31 décembre 2007

Malgré toute ma bonne volonté,

Je trouve ça trop bizzare, commencer l'année en fumant du hash.

J'ai comme un blocage psychologique.

Si le 3 fait le mois, messemble que le 1 fait l'année, non ?

Commencer l'année gelée, c'est peut-être pas la recette idéale ?

Probablement que je ne dirai pas la même chose tantôt, mais bon...

Briser la tradition

Je trouve ça trop beau pour être vrai : avoir envie de célébrer le Nouvel An, c'est tout nouveau, tout beau pour moi. Penser que sur le coup de minuit, après avoir rempli mes obligations familiales, il y aura des gens qui m'attendront chez Catherine, et qu'on fêtera en grand la nouvelle année en buvant,riant,chantant,dansant, t'sé, pour lui donner le ton et un bon départ.

C'est tout nouveau, tout beau. Ça m'empli de joie, et ça me fait rire à la fois. Parce que je ne croyais pas que ça finirait comme ça, 2007. Parce que la tournure des évènements est vraiment inattendue, mais je ne voudrais pas qu'il en soit autrement.

Parce qu'à minuit, quand ma mère va me dire de penser très fort à ce dont je souhaite le plus voir se réaliser dans le futur, c'est totalement à notre appartement à Hochelaga - bin oui, la majorité des gens rêvent d'habiter le Plateau, nous on a des rêves modestes - et à ma belle UQAM d'Études Littéraires auxquels je vais penser.

Du genre, finir le Cégep et conserver ma moyenne de 90 pendant 3 autres sessions encore, pour m'assurer que tout ça, ça prenne réellement vie dans mon quotidien.

Je n'ai jamais fais ça avant, mais pour une fois, j'anticipe mon futur, et j'ai envie de mettre tout ce dont je dispose à contribution pour le bâtir, le façonner, et le voir s'ériger sous mes yeux...émerveillés.

30 décembre 2007

L'heure des bilans

Chaque année, depuis que je fréquente Adomonde, quelqu'un initie un sujet du genre, sur le forum, et chaque année, je me question et je fais le retour sur mon année, pour en ressortir les grandes lignes.

Je crois que personne ne s'est dévoué cette année, mais bon, je suis particulièrement attachée à cette rétrospective, c'est un peu une habitude annuelle, c'est pourquoi la transposer sur mon blog m'a parut naturel et évident.

2007...

Une année qui m'aparaissait lointaine, inatteignable, voire même utopique !

L'année des choix, des décisions, marquantes pour la plupart ; presque la totalité.

L'année du renouveau, aussi. Pas l'envol, mais disons que le tremplin commence à se profiler au pas si loin, tranquillement pas vite.

L'année de ma majorité. L'année où la perspective de m'épanouir m'a parut comme...envisageable. L'année du laisser-aller.

M'abandonner à la vie et à ses péripéties. L'impression de me laisser flotter en elle.

Et présentement, je peux dire, chanter, danser, pleurer, et faire tout ça à la fois, en sachant du plus profond de mon être que jamais, JAMAIS je ne me suis sentie autant à ma place, au bon endroit et au bon moment.

Jamais.

L'année des décisions, en ce concerne le Cégep, évidemment.

Encore là, une certitude presque infinie : je suis ma voie et c'est la bonne. J'y crois, j'y crois, j'y crois. Je touche du bois, je suis heureuse. J'aime l'école, apprendre et me surpasser, artistiquement.

L'année des choix. J'ai choisi mes amies, mes amours, ma vie.

Et je ne m'en suis que mieux portée.

L'année des rencontres. Catherine est merveilleuse, Kariane est fantastique, Julien et moi sommes plus proches que jamais - j'utilise ce mot à outrance - et Andréane aussi et c'est bien ainsi, Évelyne est géniale...

Je suis presque à court de synonyme!

J'ai rencontré des personnes formidables en Arts et Lettres, des personnes qui au fil des jours sont devenues des amis précieux et indispensables à ma vie.

J'ai solidifié mes anciennes amitiés. Claudine est aussi nécessaire à ma survie que respirer,boire et manger. Tout de suite après ça, probablement au même titre que ma famille, il y a elle. Ma belle, ma forte, mon paquet d'orgueil, ma Claudinette, ma soeur.

Je suis heureuse. Je suis toute seule, certes, mais je suis heureuse. Je n'ai pas de chum, bon. Personne ne va en mourir. J'ai frenché en masse, en 2007, héhé. 2007, l'année où le triomphe des toutounes sur la société aura été porté à son apogée par nulle autre que MOI.

Bref...

Je vous souhaite, au même titre que je me le souhaite aussi, une année 2008 aussi stimulante que l'aura été 2007.

Des résolutions ?

Prendre soin de moi et continuer à bâtir ce que 2007 a esquisser.

29 décembre 2007

Pourquoi j'ai hâte de partir de chez moi

Parce que parfois, c'est pas vivable.

Parce que quand mon père dit à ma mère de fermer sa gueule et qu'il est sérieux, ça me remue l'intérieur comme c'est pas possible.

J'aurai juste envie de le frapper.

De lui faire mal.

De lui fermer sa propre gueule sale une bonne fois pour toute.

Je suis tellement triste de ne plus aimer mon père comme je l'aimais avant. C'est une constatation terrible, mais c'est vrai. Mon père n'est plus l'ombre de lui-même, et quand ses nuages prennent le dessus, c'est pas plaisant, pas plaisant du tout.

Voilà pourquoi je peux encore une fois affirmer que jamais je n'endurerai un homme tel que lui dans ma famille plus tard.

Je n'ai pas peur de la solitude, comme ma mère en souffre. Elle mourrait, je crois, si mon père partait. Ils resteront ensemble jusqu'à la fin de leur vie, malgré tout, ils s'aiment.

Mon Dieu que j'ai hâte de partir d'ici.

Ok, ça ne sera pas rose tous les jours, probablement que je vais pleurer plus souvent qu'autrement, que Cathoune va devoir me ramasser à la petite cuillère parce que je vais m'ennuyer, mais ...

Osti que ça peut pas être pire que présentement,ici.

Professionellement parlant

Il y a longtemps que j'aurai du consulter un psychologue, et j'en suis parfaitement consciente.

Mais mes petits problèmes, mes bébittes poilues et tenaces, mes démons et tous leurs dérivés, je les exulte.

J'écris, et ça passe.

Et parfois pas.

Mais j'écris, j'écris encore parce que c'est mon moyen de défense, mon meilleur allié, mon psychologue bon marché.

Alors je fais comment pour suggérer à une amie d'y aller, consulter ?

C'est pas de nous qu'elle a besoin, c'est d'aide. C'est d'une personne capable de lui parler avec les bons mots, avec l'expérience & la maturité requise, qu'elle a besoin.

Un peu plus et je dépliais le divan-de-psychologue que je garde toujours dans ma sacoche pour qu'elle s'étende, hier soir, et je lui demandais de m'attendre quelques instants, le temps d'aller chercher ma fausse barbe de Freud, et hop! Une consultation!

Si la vie était comme ça, on aurait pas besoin d'un doctorat en psychologie !

27 décembre 2007

Planer

Parce qu'atterir, ça fait trop mal.

Ne pas bouger et attendre, attendre la réponse.

À quoi ? À quelles questions ?

Sentir poper les idées dans ma tête et ne pas pouvoir les ralentir, les contrôler, les maîtriser. Perdre le contrôle de mes pensées et apprécier .

Attendre. Attendre encore. Sentir sa proximité proche et ne pas bouger, parce que ça pourrait tout gâcher. L'entendre, le connaître par coeur, sur le bout des doigts, savoir quel visage associer avec quel son, mais ne pas regarder, fixer le plafond et attendre.

Attendre que l'air se fende et que la réponse vienne. Il me semblait que là, à ce moment précis, je comprendrais enfin ce dont je n'ai jamais, jamais eu l'ombre d'une réponse.

25 décembre 2007

Conversation potentiellement problématique

Je suis présentement en train de vivre une mauvaise idée.

Vous savez, le genre de trucs qu'on sait pertinemment que c'est pas bien, que ça va nous entraîner des problèmes et des complications, que ça va créer des larmes et des déchirures, des mauvais souvenirs qui vont ressurgir ?

La tentation, l'envie de, le je suis plus forte maintenant ?

Je vis une mauvaise idée.

Et j'espère qu'elle ne se concrétisera pas. Sinon...

Sinon.

Mon 25 au soir

Le twin sera là bientôt. Je m'en vais le chercher.

J'ai hâte.

Et on va manger de la tarte au chocolat.

T-a-r-t-e -a-u-c-h-o-c-o-l-a-t.

J'ai mon béret jaune sur la tête, les cheveux tout mouillés qui gèleront, je ne suis ni maquillée, ni vêtue dignement, mais je suis heureuse.

Voilà ma définition du bonheur.

Je ne vous conseille pas...

Amours, chocolats et autres cochonneries de Évelyne Gauthier.

Je suis déçue. J'attendais beaucoup de ce livre, qui me semblait dans la même veine que Soutien-gorge rose et veston noir de Rafaëlle Germain, MA référence en littérature de filles, mon Coran de la lecture quétaine, le Guide par exellence du roman-qui-fait-du-bien...Bref!

C'est pas le cas, malheureusement. Je me sens presque mal de l'avoir demandé pour Noël. Ma tante aurait pu investir ce 30$ plus efficacement ailleurs.

Ne vous laissez pas avoir par le titre, comme je l'ai fais. Ce bouquin est insipide, mal écrit et il ne contient aucun élément essentiel à la réussite d'un récit du genre chick lit, ou du moins ceux-ci sont réellement mal exploités.

Les personnages ne sont pas attachants, premièrement. Je ne me suis pas reconnue en Amélie Tremblay, héroïne du roman. Même si elle porte mon nom ! Décrits en superficialité, les autres personnages ne m'ont pas semblé intéressants, carrément !

Pâle copie de mon livre-bible du genre, elle reprend même le prénom du personnage principal de SGRVS, Antoine, et le dépeint pratiquemment de la même façon que l'original.

De plus, le livre est bourré de citations de tout genre, visiblement pêchées sur Evene.fr qui alourdissent la lecture, le tout ploggué grâce à une amie écolo-grano-revendicatrice à qui on ne croit pas du tout, qui s'apparente que trop à la Juliette de SGRVS.

L'utilisation du mot conjoint tout au long du bouquin m'a beaucoup dérangé. C'est peut-être moi qui suit trop jeune, mais je ne pense pas que ce terme-là soit adapté à la réalité des jeunes trentenaires, même si je n'en suis pas une.

J'ai trouvé l'écriture maladroite, les aventures vécues par Amélie beaucoup trop invraisemblables pour qu'elles soient crédibles même dans un bouquin du genre, la façon dont s'exprime ses personnages trop strictes, figées, codifiées selon la grammaire. Un peu de naturel, si'ouplait!

Et c'est sans la moindre once de prétention que je dirai je peux faire mieux que ça, moi.

L'idée à la base était bonne mais...beaucoup trop copiée sur les propos de Rafaëlle Germain, ma grande manitou de la chick lit.

C'est un genre littéraire que j'adore, malgré les protestations de mon entourage, et j'ai bien vu que comme dans tout genre littéraire qui se respecte, on peut facilement en briser la magie et l'intérêt.

Bref, je suis révoltée.

Parce que je ne vois pas où est le talent de cette auteure, et encore là, je suis généreuse. Je ne peux pas croire qu'elle a put être publiée ! C'est atroce!

Et vous devriez voir son blog...tabouère.

Non, vraiment, un grand coup de gueule pour ce roman bien que trop insipide qui m'apparaissait comme une suite logique à ma lecture de Rafaëlle Germain.

Dommage, dommage...

C'était correct...

Bon, c'était même pas si pire.

J'irai même jusqu'à dire agréable.

Ouais. Le fun.

Beaucoup de rires, de regards complices et de bières débouchées avec mon cousin, probablement le membre de ma famille dont je suis le plus proche, maintenant.

Heureusement qu'il était là.

Des beaux, gros, coûteux cadeaux...dont je ne peux pas chialer, sérieusement. Je suis toujours gâtée à Noël, mais là, c'est vraiment pire que jamais ! Je n'ai pas à me plaindre, je suis vraiment comblée.

D'ailleurs le CD de Mika qui joue présentement me comble, lui, de bonheur inestimable ! Yeah !

J'ai joué à la photographe, hier. Je n'avais rien à faire, alors j'ai pris des clichés d'à peu près tout dans la maison, pour les modifier sur l'ordinateur aujourd'hui.

C'est ce que je vais faire...tout de suite après avoir écouté Hairspray en version SING-ALONG.

Finalement, ça fait du bien de se laisser emporter par la magie du temps des fêtes.

24 décembre 2007

J'hais Noël

J'hais Noël parce que ce sera le premier sans lui, et comme toutes les premières choses que je fais sans lui, ça me fait pleurer.

J'hais Noël parce que je n'ai aucune compassion pour ma vieille tante sénile qui vient tous les 24 au soir parce qu'elle n'a personne au monde sur qui compter sauf nous, cette soirée-là. J'ai peur d'elle car elle me reflète ce dont je crains passionnément : finir ma vie dans un petit appartement encombré de bibelots et de souvenirs du temps passé, seule, avec mes chats et ma folie qui m'envahit.

J'hais Noël parce que c'est long, parce que c'est chaud, parce que je n'aime pas recevoir des cadeaux. Mes parents se ruinent, je suis RUINÉE, et après ?

On est pas plus heureux, après !

J'hais Noël parce que je vais devoir me préparer à la course, ranger ma chambre et coiffer mes cheveux, sourire et acquieser, faire comme si je n'avais pas la rage au coeur et les yeux embrouillés, faire comme si l'amour, à Noël, celle que ma famille me donne, ça suffisait.

Bin ça suffit pas. Et ça suffira jamais.

Tout le monde est heureux, à Noël. Moi je trouve ça chiant.

Heureusement que mon cousin est là. Et que je passe la soirée avec Ghys, demain soir.

Parfois je crois que Ghys est réellement plus mon frère que certains membres de ma vraie famille.

Et je vais encore m'ennuyer de la famille de mon père, qu'on ne voit plus mais que j'aimais, et que j'aime encore,beaucoup.

Je vais m'extasier devant des cadeaux que je n'aimerais pas, devant des babioles que je n'utiliserai pas, en pensant à quand je serai chez moi, dans mon lit, en train d'écouter Le sapin a des boules, probablement le seul réjouissement de la soirée.

Et ce soir, quand mon oncle arrivera déguisé lamentablement en Père Noël et que, bien malgré moi, une petite joie naîtra en moi, et que l'énervement me gagnera peu à peu, je tournerai la tête vers mon grand-père, prête à lui sauter dans les bras comme tous les autres Noël auparavant pour réaliser que non, cette année, grand-papa n'est pas là.

21 décembre 2007

Calissssss

Mon manteau est plein de jus d'orange.

Ma sacoche-chouette aussi.

Damn.

Examen de Courants I

J'ai pas peur.

Je suis prête.

Après je vais être en vacances.

Il me faudrait moins de 0% à l'examen pour avoir 60% au sommaire de ce cours-là...

Alors pourquoi, POURQUOI JE SUIS STRESSÉE ?!

19 décembre 2007

L'amour haut perché

Un bien joli garçon, une charmante conversation, quelques mots et puis voilà, ça y était.

Son sourire en coin, un peu saoul.

Je l'étais aussi, je devais sourire de la même façon, un peu nunuche, wannabe désintéressée.

Il a déplacé ses béquilles et j'ai senti son regard me brûler ; pas envie qu'il détache ses yeux de moi, pas envie de le regarder, un chatoiement au fond des miens.

Un ange est passé, puis elle a parlé. Elle m'a ouvert une porte que je ne suis pas prête de refermer. J'ai souri franchement, je me suis sentie immédiatement bien. Assez pour lui faire goûter mon drink, après cinq minutes de conversation.

Je n'étais pas si saoule, au fond. J'avais l'audace au front et l'envie profonde de ne pas partir, pas trop tôt, pas trop vite, de rester là et de lever mon si petit cou vers ses hauteurs.

Ça m'intrigue, moi, des grands moineaux aux yeux perçants, qui pépillent. Ça me donne envie de me mettre sur la pointe des pieds, des orteils, jusqu'à ce que je sois assez grande pour sentir l'odeur de la liberté adhérée à leur propre cou, si haut, si loin, des quatre pommes dont je suis constituée...

S'en foutre, des autres. Laisser tomber, m'abandonner. Ses grands mots, petits bonheurs. Il était la personnification d'à grands mots, les grands remèdes. Je n'ai pas eu de mal à croire qu'il pourrait me soulager des miens, mes mots, mes mots troubles, mes raisons d'être mais soudain, elles pouvaient être remplacés par des caresses, par des soupirs, par deux grands yeux et un sourire en coin.

C'est là qu'il a dit ce dont je vais toujours me rappeler de lui, et ce même si demain matin, il me demande de sortir de sa vie aussi bien qu'il m'y a fait entrer : " On m'appelle Bob, mais mon vrai nom, c'est Robert...J'imagine que c'était encore à la mode, quand je suis né. "

Amenez-moi une échelle, quelqu'un. Un escabeau, n'importe quoi. Je veux monter dans son monde, je veux voir la couleur de ses yeux se reflèter dans les miens.

C'est peut-être ça, finalement, le coup de foudre. Quand une personne lève les yeux, qu'une autre les baisse, et que le croisement, au final, ça se frappe, ça s'enlace et ça n'a plus envie de se laisser partir.

Il m'a séduit avec ses mots, en quelques minutes, j'en avais la tête pleine. De rêves. De passion. De sincérité. D'humour. J'avais envie de mettre pause sur le jukebox et de l'amener sur la petite terrasse, avec nos manteaux parce que c'est pas chaud, et de parler, parler, parler, jusqu'à ce que nos langues nous supplient d'arrêter.

Puis parler en silence, parce que je suis certaine qu'on pourra se comprendre sans glisser un mot de plus, un mot de trop.

Mes mots troublés. C'est donc ça, le coup de foudre ? Froudroyante rencontre, petit bonheur instantané, improvisé, imprévu ; comme je les aime, finalement.

Et ce moment fugace, particulier, a tenu à se faire écrire ce soir.

Il y avait longtemps que je n'avais pas écris de bonheur, de gaieté de coeur.

J'ai même cru qu'il fallait être malheureuse, et désespérée, pour griffonner des mots troubles, des mots doubles, des mots patentés et recollés.

Veux-tu être mon scotchtape ?

AHHHHHH

Il est VRAIMENT temps que la session finisse !

16 décembre 2007

Pile ou face

J'ai encore changé de phrase pour mon exercice de théâtre.

Je me suis dis que tout le monde, dont mes propres parents et amis les premiers, allaient rester beaucoup trop perplexes face à ma phrase tricotée que je voulais leur servir.

Ça fait que je me suis inspirée librement d'une citation facebookée par Môsieur, et ça y va comme suit :

" La vie est, teleuh un grand fleuveuh tranquilleuh...Bin NON ! Prenez pas la vie trop au sérieux, ça peut faire mal plus souvent qu'autrement, parce qu'au fond, la vie, c'est comme une belle et grande farce dont il faut rire pour pouvoir l'apprécier à sa juste valeur ! "

Merci, Carl Vincent, grand philosophe inspirant.

C'est très important pour moi d'ailleurs de niaiser les autres qui vont sortir des phrases à 200 piastres pour péter de la broue. Ça me RÉVOLTE. Peut-être parce que pendant toute la session j'ai shooté un paquet de conneries éclectiques pour alimenter nos mercredis matins, je sais absolument pas, mais présentement, avec toutes les péripéties que la vie m'a servies, je suis persuadée que ma phrase est très,très VRAIE !

J'ai deux nouveaux meilleurs amis



Ben & Jerry's, vous les connaissez ?!




Avouez que vous en avez ENVIE, HEIN ?

Bin oui

Je feelais nounoune.

D'où la nouvelle apparence de mon blog.

Non mais, est-ce que QUELQU'UN a une idée de ce que je pourrais bien lui foutre, comme bannière ?!

Sérieux, je suis à sec !

Vous vouliez des messages de filles ?

En voici un typiquement " Courrier du coeur ".





[Mode " Voix plaignarde on " ]



Mon marathon de frenchage, c'était cave.



Mea culpa.



Mais je suis tannée, bon !



J'en viens à me demander, avec mes grands discours sur

Vive le vent d'hiver !!

Bin voyons don !

Quéssé ça, de la neige comme ça ?!

C'est traumatisant.

Moi qui me croyait à tout épreuve avec mes belles bottes Uggs, me voilà avec plein de neige DEDANS, parce que la foutue neige me monte PAR DESSUS LES GENOUX.

Et je veux bien croire que je suis pas très grande, mais quand même, hein, QUAND MÊME.

C'est vraiment décourageant.

Je suis mitigée à savoir si je veux avoir du Cégep demain, ou si je préfère avoir la journée pour pratiquer Antigone en paix avant la présentation publique qui aura lieu, m'a t'on dit, de toute façon, tempête de verglas/neige/grenouilles.

Quant à moi, aujourd'hui, étant dans l'impossibilité de sortir de chez moi avec mon Accent qui malheureusement n'est pas, elle, à toute épreuve des tempêtes digne des Noël de nos arrières-grands-parents, je suis restée paresseusement en pyjama toute la journée, et j'ai écouté des vieux Radio Enfer emmêlée dans mes couvertures , à moitié endormie, profitant de cette journée gaspillée ANYWAY.

14 décembre 2007

Joue-ah!

(Je n'ai vraiment plus d'idées pour mes titres, faudrait peut-être m'aider ! :P )

La Meilleure Amie s'est libérée un brin, mon travail est presque fini, mes cheveux sont beaux, j'ai le coeur plein de soleil et de la belle neige ronde et blanche sous les yeux, et puis soudainement j'ai choisi THE phrase que je vais dire devant tout le monde, le soir de la présentation publique de théâtre, c'est-à-dire lundi prochain.

Attachez-vous bien...

Savez-vous que devant les aurores 15 000 lièvres dansent dans la slush comme des fanfarons?

Merci, Tricot Machine.

Je vous en dois une !

Je vois d'ici Marie-Ève Merci s'exclamer, d'un ton condescendant : " Bonjour la maturité ! "

C'était ça ou " ÇA S'EN VA TELLEMENT SUR FACEBOOK ! "

Mais je trouvais que c'était mieux la première.

M'enfin. je sais pas

Qu'en pensez-vous ? :P

Si j'étais...

égoïste, je serai fâché que la Meilleure Amie ne puisse pas venir à ma fête, ce soir.

Et je serai aussi contrariée qu'elle me propose d'aller dîner ce midi, et qu'elle annule à la dernière minute.

Oui, je serai tout ça.

Parce que moi, j'ai annulé des plans et des trucs pour la voir, et là je me retrouve devant rien.

Vraiment, ça me ferait CHIER.

Mais je ne suis pas égoïste.

Alors j'ai le motton, et je me sens délaissée et carrément stupide, mais je souris.

Un dernier coup

...À donner dans mes travaux.

Dans mon travail qu'il me reste.

Et je n'ai jamais été aussi en retard. Et je n'ai jamais eu autant PEU de motivation.

C'est atroce. Beeeh.

Mais je me dis que après, ohhh, ensuite, je m'en vais me faire chouchouter par ma marraine à son salon de coiffure ! : )

Ouais, ce soir on fête (encore) mes 18 ans, on va à mon probablement bar préféré, Chez Maurice, dans un coin perdu en campagne où il est très délicat de s'aventurer quand il a neigé comme hier mais ADVIENNE QUE POURRA !

J'ai hâte. Très,très,très,très,très hâte.

Et, pour la première fois de ma vie, je veux TELLEMENT me faire CARTER !

Bon, c'est assez , le niaisage.

Je retourne travailler.

Ahhh,misère...

13 décembre 2007

Ça fait fille, mais...

Pour le centième message de ce blog, j'avais envie de vous partager une grande, que dis-je, une IMMENSE joie :

Mon nouveau fer à friser va TELLEMENT BIEN !

Je suis comblée.

Voilà.

Ôdahsieuze

Le suis-je vraiment ?

C'est le twin qui m'a mis le doute en tête. Il ne me l'a pas dis directement, mais parce qu'il s'agit du twin, j'ai su le fond de sa pensée même à un milion de kilomètres nous séparant : " Tu te trouves audacieuse mais tu as besoin d'alcool, beaucoup d'alcool pour l'être. "

Et le pire, merde, c'est qu'il a raison.

Je n'ose jamais. J'attends. J'attends. Je patiente. Je ronge mes ongles. Je trépigne. J'espère.

Mais oser ?

Non, vraiment, oser, ce n'est pas dans mon vocabulaire.

Tous les gestes audacieux que j'ai posé dans ma vie ont été soigneusement calculés, pensés, imaginés maintes fois d'abord. Même mon acte héroique de frenchage de vendredi passé, doutez-vous vraiment que je n'avais pas tâté le terrain longtemps avant de me lancer ?

Je suis un peu dépassée par les évènements. C'est quoi, la spontanéité ? C'est quoi, une impulsion ? J'ai toujours pensé qu'à côté d'audace, dans le dictionnaire, il y avait ma photo.

Ce qui est audacieux, c'est...je ne sais pas. Je ne définis plus ce concept que je croyais posséder. Je ne me définis plus.Je ne suis pas audacieuse! Oh mon Dieu ! Je me freine, je ne profite pas assez de la vie, oh lala, et là je panique!

FUCK !

Je veux pas passer ma vie à me dire ' Ouin mais t'sé, mettons que... ' ou pire ' Ouin mais SI ... '

Fuck,fuck,fuck.

C'est comme une perte d'identé. Comme si toute ma vie que j'ai basée jusqu'à présent sur mon audacieuse audace - pléonasme voulu - s'écroulait.

Moi qui croyait qu'avec mes 18 ans, mes questionnements existentiels s'estomperaient...

Enfin, au moins, ils ont changé !

12 décembre 2007

Blablablabla

Deux travaux.

Last call demain & vendredi.

2 nuits blanches à passer.

Pas si pire.

Pas SI pire pentoute !

Après un mois de congé ! : )

Je vous reviens en fin de semaine... : )

11 décembre 2007

Projet de Jeux littéraires

Voici ma dernière création, inspirée par l'analyse de citations stratégiques d'Anne Hébert et de Réjean Ducharme...et créée selon leur style respectif, également !

J'ai fini le projet ! JE L'AI FINI !

Mais...Ahhhh ! Je suis pas certaine d'avoir fait ça comme il faut, oh que je suis pas certaine de ma shot !

M'en tout cas...



Sans comme un 1 et deux 0, mais sang titres

Oui. Ça pourrait bien être ça, le titre, en fait. Cent titres, c’est le bon sens. Cent mots différents, cent façons de décrire tout ça. La bonne, elle n’existe pas. Et même si elle existait, il y a fort à parier que ce n’est pas elle que je choisirai.

Je ne choisis jamais les bonnes réponses, je ne pose jamais les bonnes questions, moi, de toute façon.

Je n’avais pas envie de donner un titre à mes mots bruts, à mes mots patentés, parce que je n’arrive pas à mettre le doigt sur ce que je ressens, sur la boule qui m’entrave la gorge et qui m’empêche de déglutir quand je devrais. Vous essayerez, de pleurer sans pouvoir ravaler toutes les larmes qui tombent directement dans votre gorge sans daigner toucher vos joues…

Parce que moi, on m’a appris à pleurer par dedans.

C’est peut-être pour ça que même quand ma peau brûle sous tous les coups de leurs insultes, je ne pleure pas. Je ne pleure jamais. J’encaisse. Et j’attends. Et je fais comme si de rien n’était, comme si la vie n’avait jamais été si amusante, si intéressante, si palpitante !

Et sous mon cerveau s’accumule mon océan de sanglots silencieux.

Ce n’est pas drôle tous les jours. Et plus souvent qu’autrement, c’est même triste. Parfois je suis fâchée. Et j’en tremble. Je regarde mes mains qui vont dans tous les sens sans que je ne puisse les contrôler et j’enrage, j’enrage après moi, je ne dois pas être faible, me laisser abattre par la tempête qui m’habite.

Ce n’est pas ma soumission, ma faiblesse. C’est ma révolte. C’est ça, mon talon d’Achille, c’est ce qui causera ma perte, et j’en ai peur, si peur.

La vie , l'amour, la mort !

Je sais TRÈS BIEN ce que je vais raconter !

LA VIE : J'ai eu 18 ans hier et je suis un peu déçue parce que je ne me sens pas différente du tout, sauf qu'on m'a demandé pour la première fois dans mon cours de français si je pouvais prêter mes cartes à quelqu'un ! YEAH :D

L'AMOUR : On dit toujours que les fantasmes ne doivent pas être réalisés parce qu'ils perdront leur attrait, bin ... JE SUIS PAS D'ACCORD !

LA MORT : Je sais maintenant ce que signifient vraiment les mots FIN DE SESSION.

Wouh-ouh !

J'ai 18 ans.

Et je me sens exactement pareille comme hier.

HAHA.

Bon, c'est pas grave. Ça fait mon affaire, en fait. Pas besoin de bouleversements ces temps-ci,ma vie en général est déjà suffisament mouvementée comme ça !

Et en fait...je ne pourrais pas en profiter réellement avant vendredi, et ensuite pas encore avant la foutue fin de session qui ne finira jamais !

Ah, lala !

* Il m'a addé sur Facebook ,lalala ! *

10 décembre 2007

5hrs avant...

Enfin.

Je vais avoir 18 ans ce soir.

À minuit.

Et je n'ai plus hâte.

Ma petite chanson

C'est la première fois que ça m'arrive.

Je veux dire, j'ai essayé avant, mais là, tout coulait de source, il me semblait que j'étais née dans le but d'être là, à ce moment précis, en train de penser à lui et de composer une petite chanson pour me nettoyer les idées.

Tout ça parce que j'ai frenché mon fantasme de la dernière année et que maintenant, lui, il vit à Montréal et qu'il travaille pour Green Peace...

Faut pas chercher à comprendre l'inspiration, hein !

Ça fait longtemps que je voulais faire ça, parce que bon, je chante aussi, et j'écris ; le mélange des deux était inévitable.

Sans prétention, voici les paroles de ma première petite chanson qui ma foi, est un bien moins grand désastre que ce que à quoi je m'attendais.



Mon chum travaille pour Green Peace
Quand je l'ai rencontré
J'avais aucune idée
De ses activités
Plutôt olé-olé
*
Y m'avait pas tout dit
Sur c'qui faisait dans vie
J'aurai du m'en douter
Quand y m'a dit qu'y'était
Conscientisé...
*
Mon chum travaille pour Green Peace
Woh-oh, y distribue des pamphlets
Woh-oh, pis l'monde le prend pour un épais
Woh-oh, y va manifester
Mmmm, pour revendiquer ses idées
Woh-oh, pour protéger la planète
Mmmm, de tous les spoush de spray-net !
*
Son passe-temps préféré
C'est de tout recycler
Et puis de m'expliquer
Ce que son geste va changer
*
Y'a pas d'permis d'conduire
Y dit qu'ça peut pas nuire
Un piéton de plus
Un usager de bus
*
Mon chum travaille pour Green Peace
Woh-oh,y distribue des pamphlets
Woh-oh, pis l'monde le prend pour un épais
Woh-oh y va manifester
Mmmm, pour revendiquer ses idées
Woh-oh, pour protéger la planète
Mmmm, de tous les spoush de spray-net !
*
Si y'a des filles qu'ça attire
Et qui voudraient l'séduire
Z'êtes mieux d'vous lever d'bonne heure
Parce que mon chum c'est l'meilleur
*
J'veux bien le partager
Avec sa gang de fuckés
Qui font des réunions
À minuit dans not' salon
*
J'aime mieux un gars passionné
Par l'avenir de la terre
Qu'un gars endimanché
J'veux rien savoir...
*

Mon chum travaille pour Green Peace
Woh-oh, y distribue des pamphlets
Woh-oh, pis l'monde le prend pour un épais
Woh-oh, y va manifester
Mmm, pour revendiquer ses idées
Woh-oh pour protéger la planète
Mmmm, de tous les spoush de spray-net!
*
À force de m'en parler
Y m'a incité
À laisser tomber
Ma job steady
*
Pour colorier des pancartes
Ok ça paye pas l'appart
Mais de toute façon
On s'pousse au Mexique
Dans pas long
*
On travaille pour Green Peace
Woh-oh on distribue des pamphlets
Woh-oh pis l'monde nous prenne pour des épais
Woh-oh on va manifester
Mmmm, pour revendiquer nos idées
Woh-oh pour protéger not' planète
Mmmm...De tous mes spoush de spray-net !
*
*
*
*
Si y'a des intéressés pour la version chantée, j'ai fais un très wannabe vidéo amateur mettant en vedette mon chat que je filme pendant que je chante, c'est cocasse et je me trompe tout le temps, mais je peux peut-être en faire un autre si la demande est là. :P
*
(Parce que le vidéo s'adresse à Sab,Gab et Alexe, so... : P )
*
M'enfin.
*
Si vous entendez ça un jour à la radio, vous penserez à moi et à mon petit blog sur lequel vous aviez lu ces paroles-là, par un bon matin de décembre...!
*
Ah,oui.
*
Je vais avoir 18 ans demain, lalala !

9 décembre 2007

Une seule fin de semaine, plusieurs messages (1)

Tout d'abord, pour Cégep en Spec, vendredi.

Vous m'avez fait vivre d'intenses émotions que je ne me croyais pas capable de ressentir pour l'art. Une fois de plus, sa transcendance me transperce ! !

Vous savez que je suis amie avec Miguel depuis 6 ans, et probablement que vous l'avez déjà vu danser ou chanter, ou les deux à la fois, mais je vous JURE que si vous ne l'avez pas vu danser vendredi soir, vous ne l'avez JAMAIS vu danser !

C'était génial, c'était plus que génial, c'était J'AI AUCUN MOT !

Et Cyndz...

Wohh.

Cynz qui m'entraîne toujours avec elle sur des chemins sinueux, mais celui-là, c'était aussi boueux, mouillé et ça puait.

Je suis contente qu'elle aille fait la paix avec elle-même et son passé, et je trouve personnellement qu'il fallait beaucoup de courage pour se mouiller ainsi, devant tout le monde, parents et amis.

Dans ma tête, c'est elle, la vraie gagnante !

Soirée riche en émotion, j'ai pleuré, ri, dansé, crié...

Et je me suis sentie immensément fière de voir mes amis sur la scène, rayonnants et en parfaite maîtrise de leur art, prêts à tout pour faire un bon show !

Et croyez-moi, vous en avez fais un christie de bon, show !

5 décembre 2007

Mon sage japonais

oO αυdяєу-נαdє Oo dit :
ya des fois ou que c mieux de faire l'erreur une fois, comme ça t'as fait pas plus tard, 10 fois pire, personnellement, j'trouve ça parfaitement compréhensible que t'aies continuer, même si tu savais que ça menait à rien. Quel genre de vie tu mènerais si t'essayais jamais d'aller jusqu'au bout, même si s'est perdu d'avance?

oO αυdяєу-נαdє Oo dit :
ça, ça mènerais à rien!


Ouin bin...je te le dirai jamais assez.

Merci.

Automatismes datant de ... 2004 !

J'étais SO dans ma crise d'adolescence, HAHA.

Et j'étais en secondaire 2, donc je devais avoir quelque chose comme 13 ou 14 ans.

6 automatismes, plus ou moins longs - certains très courts.

Régalez-vous ! : P

Je tiens à vous rappeler que j'étais une adolescente plutôt tourmentée, et je fréquentais déjà Adomonde, alors ! :P

(Pour le cachet vieillot, je n'ai pas corrigé les fautes non plus. ; ) )

Prêtez une attention particulière aux titres,également ! :P


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Pendant un cour de français

Le bruit du vent dans les feuilles. Mon regard qui erre. Qui ne trouve rien. Rien de ce qu’il veut.
Rien de ce qu’il a envie.

Le bruit d’un crayon sur les copies d’examens. Le mien qui traîne sur le coin du bureau, abandonné, seul, comme je me sens. Je vois ma vie comme si je n’y étais pas.
Je vois une marionnette qui est comme moi, qui parle comme moi, qui est moi. Mais ce n’est pas réellement moi. Je suis pas là, je suis absente. De retour je ne sais quand.

Voir ma vie qui passe, qui déambule devant mes yeux sans que je ne puisse rien y changer.
Je voudrais crier, crier à ceux qui dirige mes ficelles de me laisser tomber, de me mettre en veilleuse. J’aime autant mieux dormir que de vivre sans passion. Que de vivre en gris, dans une vie sans couleur.

Tout le monde souffre sans douleur, tout le monde souffre sans connaître la vraie douleur, celle qui tue, celle qui appuie sur le cœur comme on appuie sur une sonnette.

Ding dong!!

Je suis là!

Je me suis invisible ,tellement invisible. Les gens passent, pressés, me regarde sans me voir et continue leur chemin. Je me sens blanche, transparente. Je me sens différente.

Quand les gens pleurent, moi je ris.
Quand ils rient, moi je pleure, sans personne pour me réconforter, sans personne pour m’écouter, avec comme seul point de mire l’idée qu’ils sont tous fous et moi saine d’esprit…Très saine d’esprit…


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Ça aussi

Ya des clochettes autour de moi. Elles scintillent dans le vent, brusquement , même s’il ne vente pas. Personne ne les voient, sauf moi. C’est étrange. Je pourrais les confondre avec des petites fées. Je les vois voler, j’ai envie de les attraper, de courir dans la cour et de les emprisonner dans mes mains.

Ensuite, je me mettrais par terre dans le gazon mouillé et je les ferais boire. Elles doivent avoir si soifs, les petites fées, elles battent des ailes toute la journée pour rester dans les airs. J’ai envie d’être une des leurs, d’aller avec elles voir du paysage. Sortir de mes habitudes, de ma routine. Sentir le vent et la pluie qui s’écoule sur mon visage. Traverser les nuages, vérifier s’ils sont en ouate ou bien s’ils n’existent pas.

Les fées sont près de moi elles m’attendent. Je voudrais les suivre mais comparer à moi elles ressemblent à de la poussière. Je veux être de la poussière, je traînerais sur les gens, chez les gens. Je les ferait crier parce que je me ramasserais toujours sur leurs planchers, sur leurs meubles. Je rêve d’être moins que rien, je rêve de flotter avec les clochettes. Puis quelqu’un claque des doigts et elles disparaissent.

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Espagnol

Dans ma tête c’est flou. Ya pleins de bruits mais ils ne veulent rien dire. Je vois mais je ne comprend pas. Je ne comprend pas pourquoi tout ce que je fais est mal tout ce que je fais est bizarre. Les rumeurs qui partent sans fondement, les gens qui parlent sans savoir. Leurs visages fermés devant moi, je ne peux deviner leur sentiment, je ne peux distinguer de sourire ni de larmes. Rien. Ils sont de glaces.

Oh mais elles rient! Oui, elle rient mais qu’est-ce qu’un rire dans cet univers de glace? Qu’est-ce un de leur rire dans ce monde de déchéance? Si elles rient trop elles devront casser leurs visages de poupée! Elles doivent avoir si froid à force de rester immobile, impassible. Il est normal qu’elles se réchauffent entre elle. Les grandes caresses, les grandes étreintes. Les promesses d’amitiés éternelles soldés en disputes le lendemain. Voyez dans leurs mains, elles tiennent un couteau. Et pendant qu’elles vous serres et qu’elles vous réchauffent, elles sont prêtes à vous le planter dans le dos.

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Devant mon ordi, j’sais plus quand!

Et voila vole vole dans ces cieux sans sentir le poids des souffrances ne t'attarde pas a penser ni a sentir fais seulement voler sans jamais t’arrêter si tu t’arrêtes ils pourraient te retenir ici bas pars va ten sois libre et vis, vis comme jamais je ne vivrai…

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Pour lui… (Je sais plus c'était pour qui, haha!)

Les visages froids me regardent toujours. Celui qui rayonnait, celui qui réchauffait les autres dans ce temps glacial vient de s’éteindre. Il vient de devenir aussi froid et vide que tous les autres, peut-être encore plus que les autres, même. Son espoir et sa belle assurance qu’il dégageait sont partis, de même que la confiance qu’il m’inspirait. Mensonges. Illusions. Tu me prend pour qui? Pour une pauvre conne? Pour une sombre idiote qui répond à tes actes en baissant la tête et en s’inclinant? Je pense plus qu’en semant ici et là des compliments à chaque fille qui te tombe dans l’œil, tu vas finir seul dans ton coin, pauvre con!

Tu peux bien mourir, j’irai verser sur ta tombe non pas des larmes de tristesses, mais de joies… Joie de voir qu’un hypocrite de moins peuple la terre ce soir.

De tous les gens que j’ai détesté, une seule partie d’entre eux j’ai vraiment haïs. Regarde la fureur dans mes yeux, entend la colère qui assombrit ma voix, sens mes mains sur ton cou que l’impatience fait trembler. Je me sens satisfaite de te voir agoniser, je suis puissante n’est-ce pas? Plus que tu n’aurais pu l’imaginer… Je te tuerai, je te verrai mourir de mes propres mains et je rirai, je rirai de voir ta mine hébétée découvrir mon visage rayonnant, moi la pauvre fille dont tu as amplement bourré de mensonges et à ta guise ensorceler, manipuler, comme une poupée, une putain de grotesque marionnette, qui maintenant se venge…

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Espagnol…

Elles sont toutes pareilles. Elles rient, parlent, marchent, mangent, en même temps. Toujours en même temps. Pas d’opinion, pas d’âme.

Valérie

J'ai fais un truc plutôt fou !

Je viens d'envoyer un email au Journal de Montréal, pour la rubrique " Héros ".

J'ai une petite cousine handicapée qui ne devait jamais marcher, qui un jour se prit pour Jésus et marcha.

Je ne l'ai pas vu depuis 5 ans, mais son histoire, que j'ai vécu pas à pas (belle métaphore filée!) avec elle me touche toujours encore et autant, chaque fois que j'y pense.

Elle mérite TELLEMENT de figurer dans le JdM, aussi merdique ce quotidien soit-il. (Et maudit soit mon père d'avoir annulé notre abonnement à la Presse, crisse !)

Je n'ai pas même une seule photo d'elle pour agrémenter mon post, mais elle est terriblement jolie et son sourire, probablement plus contagieux que ma mononucléose, vous aurait charmé à coup sur.

(Woot ! Maudit Blogger en anglais, mon post vient de s'envoyer tout seul. On continue. )

Je ne linkerai pas son nom ici, malgré que ce n'est pas l'envie qui manque - on ne sait jamais, peut-être que sa mère google le nom de ma cousine pour voir si on parle d'elle sur internet ! Ma propre mère google toujours nos noms, à mon père et moi et à la famille élargie, au cas où.

C'est pratique parfois. Ça nous permet de savoir que la petite cousine en question à chanter au Téléthon Enfant-Soleil et qu'elle rêve de chaner en duo avec Annie Villeneuve. Ça me permet aussi de fouiller sur le 411 pour trouver ses coordonnées et de les envoyer avec mon email au JdM.

J'ai eu envie, en voyant l'adresse, d'appeler un ex qui demeure dans la même ville qu'elle, et de lui demander le chemin pour me rendre chez elle. Je ne sais pas comment j'y serai accueillie. Mais l'idée germe, et moi, quand j'ai une idée derrière la tête, je ne l'ai pas dans les pieds, hein.

Elle a probablement tellement changée, depuis toutes ces années. Et moi aussi. On se croiserait dans la rue qu'on ne se reconnaîtrait pas. C'est terrible, c'est ma cousine ! Et je l'ai considéré durant des années comme ma propre soeur. Ma petite soeur à MOI. Pas aux autres, la MIENNE.

Alors voilà. Ce soir, au lieu d'écrire mon texte argumentatif en anglais, j'ai écris sur Valérie, je lui ai prêté mes mots et ma plume - peut-être pas les plus beaux, ni la plus aiguisée, parce que trop émotive, ça sort mal, ça sort gras, ça sort embrouillé, mais quand même. L'intention était là.

Je me demande si l'équipe du JdM va me répondre. Si elle ne le fait pas, je peux vous JURER que je me réabonne moi-même, et en payant DE MA POCHE, à la Presse.

Je le jure.

Je vais sortir mon caractère de Faubert, bâtard !

(Glisser mon nom de famille quelque part = tenter que Google le link indirectement = forcer le destin = sait-on jamais ! )

Encore du changement...

J'étais inspirée.

Voilà tout.

Et je procrastine.

Mwhéhéhé.

Un jour, je ne changerai plus l'aspect de mon blog.

Un jour.

Pas trop théâtreuse

Voulez-vous bien me dire à quoi j'ai pensé en choisissant option théâtre au Cégep ?

Je suis NULLE.

Et frustrée de ne pas être meilleure.

Ahhhhhhhhhh...

4 décembre 2007

Après une nuit à réfléchir ...

Voilà.

C'est vrai.

C'est fait.

Je suis en paix avec moi-même et avec Bruno.

J'en suis arrivée à cette conclusion ce matin, en discutant avec Évelyne.


Nous étions embrouillés, incompatibles, incapables de faire des compromis...

Franchement, des compromis à 14 ans, on s'en calissait tu ! de dire Évelyne.

Bin oui. C'est pas faute d'avoir essayé, hein.

Mais c'est ça qui est ça.


Et ça fait du bien, d'être consciente de ça.

Et c'est mon prof de philo qui m'a convaincu que c'était vrai.

Parce que ce matin, nowhere, on s'est mis à parler de relations interpersonnelles en classe, et il nous racontait qu'il avait été avec son ancienne copine 8 ans (8 ans ! Man ! ) et qu'au début, quand ils ont rompu, et même après, c'était l'enfer...

" Mais avec du recul, tu réalises que c'était pour le mieux. Et tu regardes où tu en es maintenant, et tu réalises aussi que tu es sorti grandi et changé de cette relation-là. Et que ça ne peut pas faire de tort, de changer. Pour le mieux, pour le mal, on s'en fout, en autant que tu aies appris quelque chose de tout ça, c'est ça, l'important. "

Merci, Chrystian. Philosophe de l'âme et du coeur, aussi.

Amen.

3 décembre 2007

Cours de nostalgie 101

  1. Prenez une bonne intention, soit faire le ménage dans vos 5673 courriels non-lus.
  2. Transformez-la par erreur, en décidant de partir le nettoyage à la dernière page des emails conservés, où se trouvent tous vos vieux courriels du bon vieux temps.
  3. Lisez-les, parce qu'évidemment, vous êtes trop curieux pour vous en empêcher.
  4. Souriez, riez, parlez-en hystériquement aux personnes concernées sur MSN en leur transmettant votre nostalgie à eux aussi.
  5. Mettez Wonderwall en trame sonore, sur repeat, et ouvrez les courriels de votre ex.
  6. Constatez que ce n'est plus douloureux.
  7. Constatez que c'est seulement plaisant à remémorer.
  8. Constatez à quel point vous étiez, tous les deux, RIDICULES.
  9. Soupirez un brin en vous rappelant à quel point vos deux amis communs et respectifs auraient fait un si joli couple!
  10. Sentez-vous un peu coupable de vous adonner à de telles activités au lieu de faire vos travaux de fin de session. Un peu.
  11. Parlez à voix haute à votre ordinateur, dansez un peu autour de votre chaise pour faire descendre votre niveau d'énervement.
  12. Souvenez-vous que vous ne lisez pas un roman pour l'énième fois, mais qu'il s'agit de votre propre histoire et que , malheureusement, vous connaissez la fin, qui n'est pas si heureuse.
  13. Calmez-vous.
  14. Trouvez des vieux courriels de Sab qui établie une stratégie pour les premières games de loup-garou sur Adomonde et RIEZ.
  15. Réfrenez l'envie d'aller en parler avec Bruno sur MSN. Ceci est une mauvaise idée.
  16. Étalez à la place vos états d'âmes et vos réflexions à Claudine.
  17. Finalement, venez sur votre blogue décrire votre soirée et conclure que finalement, vous allez avoir besoin d'une bonne nuit de sommeil pour réfléchir à tout ça.


Voilà ce que j'appelle une belle leçon de nostalgie.


Merci, Amélie.

Suspension de vie sociale jusqu'à la fin de la session !

Je suis presque productive, aujourd'hui.

Presque.

J'ai terminé un vieux travail en Jeux Littéraires qui traînait sur le coin de mon bureau depuis bien que trop longtemps, et j'ai commencé à réfléchir à mon commentaire critique en Philosophie.

Un lundi ! Wow !

N'empêche, je me sens un peu coupable. J'aurai du aider ma mère beaucoup plus. Mais les lundi, c'est mes journées études, mes journées à moi où, bien entendu, je ne fais habituellement que de la procrastination, mais ce temps est révolu. Avec la fin de session qui coure très vite et qui me rattrape, il est temps de m'y mettre sérieusement, à ces travaux-là.

Voyez la liste de travaux qu'il me reste...

  • Lire le livre en Philo

* Commentaire critique *

  • Projet en Jeux -Anne Hébert(??) VS Réjean Ducharme

  • Courants : Othello, Le Roi Danse, Musée (ce sont trois projets différents)

  • Théâtre : Apprendre le foutu texte d'Antigone !

  • Anglais : Texte sur The Emperor's Club

  • Relaxation : Examen prochain cours

  • Français : Dissertation en classe

AU SECOURS !

Bien.

J'suis bien.

J'ai eu une offre d'emploi vraiment intéressante...qui demande un sacrifice totale de ma vie sociale jusqu'en juin. Et je suis à deux doigts d'accepter.

J'ai pas de copain, et je me rends compte que pour moi la quête de l'âme soeur à tout prix, c'est plus nécessaire. Ça arrivera, quand ça aura à arriver. En attendant, frenchons !

Y'a une giga tempête dehors, et le Cégep est fermé. Ma mère est à la maison, elle sifflote, et moi j'écoute doucement de la jolie musique. Je parle avec mon twin sur MSN, il me fait rire. Je parle avec la P'tite Soeur aussi, parce que ça faisait très,très longtemps. Et Bruno vient de se connecter sans que je ne ressente mon coeur se broyer dans ma cage thoracique.

J'suis bien.

Et j'suis vraiment bien.

Le twin est en train de se matcher à l'autre bout du Québec, pis je trouve ça génial. Génial parce qu'il le mérite tellllllement ! Bon moi aussi je le mérite mais bon, c'est une autre histoire. :P

Et qui dit que le twin se matche, dit que moi aussi, je me matcherai, haha. C'est toujours comme ça.

Alors j'attends.

Parce que vraiment, j'suis bien comme ça. Ça ne me manque pas. Et si je choisis d'accepter l'offre d'emploi, je n'aurai plus le temps de me casser la tête à entretenir une fragile relation.

Et si je me concentrai sur mes études, hein ?

N'empêche, dans mes rêves teintés de rose, y'a toujours un gentil garçon qui arrive et qui change toutes les données, y'a toujours ce garçon que j'ai espéré depuis si longtemps...

Et qui n'arrive jamais.

Mais j'suis bien.

J'suis bien.

2 décembre 2007

Dix-huit

18 ans.

Dans 10 jours.

Je sais plus trop ce que ça signifie pour moi, j'ai hâte, mais en même temps ... non.

18 ans, c'est l'âge magique que j'attend depuis que je suis en mesure de comprendre c'est QUOI, être majeure.

Et dans 10 jours, ce sera à mon tour.

Mouaille...