30 juin 2008

Hier soir, on était couché, l'un à côté de l'autre, on se touchait à peine.
C'était un peu tendu, c'est vrai. Des histoires de jobs, des histoires de gars, des histoires qui se répercutent dans ma vie à moi, dans notre intimité.

On écoutait du Dumas et j'aimais ça, j'étais bien, je pleurais un peu parce que les paroles me touchaient, parce que j'avais peur au réveil, parce que je me convaincais que s'il était parti de sa réunion de famille pour venir dormir ici, c'était parce que ce n'était pas si grave, comme petite dispute. J'ai tellement peur de le perdre, tout le temps.

Puis ça m'a poppé à l'esprit, comme ça. Comme si ça avait toujours été écrit en moi. Il comble mes vides.

Et voilà. C'était ça, c'est ça. Il comble mes vides. C'est exactement ça. Quand je suis avec lui, je me sens complète.

Et finalement, aujourd'hui,on a passé probablement notre plus belle journée ensemble, et on a planifié un road-trip à Old Orchard Beach pour la fin du mois de juillet. Cet été est vraiment le plus beau de toute...ma vie.

29 juin 2008

Je ne sais plus quoi écrire, même si j'ai eu une idée, hier et surtout cette nuit.
Une vraie idée, pas juste des mots plaqués ici, pas juste des bribes de mon bonheur brillant.

Je suis tellement bien avec lui, il me semble que j'ai enfin droit à ma part du gâteau, moi aussi.
Il me semble que j'ai attendu toute ma vie pour être là, exactement là, dans ses bras. Mon bébé, mon ange.

J'ai hâte de rencontrer sa famille, c'est comme un besoin anthropologique, comme dirait l'autre (Rafaëlle Germain, ma prêtresse). J'ai besoin de savoir s'il a le sourire de sa mère, le front de son père, d'où il tient ses manies, ses expressions, besoin de m'intégrer à cette famille bigarrée et joyeuse que j'ai déjà adopté. Besoin d'eux pour encore mieux le connaître.

En fait, je n'ai rien à dire. Je n'ai vraiment rien à dire. Je suis heureuse et voilà. Je vous reviendrai je ne sais quand, quand j'aurai écris ou quand j'aurai pleuré, mais je vous reviendrai, peut-être bien pour vous parler encore des âneries de ceux qui s'aiment.

Sans doute. : )

27 juin 2008

On dirait que trop de bonheur, ça me coupe les mots.
Les maux, surtout.

22 juin 2008

J'ai dormi toute seule pour la première fois depuis une semaine, hier.
Ce matin, j'étais toute perdue, je le cherchais sans le trouver.
Il m'a dit hier je ne m'imagine pas m'endormir sans toi, je suis comme...habitué.

Je commence à accepter ses compliments, à le croire, quand il me dit que je suis belle.
Ce n'est pas un réflexe que j'avais développé avec l'Ex, ça.
Vraiment pas.

Je commence à accepter qu'il me paie des trucs, aussi.
Ça m'énervait au début, je trouvais ça un peu démodé, dépassé.
Mais finalement... ça me plaît, je dois l'avouer.

On a mangé notre premier Dairy Queen ensemble, hier.
Ce sont des petits moments quétaines comme ça que j'aime particulièrement.
Ça, et quand on se raconte l'avant-nous, quand on se crousait, ce qu'on se rappelle, comment on se sentait. C'est tellement drôle, ça fait tellement du bien à entendre. Je suis heureuse, mon Dieu, je suis heureuse.

Ce soir je vais chez lui, chercher les souliers que j'ai oublié à notre job, hier. J'ai bien hâte de voir ça, s'il va me laisser entrer dans son univers un brin plus loin.

20 juin 2008

Des matins comme ceux-là, j'en veux à la tonne, tout le temps.
Des matins où on déjeune en lisant ensemble La Presse et en se trouvant très spirituel, j'en veux encore.

On a discuté aussi, en se réveillant, de l'histoire de fuckfriend.
Amé, moi je prends ça comme ça vient, au jour le jour.
Je sais bien, moi aussi, mais...

Il m'a soufflé un je t'adore, hier.
On en est rendu là, je crois.
Au je t'adore.

Je lui ai renvoyé un sourire, mes joues gonflées, mes yeux brillants.
On a passé toute la semaine ensemble, c'est stupéfiant!
Il est venu chez moi dimanche et il n'est pas reparti, lundi il est resté jusqu'à 20 hrs, mardi il est venu faire dodo, mercredi aussi, et hier aussi.
Je crois que ce soir, nous allons vraiment prendre ça relax, chacun pour soi. C'est un peu...intense, je trouve.

Plus ça va, mieux c'est.
Naturel, instinctif, comme si on avait fait ça toute notre vie, être ensemble, apprendre à s'aimer. Je crois qu'on s'est apprivoisé, là...on commence à accorder nos deux rythmes sur la même mesure.

Franchement, ouais, je l'adore, moi aussi. C'est ça, pour le moment. C'est bien. C'est doux. Ce sont mes cris mêlés aux siens, c'est son odeur partout sur moi, sur chaque recoin de ma peau. Cette semaine, je n'ai vécu que pour lui, et ça aussi, j'adore ça.

Faut bien en profiter pendant que ça passe, hein.
Septembre viendra trop vite, beaucoup trop vite, je crois.

Hier, il m'a rassuré sur son enseignante.
Amé...Il ne se passera rien entre elle et moi, je te le jure. Rien.
Je lui ai dis...en mentant UN PEU...que je n'en avais jamais douté, que je lui faisais totalement confiance, même si depuis lundi soir, je n'attendais QUE le moment où il me dirait ça.

On veut écouter la série Les invincibles ensemble. Ça tombe bien, je ne l'ai pas vu ! J'aime ça, avoir des petits projets avec lui, insignifiants de prime abord, mais tellement significatifs pour moi. Des projets avec lui. Dieu que ça sonne bien à mes oreilles ! Ça veut dire que tout n'est pas fini, ça veut dire qu'il y aura un lendemain, qu'il y aura d'autres matins où j'enfouierai mon nez dans sa barbe rousse mouillée à la sortie de sa douche, d'autres instants d'éternités où j'aurai l'impression d'avoir souffert durant si longtemps pour arriver exactement ici, en ce moment, avec lui.

Oui, je l'adore, mon Homme.

19 juin 2008

Jme rends compte que c'est de plus en plus facile, nous deux.
C'est tout doux, tout simple, ça m'empli de bonheur.
Quelqu'un m'a dit qu'il était comme du bonheur en intraveineuse, pour moi.
C'est tellement vrai, c'est tellement ça.

On passe la soirée ensemble, encore. J'adore ça, entendre sa voix dans mon cellulaire, entendre sa petite voix me demander ce que je fais, si j'ai quelque chose de prévu, comme s'il se doutait pas que même si c'était le cas, j'annulerai pour lui.

Je ne sais pas si c'est sain, être toujours et fusionnellement avec quelqu'un comme ça. J'ai toujours dis que mes parents me faisaient honte à agir ainsi, et me voilà comme ça, en digne apôtre du couple scotch-tape, et le pire, c'est que je ne changerai rien de mon mode de vie, mais rien-du-tout.
J'ai eu mon premier je t'aime comme tu es, ce matin.

Ainsi que mon je vais m'ennuyer de toi en septembre.



Et moi, pour la première fois depuis qu'on est ensemble, j'ai eu une furieuse envie de lui dire simplement je t'aime, parce que c'était ça, à cet instant, plus que jamais, je l'aimais.



Mais j'ai pensé qu'il avait dit à sa mère, la veille, que j'étais sa fuckfriend pour qu'elle arrête de le questionner parce qu'il ne voulait pas penser à ce qu'on était, et j'ai gardé mon je t'aime criant pour moi, pour moi seule, en espérant qu'à travers la pâle lumière du soleil au travers les rideaux de ma chambre, c'est dans mes yeux qu'il l'a lu.

18 juin 2008

Juin sous son signe

Mon mois de juin est définitivement imprégné de lui. Je trépigne, il arrive bientôt, il arrive si bientôt ! Il serait temps que je me calme, il serait temps que je monte changer ma jupe parce qu'il fait trop froid, il serait que je me maquille, même s'il m'a dit que j'étais déjà jolie.

J'ai envie, j'ai besoin d'être belle, ce soir. Je dois l'être, je dois me regarder dans le miroir et savoir qu'avec moi, dans ma ville, il n'aura pas honte de me tenir par la main. Avec moi, dans ma ville, là où il est plus mon chum que lui-même, là où on risque de croiser des tonnes de souvenirs ambulants, des personnes qui vont m'harponner le coeur et le regard, ma ville à moi, là où j'ai vécu, aimé, pleuré, où j'y suis sans doute morte un peu.

Besoin d'être désirable, besoin de me faire dire que je suis tout ça, besoin qu'il me regarde avec ses yeux qui veulent tout dire. Je voudrais qu'il soit déjà ici, je voudrais qu'il me serre contre lui comme hier, je voudrais ressentir ces mots-là au lieu de simplement les écrire.

Heureusement que j'ai un blog ! Fiouff, ça serait quoi, sinon ?

Bon...je vais aller faire tout ça, au lieu de perdre mon temps à écrire des banalités sur lui ici. : )

Les mots justes

Mon Homme a rencontré deux de mes amis hier.
Probablement dans le pire moment au monde.
Sérieux.

Et vous savez quoiiiiiiiiii ?

Il a été...a-do-ra-ble.
Et je suis objective, je suis vraiment objective ! Je le jure !
Il a été gentil, altruiste, doux, ahhh...
Il a été absolument parfait.

Après, quand nous sommes sortis dehors au milieu de la nuit avec les deux amis qui se géraient les vies, il m'a enveloppé dans ses bras et on a dansé en se chuchotant des mots doux à l'oreille. C'était lui, la musique en moi.

Chaque fois que je croise son regard, je me souviens pourquoi j'ai voulu remuer ciel et terre pour qu'il soit mien. Chaque fois. Je me souviens aussi chaque fois pourquoi je laisse pousser mes ongles, aussi difficile cela soit-il. Une semaine aujourd'hui, une semaine que je n'ai pas rongé mes ongles. J'ai perdu en une semaine une habitude vieille de ... toute ma vie. Ce n'était pas si compliqué, finalement. Suffisait que je me trouve la bonne motivation.

Je l'ai, lui. Ça vaut toutes les résolutions du temps des Fêtes du monde.

17 juin 2008

Dans la catégorie...

Être drôlement pathétique, je rentre définitivement le fait de m'ennuyer de lui quand on s'est vu la veille, et aller m'enfouir sous mes couvertures à la recherche de son odeur.



Définitivement.

Nous deux, ça sonne mieux

Quand je suis rendue au stade Kaïn dans mon nick msn parce que ça reflète trooop ma vie, je crois que je suis rendue à un stade de non-retour.

Tsé, KAÏN, fuck.

N'empêche...

:)

Chaque fois que quelqu'un me parle de mon chum, ça me fait tout drôle, en dedans. Mon chum. Moi, je l'appelle mon Homme, ou l'Homme, carrément. Je trouve ça plus doux, plus beau. Moins officiel, p't'être. Je sais que c'est mon chum, mais je trouve ça trop tangible, alors qu'entre nous, c'est plus vaporeux, c'est plus alléatoire.

J'ai peur, ça se dit même pas, à quel point j'ai peur. J'ai peur qu'on contruise quelque chose ensemble qui ne soit pas assez fort pour qu'on se dise, à la fin de cet été de rêve, oui, je veux continuer. J'ai peur de tomber amoureux, parce que ça a déjà fait trop mal, parce que ça doit bien finir par ne plus se recoller, un coeur. J'ai peur aux étoiles dans mes yeux et aux matins trop beaux, j'ai mal à l'âme en pensant qu'un jour, il pourrait bien décider de me quitter. C'est passé si près, cette semaine.

On est intense, ensemble. On se regarde dans les yeux et, quoi qu'il en soit, quoi que j'en dise, je peux bien le dire ici, on s'aime déjà. C'est tellement quétaine, c'est tellement pas - ou plus - moi de faire ça, mais c'est ce que je fais quand même. Quand il me parle, je me sens...juste terriblement bien - trop bien, p't'être. J'ai envie de toujours être avec lui. C'est peut-être la frénésie des débuts, c'est peut-être parce que c'est encore tout beau et tout chaud, mais quand il me touche, je vibre.

Je me sens un peu...conne. J'attends son appel et chaque fois que mon cellulaire clignote, je me rue sur lui, en espérant de façon ridicule que ce soit lui, bon. Oui. Que ce soit lui et personne d'autre. C'est intense, ma vie, je vous l'ai dis. J'essaie de ne pas devenir...une de ces filles contre lesquelles j'ai tant chialé, une de ces filles qui ne vit que pour son chum, qui ne parle que de lui, qui ne pense qu'à lui, mais c'est involontaire, il est partout avec moi, derrière mes oreilles, dans le parfum de mon shampoing, dans le soutien-gorge que j'aggraffe à ma poitrine. Son sourire m'illumine, ses petites manies qui me font craquer aussi.

Ça sera dur, je n'ai pas dis le contraire. Ça ne sera pas toujours aussi rose, quand on sera pris les deux dans nos obligations, moi dans ma vie et lui dans la sienne. Ça ne sera pas évident, de se voir, en septembre, mais ce le sera encore moins en novembre, et pire en décembre. Mais on va y arriver, si on s'aime assez. Appelez ça de la naïveté, mais j'y crois. On a un p'tit été pour se ériger les bases d'une relation solide et durable, on verra si on va y arriver.

Aujourd'hui, il est parti à une répétition pour un spectacle de théâtre qu'il va faire, fin juillet. Il répète avec une professeure avec laquelle il a déjà...eu une aventure. Je suis rongée par la jalousie, c'est inexplicable. Je suis divisée sur tous les fronts. Je lui fais confiance, je lui ai dis, c'est vrai. Oui, c'est vrai. Je veux lui faire confiance, je veux être mature et responsable, je-lui-fais-confiance. N'empêche, quand 1 heure a sonné cet après-midi, et que j'ai imaginé lui et son sourire franchir le théâtre où elle travaille, mon coeur s'est replié sur lui-même, et j'ai eu mal. J'aurai souvent mal, je crois. Ça fait partie de la game, comme on dit.

Il sait que je termine les cours d'été à 9hrs30, il est supposé m'appeler ce soir, mais je vais p't'être bien l'appeler avant. Parce que j'ai du temps, làlà. Parce que j'ai envie d'entendre sa voix et parce que la boule dans mon estomac n'a pas l'air de s'estomper si facilement. Ça ne sera pas facile, mais pour tout le reste, ça vaut bien la peine d'avoir un peu mal, de temps en temps.

15 juin 2008

Des corps qui s'entrechoquent.
Des coeurs, aussi.
Mes larmes qui coulent vers mes seins
Sans s'arrêter
Sans qu'il les arrête.

Je ne sais plus où nous en sommes, à trop vouloir tout trop vite, je crois qu'on s'est perdu avant même de s'être réellement trouvés.

La fin de l'histoire, un autre jour.
En espérant qu'elle se solde par ils s'aimèrent et ils eurent beaucoup d'enfants

12 juin 2008

À quoi tu penses ?

J'ai passé une soirée magnifique, hier.
Avec lui.
Mon homme, celui pour qui je suis prête à cesser de me ronger les ongles, celui pour qui j'accepte le carpe diem que j'ai toujours trouvé immensément illusoire.

Quand il m'a demandé ce que je faisais ce soir, j'ai cru rêver. J'avais vaincu la loi des probabilités ! J'avais évoqué la possibilité de le voir ce soir-là, la veille, avec des amies, avant même que lui soit au courant. Il faut croire que quand deux personnes évoquent les mêmes probabilités, cela annule cette loi tellement ridicule en laquelle je ne crois désormais plus (la loi selon laquelle penser ou énoncer une possibilité l'annule automatiquement puisqu'elle n'est plus une possibilité mais bien une pensée concrète et blablabla...)

Dans ses bras, je me sens revivre. J'oublie les cicatrices des amours passés, les brûlures et les plaies. Dans ses bras, je me sens belle. C'est important, ça. Se sentir belle. Ça ne m'était jamais arrivée à ce point. Dans ses bras, je me sens spéciale, même si j'ai ri de lui quand il m'a dit que je l'étais. Finalement...c'est vrai, qu'il me fait me sentir ainsi.

On cumule les clichés, ensemble. Hier, on a essayé le fameux baiser au coucher du soleil, sur le bord de l'eau. C'était trop...drôle ! J'ai toujours cru que j'étais une fille à cliché, mais faut croire que non, hein ! Incapables de s'embrasser, on riait comme des hyènes devant l'absurdité de la situation.

Après, on était côtes à côtes, en silence. On se regardait et j'étais émue, parce que je trouvais que le rayon de soleil couchant qui filtrait à travers la fenêtre de sa voiture éclairait d'une très jolie manière ses yeux bleus. Quand soudain...

" Amééé ? "
" Hmm ? "
" À QUOI TU PENSES ? "

Et il était sérieux, haha ! J'ai éclaté de rire. On est tellement quétaine, tellement ! C'est cute. Ça me fait tout drôle dans l'estomac, quand je pense à lui. Quand mon cellulaire a sonné, tout à l'heure, je sommeillais dans mon lit, et je pensais à lui, et à hier, et à nous...
C'était lui.
Il venait de se réveiller et il avait envie de me parler.

Et je suis supposée avoir envie de prendre mon temps, supposée être indépendante et faire mes trucs de mon côté ?
Ouais, damn right.
Il a besoin de temps, je vais lui en donner, mais s'il continue comme ça, il ne fait vraiment rien pour m'y aider !

10 juin 2008

Blabla de lui..Je pollue mon blog au lieu d'Adomonde!

Je n'ai toujours pas envie de lui dire je t'aime. J'ai envie d'en apprendre toujours plus sur lui, sa vie, ses goûts, ses aventures, ses états d'âme, son passé. J'espère être son présent, à tout le moins ; pour le futur, on verra rendu là.

J'ai envie de le présenter à mes amies, de leur montrer à quel point il est merveilleux. Car il l'est, vraiment. J'ai une photo de lui à moitié coupée parce que j'étais trop ivre, que j'ai croqué sur le vif, alors qu'il me souriait. Ce sourire si spécial, qui m'est destiné. J'ai enfin compris ce que voulait dire l'expression un visage qui s'illumine d'un sourire. Et c'est vers moi qu'il regarde, c'est moi qui le pousse à sourire ainsi. C'est un peu incroyable, hein ?

Ça aussi, c'est une première. Une autre première fois inusitée. Je suis certaine que quand on fera l'amour - que si on fait l'amour - ce sera comme...une deuxième première fois. Ce gars est une boîte à surprise pour moi, il me fait découvrir et la vie et l'amour sous de toutes nouvelles facettes, c'est assez fabuleux.

Je devrais sans doute me raisonner, arrêter de penser à lui, d'analyser chaque instant, chaque mot, chaque effleurement, chaque...mais j'ai envie de le faire. Jai envie d'être fleur bleue, un peu. Envie de décortiquer nos moments à nous, envie de m'ennuyer et d'avoir hâte de le revoir, avoir hâte d'aller travailler. Envie de voir où ça nous mènera - si ça nous mènera quelque part.

Envie...de l'aimer. Tranquillement, sans me presser. Envie que ça vienne comme ça, après des cafés, des sushis, pourquoi pas des cinémas et des bières ensemble ? Après des après-midi au soleil, après des journées de travail, ou assis à l'accueil, en autant qu'on soit ensemble.

J'ai envie d'être avec lui et de vivre à fond, sans penser à rien d'autre, rien d'autre qu'à mon conte de fée moderne et tangible.

: )

(Oui, je saiiiis, je vais frapper un mur en sale, si ça ne tourne pas du tout en ma faveur. )
J'ai arrêté de croire que c'était impossible.
Ça se peut bien, qu'il s'intéresse à moi.
POURQUOI PAS ?

Dou,dou,dou,dou

You're a part time lover and a full time friend.

I don't see what anyone can see in anyone else, but you.

C'est une chanson d'amour qui répond bien à ma vie, ces temps-ci.

Elle, et Gate 22.

9 juin 2008

Écriture de joie

J'ai toujours écris sur mon malheur.
Voilà que je suis heureuse, et je ne sais plus quoi dire.
Pratiquerais-je l'écriture de déprime ?
Je refuse ! Je refuse,je refuse.
Je réclame le droit de flotter dans le bonheur et de manier toujours la plume.
C'est un choix déchirant, quand même. Si on me demandait de choisir entre le bonheur ou le talent, je ne sais pas ce que je choisirais. Sans doute le bonheur, en fait. Mais un bonheur comme je vis, là, maintenant. Un bonheur des premiers instants, un bonheur fragile, à entretenir. Un bonheur ponctués de sourires, de rires, de premières fois, d'instants furtifs, des questionnements - je l'embrasse ? il m'embrasse ? on s'embrasse ? ou on ne fait rien ? - , d'étapes à ne pas franchir trop rapidement que je respecte scrupuleusement, en priant pour un deuxième baiser d'une telle intensité.

Un café remplacé par des sushis, des boissons au lytchee, un party à raconter, encore et toujours, des mains qui se serrent, qui se touchent, des aveux, des confessions. Des pans de vie qu'on étale pudiquement devant soi, des yeux qui pleurent, des connivences. On est semblable, on se ressemble, sans pour autant trop l'être. On a vécu conjointement tous les maux de la terre, on partage les mêmes passions, on est...sur la même longueur d'onde!

Je n'ai pas peur d'être simplement moi, moi,moi et moi, avec lui. Moi et mes folies, moi et mes joies, moi et mes exclamations, moi, moi, moi. Tout simplement, si simplement ! Fini les artifices, les superflus, les retenues. Je me retrouve en lui, c'est...surprenant. Et j'en redemande. Je redemande de lui, déjà. Mais ça ne me fait pas peur, j'ai percé le mur de brique, je crois.

Il m'a dit tu n'es pas Cameron Diaz, mais tu as de bien plus beaux yeux qu'elle. C'est un compliment si sincère, si vrai. C'est un joli compliment, ou c'est peut-être parce que c'est le sien. Il m'a embarassé, quand il s'est exclamé sur une photo de moi, trouvée sur mon Facebook. Je ne suis pas habituée à ce qu'on me trouve belle, et intense, et surtout à ce qu'on me le dise, comme ça, si naturellement, dans un resto de sushi trop vert et trop moderne.

N'empêche, j'ai adoré mon après-midi, j'en redemande des comme ça. Et j'attends le deuxième baiser... : )

8 juin 2008

C'est ainsi que tous les premiers baisers devraient être.

J'ai fais un long texte plutôt formel, et je l'ai supprimé.
Je ne suis qu'émotions.
Ma tête tremble un peu quand je pense à hier.
Mon corps est renversé, mes sens déroutés.

Hier, on m'a embrassé.

Hier, quelqu'un a pris mon visage tendrement entre ses mains, et il a dit regarde-moi.
Quelqu'un a effleuré doucement de baisers légers mes joues, mon nez, mes mâchoires, mon cou.
Je me suis abandonnée entre ses mains, je n'ai pas bougé, submergée par mon premier vrai baiser.

Quelqu'un a glissé sa main contre ma taille, l'a encerclé et m'a attiré contre lui, même si j'étais humide de sangria, même si mes cheveux n'étaient plus très bien coiffés, même si mon joli maquillage avait coulé. Quelqu'un a touché mes seins avec tant de précaution que j'ai failli, dans mon empressement habituel, presser ses mains contre moi.

Personne n'avait jamais posé ses lèvres sur aucune partie de mon corps avec autant de considération pour moi, pour celle que je suis vraiment.

Hier, on m'a dit on a tout l'été et je te pardonne. Hier, on m'a regardé comme jamais auparavant. Hier, je me suis sentie belle, désirable et désirée. Je me serais offerte à lui s'il l'avait demandé, probablement parce que je savais qu'il ne le ferait pas.

J'ai embrassé ses joues, sa barbe rousse et ses lèvres rieuses. Ça goûtait sucré, ça goûtait bon. J'ai effleuré son menton et il a souri, je l'ai senti. J'ai dis c'est ben d'adon comme ma Marie-Louise que j'incarne et il a ri, cette fois. J'ai passé mes mains autour de son cou, et j'ai soutenu son regard.

Hier, j'ai eu envie de brûler les étapes.

Aujourd'hui, je compte les savourer une par une. Ne pas en manquer une. Je m'applique sérieusement à celle qui inclue le flirt sur le lieu de travail ostentatoire après l'embrassade de la veille. J'ai envie qu'il m'embrasse encore. J'ai envie de le faire, moi aussi. Apprendre comment embrasser sans se presser, sans sentir une urgence quelconque, un besoin à combler.

Je suis heureuse qu'il ait dit tes parents sont là, on doit y aller mais surtout,surtout, qu'il m'ait embrassé encore quand je lui ai demandé s'il me disait qu'on a tout l'été pour vrai ou pour de faux.

Je crois qu'en son langage délicat, ça voulait dire tais-toi,idiote. : )

2 juin 2008

Overdose de mâles

Je travaillais dans un milieu typiquement masculin, à mon dernier emploi.
Dans une boucherie, on s'entend, c'est majoritairement des bouchers (quoique j'aimerais bien voir des bouchères!)
Je croyais que sur un site historique...j'aurais des nouvelles amies et qu'on potinerait...

J'en ai une. Elle est super, elle est comédienne comme moi et on passe nos journées à potiner...
Pour cause.
On est 3 filles pour 8 gars.

JE NE SAIS PLUS OÙ DONNER DE LA TÊTE !!!

L'été promet d'être intéressant, très intéressant.