28 août 2007

Évidemment

Fallait que ça arrive.

Non, plutôt, je savais que ça allait arriver.

Après tout, on fréquente le même Cégep, un Cégep pas trop grand, les chances de se voir étaient énormes, et celles de se croiser très grandes.

Mais j'aurai quand même voulu repousser ce moment-là le plus longtemps possible !

M'enfin, dans un sens, c'est bien comme ça. C'est fait. J'ai affronté, j'ai dis bonjour, j'ai continué mon chemin, en maugréant un peu.

Mais voilà, j'ai revu Bruno et mon estomac n'a pas fait de flip-flap, à la limite, j'étais embêtée. Oui, exactement le bon mot, mais je ne sais pas avec quelle émotion l'associer. J'étais embêtée.

Je reviens en parler plus en profondeur tantôt, mon souper et mes nouvelles-lunettes-qui-chillent m'attendent ! :D

26 août 2007

Vouélâ

J'ai travaillé comme une folle pour les derniers jours avant Noël, parce qu'avec mon horaire de fromage gruyère au Collège, je ne ferai plus que les week-ends et occasionnellement une soirée / semaine.

Je ne me plains pas, je commençais à en avoir assez des poches de sel adoucisseur à eau et des tabourets de garage en vente à 9,99$. En fait, pas seulement de ça, mais t'sé, vous comprenez...

Il m'est arrivé toute une mésaventure en fin de semaine, et je n'ai pas vraiment envie d'en parler en détails, mais voilà, j'ai eu une bonne leçon : toujours se renseigner sur les gens avant de ne serait-ce que commencer à s'attacher à eux.

Ou alors, reconsidérer la nature de la relation que nous voulions avoir avec eux.

Je me vois très bien en vieille matante sénile, mais pas en belle-mère à 17 ans.

Je n'ai vraiment plus très hâte de commencer le Cégep. J'accumule le manque de sommeil et le désintérêt pour le côté social que cela apportera, mais j'ai ENVIE d'avoir des devoirs, des challenges , des dissertations, des projets, AMENEZ-EN !

Des livres à lire, à analyser, des textes à apprendre et à jouer, ah làlà! Je ne peux plus attendre !

Alors voilà, c'est ça. Pas grand chose à dire ; sans doute que demain j'inonderai mon blog de billets tous plus hystériques les uns que les autres.

Pour l'instant, je dois aller applatir mes cheveux.

Eh oui, le réveil à 6hrs sera ASSURÉMENT trop dur pour que je le fasse demain matin ! : P

21 août 2007

Maladresses d'enfants

Et bien voilà.

Je ne suis pas allée voir Claudiane,avant son départ. Trop de chagrin accumulé, je me suis défilée. Pas envie de célébrer son départ, plutôt envie de rester cloîtrée sous mes draps en attendant que ça passe.

Ça a finalement fini par passer ce matin, quand j'ai eu mon bel, que dis-je!, mon splendide horaire de Cégep.

Eurk.

Mon horaire est génial pour une personne ne travaillant pas les soirs de semaines. JE travaille les soirs de semaine. Je suis foutue !

Mais bon, je me plains pour rien, sans doute. Parce que moi, mon gros cours de 4 heures le mercredi matin, c'est langage théâtral, c'est pas calcul différentiel ( et que Dieu soit loué!)

Ce soir, je suis allée chez Audrey-Jade écouter un film...et son frère était là.

C'est l'heure de la parenthèse :

( J'ai longtemps hésité avant de rendre mon blog public, parce que je me connais bien. Je suis à l'aise avec mes émotions et mes sentiments, avec mes pensées et mes écrits. Mais parfois, je me demande si tout le monde l'est aussi, et inévitablement, je me censure.

Tout ça pour dire que bon, au risque qu'il l'apprenne, je vais en parler quand même ,parce que je crois qu'il est temps de mettre des mots sur tous les non-dits. )

J'étais amoureuse de son frère.

J'ai tendance à l'oublier, mais bon, c'est vrai. J'ai profondément aimé Jean-Simon, bien que cela me désole souvent. J'ai été élevé avec ce petit bonhomme qui a toujours foncé dans la vie, gueule grande ouverte et crocs accérées, pour la dévorer. Et je l'ai aimé, je crois, dès la première fois où je l'ai aperçu sur le perron à côté de ma maison. Je l'ai aimé avec toute la pureté qu'une petite fille de sept ans peut faire, je l'ai aimé, voilà.

Je l'aimais parce qu'avec lui, je me sentais différente.

Hum, attendez, je vous explique.

J'étais différente. Je l'ai toujours été . Pas la même vision des choses, pas les mêmes amis, pas les mêmes goûts, pas le même corps ou les mêmes dents ou les mêmes yeux que les autres. Mais avec lui, je me sentais différente , et pour une fois, ça ne faisait pas mal. Ça ne me donnait pas envie de ne plus retourner à l'école, ni envie de frapper sur la gueule de Jean-Sébastien. Ça me donnait des ailes.

J'avais huit ans et inconsciemment je comprenais ce qu'il m'aura pris tout le reste de ma vie à réapprendre.

Jean-Simon me laissait gagner au Nintendo. Et quand on riait trop en jouant au Monopoly, on recrachait nos gorgées de Pepsi dans l'évier. Et il m'a vu me rentrer une pinouche de battleship dans le nez. Et quand il me pourchassait avec son fusil de plastique, il faisait semblant d'échapper les munitions pour que je puisse m'enfuir. Et à sa fête de 10 ans, je lui ai offert une carte où il était écrit qu'il était extraordinaire. Je me souviens que son père a dit " Jean-Simon, garde-la précieusement. On reçoit souvent des cartes du genre dans notre vie, mais très peu viennent réellement du fond du coeur. "

Oh, il ne croyait pas si bien dire!

Il m'a appris un tas de choses, Jean-Simon. Ça ne paraît peut-être pas, parce que bien souvent quand je suis avec lui j'ai l'impression que mon cerveau est comme...du jello, mais il m'a beaucoup inspiré. Vous savez, parfois je m'appitoie sur mon sort, je chiale, je me plains, eh bien quand ça m'arrive, je pense à lui. Je pense à lui et à son combat, un combat que moi, je n'aurai sans doute jamais trouvé le courage de mener. Et il m'inspire. Voilà.

On s'est chicané souvent. On s'est engueulé très souvent. Il m'a fait pleurer. Je l'ai fais ragé. Mais je l'aimais. Je l'aimais comme il était ,avec ses défauts et ses qualités, je l'aimais parce que je le connaissais vraiment, parce qu'il n'avait pas de secrets pour moi, qu'il aurait pu être mon frère mais que jamais, jamais je ne l'ai considéré ainsi (surprenant, quand on sait que sa soeur et sa cousine sont mes plus précieuses amies)

Et quelque part au fond de moi, la petite fille à qui il a appris à faire des culbutes dans la piscine l'aime et l'espère, s'en languit encore. Ça arrive, bon. Je ne passe mes journées à penser à lui, mais quand on est ensemble, oui, j'y pense. Et j'imagine. Et ça me plaît, bon ! Ça-me-plaît.

Au risque de paraître quétaine et mièvre, j'ai l'impression qu'on brûle du même feu. C'est quétaine, hein ? : ) Vous étiez avertis, na na. Non mais c'est vrai, on est deux espèces de volcan qui bouillonne, sur le point d'exploser, d'imploser, d'éclater, bref, de faire des ravages. Et lui, sa façon de s'apaiser, c'est son foot. Moi, c'est mes mots, peu importe ce qu'il pense d'arts et lettres pire que sciences vacances, ça c'est comme un voilier la mer bref la croisière tout inclus, je-m'en-fous. Je lui dis pas moi ce que je pense de son trop-plein de testostérones mal barré, pfff...

Tout ça pour dire...euh, pour dire quoi ? Ah,oui. Pour dire que j'ai passé la soirée avec eux et que c'était drôle, spontané et libérateur.

Et qu'en arrivant chez moi ma mère m'a dit, en prenant à tâtons ses lunettes sur sa table de chevet " Approche,approche ! Quand tu vois Jean-Simon tes yeux sont tellement brillants ! "

Bin oui,hein.

Tellement brillants...

20 août 2007

Une question

Je crois qu'avec mon délire sur les départs et mon blues de celle qui reste derrière, j'ai oublié un truc plutôt important. Je ne me suis pas demandé comment se sentaient ceux qui partaient, je me suis contenté de répéter que moi, j'aurai voulu partir.

Mais oui, mais bon, hein ! Ils doivent avoir des peurs, des craintes, du stress, bien plus que moi. Voilà pourquoi je me suis permis de poser la question à Claudiane, qui J'OSE L'ESPÉRER est la dernière en liste à partir dans mon entourage.


Amélie Les temps sont durs pour les rêveurs. Travaille 5-9 + Party chez Clau-Clau dit :
Comment tu te sens?

Depuis que tu es parti, je parle toutes les nuits aux anges ...peut-être qu'un jour je vais t'entendre... dit :
serieusement je dois etre la seule personne qui n'a pas hate que le cegep commence...


Voilà. J'avais pas pensé moi que pour eux, ce devait être bien dur de partir, plus que pour nous, de rester. Plus j'y pense, plus je ne suis pas certaine que j'aurai aimé ma visite du Cégep tantôt si j'y avais été seule, dans un Cégep inconnu, avec personne à qui parler, personne avec qui m'exclamer...

Finalement, je suis contente de rester ici.

19 août 2007

Il était temps qu'une nouvelle semaine commence !

J'avais oublié qu'un autre au revoir me guettait. Je croyais pouvoir le repousser jusqu'à...bon,ok, jusqu'à la semaine prochaine ! , mais bon, mais non, Chris est parti.

C'était trop froid, comme au revoir. Un au revoir pire que celui de Ghys, si cela seulement existe. Smack,smack, bonne chance à Ottawa, devant tous nos boss. Yes sir !

Et moi qui pleure dans mon auto comme une nouille en quittant le Canadian Tire.

Y'est vraiment temps que le Cégep commence, que je me change les idées, mautadine !

Demain on s'en va choisir notre case, probable qu'on va arpenter un peu, histoire de tâter le terrain avant la rentrée.

J'ai tellement hâte ! : )

17 août 2007

Pour en finir avec les départs ...


Celui de Ghys a été...assez dur. Pas sur le coup, sur le coup j'avais juste envie de mettre pause à la comédie qui se déroulait sur mes yeux et de l'amener bien loin, d'eux et de nous-même.

J'avais pas envie qu'ils nous voient se dire au revoir, c'était trop précieux pour que les autres souillent ce moment en le regardant. Alors j'ai été courte, brève et j'ai été droit au but. Bye bye Ghys, tu vas me manquer, reviens à ma fête, fais attention à toi le grand !

Quelle merde.

Moi au fond j'aurai juste voulu lui dire que sans lui, ça ne sera plus pareil ici. Que sans lui et sa proximité toute proche, il me manquera un gros morceau. Que sans sa casquette hideuse du Canadien à l'horizon ... Bin c'est ça. Si sa casquette est plus là, lui non plus, hein !

Je sais que Valleyfield n'est pas une ville très...ouverte d'esprit pour des gens comme lui (j'hésite à dire comme nous. ) Mais je pense quand même que s'il n'était pas heureux ici, il ne trouvera pas son bonheur ailleurs. Pour reprendre un vieux cliché auquel je crois mordicus , le vrai bonheur est fond de ton coeur. S'il ne réussit pas à être heureux dans un endroit où il est aimé, apprécié, où il a des amis qui tiennent à lui et des occasions de s'épanouir, je ne vois pas pourquoi il le serait plus dans un endroit où, au fond, ce sera sans doute ça aussi, mais avec des personnes et des endroits différents.

Les gens peuvent changer, mais nous au fond, on reste toujours les mêmes. On peut blâmer ses parents, son entourage, sa ville, le pape tiens !, le vrai problème, c'est nous. Ça restera toujours nous.

Tant et aussi longtemps qu'on n'acceptera pas d'être différent, d'être conséquent avec qui on est vraiment, on ne sera jamais heureux. Et pis c'est quoi le bonheur, au fond ? C'est QUOI ? J'en ai aucune espèce d'idée ! Parfois je me dis que je suis heureuse parce que là, à cet instant même, il n'y a rien qui pourrait entraver à ma joie. Je suis heureuse et je ne me demande pas pourquoi ; je profite. J'en profite pendant que ça passe.

Mais avant, je ne voyais pas le bonheur sous cet angle. Le bonheur impliquait des gens, des choses, des endroits. Le bonheur impliquait Bruno, impliquait alcool, impliquait Saint. Le bonheur impliquait débauche, soûlerie, joint. Pour moi le bonheur le plus complet, en fait, c'était tout ça mélangé ensemble dans un même grand bol , consommé la même soirée.

Wouah.

Et quand je pleurais des heures et des jours toute seule enfouie sous ma couette, je me disais que c'était un contre-coup du bonheur, que le bonheur était un salaud et la vie, une chienne.

Mais j'avais faux. J'avais tout faux.

Le bonheur, mon bonheur, je l'ai trouvé. En fait, je le découvre chaque fois. C'est d'entendre une chanson que j'aime bien à la radio au boulot, pendant un gros rush à l'heure du souper. C'est rouler dans ma voiture toute seule et de chanter à plein poumon. C'est de regarder cent fois le même film et d'en savoir les répliques par coeur. C'est de nettoyer mon apparail élliptique en nage et en sueur avec le sentiment de fierté qui vient avec. C'est de tendre les bras vers mon cousin qui court pour s'y blottir. C'est rire, parler, et sourire à tous ceux que j'aime, même à ceux que j'aime moins. C'est d'être assise avec mes parents dans le salon, mon chat sur les genoux, un livre dans les mains. C'est ma complicité avec eux, c'est la fierté dans leur regard et la confiance qu'ils ont en moi. C'est de réaliser toutes ces choses, mon petit bonheur.

Je suis en paix avec moi-même, amen.

Je voudrai tant que Ghys les trouve, qu'ils surprennent mon ami chaque matin, à chaque pas, à travers sa vie qui je l'espère finira par recroiser la mienne. Ça ne peut pas être autrement, remarquez, mais quand même. Hier soir, j'ai eu la frousse de le voir pour la dernière fois.

Mon moton est resté coincé dans ma gorge, bien déterminé à ne pas descendre, ni sortir.

J'allai écrire pour vous parler de quelque chose de bien différent, d'autres départs de personnes à qui je ne pourrai même pas étreindre une dernière fois en souvenir du bon vieux temps, et ça aussi, je trouve ça difficile. C'est dur, de voir les gens partir et de rester derrière. Je sais bien que ma vie s'élance tout en restant à Valleyfield, mais il me semble que ça doit être tellement plus facile de plonger en avançant vers l'inconnu. Parce qu'une fois rendu, on ne peut plus reculer.

Moi ici, je peux bien patauger ou couler, l'inconnu se fait discret et la routine reviendra bien assez vite, je ne le crains.

Bon, je vais aller flatter mon moton dans le sens du poil, peut-être que je vais le digérer.

16 août 2007

Maudit " au revoir " !

Deux en deux soir, à la même brasserie en plus.

Un plus déchirant que l'autre ; je vais perdre ce soir mon Ghyssou, mon double, mon jumeau, mon moi masculin, mon...

Mon meilleur ami. : (

Je suis triste comme c'est pas possible, on dirait que j'ai la switch à émotion turnée down, ces jours-ci.

Ghys c'est le genre de personne avec qui parler est superflu. On se regarde dans les yeux et on se reçoit cinq sur cinq, pas besoin d'argumenter ou d'expliquer ; on s'comprends, voilà tout.

Il aime pas trop trop que je parle de lui en de termes si élogieux mais bon... Je vais essayer de pas trop pleurer, de pas trop me lamenter / gémir / geindre / me jeter à son cou / lui faire honte, mais bon, ça va être dur.

On se voit pas vraiment souvent, même si on reste à cinq minutes de voiture. Mais on sait tous les deux que si on a besoin de l'autre, on est là. Je le laisserai jamais tomber. D'ailleurs, s'il a une quelconque vie amoureuse, je veux pas me vanter, mais c'est de MA faute. Parlez-en à Alice, héhéhé.

Ahhhhhh, je veux pas qu'il parte, bon. Je veux pas je veux pas je veux pas je veux pas ! Je sais que ça ne change rien, mais... je veux pas je veux pas je veux pas je veux pas je veux pas je veux pas !

Bon.

Je dois partir, je m'en vais dire bye à Ghys.

Osti que j'ai l'moton.

J'ai presque oublié

Je me sens bleh aussi parce que Gabriel s'en va à l'autre bout du monde (bon,ok,St-Hyacinthe, ce n'est pas SI loin) et que je lui ai dis bye, ce soir.

J'aime pas les au revoir. Ça me rend toute triste, ça aussi. Encore plus que penser à ma condition de célibataire résignée.

Je lui ai dis bye d'une façon un peu cheap. En tous cas, pas d'une façon qui démontrait les vrais sentiments qui me torpillent l'estomac chaque fois que je suis avec lui.

* Prie pour qu'il ne tombe pas sur mon blog *

* Voix de Petite Dame : L'adresse de ton blog est dans ton nick MSN, idiote ! *

Bleh.

Anyway, au pire, il s'en fout.

Non mais c'est vrai, Gab, c'était tout un défi. Pas seulement au plan amoureux, au plan de tout ! Au départ c'était une personne que j'admirai au théâtre, et à l'improvisation. Puis on est passé de connaissance, à " j'ai-ton-msn-et-on-se-salue-à-la-taverne-du-coin " et je croyais que c'était le summum de notre relation, jusqu'à ce qu'on apprenne à mieux se connaître et que ... bin, pas que je ne l'admire plus, mais maintenant...Je sais pas.

C'est moins...C'est plus...

Je sais même pas pourquoi je fais un billet sur lui. 'Besoin d'en parler, j'imagine.

Je savais, dès la première fois où je l'ai vu, que ce garçon était extraordinaire.

J'ai eu la confirmation que je ne m'étais pas trompée.

Et dès la première fois où je l'ai vu, j'ai eu envie de le connaître mieux. Parce que c'est bien beau aduler quelqu'un et le mettre sur un piédestal, moi j'avais envie de l'en descendre, justement.

* Voix de Petite Dame : Finalement, peut-être que ça serait bien qu'il lise tout ça ! *

*Je sais, je venais justement de penser à ça . : P *

M'enfin...J'écris plus pour moi que pour vous, là. Mais ça me fait du bien, je me démêle. Gabriel est une personne que je respecte énormément et en qui j'ai une confiance absolue. Je peux presque, presque dire que je ne suis pas déçue qu'entre nous, ça n'aille pas été plus loin.

Presque.

T'sé, si vous lui verriez les yeux, vous comprendriez. ; )

Alors c'est ça, pourquoi j'avais commencé ce billet ?!

Ah oui, les au revoir.

C'est ça.

Je n'ai jamais aimé les au revoir. Ça ne veut rien dire, un au revoir. On se fait plein de promesses qu'on ne tiendra pas, on se donne des bisous vides, des câlins tristes, parce que ce seront les derniers avant un nombre de temps indéterminé.

Non, vraiment, je déteste les au revoir. Ils me font penser à ceux avec Ariane, à ceux qui approchent avec Ghys, à ceux quand Alice repart, à ceux avec mon grand-papa. Quoi que là, c'était plus des adieux, mais bon.

Alors même si j'étais heureuse de voir Gab, j'étais triste de lui dire au revoir. Et la tristesse m'a suivi jusqu'ici, je crois. Surtout que ça s'est déroulé en un clin d'oeil ... :

" Oh, je veux pas vous interrompre, mais ... "
" Amélie ! "
* Bisou,bisou *
" Oh, Gab, je repars déjà ! "
"Quoi , comment ça déjà ?! "
* câlin *
" Eh bien oui, déjà, je passais juste te dire au revoir, bonne chance à St-Hya - "
" T'as don bin les bras gelés, as-tu froid ? "
* Humf enlève tes mains de sur ma peau avant que le monstre du célibat en moi ne sorte *
* Voix de Petite Dame : FUCK IT ! Y'É TROP SEXY ! *
* Je saiiiiiiiis. Zut. : ( *

"Haha, héhé, ouaiis, j'ai surestimé la température. "
" On se lâche pas, hein ? On va se parler sur MSN, tu m'oublieras pas ! "
" Bin non, voyons, comment je pourrai faire ça ! "

Bin oui hein, comment je pourrai faire ça ?! ...

Bon Gab, si jamais tu vois réellement ça... : P Bin coudon, hein. Tu as ta confirmation que tu me plais bien. Beaucoup, même.

En fait, j'avais vraiment envie de lui sauter dessus. Fuck la retenue, j'avais juste trop envie de cadenasser Miss Gênée dans le fond d'un garde-robe et de laisser mes hormones faire ce que bon leur semblera. En plus, il avait une belle chemise rouge-vin. Ahhh,Gab,eh làlà. Tu me fais capoter !

Reste plus qu'à espérer que dans le programme théâtre il y en aille un autre comme toi, cette année ! ; )

Bon, merci d'avoir endurer ces jérémiades de fin de soirée, ça a fait DU BIEN ! : P

De retour demain pour un message plus pertinent, et moins pathétique. : )

15 août 2007

Amertume

C'est pas si pire, d'habitude, endurer ma condition de célibataire endurcie.

Mais ce soir, j'avais pas envie d'écouter ses jolies histoires d'amour et de baiser. Je suis heureuse pour elle, elle le mérite tellement. Mais je peux-tu l'être et le manifester demain ? Siou plaît ?

Ça va bien sur MSN, faire des : ) à n'en pu finir. Ça ne paraît pas, qu'on est crispé, et écoeuré. Et puis, ce n'est pas comme si je ne lui cassais jamais les oreilles avec mes histoires de coeurs...

Mais je ne sais pas. On dirait que le bonheur des autres m'attriste. Comme s'ils allaient tous, un jour ou l'autre, être trop heureux pour m'accorder de l'attention. Comme si j'allais devenir un fardeau, un ombrage dans leur parfaite relation amoureuse cheesy et rose bonbon.

On dirait que je suis allergique à l'amour. Je lisais les vieux topics des Célibataires sur Adomonde, et je me désespérais. Je ne me souviens même plus des garçons que j'ai embrassé, dans le temps où ma vie amoureuse était aussi juteuse qu'un épisode de Dégrassi Nouvelle Génération. J'ai couru à gauche et à droite et devant et souvent derrière que maintenant...Bleh.

Je me sens très bleh.

J'aurai envie de rire avec quelqu'un, de marcher main dans la main avec quelqu'un, d'écrire une phrase d'un roman que je trouve si belle et qu'elle soit pour quelqu'un , qu'elle est une signification particulière. J'aime trouver un sens aux choses que j'aime.

Bleh.

Envie de quelqu'un à qui dire " Je m'ennuie " , envie de quelqu'un avec qui discuter, emmitouflés ensemble dans un divan, le foyer est même pas obligé ! , juste quelqu'un avec qui se coller et être bien, ensemble. Le ensemble est requis, par contre.

Quelqu'un qui remarque quand je change mes cheveux ou quand je maquille mes yeux ; qui me fait sourire et que je fais sourire aussi.

Bleeeeeh.

C'est drôle parce que je ne m'ennuie plus de Bruno, dans des moments comme ça. Avant, ça me prenait à la gorge, tellement c'était fort,tellement j'avais envie que ce soit lui, tout ça cité précedemment. Mais maintenant, non. Vraimenent pas, même. Et s'il revenait, je crois que je rirais. Même si je me sentirai tout aussi seule le soir, je rirais.

Double-double-triple bleh.

Je voudrai tellement qu'elle arrête de me parler de sa soirée, mais je n'en ai pas le courage. Je sais que moi, elle me laisserait terminer. Je pourrais partir et me déconnecter, mais ce serait lâche, et notre amitié n'est pas basé sur la lâcheté. De plus, je me suis promis de ne jamais la laisser tomber.

Alors j'endure.

Même si elle raconte pour la deuxième, troisième fois la même scène, je l'écoute. Ou je la lis, plutôt. Je suis heureuse pour elle, vraiment heureuse !

Mais pas ce soir.

Je ne m'habituerai jamais à ce qu'on me délaisse. Je suis triste, bon , quand on me tasse de côté. Parce qu'après, quand ça va mal et que le nuage s'est envolé, c'est moi qu'on appelle.

Et j'accours.

Et quand un autre nuage se condense et que moi, j'attends toujours la pluie dans mon désert aride...

Eh bien moi, j'écoute les récits des soirées magiques en espérant que la mienne vienne un jour.

L'élliptique diabolique


Dans le genre je m'encrasse depuis six mois, je viens d'en avoir une preuve flagrante.


J'adore m'entraîner, sentir la chaleur me monter au visage, l'eau couler dans mon cou et sur mes joues. J'aime la sensation de béatitude qui suit l'activité physique. Et la poussée d'adrénaline qui précède la dernière minute à forcer, suer, me battre contre mon corps et mon envie de tout abandonner.


Je suis retournée à Énergie Cardio pour la première fois depuis 6 longs mois.


Pouah ! Je suis crevée !


La dernière fois, je pouvais faire allègrement soixante minutes d'un charmant appareil élliptique en le programmant à la résistance 6, qui équivaut à grimper une pente apique.


Voilà. C'était il y a six mois.


Je viens tout juste de revenir, j'ai fais de peine et de misère quarante minutes du même appareil, en le mettant à la force minimale, qui équivaut à ... faire du ski de fond ? Pédaler en vélo,mais debout ?


Je ne suis pas découragée. Je constate simplement l'ampleur des dégâts. Je vais devoir skier et marcher longtemps avant de recommencer à escalader mes pentes comme avant !


Ce n'est pas grave.


Grâce à ma belle voiture imaginaire qui me rendra complètement fauchée d'ici une semaine ou deux, je n'aurai plus que ça à faire, tiens ! Étudier, travailler, étudier, m'entraîner.


Ce n'est qu'une pente de plus à gravir !

Le sécateur

J'ai tenté de faire le ménage dans ma vie, parce qu'un beau jour, je me suis réveillée toute courbaturée de les avoir trop pleurer toute la nuit. Un beau jour, je me suis c'est assez, tu mérites mieux que ça, bâtard !

Ce sont des personnes formidables, vous savez. Des personnes sensibles, tout feu tout flamme, des personnes passionnées et géniales.

Seulement, elles ne partageaient plus les mêmes passions que moi. La flamme qui brûle en moi, ce n'était plus la même qu'elles. Je les respecte beaucoup, cependant j'avais l'impression de m'éteindre dans notre relation. Ça m'empoisonnait la vie, ce désir qui me tiraillait, entre être moi ou être celle que je me devais d'être avec elles.

Alors j'ai pris mon courage d'une main , un sécateur de l'autre , et j'ai coupé les ponts.

Je ne sais pas si ma vie est mieux maintenant, je sais cependant qu'en tout temps, à tout moment, je sais que les décisions que je prends, les actions que je pose, les paroles que je dis, ce sont les MIENNES. Mon exclusivité. Et je les assume, je les chéris, j'en prends l'entière responsabilité.

Je pense que j'ai oublié d'en couper un.

Et cette fois-ci ,pas besoin de courage d'une main, je vais prendre le sécateur des deux.

14 août 2007

Un adultère d'adolescent

Parfois je fais des choses vraiment bêtes, et idiotes, et je ne réfléchis pas avant de le faire.

Dont ce soir, ça m'est arrivé.

Et ça m'a troublé, parce que j'ai agis vraiment d'une façon déplorable, et j'en suis consciente.

Mais ce qui m'affecte, malheureusement, ce n'est pas le geste en soi. C'est plutôt l'absence de culpabilité qui l'accompagne.

Je l'ai fais en pleine connaissance de cause, en sachant que je pouvais causer du mal et à lui, et à sa copine. Je l'ai fais sans penser à rien d'autre qu'à moi. Ma satisfaction. Mon plaisir. Pas le sien. Ni sa peine, ni la sienne. Comme s'il n'était qu'un prix de consolation, et que ç'aurait pu être n'importe qui parmi tant d'autres, mais il a fallu que ce soit lui.

Je me tourmente peut-être pour rien. Il est tellement pur, c'est incroyable. Peut-être qu'il n'a pas vu dans ses gestes ou dans les miens ce que moi, j'y ai vu. Il est tellement à cent milles au dessus de ça. Mais quand même...

Je suis sans scrupule. Et je sais que si l'occasion se présentait de nouveau, je franchirai allègrement la barrière que j'ai entrouverte ce soir, encore sans remords. Peut-être vaudrait-il mieux que ma conscience reprenne du service, parce que là, la petite voix (habituellement celle de Petite Dame http://www.lapetitedame.canalblog.com/) qui me dit quoi faire, et surtout quoi ne pas faire, s'est tu.

Bon, je suis mélodramatique. Ce n'était pas vraiment un adultère, seulement moi, je trouve qu'il s'est passé des choses ce soir qui n'aurait jamais du se passer. Pour lui, et envers elle, je suis profondément désolée.

Mais si c'était à recommencer...

Malheureusement, je recommencerai.

13 août 2007

Le nez qui voque

Ehlàlà !

Je n'arrive pas à dormir.

Rien à faire, aussitôt que j'éteins et que je ferme les yeux, une envie me taraude, insatiable. Une petite voix s'élève en moi, la même qui me mets en garde avant que je ne fasse une bêtise - mais en plus gentille : " Ouvre cette lumière, lis don un autre chapitre ! "

Je suis troublée.

Profondément troublée, et agitée.

Je lis quelques pages, parfois juste une. Ou bien je lis quelques chapitres. Puis je pose le livre au bout de mon lit, je me lève, et je tourne en rond dans la maison, dans mon salon. Et je pense. Je réfléchie. Ou bien je fais le vide.

Et je note. Ça ralentit considérablement ma lecture qui avance déjà à pas de tortue, mais je n'ai pas le choix. Si je ne note pas, je relis constamment la même phrase, j'y repense, et je bloque. Je dois la noter dans ce cahier que je m'étais acheté pour mes hypothétiques cours de rattrapage que je n'ai pas eu à subir. J'avais promis de lui trouver un usage utile , voilà chose faite.

J'ai mal aux doigts, je n'ai plus l'habitude d'écrire sur du papier.

Je ne sais même pas ce qui m'a poussé à lire Le nez qui voque en premier dans mes dix trouvailles adomondiennes - trouvailles, je l'espère bien ! mais si la tendance se maintient, ils le seront. Pour être honnête, c'est d'abord et avant tout la curiosité. Parce que j'ai lu à maintes reprises, avec deux années de retard, le-nez de René, son blog rouge et nasal, inspiré directement du roman. L'histoire à frapper mon imaginaire, je me la suis inventée et interprétée à ma manière, bien différente, bien médiocre, face au récit qui s'offre à moi aujourd'hui.

Je ne regrette pas d'avoir poussé ma curiosité jusque là. Je ne sais même pas quoi en dire. Je suis bouleversée. Chavirée, même. Je crois comprendre avec exactitude plusieurs passages du livre, même si je ne saurai les expliquer, ni ici, ni sur papier, et encore moins verbalement.

Au fond, ne me demandez pas pourquoi je l'aime ; sachez simplement que j'ai un gros kick sur le Nez qui voque.

De retour à la fin du roman, où je pourrai dire que j'en suis bel et bien amoureuse, je le pressens déjà.

Le goût de lire

C'est une drôle de coïncidence, mais au même moment où je fais le souhait de me réapproprier l'écriture, j'ai décidé de me réapproprier la lecture aussi.

Avant, je lisais beaucoup. Non, je dévorais littéralement livre après livre sans jamais m'arrêter. Je n'ai aucun souvenir de mon enfance où il n'y a pas un livre qui trône, quelque part, plus ou moins en avant-plan. À huit ans, par charité, la bibliothécaire a augmenté ma limite de 5 livres à 10, comme celle des adultes. Elle devait s'être tannée de me voir revenir chaque jour ou presque, fidèle au poste, prête à emprunter des nouveaux horizons sur papier.

Je ne sais pas quand exactement j'ai cessé de lire pour le plaisir. Avec le secondaire et ses problèmes, mes problèmes, j'ai oublié un peu le satisfaction que j'éprouvais en lisant. J'ai lu, bien sûr que j'ai lu ! Mais sporadiquement. J'ai lu Harry Potter, les Chevaliers d'émeraudes et leurs petits camarades ; je les lis encore, mais il me semble que parfois, je lisais aussi des suggestions adomondiennes qui m'émerveillaient (quelle jeune fille de treize ans se loue Le parfum ou Ainsi parlait Zarathoustra, quelle jeune fille sauf une adomondienne ! ;))

Ma vie en veilleuse les deux dernières années, je pleurais et me lamentais plutôt que de retrousser mes manches et de continuer, j'ai cessé progressivement de lire, même Harry Potter, même les livres que nous imposaient les professeurs tyranniques de français, je ne prenais plus la peine de les lire(quoi que ça ne prend pas beaucoup de jugeotte pour improviser une dissertation sur Anne Frank avec Internet et Wikipédia, mais bon !)

J'ai réalisé que malgré tout, malgré moi parfois, l'image de lectrice assidue m'était resté collé depuis mon enfance et m'avait suivi dans l'ombre jusqu'à cette année. C'était de voir les réactions de mon entourage quand je lançais, nonchalamment, que j'avais peut-être envie d'aller étudier en sciences humaines monde. " Voyons,Amé, va-t'en en arts et lettres ,je comprends pas que tu te poses la question ! "

Bin oui, je me la posais, la question. Et je me la pose encore.

C'est pourquoi, constatant que mon ancien blog tournait en rond et s'étirait en longueur, j'ai décidé de me réapproprier l'écriture. Pourquoi je me suis dis que la lecture aussi, ça ne ferait pas de tort. Alors j'écris,et je lis. Un marathon de lecture avant le début du Cégep. Ou dans mon cas devrais-je dire du Collège, parce que je me suis finalement inscrite en Arts et lettres, concentration lettres, mineure théâtre, au Collège de Valleyfield, qui malgré le nom pompeux n'est pas un établissement privé, c'est même plutôt méprisé par les jeunes de mon coin, mais moi je l'aime bien, mon Cégep tout écaillé, vieux comme c'est pas possible, avec ses tourelles et ses grosses pierres grises. : )

Alors je passé à la bibliothèque tantôt et je suis revenue avec une cargaison de livres à la maison. Mon père m'a tâté le front : " Es-tu malade ? Tu as trois jours de congé et tu vas en profiter pour lire ? " Oh que oui, je vais en profiter pour lire, papa !

Et pour me retrouver, avant le 27 août. Une période de flottement entre mon ancienne vie et la nouvelle qui se profile déjà au bas du calendrier, beaucoup trop lentement à mon goût.

12 août 2007

La résurection

Je ne sais jamais comment débuter le premier message d'un nouveau blog. Je suis timide, voire même intimidée. Vous qui écrivez si bien, vous qui lisez si sévèrement, vous qui naviguez par hasard ou par erreur sur cette page, vous ne me connaissez pas, ou pire, vous me connaissez trop. Parce que oui, je suis un grand livre ouvert qu'on feuillette, dont on corne les pages au fur et à mesure que l'on avance dans notre lecture.

J'ai une relation amour-haine avec les blogs. Le principe même du blog m'horripile : poster publiquement mes états d'âme ? Et si quelqu'un que je côtoie dans la vraie vie venait à les lire ? Qu'en penserait-il ? Parce que oui, je l'avoue ici, j'ai tendance à mélodramatiser , voire même à verser dans le quétaine pur et dur. Quand j'aime une fois, j'aime pour toujours...

Pourtant, j'apprécie le défoulement que me procure un blog. Cracher mes malaises par écrit plutôt que par parole, ça fait moins mal et c'est plus réfléchi - quoi que c'est encore drôle.De toute façon, j'ai toujours été plus douée pour écrire que pour parler. Quand je parle, je bagaie, je m'éparpille, j'oublie, je dévie. J'ai besoin d'un scénario précis pour me guider et me rassurer - arts et lettres concentration lettres et théâtre, disait-elle justement.

Donc, après avoir changer d'adresses de blogs deux fois, et de noms au moins une douzaine, je me relance ce soir dans la merveilleuse et ambigue aventure qu'est cette petite parcelle de web virtuelle toute à moi, rien qu'à moi, juste à moi et mes mots.

Fini, l'anonymat. Tout fini toujooooours par se savoir, de toute façon. Et quand le pot-aux-roses est découvert, c'est toujoooours désastreux. Toujours.

Alors voilà, c'est bien moi, et c'est bien mon nouveau blog. Amélie en mots troubles. Pourquoi ce titre ? Parce que bon, confiseries d'une âme torturée, c'était bien ... à 14 ans. Et que le fabuleux destin d'Amélie Faubert, google le linkait beaucoup trop bien - oups.

Mais surtout parce que c'est précisément le bon terme pour décrire mes sentiments du moment. Troubles. J'arrive à une période de ma vie pleine de changements, de nouveauté, et je me sens un peu perdue au milieu de toute l'effervescence. Le Cégep qui commence, ma vie adulte aussi, un tas de responsabilités (et de dettes, ahhh misère ! ) et de choix à faire, de décisions à trancher, je deal avec ça comment, moi ?

J'espère vraiment me réapproprier mon écriture virtuelle, sans me laisser brimer par les autres ou par l'anonymat que je me suis toujours imposée. Avant, je n'étais pas prête à ça. Maintenant, je le suis plus que jamais.

Et advienne que pourra ! : )

Bonne lecture. : )