait trop mal, je songe déjà au prochain ! Je vous jure, j'ai vraiment eu la...piqure. Je vais attendre voir comment celui-là va cicatriser et si je vais l'aimer encore après 2 mois, si oui...la langue, ça me tente en maudit. La langue ou le sourcil, mais pas un sourcil-qui-fait-homme-ou-lesbienne-refoulée (sans rancune si vous avez le sourcil percé de cette façon, mesdames ! ) Je voudrai un joli piercing de surface au sourcil. Ça, c'est joli.

Sinon, aussi inusité et douloureux que ça puisse paraître, me faire percer un sein, j'aimerais peut-être ça !

Prochaine étape, mes tatoo aussi ! J'y pense depuis tellement longtemps à ceux-là aussi, il serait peut-être temps que je passe à l'action !

Ma mère me trouve rebelle, moi je trouve ça drôle. J'avais juste pas le gust avant d'y aller, c'est tout.

Par contre, là, c'est pas très chic pour l'instant. La tige est trop longue et j'arrête pas de gosser avec elle...avec ma langue.

Argh.

Sinon,sinon...y'a pas grand chose, en fait. Y'a même rien, je dirai. J'ai fais réellement des travaux toute la journée aujourd'hui, et je suis fatiguée, vraiment fatiguée. J'ai tchocké la B.O même si ça me tentait beaucoup d'y aller, mais bon, parfois il faut faire des sacrifices dans la vie... ; )

D'ailleurs je crois que je vais aller sagement me coucher, immédiatement ! : )

Bonne nuit tout le monde ! : )

Bin oui, championne.

Je viens de réaliser que j'ai mis l'adresse de mon blog sur mon Facebook.

Je viens de réaliser que mes 97 contacts que je cotoie pour la plupart dans la vie de tous les jours, au Cégep ou au travail, peuvent venir le consulter.

Et après je m'étonne que Thom aille lire mon blog.

Meuh oui, Amélie.

Félicitations.

Bon, je pense pas l'enlever de mes liens, j'avais dis que j'assumais ce que je radoterais sur mon blog, majoritairement pas grand chose, ou si peu : mes petites crisettes d'adolescentes de Oh my God il est tellement beau, mes déboires amoureux, mes joies, mes peines...

Bin coudon !

Message d'intérêt général : si ça ne vous plaît pas, ne me lisez pas. ; )

8 octobre 2007

Le coeur comme une montagne russe

Encore une petite pensée pour mon prof de Jeux Littéraires, qui me traiterait vraiment de quétaine finie en lisant le titre de cette entrée.

Pourtant, c'est réellement comme ça que je me sens.

Pognée dans une esti de ride de montagne russe.

Qui tourne à l'envers, qui me donne mal à la tête, et je veux débarquer, je suis tannée.

Mais je peux pas, le garçon qui manoeuvre la machine est parti et ... euh, il ne me rappelle pas.

Quoi que le contraire m'aurait surpris. Il a quand même répliqué ici après un silence radio de 6 mois, et moi, comme une belle conne, je lui tombe dans les bras. Y'a de quoi m'applaudir. Allez, applaudissez.

J'ai envie de pleurer.

Non,même, de brailler.

Vous voyez la nuance ?!

Je regrette pas, on a eu bin du fun, c'était plaisant comme soirée,nuit,début de matin...

Mais il me semble qu'il aurait pu avoir la décence de me rappeler,merde !

Je fais des blagues, je mets des smilies qui tirent la langue, mais au fond, ça me blesse, qu'il me rappelle pas.

Je l'ai texté 3 fois, en plus. En 4 jours.

Aucun signe de vie.

Peut-être que pour lui, c'était clair que c'était que ça qu'il venait chercher ici, mais euh...dans ma tête aussi, dans le fond ! Je sais même pas pourquoi je voudrai tant qu'il m'aille rappeler, samedi soir. Juste pour entendre sa voix, probablement. Juste pour continuer à croire qu'il pensait à moi.

C'est peut-être mieux comme ça, au fond. Qu'il m'ignore délibérément.

Ce qui m'amène à me questionner sur autre chose qui ne relève pas du domaine public du blog, c'est pourquoi je vais taire ces interrogations, mais avouez que, si vous comprenez mes insinuations, vous vous poseriez les mêmes osties de questions !

On me dit de le rappeler. Ah, oui, et pour lui dire quoi ? " Salut, tu aurais du m'appeler de TOI-MÊME samedi soir, tu l'as pas fais so je te rappelle ! "

Ouach.

Ouach,ouach,ouach.

Ça n'a jamais été facile avec lui, surtout quand j'ai appris sa deuxième vie dans sa ville natale. Je l'ai flushé en deux temps, trois mouvements. Et de toute façon, je le comparais sans cesse à Bruno, ça ne pouvait juste PAS aboutir à quelque chose de bien. Mais quand on était ensemble, quand on s'embrassait, y'avait ce petit quelque chose de différent, malgré tout. Et ça m'a toujours trotté dans la tête. Mais à la seule pensée de sa blonde cachée et de son speed, je devenais rouge de colère.

Faut croire qu'après avoir bu 140$ de shooter à 3, c'était un détail secondaire, ça.

J'ai peur qu'il aille mal interpréter mes paroles, ou un geste, ou whatever, qu'il pense que je suis fâchée ou embêtée, ou qu'il aille réalisé après 6 mois que j'étais passablement moche et repoussante, je sais paaaaaas, et justement, je veux savoir.

Au pire, il est retourné avec son ex-blonde-ex, au pire il l'a trompé avec moi juste avant et il se sent coupable.

Bon, ça, ok, à la limite, je peux accepter. Je ne dis pas le comprendre, mais je peux accepter qu'il ne rappele pas pour ça.

Et son amie qui n'est au courant de rien et qui me dis, toute apeurée, " Hey, rattache toi pas à Steve, surtout, hein! "

Ah,bin non, hein. Surtout pas.

Je COMBATS contre ça. Depuis vendredi, ce sont mes pulsions VS ma raison. À date, les pulsions 10, la raison 0.

Bon, cédons encore à mes pulsions et allons librement les libérer devant Loft Story, tant qu'à me plaindre sur mon blog !

Vous n'avez sûrement rien compris à mon histoire, mais j'ai pas envie d'être explicite, j'avais juste envie d'en parler, parce que je suis à la veille de me pitcher hors du manège moi-même, si ça continue à ce rythme là!

2 octobre 2007

Same mistake

Ce soir, et le soir d'avant, et tous les autres depuis près d'une semaine, j'écoute cette chanson en boucle sans chercher à savoir pourquoi elle me fait autant d'effet, pourquoi elle vient me revirer les tripes et me serrer le coeur. Je l'adore, les paroles me rejoignent aussi, mais c'est plutôt l'ensemble qui me chavire.

Je vous les laisse, je ne sais malheureusement pas comment mettre une chanson sur mon blog, mais je vous conseille de l'écouter, elle est vraiment...merveilleuse.

So while I'm turning in my sheets
And once again, I cannot sleep
Walk out the door and up the street
Look at the stars beneath my feet
Remember rights that I did wrong
So here I go

Hello, hello

There is no place I cannot go
My mind is muddy but
My heart is heavy, does it show
I lose the track that loses me
So here I go

oo oooooo ooo ooo oo oooo...

And so I sent some men to fight,
And one came back at dead of night,
said "Have you seen my enemy?"
said "he looked just like me"
So I set out to cut myself
And here I go

oo oooooo ooo ooo oo oooo...

I'm not calling for a second chance,
I'm screaming at the top of my voice,
Give me reason, but don't give me choice,
Cos I'll just make the same mistake again,

oo oooooo ooo ooo oo oooo...

And maybe someday we will meet
And maybe talk and not just speak
Don't buy the promises 'cause
There are no promises I keep
And my reflection troubles me
so here I go

oo oooooo ooo ooo oo oooo...

I'm not calling for a second chance,
I'm screaming at the top of my voice,
Give me reason, but don't give me choice,
Cos I'll just make the same mistake (REPEAT) again

oo oooooo ooo ooo oo oooo...

So while I'm turning in my sheets
And once again, I cannot sleep
Walk out the door and up the street
Look at the stars
Look at the stars, falling down,
And I wonder where, did I go wrong.

Et voilà ma balloune qui...a un trou.

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA
HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH...

Bonne joke, mon dernier message.

Regardez les vestiges de ma balloune flotter au vent. : P

Je trouve ça plutôt drôle, en fait.

Mais demain, si je le croise, j'en aurai le coeur net.

Croyez-moi.

S'il a une blonde, je vais le savoir bien assez vite.

Non mais là, ça suffit le niaisage ! Ça fait 1 mois qu'on se tourne autour et j'apprend que MONSIEUR AURAIT UNE BLONDE.

Il m'est passé toute la soirée par la tête un milion de possibilités possibles et impossibles, toutes plus farfelues les unes que les autres, entretenues par les messages textes de mes amies voyons ça se peut pas il a pas de blonde Mr.Mystère !

Je voudrais bien vous croire, ahhhhhh, que je le voudrais. : (

Et Bruno qui en rajoute. NON je l'aime pas ta blonde ! Pis OUI ça m'écoeure de vous voir vous minoucher! Pis TU M'ÉNARVES, CRISS! Lâche le don une fois pour toute le Cégep, ça m'arrangerait de plus te croiser trois fois par heure dans les corridors. ARGH.

Merciiiiiiiii,bonsoiiiiiiiiiiiiiiir !

Ma balloune tient le coup !

Bon.

Ma semaine allait super bien,en tous cas c'était commencé en feu, j'étais super joyeuse, je suis ce qu'on pourrait appeler la célibattante du mois sur Adomonde, et fière de l'être. Pour cause, ma condition de célibataire s'améliorait drastiquement depuis hier et voilà que ...

Bon, ok, j'exagère, ma balloune ne m'a pas encore pétée dans la face, mais..

Je suis découragééééée.

C'est long longtemps, attendre jusqu'à lundi matin prochain, dans le cours de philo, pour le revoir. Sans savoir si son intérêt est réel ou est le fruit de mon imagination fertile. Pourtant, d'habitude, je suis plutôt défaitiste, dans ces histoires là. Ou bien, ça a le mérite d'être clair dès le départ : il ne s'intéresse pas à moi et c'est très bien comme ça.

Mais lui...luiiiiiiiiiii !

Il me rend folle, j'aime sa voix, sa façon de rire, sa façon de s'adresser à moi en me regardant dans les yeux, ça me fait chavirer. Il est tellement authentique et intense !

Mais je sais paaaaaaaas comment le seizer ! Fuck, que je sais pas ! J'ai l'impression que...ouais, t'sé, ouais. Un p'tit feeling, comme ça. Un petit papillon par-ci par là, des regards à la dérobée, des sourires, l'espèce de calme qui m'envahit quand on est ensemble. Ça trompe pas, ça. Et je suis même pas gênée ! Je peux PAS être gênée, j'ai tellement bûché depuis le début de la session pour qu'on soit amis, mais je le feelais tellement, tellement, tellement !

Je pourrai le post-iter sur sa case. Je viens de penser à ça. Mais,t'sé,bof, au pire il va trouver ça quétaine, au PIRE PIRE il lira pas le post-it parce que quelqu'un va l'avoir arraché, fuck. Mais ça aurait pu être une pas pire idée, humm...

Ahhh, j'aime bien l'idée, même!

Bon, c'était juste ça, pour me plaindre que le gars dans mon cours de philo est trop intéressant, que je suis trop intéressée et que j'aimerais tellllllllllllllllllllllement que ce soit réciproque, ah,fuck,ouiiiiii ! : )

1 octobre 2007

Péripétie inclassable du mois

Avec une amie on s'est créé des comptes sur Réseau Contact pour regarder les fiches des gars évincés d'Occupation Double.

Je farfouillais sur le site et je suis arrivée sur la photo, en gros plan, d'un de mes cousins.

Mais attendez...

Il est avec sa blonde sur la photo.

Et ils cherchent une femme pour...

Argh.

Ça m'apprendra à m'inscrire sur des sites de rencontres, je suis TROUBLÉE.