23 juillet 2008

Je lui ai demandé, hier soir, s'il ne me présentait pas à sa famille parce qu'il ne voulait pas de moi dans sa vraie vie.

Il m'a regardé droit dans les yeux,et il m'a dit, simplement, " Ma vraie vie, c'est toi. "

De quoi je me plains ?

22 juillet 2008

Songes éveillés

Je nous vois déjà dans une grande cuisine jaune et ensoleillée, en train de faire ensemble le souper.

Je nous imagine dans notre salon à l'éclairage tamisé, coupes de vin à la main, étendus et conversant légèrement.

Je nous aperçois dans l'intimité de notre chambre, un nouveau lit comme terrain de jeu et cocon confortable, notre endroit à nous, enseveli sous les couvertures, enlacés et endormis.

Je nous dessine une salle de bain pratique, avec des tiroirs et des miroirs, et un bain et une douche où continuer à se mouiller et à s'aimer sous les jets.

Ça ne me prendrait pas plus grand qu'un trois et demi avec lui pour être parfaitement heureuse,tout-le-temps. C'est irréaliste, pour cette année du moins, même si on en a parlé, même si on voudrait bien y croire. Qui sait...

Pas de palmiers hors de ma tête

On part pour Old Orchard dans quelques jours ; 6 jours, 5 dodos, parsemés d'heures et de nuits ensemble, pour ne pas trop s'ennuyer.

On est toujours ensemble, et ça dérange mon entourage. Mes amis se sentent délaissés, et mes parents nous trouvent un peu décourageants. Mais je m'en voudrais tellement de ne pas profiter de tout le temps qui s'offre à nous, je m'en mordrais les doigts si en septembre, j'ai gaspillé des minutes précieuses où l'on aurait pu se voir.

Passer du temps avec lui, c'est toujours agréable. Et même quand on est pas sur la même longueur d'onde, et même quand je pleure, et même quand il pleure, et même quand on se tempête, on fini toujours par se réconcilier. Mon lit est notre no man's land, on s'y bat et s'y embrasse, c'est notre navire, qui chavire un peu mais pas complètement, c'est mes efforts combinés aux siens, c'est ma vie qui a changé, c'est ma vie que j'entrevois autrement.

16 juillet 2008

Déjà mon 300ième message. Ça va vite, hein, la vie ? Ça va vraiment vite.
On part dans deux semaines à la mer, je suis plus heureuse que jamais et j'ai rencontré le chien et le père de l'Amoureux - toujours ça de gagné !

Je ne pense plus à septembre, c'est comme un gros trou noir dans ma tête.

Ça va faire mal, si on tombe.
Ça va faire mal, quand on va tomber.

Je préfère la première phrase.

12 juillet 2008

Le fils de la meilleure amie d'enfance à ma mère est décédé la nuit passée.
Accident de voiture, il roulait trop vite dans une trop grande courbe.
Il avait mon âge.

Ma mère est dévastée même si elle ne fréquente plus son amie depuis longtemps et moi, je suis un peu de glace, figée.
Je ne le connaissais pas personnellement, mais...enfin...
Ça me bouleverse.

Ma mère a fondu en larmes en apprenant la nouvelle, en me répétant que c'était son enfant unique, son seul enfant, son bébé.

J'ai hâte que l'Amoureux arrive, l'atmosphère est à la mort, chez moi.
J'ai envie de lui téléphoner juste pour lui dire que je l'aime et d'être prudent, sur les routes.
Même si je sais qu'il l'est toujours, même si c'est lui qui me sermonne sur ma vitesse.

Je me sens toute cendrée.

Je ne sais rien, sauf que je t'aime.

On a écouté un épisode des Invincibles, hier.
Un épisode super-triste, durant lequel Carlos et son ancienne fiancée, Lyne, se confrontent après que la jeune femme eut découvert que son ex avait eu un enfant avec la psychologue que Lyne a engagé dans son entreprise.

BREF.

L'important, ce n'est pas tant le contexte mais plutôt le dialogue qui s'en est suivi. De mémoire, c'était à peu près ça que Lyne disait à Carlos :

" Je suis tellement mélangée, Carlos. Y'a tellement de choses dans ma tête, j'ai l'impression que c'est confus, que je sais pu rien, que j'ai jamais rien su, la seule chose qui est complètement claire pour moi présentement...c'est que je t'aime. C'est niaiseux, hein? "

Et Carlos de répondre, avec beaucoup de sincérité (je saiiis que c'est une série télévisée, mais quand même! ) : " Non, c'est loin d'être niaiseux. '"

L'Amoureux m'avait prévenu que la scène était triste, mais j'ai carrément éclaté en sanglots. Je me suis revue tant de fois perdue et désespérée, avec la seule certitude d'aimer. C'était atroce. Alors que maintenant j'ai tous les points d'ancrage nécessaires pour m'épanouir et jouir de mon bonheur, alors que maintenant j'aime et je me sais aimée en retour, je me laisse déstabilisée par le refus de mon Amoureux à me présenter à sa famille - pour le moment.

Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?

10 juillet 2008

Son passé

Ça me fait mal, voir des photos de ses ex.

Ça me met toute à l'envers.

Je suis ridicule, je sais.

Surtout que c'est moi qui a fouillé dans son Facebook jusqu'à ce que je réussisse à les trouver, toutes les deux.

C'est absurde, je sais qu'il y a longtemps qu'ils ne sont plus ensemble, encore plus pour la première, mais...juste de savoir qu'il a pu embrasser ces filles, les toucher, les...aimer...ça me tord le coeur, je sais, c'est ridicule.

Surtout la dernière, sa Bybi, je suis...horriblement figée devant mon écran d'ordinateur et je lui regarde l'air, en me disant qu'ils ne vont pas si bien que ça ensemble, en fait. De façon tout à fait objective, il va sans dire, hum...

Je ne suis pas jalouse d'elle, je suis jalouse de leur intimité, des moments partagés, des voyages, merde, qu'il a fait avec elle !

Mon bébé à moi, qui me fait sentir tellement mieux, tellement belle, qui m'aime, je le sais, pourtant ! ...

Rien à faire, je suis affreusement jalouse de son passé, même si je sais très bien qu'occuper son présent, c'est déjà une chance inestimable.

Nouveau look

Besoin de changement, besoin d'espaces.
Un peu d'air pur, on dirait bien.
Besoin de blanc clair, de bleu éveillé, de vert mousseux.
Et voilà.

Besoin de changement parce que ma vie est en mouvement et parce que je suis tannée, d'être la fille qui achète toujours des vêtements noirs. J'ai envie de rose, de vert, de jaune, de rouge, de bleu, de motifs et de pois.

Et voilà !
Quand il m'a dit je t'aime pour la première fois, j'ai cru que ma vie allait s'arrêter. J'ai cru que j'étais simplement trop heureuse, que le ciel allait me tomber sur la terre, que son je t'aime allait être suivi d'un mais c'est trop compliqué, mais pas du tout.

Pas-du-tout.

Il s'est penché un peu, a pris mon menton entre ses mains, a caressé mes joues et m'a embrassé.

Hier, un verre de vin à la main, en le regardant discuter d'un théâtre de marionnette avec ma mère pendant qu'il faisait griller des steaks sur le BBQ - il tenait à le faire - et qu'il faisait chaud et beau et que le ciel était d'un bleu vraiment pâle, j'ai levé la tête au ciel et j'ai dis merci, à qui ou à quoi, je ne sais pas, mais j'avais vraiment besoin de remercier quelqu'un pour m'avoir envoyé un ange dans ma vie.

5 juillet 2008

:o)

Que de bonheurs, quoi dire d'autres !
C'est en masse. : )

3 juillet 2008

Douce moitié

...De Matthieu Simard.
Parce que l'Amoureux m'a dit les mêmes mots, la poétique et la finesse en moins.
Parce que ça a trouvé écho en moi.

" Quand je suis en face de toi, n’importe où, c’est pas important, quand je suis en face de toi et que je regarde ton visage, tes yeux et leur lumière, ta buche et sa roseur, je lévite. Une vibration juste en dessous de mon sternum, en plein cœur de mon corps, une vibration illuminante .Je passerais des heures come ça, à te regarder me sourire, à lire dans tes yeux toute la douceur du monde, tu me fais sentir mieux, pas bien, mieux. Une vibration, une boule de feu bleue qui tourne trop vite, une musique magique, sous ma peau, ça résonne dans les os, ça résonne dans mon mètre cube. "

" Il est là, le romantisme, dans les gestes silencieux, dans l’absence de mots, dans le flottement de l’air. Quand tu regarde loin en sentant les doigts de ta blonde glisser dans ton dos. Quand tu clignes des yeux en prenant ton temps, deux secondes, les yeux fermés, parce que l’éternité t’appartient, à toi, ce moment précis-là, avec ta douce, l’éternité t’appartient. "

" La première fois que je t’ai vu, dans une petite brasserie sale, bienvenue aux dames, j’ai tout de suite voulu te prendre, dans mes bras. Une pulsion, un besoin de te toucher, de regarder dans tes yeux, le plus profond possible, de plonger en toi, dans ta vie, dans ton histoire, de plonger sans regarder en arrière, en sachant que ça allait faire mal. Tout le monde m’a dit d’être prudent, j’ai répondu oui, en mentant à tout le monde. Je savais que c’était trop dangereux pour moi, pour mon petit cœur fragile, je savais que je pouvais mourir torturé en entrant dans ton univers, mais c’était plus fort que moi, trop fort pour moi, il fallait. C’était la première fois que ça m’arrivait. "
Merci Matthieu Simard de me nourir comme ça.

Mon coeur est un homard.

J'écris, ces temps-ci. J'écris ailleurs qu'ici et ça me fait du bien. J'écris en lumière, j'écris en pleurant un peu, pour la forme, pour le surplus d'émotion, peut-être aussi parce que je suis dans un violent syndrôme pré-menstruel - ça n'aide certainement pas.

Mon coeur est un homard, c'est le nom de mon fichier. Un homard parcec que mon amour me racontait, ce matin là, qu'il avait mangé ça là où on s'en va en vacances peut-être ensemble, bientôt. 24 dodos !

Quand tes yeux s’accrochent aux miens, c’est comme si je voyais pour la première fois. C’est beaucoup d’émotion pour mon petit cœur habitué aux larmes et aux scènes de rupture, aux déchirures. C’est beaucoup d’amour pour mon corps honteux qui a toujours eu peur de l’été et des piscines, peur des jupes et des camisoles. C’est beaucoup de bonheur, tellement que chaque jour j’ai peur que ce soit le dernier, le dernier des jours heureux, la dernière fois que mon afficheur indique ton nom, le dernier des baisers langoureux, la fin de notre nous fragile et en construction.

J’ai peur que tu te tannes de mes manies, de mes phobies, de mes complexes et de mon enthousiasme débordant qui, je le sais, je le sens, t’énerve un peu – peut-être pas tout le temps, mais quand même. J’ai peur que tu veuilles avoir plus ailleurs, j’ai peur de ne pas savoir comment te retenir, peur que tu partes, peur que ma drôle de famille, mes amies accaparantes et mon constant besoin d’attention finisse par t’effrayer, finisse par te lasser de moi.

« Qu’est-ce que tu fais ? »
« Je te fais l’amour, mon bébé. »


On a eu une journée difficile, aujourd’hui. On en aura d’autres. Je pleurerai encore, j’en suis bien désolée. Je pleure souvent. Ce doit être le bonheur qui refuse encore d’adhérer convenablement à ma peau, ce doit être moi qui réagis mal à lui, comme une réaction allergique. Mais ça se traite, ça, mon bébé. Ça s’apprend, surtout. Ça va aller. Je n’ai pas peur des journées grises, ni des disputes bruyantes, ni des soirées comme ça où je me sens seule et déprimée. Il y a des soleils au fond de mes yeux, je tâcherai de ne pas l’oublier. Je n’ai pas peur d’affronter tout ça, je n’ai pas peur de me mettre à nue devant toi, pas peur de grimper mes montagnes, ni d’arrêter de ronger mes ongles. J’ai envie que tu m’apprennes la certitude, envie qu’avec toi je me sente bien mais que sans toi, je le sois aussi. Je ne veux pas me perdre à travers toi, je veux m’y découvrir, t’y découvrir aussi.

Je ne parle pas d’éternité, je ne parle pas d’avenir, ni de gros projets. Je ne t’ai même pas dis je t’aime. Pourtant oui, oui je t’aime. Je t’aime parce qu’avec toi, parce que quand tu es là, je n’ai plus peur de rien. Avec toi, je me sens belle, ne serait-ce que parce que tu poses les yeux sur moi. Tu m’enveloppes, mon amour. Tu m’enserres et quand tes mains parcourent mon ventre, je me sens toute petite, je me sens mieux. Quand tu m’embrasses, je suis si heureuse que j’en pleure. Je n’arrive pas à voir en moi ce que toi, tu y vois, mais j’y parviendrai. Je t’aime parce que tu as cette façon de me sourire qui me fait sentir si spéciale, je t’aime parce que tu as l’air parfois d’avoir huit ans, et que je trouve ça adorable. Je t’aime quand tu es taquin, je t’aime encore plus quand tu es triste, quand tu réfléchis et que tu laisses tomber ton masque.

1 juillet 2008

On pourrait faire ce voyage là en amoureux, aussi, t'sé.

En amoureux. Les mots magiques, les mots brillants, ceux que j'attendais depuis si longtemps. Mon Amoureux tout à moi.

Mon Amoureux qui me console quand j'ai de la difficulté à m'accepter entière, comme je suis, avec mes travers et mes imperfections, mon Amoureux qui garde ses bras autour de moi bon temps comme mauvais matin.

Je vais faire plus d'efforts, je vais vraiment en faire. Je suis tellement désolée, on ne m'a jamais appris la tendresse, moi.