30 novembre 2007

Sans toi ou personne

" J'ai pas peur de toi, j'ai peur de personne ! "

J'avais huit ans. Mon p'tit voisin en avait dix. Et je l'aimais, comme c'est pas permis d'aimer à cet âge-là. J'avais l'amour indécent.

Il me faisait mal, quand on jouait à être d'autres personnes qui elles, je crois, auraient aimé être enfant. Avec nos guns imaginaires, on défonçait des murs blindés, on éclatait des cervelles, on se prenait en otage. J'avais mal et j'aimais ça. J'avais huit ans et j'avais déjà l'amour sauvage.

Quand on partait sur nos bicycles, on se pensait les rois du quartier. Lui devant, à inspecter les environs. Moi derrière, à rouspéter, le nez levé vers l'horion. J'étais meilleure que lui pour pédaler, mais je le laissais rêver, gouverner, me guider. J'avais huit ans et j'avais compris de la virilité toutes les subtilités.

Je lisais mes premiers romans d'amour, maudit que ça avait l'air compliqué, aimer ! Je me cachais et je dévorais des yeux ce pays imaginaire, cette région douillette et rose que je voulais, moi aussi, de tout mon coeur, visiter.

" T'as pas peur de moi ? " , qu'il m'a demandé.

J'avais pas peur de lui. Je savais qu'il pouvait pas tuer une mouche sans pleurnicheras Il parlait fort, mais il mordait pas. Pas moi, en tout cas. On filait ensemble sur nos bolides et je l'aimais, sans savoir que l'amour des romans savons n'existaient qu'entre leur pages. Je l'aimais et j'ignorais que ça pouvait être bêtement ça, l'amour.

Hommes en couple : les règles du jeu

C'est quoi, la marche à suivre ? Le consensus ? La convention ?

On touche pas, c'est définitif ? On peut pas tenter de juger du bonheur de leur union, c'est ridicule, c'est inutile...Il faut le vivre, pour le savoir.

Alors, on fait quoi ?

On fait comme si on ne savait pas, on ferme les yeux et puis voilà ?

J'crois pas, non. Je ne crois pas.

Par solidarité féminine, on s'abstient ? Mais qui pense à ce vieux concept usé et tâché par cellesces qui l'ont trahi, dans le feu de l'action ? On applique le " un baiser,pas plus " ?

Beeh. Tant qu'à tromper un peu, trompons en grand ! Au final, la supercherie reste la même.

Et si on connait sa copine, c'est pire ? Si on la connait pas, ça va? C'est quoi, les règles ? C'est un drôle de jeu auquel je n'ai joué qu'une seule fois, pourtant, je me crois prête à recommencer, avec un autre. Mais le suis-je vraiment ? Suis-je vraiment heureuse, moi, avec un homme engagé ailleurs ?

Est-ce que cela fait de moi une salope? Une personne malsaine, un de ces croqueuses d'hommes, croqueuses d'âme, qu'on poignarde en pensée quand on la voit passer dans les corridors ? Je mérite vraiment cette appellation ?

Et ces hommes, ces hommes qui se foutent des règles et des conventions, qui tombent pour mes beaux yeux ou pour mon tour du chapeau de décolleté, sont-ils à plaindre ? Me feront-ils la même chose, à moi, ensuite ?

C'est quoi la marche à suivre, hein ? C'est quoi ?

29 novembre 2007

" Tu es à ta place "

J'ai couru comme une folle toute la journée. Je n'ai toujours pas faim, même si on me présente de la bouffe quelconque, je mange parce que je dois le faire.

J'ai fais une présentation en anglais qui ma foi mérite une palme de médiocrité. Je suis cernée jusqu'aux oreilles, et j'ai une de ses envies de dormir, mais j'ai un travail d'équipe à terminer avec mes coéquipières qui viendront me rejoindre bientôt.

Bref, pas une belle journée.

Dans mon cours, la remplaçante distribue les examens. Je me dis , bofff...anyway, ça peut pas être pire que présentement, mon moral, alors...

Je reçois le mien.

WOW !

95%, moins 5 fautes, 90%.

Avec une note de mon professeur préféré.

" Tu es à ta place. Tu réfléchis et écris merveilleusement bien. Continue ! "

Wow.

Juste, wow.

Je sais pas si c'est la mono, la fatigue, l'écoeurement, les doutes dissipés, mais il m'a fallu beaucoup de self-control pour ne pas me mettre à pleurer de joie.

C'est que j'ai tellement douté longtemps, je me suis tellement questionné, j'ai hésité, je me suis sentie dans le néant tout au long de la session...et voilà. Ça arrive.

Je suis contente, contente, contente !

28 novembre 2007

Y'a des jours comme ça !

J'écoute Love is gone , je lis des blogs, avec un café et mon chat perché sur mon bureau qui ronronne joyeusement.

Dehors, il neige encore un peu. On a l'impression que la terre enneigée se confond avec la couleur du ciel. Et il fait froid, mais un froid agréable, juste parfait - s'il pouvait faire froid comme ça toute l'année !

J'ai un gros chandail de laine, j'ai gardé mes bottes parce qu'elles sont confortables, et je songe à aller mettre des pantalons de pyjama. Je suis officiellement en arrêt de travail jusqu'au 17 décembre, j'ai dressé la liste de mes travaux à remettre et ça ne me semble pas si pire.

Je serai presque prête à dire que Jean-Pierre, le prof de théâtre, m'a fait voir Antigone d'un autre point de vue et que je commence à apprivoiser ma haine viscérale envers elle. Presque.

Mon statut est absent sur MSN et personne ne me dérange. Il fait chaud, je suis bien, très bien. Un peu plus et je dormirais.

Alors...

POURQUOI EST-CE QUE JE NE SUIS PAS PLUS HEUREUSE ?

Tous les éléments sont là, tout ce qui avant m'emplissait d'une joie incommensurable sont rassemblés ici,devant moi...

Et je ne suis pas heureuse.

Et même cette constatation ne me déprime pas plus, je suis simplement à off.

Coudonc...ça arrive, faut croire !

27 novembre 2007

À dos d'âne-ni-mot

À cheval sur ma vie,
j'esquisse le dessin des montagnes
dans le vent.

À bout de souffle,
je ne croyais pas qu'il y avait une fin
à ça.

Pas assez d'oeil pour tout voir,
pas assez de place pour ce souvenir,
se souvenir de toute la beauté,
mais surtout de la laideur
qu'on m'a
dissimulé.

Je n'ai pas besoin qu'on me regarde
pour briller,
j'ondoie
et
j'ondule
à travers les fleurs de papier.


Instruments précis
d'une science inexacte,
j'adhère et on
m'enterre.

Je suis seule mais en moi ça
grouille!

On est plusieurs à s'activer,
à s'enivrer,
sans compter ,
parce que de toute façon, les secondes
s'écoulent

Et un jour,
comme mon souffle,
elles arriveront
au bout.

Lasses de tourner en
rond, et elles se tairont.

Petite Van est devenue Grande (Monologue 2)

Le deuxième monologue !

Et là, pas de cachette, je me suis inspirée directement de Van, de ce que je connais d'elle, de ses craintes, de ses bons & moins bons coups, de tout...



Monologue 2
Ça va aller, maman.
J'ai grandi, mais j'ai aussi vieilli.
Je n'ai plus peur des étrangers, des ombres
Et des fantômes.
J'ai peur de la vie,
des montagnes qu'elle élèvera sur ma route,
Mais ça va aller.
J'ai peur de mon amour,
peur d'où il me portera et dans quels bras,
Mais ça va aller.
J'ai peur de tomber, de
m'être trompée de chemin, d'avoir fait des
mauvais choix, mais c'est pas grave
Ça va aller.
J'ai peur de la mort, pas qu'elle m'emporte mais
qu'elle vous arrache à moi, à tout moment
J'ai peur parce que devant elle, je perds
tous mes moyens, je suis impuissante et
soumise, mais ça non plus, je n'y peux
rien.
Je sais qu'il n'y a pas de monstres sous mon lit
Je vais marcher le soir sans trembler de frayeur
mais j'ai peur de moi, maman.
Peur de changer,
trop vite, trop loin, de vous et de tout.
Peur de mes réactions, peur d'avoir mal
de faire mal. Mais je blesse déjà, et je
panse aussi d'autres peines anciennes.
Mais ça va aller, maman.
Ça va aller.
[IL MANQUE UNE CONCLUSION, UNE FIN TOUTE PETITE
Je pensais mettre carréement " Je suis grande,maintenant" avant de me souvenir que c'est le slogan des couches,criss. Des idées ?! ]
Z'en pensez quoi ?

Parce que Qu'est-ce que la science, c'est plate... (Monologue 1)

Moi, à la place, j'écris.

Et pas n'importe quoi, non. J'écris des essaie/erreurs de monologues pour Van, ma petite dame, mon amie de toujours. Je suis nerveuse, en fait, à l'idée qu'elle lise mes mots. Et qu'elle les joue, qu'elle se les approprie. Ça m'angoisse un peu. Enfin, en voilà deux, dans deux posts, parce qu'ils doivent se séparer, pour mieux se compléter.

Je n'ai pas fini d'en écrire, je commence.

Je n'avais pas d'idées précises, je me suis inspirée de phrases de chansons qui me poussaient dans la tête, pendant mon cours. Ça donne ce que ça donne, sans prétention. 'Seriez gentils de me dire que ce que vous en pensez !

Ils n'ont pas de titres, parce que ce ne sont que des esquisses, et parce qu'ils ne prendront vie que lorsque Van décidera de les adopter. Alors là, je donnerai des noms à mes foetus en création. En attendant...




Monologue 1
« Le temps est long, c'est pas possible...
J'ai rien à lui dire, à part Va t'en,
ça soulagerait tout le monde, vas-y, va t'en !
Ma mère ne pleure pas, elle veut être forte, tellement forte
Moi je crois que j'ai mal plus loin qu'aux larmes
Je veux pas qu'il reste ici comme ça
J'aimerais mieux qu'il meure...
On le veille depuis deux soirs
Pendant que sa vie s'accroche à son vieux corps rabougri
La mienne est en pause
J'attends qu'il parte, c'est long, c'est pas possible...
J'ai rien à me faire pardonner,moi
J'ai pas attendu qu'il soit mourant pour lui parler
J'voulais des réponses, pas m'imaginer des scénarios
et croire le reste de ma vie que ça s'est passé ainsi...
J'ai pas d'aveux à lui faire, j'veux le laisser mourir
Si au moins y pouvait partir tranquille...
On le veille sans trop savoir
À chaque heure, on cherche de l'espoir dans son sourire éteint
Moi, je veux plus en trouver, j'ai froid
J'attends que mon père meure
Le temps est long, c'est possible... »
Alooooors ? : )

Connes de corridor

Je suis fâchée.

Je pensais pas qu'il existait encore des spécimens de connes-de-corridor au Cégep.

Je m'explique.

J'étais tout bonnement à ma case en train de feuilleter mes notes de cours, quand j'entends un bruit désagréable à mes douces oreilles : la voix de la Fille-Qui-M'En-Veut-À-Mort et toutes celles de ses Amies-Insignifiantes.

C'est plutôt anodin, parce que leurs cases sont près de la mienne, mais tout de même désagréable. Ainsi, je continue mes trucs, parce que franchement, FQMEVÀM, je n'en ai rien à foutre. Et ses AI non plus. Je suis grippée, malade, écoeurée, fatiguée, et je n'aspire qu'à retrouver mon lit chaud.

Quand soudain, j'entends plus distinctivement les mots qu'elles jacassent.

" Ah ouiiiiii, tu déménages avec TON BEAU CHUM TELLEMENT BEAU ET PARFAIT !!! WOAAAH !! "
" Bin oui on a été s'acheter un MATELAS HIER PARCE QU'ON VA DORMIR ENSEMBLE DANS NOTRE APPARTEMENT !! "
" Ah OUIIIIIIIIII. Maintenant que vous êtes FIANCÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉS "

Je lève un sourcil, partagée entre le rire et la colère. C'est de la provocation, ça ? J'imagine...Je roule des yeux et je prends mes trucs, prête à partir chez moi.

" Ton chum est TELLEMENT BEAU HEIN, TON BEAU CHUM MERVEILLEUX ET FANTASTIQUE QUI T'A FIANCÉ, HAHAAHAHAHAHAHHAAHAHAHAH ! "

Elles passent derrière moi, triomphantes.

Je me tourne. Il y a à côté Cynthia, une amie dans mon cours de philosophie, qui est morte de rire.

" Bin voyons, quéssé ça!! " qu'elle me lance.

J'éclate de rire. " Je sais vraiment pas, elles faisaient leur show, là, je pense ! "

Non mais, WOW. Elle a tellement du temps à perdre. C'est puéril, bébé, immature, et très futile. Surtout que je n'ai pas adressé la parole à son chum depuis un mois. Ce fameux garçon avec qui j'avais, on se souvient, DANSÉ un soir. Pas frenché,couché, branlé, sucé, whatever. DANSÉ.

Elle se prend pour qui, elle ? La Comtesse du Corridor ? La Queen of Locker ? Voyons don ! J'étais découragée.

J'ai presque eu pitié d'elle. Il faut se sentir tellement insécure, tellement inférieure, pour avoir peur à ce point. Pour douter et devoir enfoncer l'autre pour se rassurer.

Malheureusement, je ne suis pas née de la dernière pluie, comme dirait mon père. Et on apprend pas à une vieille guenon à faire des grimaces, pour rester dans les maximes galvaudées. C'était cave. J'ai pas d'autres mots.

Mais si je peux me permettre, ce que je trouve le plus cave encore, c'est d'aller se fiancer à un gars qui l'aurait trompé à la première occasion si j'avais été un peu plus welling.

Belle preuve d'amour. " Mon amour, j'ai failli te tromper, fiançons-nous, je ne serai plus infidèle! "

Eille, wow. J'applaudie. Clap,clap,clap.

Bon maintenant elle pourrait en revenir, je pense. C'est désagréable, au même titre qu'une roche dans mon soulier. Je suis à la veille de lui règler son problème, à elle et ses Amies Insignifiantes. Déjà que je les trouvais cellules avant de savoir qu'elles étaient liées avec elle, mon estime envers elles a drastiquement chuté depuis ce midi.

Non,mais franchement...

Des connes de corridor, je croyais que c'était typiquement secondaire. Le bitchage gratuit aussi. Faut croire que certaines filles en sont encore à ce stade-là.

Vous admirerez que tout au long de mon billet, je n'ai fais aucun name-dropping, malgré que c'est pas l'envie qui manque. Je suis fière de moi.

Et si demain elles s'essayent encore au jeu de " je te bitche on te bitche on est bitch " , c'est pas ma mononucléose qui va m'empêcher de leur prouver qu'en fait de bitch, c'est moi la Princess of Bitches.

Kin, dans leurs dents !

(Le pire c'est que ses amies, malgré leur haut niveau de nouillage, semblaient gentilles. C'étaient des filles à qui je disais salut en les croisant dans le corridor, justement, même si je ne les connaissais pas. Mais elles ne viennent pas de mon patelin, ce qui ne fait que renforcer les préjugés que les Campi entretiennent envers les gens de l'Autre-Bord-du-Pont, malheureusement. )

26 novembre 2007

Déjà les résolutions !

On m'a dit tantôt, sur le ton de la confidence, que je devrais commencer à penser à mes résolutions pour 2008.

J'étais un peu surprise ; mes résolutions de paille, je les prends souvent le 31 au matin, et comme de raison, elles ne tiennent jamais plus que quelques jours. Je n'ai aucune volonté.

Alors j'ai commencé à y penser, parce que bon, m'en parler, c'était automatiquement me pousser à y penser.

Qu'est-ce que je me souhaite, pour 2008 ?!

Considérant que je pourrais voir 2007 comme l'année des choix, j'aimerais bien que 2008 soit celle des résultats.

Je me souhaiterais, le 31 au matin, de ne plus être idiote, en amour. De ne plus être quétaine, ni dépendante. Je me souhaiterais d'être bien toute seule.

Au même moment, mon amie me disait qu'elle se souhaitait, pour 2008, d'être amoureuse. Un peu paradoxal.
J'ai l'impression d'avoir tant donné pour cette utopie, cet amour invisible, que c'est assez. Je n'irai pas jusqu'à dire que je n'y crois plus, mais j'y crois moins, disons.

Je voudrais aussi me souhaiter d'accorder moins d'importance à l'amour dans ma vie. Cette quête perpétuelle de l'Homme, avec un grand H non pas parce qu'il est symbole de tous, mais plutôt parce que ce sera Lui, et personne d'autre.

Je n'ai jamais cru aux princes charmants ; par contre, je crois en l'amour. Et ce même si j'y crois moins, j'y crois tout de même.

Ma mère dit que je suis désabusée. Peut-être vrai. Elle dit aussi que j'ai peur de m'embarquer dans une vraie relation, alors je choisis de vivoter un peu partout. Un vrai papillon, je vous dis...

Je ne crois pas que ça, ce soit vrai. Je vivote, parce que je n'ai trouvé nul part où me poser. C'est tout.

Je n'aspire qu'à ça, une petite vie tranquille avec un amoureux gentil et intelligent (j'ai des critères très sélectifs, haha). C'est impossible, paraît-il.

C'est tout ce que je me souhaite, pour 2008.

Oups, j'ai oublié de dîner !

Voilà, je suis presque officiellement en arrêt de travail jusqu'au 17 décembre, ce qui n'est pas pour me déplaire.

C'était le Canadian Tire VS ma session quasi-parfaite.

Le choix ne fut guère difficile.

J'ai eu de la misère à aller à mon cours, ce matin. Je suis fatiguée,tellement fatiguée. Je m'épuise à rien. Heureusement que j'ai mes nouvelles wannabe-bottes-d'anglaises pour me réconforter. On dirait des pantoufles ! Vive les Uggs...surtout les fausses, achetées en spécial chez Yellow. Mouhéhé.

Étrangement, cette espèce de fatigue continuelle qui pèse sur mes épaules me met dans un mood particulièrement inspirant et créatif. Je sais pas trop où je m'en vais avec ma nouvelle histoire, mais c'est un peu Babe, amené & raconté autrement, un peu plus irrévérencieux aussi. J'ai trouvé pourquoi Babe me gênait tellement. C'était que TROP autobiographique.

Ma nouvelle histoire n'a pas de titre encore, ni même de forme réelle. Mon héroïne s'appelle Évelyne, elle est totalement l'anti-héroïne moderne que j'apprécie tant, sans tomber dans le cliché - je l'espère. Elle a une coloc vraiment hip et so lesbienne, Léa - rien à voir avec celle de Babe. Puis il y a la meilleure-amie-d'entre-toutes-mes-amies, Caudine, dont j'ai choisi de conserver le prénom, parce que c'est sans doute le personnage qui sera le plus plus plus inspiré d'une réelle personne de mon entourage. Évelyne aussi, mais plutôt d'un mélange de moi & d'un tas d'autres filles que j'ai cotoyé, ou que je cotoie toujours.

C'est plaisant, écrire comme ça. De la chick lit, selon les experts.

Bin coudonc.

C'est très certainement une inspiration (et admiration) directe du Soutien-gorge rose et veston noir de mon anti-héroïne préférée par excellence, Rafaële Germain, que j'ai relu tout à l'heure.

J'y retourne, je suis trop fébrile ! : )

24 novembre 2007

Stare at the sun

Je suis tellement excitée !

En errant (littéralement) sur Internet, je me suis souvenue du site Internet où le prof de cinéma du Collège met les créations filmique de ses élèves. (Valleyfilm.net, pour les intéressés )

Curieuse, j'ai dévoré les deux dernières années avec ardeur, et j'ai été très impressionnée ! ( Tangerine par mon ami Dominique Goneau vaut le détour, pour lui seul ! )

Mais en fait, c'est pas pour ça que je suis si énervée.

Ce n'est pas non plus parce que mes deux cousins démontrent des aptitudes de jeux et/ou de conception cinématographiques douteuses eeeeh originales que je suis dans un tel état.

J'ai retrouvé LE vidéoclip-maison fait par un étudiant du Collège sur Stare at the sun !

Présentement, vous n'avez aucune idée, pas même un léger doute, sur ce que ce film représente pour moi !

Au risque de parler de mon vieux passé tâché, ce film, c'est une rimbambelle de beaux souvenirs, probablement les plus doux, mais aussi les plus naïfs, concernant Bruno. C'est les premiers balbutiements d'un amour qui devait...sortons nos grands mots, me marquer pour...peut-être pas le reste de ma vie,mais un esti de bout !

Et évidemment, il faut que Any soit sortie à Montréal pendant que moi, je découvre ça, et que je ne peux le dire à personne qui serait susceptible de comprendre, bouh !

D'abord, je dois dire que la chanson en elle-même remue beaucoup d'émotions cachées / oubliées en moi et ce, chaque fois que je l'écoute. Surtout quand c'est imprévu, comme maintenant.

Mais ce vidéo, c'est tellement...voyons don !

C'est quand je l'ai vu pour la première fois, c'est quand mes cheveux bouclés et surtout, rouges, assortis à mes grosses lunettes rouges , me donnaient une confiance en moi inégalée . J'avais 15 ans, j'étais jeune, désabusée, et cernée ; parce qu'il me tenait éveillée sur MSN jusqu'aux petites heures de la nuit, parce qu'il me donnait envie d'y croire, sincèrement, simplement.

Je ris toute seule présentement, vous devriez me voir ...

C'était drôle. Le contexte était plutôt hors du commun ; ça présageait pour le reste de notre relation. À partir de ce jour, mon quotidien s'est conjugé au pluriel, au nous. Je l'ai tellement fixé sans être bien certaine que c'était lui tout en sachant très bien que ce l'était qu'il avait fini par se retourner , et par me voir, et par subir le même questionnement/réponse mental que je vivais. À travers une foule, je l'ai reconnu. Ça mérite une médaille.

J'avais 15 ans et je n'avais aucune idée de la portée qu'aurait ce simple regard posé sur cet inconnu qui pourtant n'avait plus de secrets pour moi aujourd'hui. J'avais 15 ans et je fabriquais, sans le savoir, des souvenirs qui m'hanteraient 3 ans plus tard.

J'avais la tête pleine de marguerite, je souriais à m'en décrocher la machoire, et mes amies m'enviaient , soupiraient de me voir si béate de...bonheur, j'imagine. J'étais déjà heureuse. Trop de bonheur, trop rapidement, ça ne peut que causer du malheur quand on est habitué de vivre dans les larmes. C'est prouvé. Il était certain que mon pauvre coeur ne supporterait pas cet assaut.

Et ce n'est pas faute d'avoir essayé.

Je sais que personne ne se souvient d'avoir vu le vidéoclip de Stare at the sun , cet après-midi-là. Trop de bourdonnements de grève illimitée, de tounes de Paul Piché et , je n'en doute pas, le cerveau trop gelé - euh embrouillé pour prêter une attention particulière à ce qui se déroulait devant nous.

Mais pas moi.

Moi, j'étais là, à fixer l'écran et à m'imprégner de cette chanson qui, dès la première écoute, provoqua une véritable obsession chez moi. Tout comme lui, d'ailleurs. Deux obsessions en un seul après-midi, mon record,je crois!

Mais maintenant, si je ne peux écouter notre chanson sans penser à lui, j'arrive à plutôt bien vivre sans lui.

Il y a juste des soirs comme ça, où surgit le vestige de notre rencontre, qui me revirent l'âme par dessus bord.

Ça arrive.

Mais ça arrive de moins en moins.

Bilan d'une prise de sang.

Bon.

J'ai les deux.

Et je suis en arrêt de travail pour une semaine minimum.

Les cadeaux de Noël ne seront pas majestueux cette année, laissez-moi vous le dire !

M'enfin, ma mono explique bien des choses ! Pourquoi j'étais toujours, immanquablement, continuellement fatiguée, entre autre.

Mais bon, ça me contraint beaucoup aussi. Plus de sorties, je dors, je dors et...eeeh, je dors !

Ma fête dans 17 jours, hihihi!

En espérant être sur pieds d'ici là...

Sinon tant pis, j'en profiterai quand même ! :P

22 novembre 2007

Je savais bien...

Que je ne me plaignais pas pour rien.

Sinusite ou mononucléose.

Dans un cas comme dans l'autre, c'est chiant.

Mais là, c'est l'attente, et c'est LONG.

En espérant que ce ne soit pas la mono...

Ehhh merde.

21 novembre 2007

Memory

C'est probablement une pièce qui m'a marqué pour le reste de ma vie.

C'était...beau.

C'est ironique, on s'échine à nous apprendre depuis le début de la session des termes pour qualifier et exprimer nos sentiments face au théâtre , des termes précis, presque scientifiques, et tout ce que je trouve à dire, à répéter, à radoter, depuis la fin de la pièce, c'est...c'était beau.

Ne me demandez pas de vous décrire le rôle de la bâche-mémoire ou des ceintures de cellulaire, j'en serai bien incapable. Cette pièce est entrée en moi comme le font habituellement des chansons, comme le font des livres ou des images. Mais là, c'était 80 minutes d'émotions pures, en bloc, brutes.

Je ne sais pas si c'est de savoir toute l'histoire, la vraie, qui m'a si bouleversé. Ou de connaître les gens qui l'ont vécu, qui ont souffert, qui ont pleuré, qui ont traversé ce drame qui m'effraie tant. Ou si c'est le mélange des deux.

Je ne suis pas vraiment en état d'en parler davantage, j'y reviendrais demain.

Car oui, j'y retourne ! ; )

Le célibat, ce grand tabou

Non mais, c'est vrai.

Je suis à l'aube de mes 18 ans, tant attendus, tant désirés, tant imaginés.

Je vois mes amies se caser, mes amis se languir de filles/femmmes (dur de dire ce que nous sommes à notre âge) tellement différentes de moi, et je me demande...

En quoi c'est si pire, être célibataire ?

Et pourquoi on ne pourrait pas y trouver un quelconque plaisir ?

Pourquoi je devrais me désespérer de ne pas être amoureuse/avoir trouvé l'amour/fréquenter quelqu'un ?

Ça presse tant que ça ?

Ohh, je ne pense pas, ou je ne pense plus, peut-être!

Je m'aventure parfois du côté des gens en couple, cette contrée sauvage et hostile (bin oui,hein,vous me reprendrez plus à convoiter le chum d'une blondasse, moi, je vous le jure...) , et je ne m'arrête jamais à leur demander ce qu'ils voient de si fantastique à la vie en couple.

J'aime ma liberté. J'aime particulièrement la liberté que m'apportera bientôt mon statut de majorité.

Ce qui me ramène à me demander pourquoi, mais pourquoi je joue toujours à l'entremetteuse avec mes amis!

Pauvres eux. Vraiment.

Ça m'énerverait tellement qu'on fasse la même chose pour moi ! Ewww.

Anyway.

Je sais pas pourquoi cette réflexion intense sur le célibat. Sûrement parce que j'ai découvert un nouveau blog collectif vraiment drôle, et dédié à nous, célibataires québécois ! Haha, j'adore,vraiment !

Ça me fait un peu penser à nos péripéties de célibataires adomondiennes !

La quête de l'amour, c'est poche.

À trop chercher, on ne trouve pas.

Je me sens presque philosophique haha.

N'empêche...

Quand on me présente des gars intéressants & charmants, ce serait bien qu'ils ne soient pas en couple !

Ma résolution des gars engagés va souffrir, ô misère !

Antigone

Ce matin il neigeait.

Il faut croire qu'on a répondu à mes supplications !

Je ne me sens pas mieux pour autant, par contre. Même si j'ai eu un boost d'énergie incroyable en voyant la neige, en la voyant fondre, mon humeur joyeuse en a fait tout autant.

J'ai des textes à apprendre pour le cours de théâtre qui ne me tente nullement. C'est dur, long et inintéressant, comme scène. C'est probablement le seul extrait que je ne voulais ABSOLUMENT PAS jouer. Évidemment, on m'a choisi pour celui-là, c'est toujours comme ça...

Bref, je suis la nourrice d'Antigone. Ô, joie intense. Ô, rôle merveilleux.

Je-n'aime-pas-ça.

C'est ton casting, Amé, de dire Julien.

Beeeh.

Je ne sais pas si je tiens cette pièce en horreur parce que je l'ai vu l'an passé, et jouée de façon médiocre par une actrice qui l'est tout autant, mais je n'arrive pas à concevoir que repose sur elle ma note de session en théâtre. Je n'y arrive tout simplement PAS.

Il faudrait que j'en discute avec Thomas, il pourrait peut-être me raisonner, ou au contraire m'encourager dans ma haine, ce qui n'est pas tout à fait une si bonne idée, à bien y penser...

Je n'aime pas la mythologie grecque, alors vous imaginez ,une histoire inspirée de...

Je n'aime pas plus. Beeh.

En plus, la nourrice est tellement be-bête ! Elle ne comprends rien à rien, elle se contente d'être scandalisée et de menacer Antigone, elle tient des propos stupides, argh !

Et j'ai beaucoup de texteeeees.

Je ne suis plus si certaine que le cours de théâtre à la session II me tente encore. Non, plus certaine du tout.

À mort Antigone !




Ahh, j'oubliais qu'elle meurt déjà.

20 novembre 2007

Novembre qui n'en finira jamais

Y'a rien qui me ferait plus plaisir en ce moment que de pleurer.

Mais j'en suis incapable.

C'est frustrant. Ça me ferait tellement du bien, pleurer, me laisser choir un peu, la tête entre les mains, les lunettes plus loin, l'âme dans les talons.

Dormir, aussi. Fermer mes yeux dans une parfaite noirceur et dormir jusqu'à ce que je n'ai plus sommeil. Ce qui impliquerait de dormir beaucoup trop longtemps, voilà pourquoi je ne dors presque plus.

Novembre n'a jamais été aussi dur à supporter. L'attente d'un décembre qui semble ne jamais venir ne m'a pas parut si longue depuis...oh, je ne sais pas. Très longtemps.

Si au moins il neigeait...

Mais non, il pleut ! Un novembre mouillé, on aura tout vu.

Je voudrais sangloter. Flotter et pleurer,pleurer encore, parce qu'après avoir pleurer, tout le monde sait qu'on a seulement envie de pleurer encore plus. Toujours plus. Quand je pleure, je m'ouvre comme une valve, impossible à fermer, jusqu'à épuisement des stocks.

Je suis triste sans raison valable. Ou peut-être est-ce une accumulation d'une multitude de raisons qui font en sorte que je me retrouve dans cet état, mais je suis totalement découragée. Plus envie de rien faire, plus envie de bouger, encore moins de parler.

Mais je continue.

Pas le choix, il n'y a aucune option envisageable. Je continue parce que je sais bien que ma déprime finira par passer. Mais je la trouve dure, pour une fois.

Et je m'ennuie. Illogiquement. Irationnellement. Il me manque. C'est comme ça. J'ai un gros point à l'estomac quand je le vois. Je ne sais pas pourquoi. C'était règlé, fini, terminado, et voilà que ça me frappe comme ça. C'est tellement étrange. Je suis empreinte d'une nostalgie gluante, et vaporeuse à la fois. C'est indescriptible. Comme si je ne me sentirai bien à nouveau que s'il me prenait dans ses bras, que s'il me laissait m'essuyer l'esprit sur lui.

Tellement étrange...

Allez, un peu de neige, pour geler mes larmes.

Juste un peu, ça devrait être suffisant !

19 novembre 2007

Petit post cheap au lieu de faire mon sonnet

Drette là, je feelerai pour faire un long,très long tour d'auto.

Partir sans trop savoir si un jour, on va arriver.

Je feelerai pour aller marcher loin,loin, et m'asseoir sur un banc, à bout de souffle, en pleurant. Parce que moi, l'automne et son silence bavard, ça me fait pleurer.

Ça me fait penser à un tas de trucs, et ces trucs-là m'en font penser à d'autres, et ça fait un cercle très vicieux, duquel je ne peux me sortir sans pleurer un bon coup.

Il faudrait que je retourne sur notre banc. Quoi que je ne saurai pas trop quoi y faire. Pas pleurer, en tous cas. C'est plus que des larmes, rendu là. Je te parlerai ,je crois. Ouais. Exactement. Je te parlerai. Je te dirai ...des banalités, sans doute. Des banales banalités, rien que ça. Et en fait, oui, je pleurerai. C'est évident que je pleurerai .

J'ai prêté Babe à Claudine, il faudrait que je le finisse, un jour. Que je le réécrive en fait. Avec du recul, que je m'y trempe à nouveau pour voir à quel point c'était IDIOT. Babe, c'est mon bébé, mon vrai, mon tout à moi.

Bon, en attendant, je vais me changer, Nunien et moi, on s'en va se torturer les deuils un peu !

Le trio infernal




On s'en fout de mon propre deuil, au fond.
Je leur dois ça.
Et même si elles veulent pas qu'on vienne
Pour X raisons, compréhensibles
On ira quand même.
Et même si on a mal
On s'en fout
Au fond
Parce que c'est ça qui compte
le plus.
Et c'est mon propre deuil qui m'a rappelé
que quand elles sont arrivées au salon
C'était probablement, ironiquement
le plus beau moment de la soirée.

Mon quotidien sur mute

J'ai envie d'écrire mais y'a rien qui sort.

Je vais au salon funéraire ce soir, et j'y vais par solidarité ; si c'était par égoïsme, je n'irai pas.

C'est pas le même salon que celui où mon grand-père était, toujours ça de gagner.

J'ai un énorme travail à corriger/reformuler/imprimer/terminer, et aucune motivation pour le faire. Qui plus est, mes speakers ne fonctionnent plus, ce qui fait en sorte que...j'ai l'impression d'être sourde. Si ce n'était pas des touches de mon clavier que j'entends, je croirai que je le suis.

Pas un chat chez moi, ce matin. Enfin, si, un seul. Mon minou adoré, mais il dort, il procrastine. Peut-on dire qu'un chat procrastine, considérant le fait qu'il n'aura rien de mieux à faire demain ?

J'ai vu mon passé, ce matin. Avec son avenir. J'ai ri un peu. Je trouvais ça ironique. Voire même comique. Quand je le vois maintenant, j'ai juste un paquet de mots sales qui me montent à l'esprit. Des mots pas beaux, pas plaisants à écrire, ni à lire. Du genre, sécrétion. Ou bien taxidermiste. Aucun rapport, mais ce sont des mots que je trouve laids. Bref.

Un cours très peu intéressant, ce matin. Je pense que le prof de philo, aussi sympathique et agréable soit-il, s'est fourvoyé en nous proposant le sujet de la science comme sujet de fin de session. C'est plate. Moi, le seul enjeu que j'y vois, c'est ma moyenne en philo qui risque de dropper si je ne trouve pas un intérêt quelconque à disserter sur le ... eehh falsificationisme.

Beeeh.

Alors voilà où j'en suis. Pas bougée beaucoup, certes, mais bon. Voilà.

17 novembre 2007

Boff...Pas de titre, j'ai pas envie.

Moi, je ne veux pas mourir en Novembre.

C'est un mois déjà bien que trop triste, Novembre, pour partir pour toujours en Novembre.

Vous me le rappelerez, quand je serai vieille et ridée, et essoufflée, que je ne dois pas partir en Novembre.

J'aimerais bien mourir en Mai, quand la nature s'éveille, m'endormir doucement, très doucement, et que tout le monde soit serein autour de moi. Avec un oiseau qui pépille par la fenêtre, aussi. Très important.

Tout ça pour dire que voilà...

Je pourrais vous offrir mes condoléances, mais au fond, c'est quoi ça, sinon qu'un mot...

Je serai peut-être défaitiste, mais coudonc, on n'a jamais dis dans le trio infernal (composé ici de quatre membres pour le bienfait de la cause) qu'il fallait se prendre avec des gants blancs.

Oui, ça va faire mal. Oui, vous allez pleurer, et vous allez vouloir vous arracher le coeur et les yeux et les cheveux et chaque partie de votre corps, parce que ça fera trop mal. Mais vous ne pourrez pas. Et vous allez devoir apprendre à vivre avec. Cohabiter avec ce spectre là, désapprendre des habitudes qui ne s'oublieront pas. Ça va vous surprendre dans les moments où vous vous en attendrez le moins. En mangeant, par exemple. Ou en sentant une odeur.

Et ça ne fera pas moins mal, seulement...ce sera plus espacé. Parce que même si présentement, ça paraît fou de dire ça, mais vous allez réaliser que la vie, c'est fait pour être vécue. Et que la mort, ce n'est rien d'autre qu'une absence de vie. Et que vous allez devoir continuer, avec vos souvenirs & vos photos, avec vos beaux & moins beaux moments.

Ne cherchez pas à retenir vos émotions, ou à bien paraître devant les gens qui défileront devant vous. De toute façon...pour ce que ça vaut, ces sympathies là...Pas grand chose.

Vraiment, pas grand chose.

15 novembre 2007

Far away

Je ne sais pas pourquoi cette chanson me trouble autant.

Je ne me lasse pas de l'écouter, et à chaque fois, je découvre un nouveau sentiment qui s'y accompagne.

Cette chanson est arrivée dans ma vie au bon moment, le moment idéal, elle n'aurait pu mieux tomber.

Elle purge mon motton.

J'ai envie de pleurer, j'ai envie de rire. Je me sens ... pleine d'énergie, aux portes du désespoir. Je la vois différemment chaque jour, selon mes humeurs.

Ce n'est pas tant sa voix qui m'a séduite, ni les paroles seules. C'est le mélange parfait des deux. C'est l'authenticité, c'est...le tout, vraiment, littéralement. L'eespèce de transcendance dans laquelle je me sens après chaque écoute. Comme si j'avais trouvé réponse à tous mes problèmes et que vous, non.

Niak.

C'était une belle journée aujourd'hui. Pour la première fois, on m'a parlé de lui & moi autrement que comme deux amis. Et venant d'un de ses amis, complètement extérieur à toute cette situation, je dois avouer que ce n'est pas pour me déplaire.

Je ne sais pas sur quel pied danser, mais je sais qu'avec lui, je me sens plus calme, malgré l'espèce d'exaltation qui s'empare de moi! J'ai tellement peur de l'agacer, de lui tomber sur les nerfs, j'essaye de me calmer, mais...voilà, ça ne fonctionne pas toujours. N'empêche, je ne pense pas que je l'énerve. Quoi que parfois j'ai des doutes.

Je doute toujours, c'est pas nouveau, rien pour me surprendre. Mais je relisais tout à l'heure des vieux (enfin,vieux,c'est très relatif) posts des premières heures, j'étais tellement hystérique et ridicule - tellement.

Je serai heureuse qu'il se développe entre nous un truc. De mon côté, c'est clair que ce truc est déjà en gestation, haha, mais du sien, je ne sais pas. Je n'ose rien croire, de peur d'être déçue. Je ne veux plus être déçûe. Et pas par lui, surtout.

Je ne veux pas décevoir non plus.

Whatever happened to us all ...

Merci Martha.

Il est tellement drôle, il me fait rire. Et il m'exaspère un peu parfois ; c'est vraiment la clé de tout. Pour moi, c'est même la base ! Ce mélange un peu...éclectique, me plaît particulièrement. Et son air détaché, un peu à côté de la plaque, me fait mourir.

J'admire la simplicité avec laquelle il chemine. Tout est tellement...relax, dans sa vie. Et il a un regard absolument...intense. Aucun autre mot ne peut décrire mieux que ça. Intense. Il me regardait ce matin pendant un exercice dans le cours d'anglais et j'avais l'impression d'être là, nue devant lui, le coeur à découvert et l'âme aussi.

On ne me regarde jamais longtemps dans les yeux. Je compte sur le bout des doigts qui m'a déjà regardé dans les yeux comme il l'a fait ; je compte ceux qui m'ont regardé ainsi avec mon autorisation complète et totale option " fouillage d'âme " sur une seule main.

Ça me bouleverse, des regards comme ça. C'est Far away qui m'est monté à la tête et j'ai eu les larmes aux yeux. Le sentiment que tout le monde autour de moi s'était évanoui, le sentiment d'être seule avec lui, en parfaite harmonie.

Je ne crois pas qu'il lise mon blog. J'espère qu'il ne le fait pas, en fait. Juste parce que...enfin, c'est pas obligé qu'il sache tout ça .

Parce que j'ai pas envie de tout précipiter ça. Je veux prendre le temps que ça soit bien, bien, bien bien bien. Je veux lui sourire et rire et m'insurger de ses how many kids turn around ? encore et profiter de notre amitié avant ... avant, voilà !

Parce que, si vous me connaissez le moindrement, vous aurez déjà compris qu'il s'agit exactement du spécimen de gars drogue pour moi.

Et je suis pas certaine que je veux être junkie de lui comme je l'ai été auparavant.

Oh,non, une jolie relation stable & stimulante, ça, ça serait bien !

Malgré que...

I know that we've never met before
But that was then, and now I need you more

Si j'ai trouvé une nouvelle piqure, en autant que le buzz soit long et apaisant...

13 novembre 2007

Ubiquité, ou " Les sonnets, ça pue ! "

Atelier de poésie en Jeux Littéraires. Je n'aime pas la nouvelle enseignante.
Nous devons créer un sonnet à partir des règles des symbolistes du 19ième siècle, en nous basant sur une valeur que nous voulons dénoncer dans notre propre société.

Mouaille.

J'ai choisi d'écrire sur la peur omniprésente dans la culture majoritairement américaine - quoiqu'ici ça s'en vient bien - encouragée par ceux qui tentent de l'apaiser.

Enfin, je crois que ça parle de ça.

Je n'aime pas la poésie, je continue de maintenir ce point. Et j'aime encore moins la poésie contrôlée. Un sonnet comprends 2 quatrains, 2 tercets, le tout en alexandrins. Et une façon précise de faire rimer le tout.




Ubiquité
Le miroir de la peur m'envahit en beauté
Souvenirs d'images de tulipes engourdies
À travers les vallons des jardins endormis
Ce n'est point la noirceur qui m'incite à douter
*
Vagabonds des temps modernes robotisés
Je mêle ta couleur à sa froide saveur
Tu t'englues de Décembre et de ses saveurs
Je vois son haleine dûment aseptisée
*
L'homme de foi et d'esprit calibre ma pensée
Nul part ou ailleurs les prisons sont mentales
Nous trompons nos craintes par nos désirs fatals
*
Jeux d'hasards ou stratégies de guerres passées
Ma peur grandit tragique preuve d'ineptie
Attaquée par celui qui l'a d'abord construit
**
Beeeeeeh. En plus je triche. Les rimes ne sont pas visuellement belles, je me serai fais censurer pour ça si j'avais été symboliste & poète.
Eh bin.
Je m'ennuie de Pierre-Luc, ehlala, je m'ennuie de Pierre-Luc !

12 novembre 2007

Obsédée.

J'ai dans la tête une image insistante.

Un vieil homme assis sur un balcon défraîchi.

Lui ou le balcon ?

Les deux...

Une chemise à carreaux et des regrets pleins les poches.

Une toux creuse, profonde, un peu comme la mienne.

Des grandes mains qui ont labouré, semé, discipliné.

Des sillons sur le visage et dans le coeur. Des sillons ou des fentes ?

Une fin de vie ou le commencement de l'après-tout, je ne sais pas. La peinture de la galerie pourrait bien lui tomber sur la vie qu'il ne bougerait pas.

Une vie à écrire ou à raconter, mais quelqu'un y-est-il intéressé ?

C'est la faute à Martha. Elle m'attriste. Sa longue complainte se pique en moi comme un javelot. Far away, far away, whatever happened...I need you more.

À quoi on pense, quand on voit la mort au programme sur le calendrier ? Est-ce qu'on a peur ? Est-ce à ce moment que je croirai en Dieu ? Je ne veux pas finir ma vie enchaînée à ces dogmes. Je ne veux pas avoir peur. Je veux pouvoir rassurer mes petits-enfants en leur disant que ce sont des choses qui arrivent, moi aussi.

J'espère que le paradis existe. Juste pour que mon grand-père y soit bien installé au chaud dans son lazy-boy. Je ne parle plus très souvent de lui, mais parfois, des soirs comme aujourd'hui, il arrive que ça me prenne par derrière sans que je ne m'y attende, et que l'absence de sa présence m'emplisse toute entière.

Des soirs comme ça, je ne sais pas pourquoi, mais je ressens un besoin irrésistible de le voir, de le sentir, de lui parler. Je serre les dents pour ne pas pleurer, mais bon, ça ne fonctionne pas, hein, on s'en doute. Je me demande c'est comment, la mort. J'espère qu'il est bien. Quand je pense à lui, je ne veux pas l'avouer à voix haute, ni même sous torture, mais j'espère qu'il y a quelque chose après. Qu'on est heureux, entouré des siens et des autres aussi. Qu'on se fait des copains même au paradis. Quoi que moi, j'irai peut-être en enfer, avec tous les pêchés que j'ai commis !

Je me demande ce qu'il arrive, ensuite. Quand on ferme les yeux pour toujours. Je suis trop triste encore pour croire que ça s'éteint. J'y croyais, avant. Quand mon grand-père cultivant ses fèves et qu'il barbotait dans sa piscine tout l'été. J'y croyais dur comme fer.

Je ne crois pas en dieu, j'omets volontairement les majuscules parce que ça ne m'importe pas, mais s'il existe, j'espère qu'il prends bien soin de mon grand-papa. Peu importe en fait ce qui nous accueille là-bas, en autant que ce soit doux, que ça sente le bois qui brûle et les gâteaux, je suis certaine qu'il y est heureux.

C'est la faute à Martha, tout ça. Cette chanson est beaucoup trop triste pour être légale.

Et je crois que j'ai renoué avec mon authenticité perdue que je cherchais sur tous les toits depuis le début de la session.

Et ça, c'est grâce à Martha.

Ahhh, Martha. Je crois que ma prochaine paye passera dans l'achat de ton dernier album, coquine,va.

Je vois la vie en ...

Vert & mauve.

Parce que ça me ressemble plus.

Parce que c'est moi, ça.

Parce que ma vie en mots troubles c'est rien de plus que ça.

Et parce que c'est bien plus esthétique, non ? !

Fille de Lettres

On m'a dit pour la première fois tout à l'heure que j'étais une fille de Lettres.

Hum. Je ne suis pas sûre de détester cette appellation.

De Lettres au sens de mon programme d'études, évidemment, mais de lettres tout court, au fond.

J'avais peur de m'ennuyer, dans mon beau programme idéalisé depuis tant d'années. De ne plus aimer l'écriture à sa juste valeur.

Je crois que finalement, je n'en avais eu qu'un vague aperçu.

J'idolâtrais l'écriture ; maintenant, je la respecte.

C'est bien mieux comme ça.

Motton de rien pen toute.

J'ai trempé ma plume dans ton papier. C'était dur, d'être étrangère, face à tant de similitude. Je t'ai aimé dès la première seconde où mon regard a croisé le tien ; encore plus à notre deuxième rencontre. Je te connaissais tant qu'il me semblait ne plus te connaître. Mes souvenirs altérés, je ne savais pas par où commencer. J'ai pausé mes doigts sur tes joues, longuement. J'ai attendu. Tu n'as rien dis. Tu n'as pas bougé. J'aurai préféré que tu te sauves ; moi je n'en ai pas eu le courage. C'est tout ça, la fatalité de notre amour. Je suis peureuse. J'ai tremblé mais je suis restée là. Sotte, peut-être. Trop effrayée pour me retrouver seule.

Tes paupières mangeaient l'oxygène autour d'elles, je me demandais si elles finiraient par m'engloutir. Obstinément closes, je devinais dessous tes yeux que je n'avais jamais vraiment oublié. Tes cheveux tombaient par terre, j'enlevais mes doigts, brûlée, fâchée. Tu n'avais pas le droit. Pas le droit de mourir. Étais-tu mort? Je me le demande toujours.

Tu ne dormais pas, ton sourire avait perdu son esquisse des beaux jours, ton coeur battait-il toujours? Avais-tu seulement déjà eu un coeur ? Je me suis souvent dis que dans ton cas, c'était un alliage de chairs et de muscles, pas un coeur, non non non, on n'imagine pas un être doté d'un coeur en piétiné un autre comme tu l'as fais. Je t'ai arraché mon coeur, il ne battait plus le mien, tu peux en être certain. C'est dommage. J'aimais bien avoir un coeur. C'était plus facile pour t'aimer, pour t'hair, entre autres. Là c'est dur, je dois tout faire avec mon cerveau. Mon cerveau ne t'aime pas, il ne te déteste pas non plus. Il est neutre.

J'écris parce que je ne peux pas réfléchir convenablement et que ça me nuit. Je veux te sortir de ma cervelle, cessez de revoir notre dernière rencontre en boucle, prendre mes ciseaux et inciter le ruban à s'y couper seul.

Je voudrais t'écrire des beaux mots de conte de fée mais je peux pas ; je t'ai déjà dis que notre histoire n'en était pas un. Il était une fois deux êtres qui ne pouvaient absolument pas se supporter mais qui, comble de la fatalité, s'aimaient. C'est ça, notre histoire. On ne se marièrent pas, et on n'eurent certainement pas d'enfants.

C'est ça la vie, ça va, ça vient, souvent ça reste pas. C'est dommage, tu me manques, quand j'ai de la grosse peine gluante à essuyer, surtout quand je suis heureuse et que j'ai envie de te frencher. Je peux pas te frencher. C'est ça , la vie, ça va, ça vient, dans notre cas ça ne viendra plus.

Bon, je devrais pouvoir me concentrer, maintenant que je t'ai extériorisé sur écran, tu devrais me lâcher la mémoire. J'ai pausé mes doigts sur tes lèvres. Elles étaient douces. J'ai fermé mes yeux. Quand je me suis décidée à partir, parce qu'un moment passé trois autres, il faut bien le faire, tu étais déjà parti. Je suis triste. J'aurai voulu qu'on se souvienne que je suis la femme forte, la femme-homme, celle qui quitte, celle qui blesse, celle qui baise dès le lendemain.

Mais non. Bonjour les stéréotypes, tu les as tous pris avec toi. Et moi je suis la femme-femme, la femme-molle qui pleure, la femme-citron qui fait grimacer, à qui on donne du sucre, mais je n'en veux pas de ton sucre doux-amer, je vis ma peine et mes jours s'y suffisent, merci.

Merci.

Bubbly - Colbie Caillat

Le nom a tout pour me réjouir.



Cette chanson me donne envie d'aimer, et d'être aimée en retour.



C'est tout joli, tout doux...



You make me smile , please stay for a while, please take your time, where ever you go, cause everytime I see your bubbly face ... : )

Ok, ok. C'est un peu le penchant musicale de la chick lit, mais c'est booooooooooooon. : )

10 novembre 2007

Une grippe d'homme

Ahhhhh, je suis balade !

J'aime pas ça ,avoir le rhume.

Je me sens lâche, je me sens morte, j'ai l'impression que mon corps va se démembrer par terre, beeeeh...

Pour me remonter le moral, j'ai changé mon bijou de piercing et je me suis acheté une jolie bague fabriquée avec des boutoooons !

Awwww. : )

Tout pour oublier que je tousse mes poumons depuis trois jours.

Yaah !

7 novembre 2007

Bouclée.

Je sais mon blog public via le merveilleux site de Facebook, mais j'ignore qui sont ceux qui me lisent. J'ignore s'il est fréquenté ou pas, ce qui me donne plus ou moins carte blanche pour y écrire tout ce qui peut bien me passer par la tête, depuis les hauts et les bas de mon célibat tenace jusqu'à mes tentatives de poésies râtées, mais je ne me censure pratiquement plus.

Sans faire de name-dropping, je vais écrire sur un sujet plus personnel aujourd'hui, où des gens sont directement concernés, pas seulement moi. Je ne veux pas blesser personne mais j'en ressens le besoin.

Vraiment.

Je ne suis pas nostalgique du secondaire. On a vécu des bons moments...mais des moments durs, aussi. Ça ne sert à rien de le nier. On a pleuré, on a hait, on a crié. Quand je pense à vous, c'est ces moments que j'ai en tête. Pas les beaux moments, pas les fous rires, pas les insides, pas les soirées passées ensemble, à simplement rester entre nous.

Les pactes d'à la vie, à la mort, les amitiés éternelles, j'y crois, mais pas avec vous. Je suis désolée. Vous avez été des compagnes de brosse fantastique, des amies délirantes...le temps d'une époque. Je ne ressens plus le besoin de vous voir, ni même de vous parler.

Je suis vraiment désolée.

Je pense que nos chemins se sont éloignés, et que lorsque j'ai décidé de ne rien faire pour les en empêcher, j'avais inconsciemment écris déjà ces quelques mots mentalement, sans avoir le courage de les transposer par écrit.

Il y a fort à parier que vous ne lirez jamais ses lignes, sachez seulement que pour moi, la boucle est bouclée.

Avec vous, avec Bruno, avec tout le reste aussi. Je suis en paix avec mes vieux démons. Amen.

Et je suis heureuse. Épuisée, cernée, irritée, mais heureuse. Et certaine plus que jamais auparavant d'être exactement là où je devrais, au bon moment.

Et ce sans vous.

Je suis désolée,vraiment.

5 novembre 2007

Tant qu'à procrastiner ...

J'ai vu Bruno ce matin.

C'était drôle de nous voir, tous les deux, plantés devant le babillard des annulations de cours, hésitant, n'ayant rien à se dire.

J'étais épuisée ; bien que trop pour trouver la force en moi de l'ignorer, de faire semblant de ne pas l'avoir vu.

Je ris toute seule, c'était vraiment cocasse.

Je n'avais rien à lui dire et pourtant, il me semble que je lui aurai parlé des heures. Je me suis fais violence et pendant qu'on se parlait sans rien dire, je les ai senti, sournoise, naître au coin de mes yeux. Mes larmes. Oh, non, pas question de craquer !

Je ne sais pas comment je lui ai dis au revoir, ou si seulement je l'ai fais, mais je suis partie. J'ai pris son sourire dans le creux de ma main et je l'ai serré fort, fort, fort...

Ce gars-là me remue l'intérieur, je dois l'avouer. Même si je ne l'aime plus - parce qu'il ne reste plus rien entre nous à aimer - il me fait toujours cet effet instantané. Il ne reste plus rien entre nous, si nous retournerions ensemble, nous n'aurions pas le choix de nous aimer en entier, et ça, il n'a jamais pu le faire, alors, hein...

C'est drôlement fait, la vie. Mais je suis contente de lui avoir parlé. Je l'évite, habituellement. Pas besoin de tourner le couteau dans la plaie.

On avait rien à se dire mais il me semble que j'aurai pris les trois prochaines semaines pour lui parler, l'écouter, m'installer tranquillement entre ses bras comme avant et assis dans son sous-sol, les yeux vers le plafond, à voir les étoiles qu'aucun autre ne distingue.

Oui.

Chaque fois que je le croise au Cégep, j'ai toujours une petite pensée pour ce que ça aurait pu être, lui et moi, maintenant qu'on est au même Cégep, qu'on a des horaires flexibles, et bla,bla,bla. Je ne peux pas faire autrement qu'espérer discrètement, quand il entre au Café et que j'y suis aussi, qu'il vienne s'asseoir avec moi, un bras autour de mon épaule, et qu'il m'embrasse doucement...

Non, je ne peux pas faire autrement.

J'ai vieilli. Je regarde avec un mélange d'honte et d'amusement notre pseudo-relation ; j'étais jeune. Mais je regarde où j'en suis rendue aujourd'hui et je dois lui être reconnaissante. Je l'ai dis cent fois pluôt qu'une, de façons différentes, mais c'est vrai, je ne serai pas celle que je suis maintenant sans avoir grandi avec lui à mes côtés.

Je me suis souvenue aussi pourquoi j'aimais les hommes comme lui. Sa simple présence me calme. Je ne savais pas sur quel pied danser ce matin, parce que j'avais envie de le serrer dans mes bras, j'avais envie qu'il appuie ma tête contre son épaule et sa tête à lui sur la sommet de la mienne, et qu'on ne bouge plus...

Je me suis souvenue pourquoi j'aimais tellement les hommes au sourire contagieux, et presque moqueur, comme le sien.

Je crois que ce que j'essaye de dire, au fond, c'est que voilà...J'accepte d'être attirée par des hommes qui lui ressemblent. Je ne peux rien y faire, pour ça non plus.

C'est la vie !

Bon, il serait temps de continuer à parler à Alice...Eeh je veux dire, à écrire mon texte en anglais.

Huhu.

Je procrastine

Et demain, je boirai du Redbull.

Lalala !

J'écoute du Lynda Lemay en survolant les Oeuvres Complètes de Vanier.

Belle soirée.

Tiens donc

Tiens donc. Je blogue compulsivement, ces temps-ci.

Mesures des spasmes

J'ai eu une note phénoménale pour ce travail-là, alors que c'est à Hélène que revient tout le crédit. En effet, je me suis inspirée de sa façon d'écrire ses anciens écrits pour composer mes nouveaux. Ça a donné ça. Le prof a adoré. Qu'en pensez-vous?


Élans retenus du ciel
Mesures des spasmes
éveilles.

Un mur carré loin
[de nous]

Milles bâtons étoilés
Tués.

Ou aime la destruction
De mon soleil
saccadé

Pas de poème
Vert d'allure
Blanc de sens

(Soleil vierge)

Mon papillon articulé
ne sait plus parler

Centaure de sang qui s'alimente
s'assoit et me
tord.

Mon soleil s'éclate
Et Jupiter
jubile !

Je suis un mythe tenace
Élargi par l'aube cinglante

De mon hache difforme
J'ampute mes mains
De leurs ongles sales.

Temps de conclure
J'ai perdu ma nuit

Les proportions premières

Hideuse lumière
Tu m'as même
Pris les os
Pris la chair ;
- Pris ma vie -
La vitalité
des os
brisés

J'alliai et j'allai :
Sans penser
Sans polluer
- Polluer en pensée -

Je bouge et m'agite
Sous mes doigts
Le papillon aphone
Trépasse

Et j'en passe.

Vêtue de pourpre
J'attends.

Je vais m'enflammer.

J'atténue
Je voile
J'exerce

[Euphémisme discret]

Les plaisirs humains :
" Je suis viril
Et je te pénètre "

Tu es au delà
de ma vision
Mais tu es comme
Moi
Bourré de larves
et de
sperme
Je peux t'atteindre
Glisser mes doigts
Entre tes
Dents.

Disséquer l'ami ailé
Je préfère les yeux
Ou les langues
de boeuf.

Au profit
De ma noirceur

M'inspirent la fin
Il serait peut-être



Vous ne me connaissiez pas comme ça, hein, hein ! ; )

Ménage pré-automnal.

Ouep, ouep.

J'ai fais du changement, j'ai épousseté l'hiver [ de mon coeur ] .

Parce que la vraie, elle arrive, hein, qu'elle arrive!

Alors j'ai mis du soleil ici.

Du soleil et des nuages.

Parce que c'est au fond la vie !

La carapace

J'ai réalisé un truc très bête, tout à l'heure.

Je ne ressens plus d'émotions négatives.

Je veux dire, n'importe qui aurait ressenti un petit pincement au coeur en se faisant dire de s'éloigner de son ami-amour, parce que les gens jasaient beaucoup trop et que les rumeurs se répandaient joyeusement - je vous emmerde par ailleurs si vous y avez contribuer.

Non,vraiment, même mes amies les plus terre à terre se seraient senti moche l'espace de quelques secondes.

Mais plus moi.

Avant, je me serai répandue moi aussi en larmes, en mots, en pathétisme ici-même, sur mon blog qui comprenait tout bien mieux que les âmes charitables qui tentaient d'éponger ma gross pe-peine.

Mais plus maintenant.

C'est à cause de Bruno, assurément. Mon oncle thérapeute m'a déjà dis qu'après avoir eu atrocement mal, on cesse d'éprouver ce genre de déception amoureuse. On cesse d'espérer, on voit la vie un peu négativement : il ne me sert à rien de m'attacher profondément puisque d'une façon ou d'une autre, ça finira par faire mal.

Je ne sais pas si c'est vrai, mais je sais que présentement, je ne ressens rien. Pas un tressaillement, pas un pincement au coeur. Un haussement d'épaule, tout au plus. Ah bon. Eh bien. Ça ira. Ça va déjà.

C'est triste ! C'est tragique, même. J'ai toujours cru qu'on apprenait de nos erreurs en se pétant le nez sur un mur de brique. Mais si je passe au travers d'eux, je fais comment pour grandir ? Vieillir ? Mûrir ? Pour ne pas répéter ces mêmes erreurs ?

Vous me demanderiez présentement : " Piiiiis, te rembarquerais-tu dans une histoire avec un gars en couple, hein, hein ? "

Je dirai sans hésiter : '" Oooooh oui ! "

J'ai rien compris.

Mais au moins je suis honnête.

Beeh.

Vous faites comment pour aimer, ensuite ?

Moi je crois que je lui ai laissé mon coeur.

C'est cliché, hein ?

Mais moi au moins je suis honnête.

Ce matin en arrivant au Cégep, je l 'ai vu,lui, pour la première fois depuis...hum, quelques semaines, assurément! Ah bin, maudit. Petit pincement. Petit sourire. Petit salut. Petite Amélie qui s'arrête. Petite conversation. Gros pincement. Gros salut. Petite peine.

PETITE PEINE ?!

PEINE ?

Woah. Peine. Woah.

Je pense qu'après Bruno, je ne pourrais plus jamais avoir de peine, ou d'attente face à quelqu'un. Je sais déjà que la vie me décevra. Elle me déçoit toujours. Traitez-moi de défaitiste si vous voudrez, mais je ne crois plus en l'amour. Dites-moi que j'y croirai encore, et je vous croirez, parce que j'y crois toujours, plus par principe que par émotion. Je veux y croire, je ne demande pas mieux ! Mais j'ai le coeur en grève, bien accroché, déterminé.

Je suis désolée.

Je ne veux plus fonder d'espoir en rien ni personne, sachant que je serai déçue. Car je vais l'être ! Je le suis toujours.

Génération désabusée ?

Ou simplement moi ?

Je ne sais pas.

En attendant, j'essaye de pleurer.

4 novembre 2007

Cri du coeur d'une caissière

Mon blog est un ramassis de connerie, comme ma vie. Beau portrait.



Je ne sais plus où j'en suis.



Je ne sais pas si c'est psychologique ; c'est peut-être novembre qui me rentre déjà dedans.



Je ne veux plus être sérieuse, je ne veux plus chercher à me casser la tête. Je n'ai pas envie d'être profonde. Eurk, quel mot déprimant, démoralisant, encore plus que novembre !



Ma job m'écoeure. Les clients épais du Canadian Tire me font chier, vous ne voudriez surtout pas être dans ma tête durant les heures où je travaille. Coudon, est-ce que c'est une qualification, être cave pour magasiner là ? Bâtard ! Je ne suis pas une sainte, je ne connais pas TOUT dans le magasin, et je ne sais PAS quel leure on doit utiliser pour pêcher le plus brochet, SIBOIRE.



En plus, c'est DÉGUEULASSE se tousser dans la main dans laquelle vous tenez votre argent pour la donner ENSUITE à la pauvre caissière qui vient de vous voir sécréter des matières gluantes et très identifiable.



Ah pis les jokes plates, bin y sont PLATES. Et si on rit, c'est parce qu'on a PAS LE CHOIX,STI!



Ahhhhh,criss. Arrêtez aussi de croire que si l'attente est longue à la caisse, c'est automatiquement de la faute à la caissière. Il y a tout un tas de commis sur les départements qui travaillent pour VOUS servir, et qui n'ont pas la faculté de se dédoubler à volonté pour satisfaire votre patience très limitée ! Je voudrais bien pouvoir règler tous vos petits problèmes et combler vos besoins mais je ne peux PAS.

De plus , je trouve ÉGALEMENT plusieurs offres/publicité/spéciaux TRÈS CAVE dans le magasin même où je travaille, comme les mini-chocolats d'Halloween à 0,50$, MAIS je ne suis AUCUNEMENT responsable de ÇAAAAA !

Je ne peux PAS commenter ce que vous me dites et je ne peux PAS chialer contre mon employeur, du moins PAS À VOIX HAUTE DEVANT VOUUUUS.

De plus, si je souris à une de vos remarques, dites-vous que dans ma tête, je vous traite d'épais et je vous demande de calissez votre camp avec votre huile à moteur pis de me CRISSER LA PAIIIIIX.

AHH, ça fait du BIEN.

...!

Je tourne en rond et jamais je ne trouverai de sortie.

C'est évident.

Je suis condamnée à errer.

Beeeh.