31 mai 2009

Une personne avec qui je travaille a dit, aujourd'hui, '' moi je suis amoureuse par-dessus la tête mais les étincelles dans les yeux, ça fait longtemps que c'est parti. Moi, j'ai trouvé mon partenaire de vie. ''

J'ai trouvé ça tellement triste, tellement trop réaliste pour moi pis mes rêves enchantés.

Ce soir, je suis triste. L'Amoureux et moi on est à couteaux tirés depuis quelques jours et je suis tannée. Je suis fatiguée, ça fait 6 jours en ligne que je travaille comme une vraie folle, j'ai juste hâte de puncher demain à midi et de, je sais pas, juste savoir que je ne travaille pas jusqu'à samedi prochain.

Je suis en train de préparer un petit scrapbook pour nos un an (je sais qu'on doit dire pour notre un an mais je trouve ça bizzare comme formule!). J'essaie aussi d'écrire un petit quelque chose pour la carte de fête de Minou - 24 ans le 5 juin, 1 an commun le 7. J'ai hâte de juste avoir le temps de m'asseoir toute seule et de penser à lui, de relire mes billets ici, tranquillement, de penser à ce que j'aime chez lui et chasser ma fatigue et mon impatience de moi.

Pis on part en vacances dans 15 jours, yayaya ! :)

28 mai 2009

Constat de ménage

J'hais ça, faire du ménage, avoir les mains qui sentent le Monsieur Net, atchoumer parce que y'a d'la poussière en dessous de ma télé, tasser les meubles et tout déranger mes affaires sous prétexte de les laver et que ça sente bon.

J'hais vraiment ça.

Pis l'Amoureux le sait. Pis il m'a lancé un ultimatum : si tu deviens une vraie fille qui tient sa chambre en ordre pis que son char a pas l'air d'un dépotoir, je m'en vais en appart avec toi pour le début d'l'université !

Argh. Ok. Monsieur Net est mon nouveau meilleur ami pis Swiffer aussi, mais je le fais vraiment à contre-coeur. Pis je sais bin qu'en appart, maman-papa seront pu là pour passer derrière moi et ramasser mes traîneries, alors...je vois ça comme un bon exercice préparatoire.

Parce que ça me tente pas de voyager pour l'université, ça fait que...je fais le pari de devenir une vraie fille organisée et responsable d'ici la fin du mois d'août. Une vraie fille organisée et responsable, ça fait aussi des budgets et ça arrête de s'acheter des sacoches jaunes sur un coup de tête. Awww...

J'vais baptiser mon blog '' Amélie et la vie sérieuse '' ... : (

Poussières

J'ai ouvert les fenêtres pour que ma chambre puisse respirer, j'ai sorti mes draps vert lime, mon chum sue sur les appareils d'exercices en bas pendant que moi, je frotte les murs bleus et verts pour faire disparaître un an de poussière accumulée.

J'ai complimenté l'Ex Mythique sur sa nouvelle photo Facebook parce qu'il a vraiment de la classe, j'ai joué aux vampires avec Marc en se levant (le premier qui réussi à mordre l'autre dans le cou), on a mangé du pain aux raisins en lisant notre horoscope, hier soir on était supposé sortir et finalement on s'est couchés, épuisés, lessivés, heureux.

Oui, vraiment, je suis heureuse. : )

26 mai 2009

J'commence à m'sentir en vacances, moi là!

Magasiner avec Minou, c'est l'enfer.

Mais magasiner la sacoche jaune de ma vie, que j'ai rencontré au Winners au détour d'un étalage de sacoche laide, ça n'a pas de prix. : )

On part dans 20 dodos pour Old Orchard, y va faire frette, selon ma belle-mère. Ouin, pis ? Le homard dans mon assiette va être dodu et moelleux à souhait, pis le vin va couler à flots, pis on va s'aimer comme c'est pas possible, je vais l'aimer comme une folle, avec notre jeu érotique pis notre huile à massage, pis notre orgasm-o-thon à gratter au fur et à mesure, pis nos petits instants d'éternité sur le plage, même si l'eau est frette pis qu'on peut pas se baigner. Juste sentir l'air saline, ça va faire tellement du bien, tellement du bien.

Je m'inscris demain matin, 6hrs30 AM à l'université ,et j'ai la possibilité de former mon horaire...et j'sais pas trop quoi faire encore. Mais là, j'ai fini d'angoisser. Fuck-off. J'vais paniquer en août, là je roule mes serviettes en boule, mes camisoles soleil pis mes gougounes, pis j'attends le 15 juin au soir, direction les douanes, merci bonsoir, on revient rien que pour le début d'la saison estivale des sites historiques. : )

J'ai si hâte ! : )

23 mai 2009

Une nouvelle étape

Je me refuse de façon obstinée à dire que c'est la fin. J'ai toujours trouvé ça pessismiste, de dire que c'est la fin de quelque chose. Quand j'étais petite, je refusais de dire bye à mes parents avant d'aller au lit. Je disais toujours bonne nuit,bye, À DEMAIN!!!! super fort, pour contrer le bye que je venais de dire.

Je suis un peu freak, je sais.

En tous cas, c'est quand même vrai, j'ai terminé le Cégep - j'atténue ici la portée de la fin du cégep. Au dernier examen avec Jean-Marc (là, Julien et tous les autres qui lisent mon blog en cachette et-ou sans me le dire vont rire!) je suis restée plantée devant lui sans trop savoir quoi lui dire, avec un immense motton dans ma gorge et les yeux pleins d'eau. Je l'aimais beaucoup, mon professeur préféré.

J'ai appelé Minou en pleurant pathétiquement, je me trouvais vraiment ridicule. Je ne suis pas allée au dernier party de Cégep, je travaillais le lendemain trop tôt. Et ça m'aurait fait trop de peine, je pense.

Alors voilà. Une nouvelle étape qui commence, puisque mardi, je me rends à l'université pour une rencontre d'information avec les explications si gracieusement fournies par une lectrice et mercredi matin, à 6hrs30 AM, je serai devant mon portable en train de m'inscrire officiellement au BAC en éducation préscolaire et enseignement primaire, sans trop savoir si c'est vraiment ma place, si je vais vraiment aimer ça, si je suis pas vraiment en train de faire une vraiment grosse erreur...

Alors je suis sur les nerfs depuis jeudi. Une vraie peste, vous imaginez pas. Et l'Amoureux encaisse tout ça en me flattant les cheveux et en me faisant parler de mes craintes et de mes angoisses et de mes peurs. L'Amoureux parfait, je vous jure. Mais il a quand même ressenti le besoin de passer la soirée avec ses amis, ce soir, pour décompresser.

Il a même accepté de venir magasiner lundi, mouahahahahahaha.

Ça va aller, faut que juste que j'assume que c'est...fini, et que quelque chose d'autre va commencer. C'est une grosse étape, quand même, non ? Ou alors je suis juste idiote de capoter bin raide avec ça à la mi-mai ?

21 mai 2009

Fuck it

15-16-17-18-19 juin, j'vais être A) en route vers Old Orchard , B) À Old Orchard ou C) De retour vers le Québec.

PIS ÇA VA VRAIMENT FAIRE DU BIEN, TABARNACK ! : )

La malédiction des fins de session

Surtout les fins de session avant l'été.

L'an passé, une prof qui me donne tout juste la note de passage dans un travail où je me suis livrée à corps et âme pour un cours sur la sexualité humaine et l'acceptation de soi.

Cette année ?

Y'est arrivé un drame dans mon groupe de théâtre. Je m'étendrai pas sur le sujet, j'en ai assez parlé et j'y ai assez pensé. Une fille du groupe s'est mutilé de façon disons violente dans le café étudiant, le soir de notre deuxième représentation - qui a été annulée.

On a pensé jusqu'à très récemment que c'était une tentative de suicide, mais apparemment...que non. De la mutilation. Se poignarder le sein gauche dans un café étudiant, c'est désormais de la mutilation. Anyway. Fuck off.

On a tous été vraiment ébranlés par la situation, et j'avais un cours de randonnée avec elle le lendemain matin. Les intervenants m'assurent que je peux le rater sans aucune conséquence si je n'ai pas envie d'être bombardée de questions mais je décide tout de même d'y aller, c'était un examen de 20 minutes de marche à pieds.

Finalement, je réalise bien assez vite que je n'aurai pas dû. Car voyez-vous, dans ce cours, il y a ce petit spécimen de filles que j'appelerai globalement les filles de techniques. Les filles de techniques, je les juge sans vergogne depuis le début de mon arrivée au Cégep, mais je me suis toujours sentie un peu coupable de le faire. Après tout, elles...elles sont des personnes comme les autres. LE CROYAIS-JE !

Je suis là, bouleversée, et je marche dans la gravelle en pensant aux évènements d'hier, avec la bénédiction de la prof qui comprend mon malaise et sans que je ne sache trop ce qui arrive, on me dit que c'est fini. Bon. Tant mieux. Je prends mon pouls, je m'en fous, je veux juste partir d'ici, s'il vous plait.

Et là, la fille de technique infirmière qui dit, tout haut, la grosse a pas fini ses quatre tours. Hein ? Bin là, ok, je peux marcher encore! Je suis désolée, je sais pas, j'ai pas vu, je m'en fous, laissez-moi partir, pitié. Non, non, ça va, me dit la prof, ça va. Ça concorde.

Je m'en vais enfin, trouvant le tout plutôt incroyable venant de la part d'une personne qui étudie pour devenir infirmière, qui se doit d'être dévouée, d'être altruiste, de comprendre le malheur des autres et d'être sensible à ça, je veux dire, elle va avoir à dealer avec ça tous les jours plus tard, fuck, c'est la moindre des choses...

Bin j'ai eu un gros zéro dans l'examen de marche. Zéro fucking pourcent alors que j'étais zéro fucking pourcent là, et qu'on m'avait assuré que ça n'aurait pas d'incidence sur la note, ou sur mon cours, que je pouvais partir à tout moment, blablabla.

J'me suis crissement donnée pour ce cours-là, je m'entraîne à la maison, j'ai toujours fais les randonnées obligatoires au lieu d'aller m'échouer au Dairy Queen pour le reste de l'heure, je suis en train de faire un travail de 20 pages sur mon expérience dans les cours d'éducation physique du Cégep ET JE VOULAIS VRAIMENT AVOIR UNE BONNE NOTE DANS CE COURS-LÀ C'ÉTAIT CRISSEMENT IMPORTANT POUR MOI !!!!!

Je sais pas c'que je vais faire encore. J'hésite entre écrire publiquement sur Facebook que je lui souhaite d'attraper la grippe A durant son prochain stage à l'hôpital ou juste prier pour que mon travail impressionne la prof et que je puisse avoir minimum 60%. Là,là, je veux juste aller à l'université. Calissez-moi patience avec le Cégep pis les criss de niaiseries d'enfantillage de caliss, j'veux juste m'en aller de là, tabarnack !!!!!

Demain, 7hrs, je vais être en train de monter les marches du Cégep pour la dernière fois, je vais dropper le film que j'ai loué au club vidéo du maudit Cégep dans la boite, dropper mon dernier travail à vie dans le pigeonnier de la prof, vider ma case avec mon chum si jme souviens du numéro de cadenas pis après, après ?

20 mai 2009

Tu sais que...

T'es vraiment en retard dans tes travaux quand tu décides 1) de ne pas étudier pour l'examen du lendemain, 2) de ne pas lire les pièces que tu dois lire depuis déjà trop longtemps pour les mini-quizz de demain et de 3) ne pas prendre de douche avant l'examen à 8hrs, te disant que tu pourras en prendre une à 9hrs30 quand tu seras de nouveau chez toi, avant de commencer et finir absolument ton dernier travail de Cégep à vie.

Mouain. J'suis pas trop trop fière de moi,là, j'vous avoue...

Rudesse

Je pensais à ça, tantôt.

Des fois, mon amoureux me sort des phrases genre comme celle à votre droite, chaque matin quand je me réveille à côté de toi et que je te regarde, je tombe de nouveau amoureux de toi ou blablabla, et sur le coup je suis toute émue et je l'embrasse et je me trouve tellement chanceuse, mais de mémoire, la fois où j'ai été le plus renversée par une déclaration de mon homme, c'est pendant une chicane.

Il m'a dit J'T'AIME EN CRISS, AMÉLIE !

Pis esti que c'tait sincère ! Ça m'a franchement désarçonnée.

Je pense que plus ça va, plus je commence à trouver ça encombrant, des grosses formules mielleuses pour dire juste ça, juste pour dire qu'on s'aime tellement.

Petits constats de mai

  • J'hais ça quand quelqu'un du Cégep appelle sur mon cell sans laisser de message. Je peux pas savoir QUI m'a appelé, parce que je peux pas le rappeler, vu que ça prend un numéro de poste ou whatever pour retourner un appel de quelqu'un au Cégep! Là, je m'imagine un paquet d'affaires intenses, genre je vais couler un cours pis je vais devoir retarder d'un an mon entrée à l'université et blablabla...J'ai fais un message vocal super cute et professionnel, donnez-vous au moins la peine de me laisser un petit message !
  • C'est où le calvaire de pavillon Hubert-Aquin à l'UQAM ?!
  • Je sens la fumée pis ça s'imprègne dans mon linge pis mes cheveux pis sur ma peau !
  • J'ai déjà hâte à juin ! Wouhou! Des petites vacances à Old Orchard nous attendent fin juin ! :)

18 mai 2009

Eille HEIN ! Parle-moi de ça une journée improductive comme ça !

Quand je vais aller porter mes travaux au Cégep, la prof serait plus là et demain j'ai pas du tout le temps de faire ça - date limite de la remise.

Belle tarte, va.

Varias d'un mai trop froid

Il fait tellement froid c'est invivable dans les bâtiments historiques ! Heureusement que l'Amoureux est là pour me prendre dans ses bras quand j'en claque des dents !
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J'ai tout fais dans cet endroit-là : rire, manger, pleurer, bougonner, jouir, mais surtout aimer. Et malgré le froid trop vif et le vent trop fort et les orages qui s'abattent toujours plus menaçantes sur la pointe de l'île entre les arbres centenaires, j'adore mon emploi, j'adore me costumer et accueillir les gens dans ma petite maison rouge, et même quand ça ne me tente plus, y'a toujours quelque chose ou quelqu'un ou simplement une odeur ou un rire au loin qui me rappelle pourquoi moi et tant d'autres personnes sommes si attachés à la Pointe.
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Avec la formule d'exemption d'impôts - merci mon statut d'étudiante gagnant moins de 15 000 $ par année ! - je vais me faire un joli montant d'argent toutes les deux semaines, ce qui me permettra vraisemblablement de ne pas travailler durant mes deux première sessions universitaires - ou si peu, puisque mon emploi présent se terminera officiellement le 12 octobre, à raison de 10hrs par semaine à partir de septembre, donc je serai bien folle de refuser ces petites journées même avec l'université !
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Je sais, je suis monétairement avare ces derniers temps, mais j'ai tellement abusé, crédité, accumulé de dettes via Mastercard - tsé, exactement ce que je m'étais promis de ne pas faire! , que maintenant, je panique un peu avec l'argent et toutes ces préoccupations-là.
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En tous cas, je suis heureuse, y'a pas à dire. Je suis en fin de fin de session, je termine aujourd'hui deux gros journaux de bord à remettre demain mais que je vais remettre vraisemblablement aujourd'hui, mon dernier examen est jeudi matin, d'ici là il me reste deux travaux de synthèse et trois pièces de théâtre à lire, et ensuite, adios le Cégep !
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Avec l'Amoureux, ça va encore mieux qu'on le croyait. Les autres employés sont plus ou moins au courant qu'on sort ensemble mais bon, on ne se cache pas : on voyage ensemble, on mange le même lunch et on se taquine coquinement devant eux. Ça me fait un bien fou ! Ça va faire déjà un an dans une vingtaine de jour, c'est fou, ça a passé tellement vite et en même temps, il s'est passé tellement de choses...Pouah ! Je sais pas trop comment on envisage l'année scolaire à venir, j'espère toujours gagner à la loterie pour qu'on déménage à Montréal mais ça semble peu probable, nia nia nia.
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Je suis heureuse, je me sens bien même s'il est chez lui et moi aussi, et j'ai le goût de vivre comme rarement auparavant, je veux mordre dans tout ce qui va nous arriver pleinement. Et je délaisse un peu mon blog par manque de temps, il faut croire que je choisis plus souvent qu'autrement le sommeil ou les soirées arrosées de sangria, maintenant que le beau temps revient.
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Aussi bien en profiter, parce que septembre va arriver beaucoup trop vite, avec les amies-lumières dispersées un peu partout dans la province, pour la première fois de nos vies...

12 mai 2009

Un gros gachis

Le spectacle est rodé - ou presque. On est à quelques heures - si peu - de la première et certaines personnes ne connaissent toujours pas leur texte. On fait des italiennes qui finissent toujours en séance de conneries.
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Et surtout...je pense que certains d'entre nous ont atteint la limite de leur potentiel théâtral, et ce n'est pas à la hauteur. Et une des scènes que j'ai écris en souffre. Je suis triste et fâchée qu'on salisse mes mots ainsi, je n'ai plus envie d'y être associée. Après avoir travaillé encore et encore sur le texte - dont j'aurai voulu réécrire quelques parties une dernière fois - je ne comprends pas comment ces personnes qui le jouent se présentent sur une scène, portant avec elles le drame de juifs assassinés, drame raconté en personne par un survivant de l'Holocaust dont je me suis inspirée, et le jouent d'une façon aussi...plaquée, fausse, peu travaillée.
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Le but de ma scène était de montrer que l'art a été une bouée, que les gens, parfois, s'accrochaient à l'art, vivait leur art jusqu'au bout, parce qu'ils ne pouvaient être certains qu'ils allaient encore être vivant demain, en tous cas, je sais pas, mais bref. Ils sont complètement passé à côté de ce que j'avais en tête, et je n'ai pas eu mon mot à dire sur la question. Ni dans le choix des ''comédiens'', ni dans la direction artistique.
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Ou je suis peut-être juste snobe, aussi.

Humeurs cégepiennes - le début de la fin

Voilà, je commence étrangement à voir le bout de ma session sans trop de panique ni d'angoisse.
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Jeudi j'aurai fini de faire cette pièce que je hais et je me sens tout de même vaguement triste.
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J'ai eu mon dernier cours d'Arts et Lettres ce matin, il ne me reste qu'un examen jeudi le 21 à 8hrs. Ça, ça veut dire que jeudi le 21 à maximum 10hrs15, j'aurai fini pour la vie mes années collégiales.
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J'ai le coeur tout croche et Minou dort, épuisé par sa session universitaire qui n'en fini plus de s'étirer en longueur, en grève du personnel de soutien et en partenaires qui ont choisi de ne pas annuler un voyage en Europe alors il va devoir y retourner en juin.
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Il me reste deux travaux à composer, deux journaux de bord à finaliser, deux ou trois pièces à lire paisiblement mercredi après-midi prochain, et après voilà, c'est tout.
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Ce qu'il va me rester de ces deux années ? Je sais pas trop encore. Des tas de souvenirs, des photos de fiesta dans une chambre à New York, des textes ici, des texte là-bas, quelques connaissances littéraires-théâtrales-de-culture-générale glandées au cours du DÉC, des lendemain de brosse presque aussi mémorables que les brosses qui les ont précédés, et une envie pressante de passer à autre chose.

9 mai 2009

Fuck - HELP !

Merde.
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Ça arrive juste à moi, des histoires comme ça.
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Hier soir, ma mère voit que mes yeux se ferment tous seuls pendant que je sors péniblement de ma chambre ma - mes deux trois - brassée de lavage qui s'accumule dans mon panier de linge sale. Elle s'offre généreusement de le faire pour moi - une fois n'est pas coutume, j'essaie de faire toutes mes taches domestiques par moi-même pour me conditionner pour le futur appart ! - et j'accepte de bonne grâce, et je retourne disserter sur le théâtre russe.
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Ce matin, elle frappe à ma porte : « J'ai oublié d'enlever un crayon à l'encre dans ta poche de tablier de Métro, hier soir, pis là bin...»
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«Ok vas-y, je suis prête au pire, tu l'as lavé avec genre du BLANC pis mon fucking beau chandail d'Urban Outffiters est MORT ?»
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«J'pense que c'est pire...je l'ai lavé avec le chandail vert qui a un crocodile dessus...»
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Ah FUCK. Le chandail de Minou, son chandail porte-bonheur qu'il m'a donné pour m'encourager quand je m'entraîne et qu'il est pas là !
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C'est pas si pire, y'a des points d'encre un peu partout, et moi je cherche frénétiquement sur Google des trucs pour enlever l'encre du tissu, mais je ne veux pas empirer la situation, alors si quelqu'un connait un truc miracle pour ces histoires-là...Je suis prenante !

8 mai 2009

Doux dodo

Chaaat a laissé un chandail sur mon lit avec un petit mot d'amour, ce matin, avant de partir vers son chez-lui avec ma maman, qui travaille dans cette ville-là.
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Et la culpabilité s'est multipliée par 100.
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Je ne chialerai plus de Minou,jamais jamais - ou si peu.
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Et pis, là je vais faire dodo avec son odeur tout près de moi, en attendant demain.

Un petit vendredi mouillé

Dehors c'est le déluge, sortez Noé de la Bible. Je suis assise près de la fenêtre, j'ai faim mais je ne mange pas, j'ai déjà trop mangé aujourd'hui. Tantôt le ciel crachait beaucoup trop de tonnerre mais là, ça va. Il pleut, il pleut, il pleut. Ça me plaît un peu. J'ai toujours été une fille d'automne, de pluie et de nuages avant de rencontrer l'Amoureux.
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Je termine péniblement un premier travail de fin de session, j'envisage d'en terminer deux autres ce soir. Je regarde un peu les prix des appartements sur Kijiiji, en tous cas, ce site-là, juste pour rêver, calculer et me faire ramener à la réalité par tout le monde ensuite. C'est pas grave, j'ai toujours aimé ça, rêver, moi.
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Je suis juste bien, en ce moment. Mon chum est pas là pis c'est correct comme ça, je sais qu'il m'aime autant même s'il est à l'UQAM et pas collé contre moi, je commence à comprendre le principe. Après 11 mois, il était temps. Pis ça me fait du bien de savoir ça, de lui faire confiance, de savoir que même si on se voit pas ce soir, ça ne va pas altérer mon amour, que demain ça va être encore plus agréable de se retrouver après une journée loin l'un de l'autre.
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C'est tout. Ariane Moffat me confie qu'elle a brisé un coeur comme la dernière fois que la grande peur s'était levée en elle, j'ai reçu un retour d'impôt du provincial et mes billets pour Daniel Bélanger, tout va bien, tout est calme et ça fait du bien. : )

Constat de décompte de MSN

Depuis que je suis au Cégep, y'a comme une mode sur nos sous-statuts MSN : on inscrit le nombre d'examen, de travaux et de shows à jouer avant la fin.
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Là, je vois les décomptes de MSN de tout le monde baisser considérablement, sauf le mien. Faudrait peut-être que je m'y mette pis que j'arrête d'écrire ici pour ne rien dire !
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Ehlala,lala,lala,lala...

Oups, comme d'habitude.

Aussitôt que je décide de pousser un petit brin de chialage contre l'Amoureux, il fait quelque chose de cute qui me culpabilise inévitablement.
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Comme hier, au moment même où j'appuyais sur Publier le message, mon chum s'est retourné dans son sommeil en marmonnant bébé, colle-colle, t'aime et en agitant les mains pour que je vienne me nicher dans ses bras. À go : ohhnnnn ! :)
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C'est vrai que ces temps-ci, épuisés, on fini souvent par écouter des films emmitouflés dans mes couvertures, mais en général, ça bouge plus que ça, avec Minou. Je me suis sentie cheap de me plaindre comme ça quand c'est plutôt légitime de s'endormir ainsi après une grosse journée d'entraînement, après avoir bu du vin, après avoir veillé tard au resto la veille, etc, etc. ...
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Anyway, c'est bientôt l'été, l'heure des soirées interminables et des idées folles qu'on peut toujours se permettre de faire, genre aller faire du go-kart un mardi matin, aller cueillir des fraises, partir sur un road-trip, aller dans un spa, faire du vélo jusqu'au bout de la piste cyclable, s'aimer n'importe quand, bref... :)
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Je ne chialerai plus de lui, c'est promis !

7 mai 2009

Je pensais pas si bien dire !

J'imagine qu'on peut dire que j'avais des pensées prémonitoires, quand j'écrivais, la semaine passée, que mon chum était loin d'être parfait. On passe vraiment une soirée plate, lui devant Destination Nor'Ouest (voulez-vous bin me dire c'est qui le twit qui a pensé à créer cette émission-là!), moi devant mon nouvel ordinateur portable, j'écoute des Hannah Montana sur Youtube, vous voyez le genre.
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Je l'échangerai pas contre un autre, mon homme, mon petit miracle, mais des fois...calvaire que c'est plate. On est à bout de nerfs, c'est clair, la session qui s'éternise nous rentre dedans, là Minou ronfle à côté de moi pendant que je pitonne. Il lyre un peu. C'est chic! Mais bon...tout ça pour dire en gros que j'ai eu un ordi portable et que je trouve ça vraiment intense, écrire confortablement installée dans mon lit, toute nue, loin des regards indiscrets et de l'indignation de mon père s'il descend au sous-sol à l'ordinateur familiale à 22hrs50 et qu'il me trouve nue comme un ver en train de m'épancher ici (émotionnellement, bien sûr.)

5 mai 2009

DOUX JÉSUS ! La programmation des Francofolies me fait saliver !

Je peux pas croire, c'est trop exquis !

À date, des billets achetés pour le super spectacle à la Place des Arts de Daniel Bélanger, je suis capote bin raide ! C'est le cadeau de fête de l'Amoureux, j'ai hâte de lui donner ! :)
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Sinon, ce qui me fait saliver ?
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Le spectacle en français de Martha Wainwright, le lendemain. Si tout va comme je veux, j'y assisterai sans doute avec une amie-lumière aussi fan d'elle que je le suis moi-même !
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Sinon ? Je ne dirai pas non à Coeur de Pirate, le 30 ou le 31 juillet, ou encore le 1er ou le 2 aout! Les billets ne sont vraiment pas dispendieux, alors Val-Étoile (je te linke même ton blog si tu doutes de ton identité : http://shootingstar01.blogspot.com/), si tu tombes ici, ça te tente, avec Cath et tout et tout ? J'adorerais y aller ! : )
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Réalistement, ce serait mes trois spectacles des Francos. Il y a aussi Ariane Moffat que j'adorerais aller voir, je me cherche un(e) ami(e), quelqu'un de tenté(e)? Samedi 8 août à 21hrs, au Métropolis !
Alors, je récapitule...
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30 ou 31 juillet, 1er ou 2 aout : COEUR DE PIRATE avec...quelqu'un d'intéressé?
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4 août : DANIEL BÉLANGER avec l'Amoureux♥
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5 août : MARTHA WAINWRIGHT SOLO FRANÇAIS avec l'Amie-lumière si tout va bien, sinon je serai assez folle pour aller au Métropolis voir DANIEL BÉLANGER encore une fois avec son BAND !!! D'autres gens d'intéressés à ces shows-là ?
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8 aût : ARIANE MOFFAT avec... ?! Quelqu'un d'intéressé ?

2 semaines

Je devrais être paniquée, me sentir étouffée devant la tâche colossale qui m'attend, je devrais stresser parce que je ne sais pas trop mes textes encore - pas du tout serait plus juste en fait. Je devrais étudier déjà pour les examens, préparer des plans pour les derniers travaux, retrouver les programmes des pièces que j'ai vu pour l'épreuve synthèse de DÉC, me sentir concernée par le montage des parties multimédias de notre pièce finale, je sais pas moi, au pire angoissée vaguement pour les 21 heures de cours universitaires qui m'attendent en septembre, n'importe quoi !
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Mais non.
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Pas du tout. Pas une miette.
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Je suis déjà en mode vacances. Et ça c'est plutôt mal. J'ai envie de boire de la sangria couchée dans l'herbe avec Minou qui dort un peu, envie de passer chez la coiffeuse faire teindre mes repousses pour rester la blonde platine que je suis déjà sous le soleil éclatant, envie de passer au salon de bronzage pour préparer ma petite peau capricieuse aux rayons impitoyables, envie de rêvasser jusqu'aux petites heures de la nuit avec un calepin sur les genoux à moitié endormie, envie de me faire du jus d'orange fraîchement pressé le matin, envie d'imprimer toutes sortes de recettes soleil pour nos lunchs estivaux, whatever, j'ai envie de faire tout sauf des travaux, sauf m'appliquer dans mes cours, sauf imprimer des exercices de grammaires, compléter des journaux de bord, me questionner sur ma démarche dans un cours de randonnée, ...
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Il reste juste deux semaines à la session, je devrais tenir le coup, hein ?
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Jusqu'à ce que je me mette à penser à la délicieuse salade thaïlandaise qui m'attend demain soir et au pichet de sangria froide pour notre souper avec le staff de la Pointe...Arrff. C'est dur, la vie d'une étudiante en fin de session de DÉC ! ; )

4 mai 2009

Écran blanc [finalement, 10 minutes plus tard]

T'sé, j'ai 5 lignes à écrire. 5 lignes qui sortiront de la bouche d'une soldate nazi qui explique ce qu'elle aime de l'art.

5 OSTIS DE LIGNES.

Et ça veut pas. Y'a rien à faire. Ça veut pas.

Je pourrais écrire des pages complètes de rien, de blabla de quotidiens, des pages complètes sur n'importe quoi, mais ça, rien à faire.

Et je dois avoir fini ça d'ici 15 minutes.

Arff.

FINALEMENT, 10 pénibles minutes plus tard, j'ai écris 6 lignes et un mot.

« Ils croient peut-être que je les fais souffrir par plaisir, que j’aime voir leurs yeux apeurés quand ils exécutent mes ordres. Au fond de moi, je suis une femme avant d’être un monstre. Si seulement ils étaient comme moi, s’ils étaient comme nous, tous pourraient apprécier leur art. En attendant la mort, je serai seule témoin de ces derniers soubresauts de leur imagination, qui sait, qui résistera peut-être au trépas… »
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De toute façon, le spectacle de fin de DÉC est tellement pourri que peu importe la puissance des mots utilisés ou la valeur des textes, c'est et ce restera un travail scolaire indéniablement vidé de toute portée émotive. Voilà !

3 mai 2009

Amélie à Québec !

On s'est décidé, finalement, pour nos vacances. Pas de Punta Cana (merci la grippe porcine, vraiment ! ) parce qu'on a pas d'argent mais comme je viens de le mentionner, parce que mes parents trouvent ça beaucoup trop risqué et qu'ils menacent de m'enfermer à double-tour dans ma chambre le jour du départ.
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On pensait d'abord séjourner deux nuits dans une auberge adjacente à un établissement de spa nordique et de bains scandinaves (whatever,vous comprenez le principe!) mais finalement, ça coûtait pratiquement aussi cher qu'un voyage dans le sud, on a tergiversé longtemps, alors ce sera une escapade à Québec, oh oui ! :) C'est assez loin de ma banlieue de Montréal pour que ça soit une escapade, assez près de chez nous pour ne pas s'absenter trop longtemps du travail (une seule journée de congé nous sera nécessaire!) et assez exotique (on a visité tous les deux Québec une seule fois dans nos vies, quand on était kid) pour qu'on en soit satisfait.
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Je ne veux pas louer une chambre dans un hôtel commercial, je déteste les hôtels style day-inn, je trouve ça impersonnel et bof, ça ne me tente pas. Je me souviens vaguement de ma visite éclair à Québec au début de l'année avec le groupe de théâtre qu'il y avait, dans le coin du Vieux-Québec, de multiples gîtes-auberges-petits hôtels sympathiques où il ferait sans doute bon de poser nos pénates pour deux petites nuits, je suis déjà à la recherche de l'endroit parfait sur Internet !
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En plus, je ne sais même pas ce qu'on doit visiter, à Québec ! Ni s'il y a des festivals quelconque cet été - sans doute, il me semble que Québec est en pleine effervescence, non ? Je lis ça tous les matins dans la Presse, Québec a mis K.O Montréal ! Mais de toute façon, comme nous avons les lundi et mardi de congé à la Pointe, nous serons là-bas en début de semaine, alors...peu de chances de croiser Kiss ou Pierre Lapointe au détour de leur concert !
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Je suis toute énervée, je l'avoue. Je pensais devoir faire une croix sur nos vacances d'été et voilà que l'Amoureux propose ça ! Des suggestions, tout le monde ?

2 mai 2009

Paul à Québec


C'est sans doute le plus beau livre que j'ai lu de ma vie, toutes catégories confondues. Ma mère m'a ramené ça de sa bibliothèque scolaire, en me disant prépare tes kleenex, j'ai passé une demie-heure aux toilettes à éponger mon mascara en finissant de lire ça !
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Le ton était donné.
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Pourtant, c'est plus que des larmes qui me restent suite à la lecture de Paul à Québec de Michel Rabagliati. Je ne connaissais pas la série des Paul, je vous l'avoue tout de suite. Ou plutôt si, mais vaguement. J'étais jadis une dévoreuse de BD mais plus maintenant. J'avoue que j'ai eu envie là, maintenant, tout de suite, de lire les tomes précédents.
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Il me reste de ce Paul un goût d'espoir en bouche. L'espoir de croire à la vie qui va, qui vient, et qui part, mais la vie qui reste, la vie qui s'entête et qui traverse la mort. Ça m'a fait penser à mon papa et surtout à mon grand-papa qui est mort pas cet été, l'autre avant. Des kilomètres de larmes, j'avais versé des kilomètres de larmes alors que lui, quelques jours avant de partir, il me disait que c'était pas grave, que c'étaient des choses qui arrive. Mon grand-papa.
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Alors voilà. Paul à Québec, c'est une histoire sur la mort mais surtout sur la vie, sur l'amour, sur la famille. Je sais pas trop quoi en dire de plus, je viens tout juste de refermer la dernière page, les lunettes buées d'avoir pleuré. Des dessins clairs, en noir et blanc, j'ai aimé que ce soit épuré comme ça. J'ai lu que c'était le style du dessinateur, j'ai hâte de lire le reste.
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Alors voilà, je vous le conseille vivement, que vous ayez un deuil à caresser ou pas, peu importe comment on aborde cet album, je crois qu'on en sort tous un peu plus grand.

120

Ouais. Me croyez-vous si je vous dis que j'ai environ 120 lbs à perdre pour atteindre mon poids santé ?
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Ça doit être mon billet sur la perfection en amour qui me monte à la tête, ou le fait que l'Amoureux est parti boire de la bière et jouer au poker avec des amis pendant que moi je cuve encore mes deux drinks d'hier - je suis faible ! - mais voilà, j'ai besoin d'en parler.
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120 lbs à perdre encore avant d'atteindre mon poids santé. Et l'ironie là dedans, c'est que j'ai déjà perdu 30 lbs en un an. À ce rythme-là, je n'y arriverai pas avant 4 ans. C'est trop long, vous en conviendrez. C'est pour ça que j'ai décidé de m'entraîner sérieusement au lieu de faire semblant la majorité du temps. C'est pour ça que j'ai décidé de surveiller minutieusement mon alimentation au lieu de faire semblant la majorité du temps. Plus d'excès, plus d'exceptions.
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Ça peut bien me brimer, des articles sur la perfection dans un couple ! Imaginez ce que c'est pour un jeune homme de 24 ans d'être en couple avec une grosse. Pas une toutoune, là, non non. On appelle un chat un chat, une pomme une pomme, alors une grosse une grosse. C'est un mot que j'ai évité toute ma vie ; plus maintenant.
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L'Amoureux me présente petit à petit à ses amis parce que ça ne fait l'unanimité. Certains lui ont même conseillé de me flusher. Des fois, il est lui-même découragé, parce que ma perte de poids, ça avance pas super vite. Je me trouve toujours des défaites, des explications, alors que le vrai problème, c'est ma motivation.
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Avant de le rencontrer, je ne pensais pas que je pouvais changer. J'envisageais juste de rencontrer un homme qui saurait dealer avec ça. Un...régime ? Un quoi ? S'entraîner, faire du...sport ? Hein ? Mon poids a toujours oscillé autour de ça, 250 lbs. 250 lbs, pour une fille de 5p3, ça fait beaucoup de lbs de surplus. Ça fait une moins belle princesse, disons. Pas pour rien que Mulan était mon héroine dans les pitounes de Disney.
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Et puis j'ai rencontré Marc qui a posé son regard dans le mien avant de regarder mon tour de taille. Marc, c'est mon miracle à moi. C'est sans doute ma preuve que Dieu existe, et que mon grand-papa est assis quelque part sur un nuage. Je tombe dans le pathétique, c'est pas grave. C'est ma confession, j'ai le droit.
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Je veux dire, regarder mon visage, sur ma photo. Mon chum me le répète sans cesse, quand je suis découragée, tu es belle, tu es belle, tu es belle. Je m'envisage comme...une montagne. Une fucking grosse montagne. Genre l'Everest,là. C'est long longtemps à escalader, c'est dur, on peut manquer d'oxygène ou juste tomber, mourir. Mais combien de gens ont réussi à se rendre à son sommet ? Plus de 4 000, je viens juste de vérifier sur Wikipédia. Et 14 000 ont tenté l'expédition.
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Je suis tannée de rebrousser chemin. Je suis tannée de faire comme si j'étais normale. Ah non, ça, ce n'est pas ma tasse de thé, désolée ! La normalité, la perfection, je ne connais pas. Ne vous étonnez donc pas de mon incompréhension face au bonheur. Quand la responsable des activités à mon cégep s'est plainte que je ne m'impliquais pas assez dans mon bénévolat, quand elle m'a dit qu'il fallait que j'en revienne de mon bonheur, j'ai eu envie de lui cracher au visage. Mon bonheur, c'est ce que j'ai de plus précieux au monde. C'est Marc qui m'a ouvert les yeux, c'est lui qui me tient la main quand ça ne va pas, et il s'éreinte avec moi sur les appareils d'exercices, et il subit mes essais culinaires santé, et je sais qu'il le ferait tellement à ma place si c'était possible, s'il pouvait bouger et moi maigrir.
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C'est tellement plus grand que moi, son amour, que ça me dépasse. Personne avant lui n'a osé aller voir en dessous de ma graisse ,voir qui s'y trouvait. Il me semble que c'est la moindre des choses de maigrir en échange. J'aimerais ça rencontrer ses amis sans me sentir inévitablement mal au point de me mordre les lèvres. Qu'est-ce qu'il va dire, celui-là ? Est-ce qu'il va lui écrire sur Facebook pour lui suggérer d'aller fourrer ailleurs ? Est-ce qu'il rit des grosses filles qui passent devant lui à l'université à voix haute, en leur criant moé j'mettrais pas mon pénis là d'dans!
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Ça me dépasse, mais ça le dépasse aussi. Je sais pas on se sent comment quand on est attiré par quelqu'un qui, normalement, ne devrait pas nous attirer. Je ne peux qu'envisager son désarroi face à la situation. J'aurai voulu lui organiser une fête surprise, pour son anniversaire, mais je n'ai pas osé. Et quand j'ai rencontré sa meilleure amie, grosse elle-aussi, j'ai vu dans ses yeux à elle toute son incompréhension : en effet, l'Amoureux a déjà repoussé ses avances sous prétexte que ça ne l'attire pas, des grosses filles.
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Est-ce qu'on choisi comment on nait ? Je pense pas. Je lisais un article de D., sur son blog de date en série que vous connaissez sans doute. Je me souviens de lui, moi, même si lui ne se souvient pas de moi. C'était à l'époque où je fréquentais assidument les sites de rencontre un peu pour rien, en effet. Je n'aurais jamais osé lui proposer une date, même s'il m'avait plu au point de lui donner mon vrai courriel. Ja-mais. Je mettais des vraies photos de moi, mais jusqu'aux seins - mes plus beaux attributs sans doute. D. ne me daterait jamais, il me fuierait en se maudissant d'avoir cru à mes belles paroles qui, elles, n'étaient jamais fausses.
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Alors voilà. Deux gros billets de confession, je sais pas pourquoi j'ai senti le besoin d'écrire tout ça. Une nouvelle catégorie, aussi. Objectif 1.4. Pourquoi 1.4 ? Parce que ça fait 5 et que c'est un de mes chiffres chanceux, c'est tout. Mon objectif de perte de poids. Ça me fera autre chose à parler que mes problèmes d'argent et mes listes de travaux à faire.
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L'Objectif de l'été ? Peser 200 lbs à la rentrée universitaire.
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Pour ce faire, on a imprimé un calendrier l'Amoureux et moi. Je l'ai appelé le Calendrier de l'Amour, et tout le monde m'a dit que j'étais quétaine, haha. Du 1er mai au 30 mai, on s'entraîne un jour sur deux. Quand on fini notre séance d'entraînement, on gribouille un coeur sur la date. Si le 30 mai nous avons nos 15 coeurs sur le calendrier, on se paye une super sortie à notre restaurant de sushi préféré, avec une bouteille de vin et des gâteries.
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Voilà. J'espère que vous allez continuer à me lire malgré cette énorme confession - haha je suis si drôle ! - et que vous saurez passer outre les préjugés. C'est toujours une immense crainte, ça. De perdre des amis, des proches, des lecteurs quand on divulgue un secret de poids - haha, feu roulant de plaisanterie ! - sur son blog. C'est pas grave, je ne crois pas écrire un blog qui soit beaucoup lu. Vous savez le fin fond de la vérité, maintenant.
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Je n'ai plus rien à cacher, je ne sais pas trop si c'est bien ou pas...!

Pourquoi nous ne sommes pas le couple idéal

Un message d'Alice (http://www.patati-patataa.blogspot.com) dans lequel elle se vantait de croire qu'elle et son amoureux formaient le couple idéal m'a fait grandement réfléchir. Après tout, la Amélie-Romantique en moi aime bien se vanter ici que son chum est tellement gentil, que son chum est tellement merveilleux, qu'il lui dit des jolis mots, des jolies phrases, et blablabla, mais c'est surtout pour m'empêcher de rabattre les oreilles de tous et chacun de mon bonheur que j'ai de la difficulté à contenir - même après un an de bonheur continu.
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Si c'est dur de mettre en mots le bonheur, qu'en est-il de la perfection ? Si on dit que le bonheur est propre à chacun, qu'en est-il de la perfection ? Mon chum qui est bougon quand il a faim en devient-il moins parfait ? Qu'est-ce que ça prend, fuck, pour être parfait ? Moi qui cultive sans doute mon égocentrisme en tenant un blog où je ne parle pas de sujets d'actualité et où je ne me dévoue pas à penser aux autres, en suis-je plus imparfaite ?
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Je ne sais pas trop où s'en vont mes pensées, je sais juste que ça m'a fait réfléchir. Minou et moi, malgré tous mes calculs, n'avons pas les moyens de déménager en appartement comme tant de couples le feront dès juillet. En sommes-nous moins forts, nous aimons-nous moins ? Je ne crois pas. Non, de ça en fait, j'en suis certaine.
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Mon couple n'est pas parfait. Oh non. Mon chum a sans doute une variante du symptôme de Peter Pan : il est incapable de se projeter dans le futur, dans un appartement, dans une vie d'adulte responsable et ce, à 24 ans. Mon chum vit au jour le jour, sans trop se préoccuper de choses qui m'angoissent. Moi, je suis une jalouse compulsive. Ce fut le comble quand une amie de Minou a téléphoné chez moi pour l'inviter à un spectacle bénéfice. Marc doute beaucoup de lui et moi je n'ai pas confiance en moi. Pourtant,on s'aime et petits à petits, on bâtit chaque jour ensemble notre relation, on s'apprivoise encore, on se découvre encore, et je prends plaisir à imaginer qu'on se découvrira encore dans bien des années.
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Mon chum me trouve grosse. Oh, je l'ai dis ! Quel scandale ! Bin oui, mon chum me trouve grosse. Mais il me trouve belle aussi, il aime mes yeux, ma bouche, mes joues bombées quand je souris, et mes cheveux. Mon chum me trouve belle et grosse. Que voulez-vous ! Moi je le trouve spectaculaire, mais j'apprends à nuancer un peu sa perfection qui me blessait tant à nos débuts. Mon chum est trop perfectionniste et ça m'énerve, quand il prends 10 minutes pour se brosser les dents, ça m'énerve, quand il chiale parce qu'il y a des graines de bagel dans ma voiture alors que moi, je suis contente de m'être - un peu - disciplinée et d'avoir vidé mes cahiers-cartables-vestes-café qui traînaient.
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Pis fuck, c'est vrai tout ça ! C'est vrai que je suis grosse, c'est vrai qu'il est ridicule tellement il est perfectionniste, c'est vrai qu'il est bougon quand il a faim, c'est vrai qu'il est trop bébé des fois, c'est vrai que je suis jalouse, et je changerai pas ça. J'échangerai pas ma vie contre celle de personne d'autre. On est pas le couple idéal, fuck yeah. Une chance. Je regarde mes amies, mon amie en particulier, qui rêve d'être dentiste, d'avoir deux beaux enfants blonds d'un beau grand monsieur dentiste aussi ou notaire qui sera lui aussi blond aux yeux bleus si possibles, pis je me dis que de toute façon, j'ai jamais été trop trop porté vers la perfection, moi.
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Pis je me dis que de toute façon, je ne suis pas la blonde idéale. Des fois, j'oublie de me raser. Oh, je l'ai dis ! Quel scandale ! Pis des fois, mon chum aussi. Oh, censurez-moi quelqu'un ! Des fois, mon chum est fatigué pis pas social, il a pas le goût de m'attendre à Berri-UQAM quand je vais souper à Montréal, il a besoin de sa bulle, et moi ça m'insulte, ça me fait crier, et on fini toujours par s'excuser lamentablement d'être humain, alors que c'est tellement normal !
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Je veux dire, ça fait longtemps que j'ai arrêté de croire au prince charmant et au il était une fois. Je trouve ça beaucoup plus le fun que mon chum me fasse des toats au beurre de pinotte le matin quand d'habitude il reste couché. Certaines de mes amies ont troqué le cheval blanc pour une belle civic rutilante. Inutile. Je trouve ça beaucoup plus le fun que mon chum m'aide à payer le gaz de ma vieille accent qui fait un drôle de bruit quand je tourne le volant que s'il dépensait toute son argent pour entretenir un char de l'année - non mais c'est tellement inutile, hein!
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Je sais pas pourquoi j'écris tout ça, peut-être juste parce que ça m'a fâché de lire ça , nous on est le couple parfait. Je trouve ça faux et prétentieux, tu m'excuseras Alice, je ne connais sans doute pas le fond de tout ça, ni de ta discussion avec F. (est-il le F auquel je pense?) , mais...voilà. Et quand je m'éreinte sur le tapis roulant pour perdre du poids, quand j'apprends à brosser mes cheveux en les faisant sécher - ça peut paraître primaire en effet mais c'est une coquetterie que je ne pratiquais pas avant d'avoir un amoureux ! - quand j'ai envie de maigrir, quand je me fais teindre en blonde, quand j'arrête de mettre des brillants à outrance et que je décide de troquer mes grosses lunettes pour des lunettes plus sages, quand je m'arrête deux minutes tellement je m'étourdie, quand je fais juste me coucher dans mon lit et respirer, je me dis que...je suis plus heureuse que jamais auparavant. Quand je vais danser avec les filles, quand je suis belle - et ça n'arrive pas souvent que je puisse le reconnaître - quand on me fait des compliments, je me dis que oui, je veux maigrir, mais pas juste pour lui, pas juste pour Minou, pour moi. Et je teins mes cheveux pour moi. Et je voudrais vivre à Montréal pour moi.
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Et oui, Marc aime pas la majorité de mes amies ! Oh, je l'ai dis ! Et moi, je n'aime pas toujours les chums de mes amies, je les trouve colon, comparé à mon Minou. Et là je me sens coupable de dire des choses comme ça, parce que je suis qui moi pour juger ce qui fait le bonheur des autres ? Je suis qui moi, pour affirmer que les princes charmants ça n'existe pas ? Bien sûr que ça existe, ça arrive seulement sous des formes différentes de celles qu'on attendait. Je me revois parfois, déambulant dans les corridors de la polyvalente, espérant que ça arrive enfin, le prince charmant, envoyant balader toute la souffrance. Marc est arrivé quand je n'espérais plus grand chose de plus rien, et voilà, c'est comme ça, on est là avec nos deux vies barriolées de larmes et de crevasses et on s'aime comme des enfants, je l'aime comme une criss de folle même si je sais qu'il est loin d'être parfait et le plus beau dans tout ça, c'est qu'il m'aime avec mes bourrelets et mes vergetures, il m'aime comme une princesse aimerait son prince, même si ça a pas d'allure, aimer comme ça.
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Fuck it, fuck tout. Voilà pourquoi nous ne sommes pas le couple idéal, et pourquoi j'en suis bien fière !
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Sans rancune, Alice. Tu sais que je t'aime ! : )

1 mai 2009

Petits plaisirs simples de la vie (1)

Imprimer sa lettre de démission d'un emploi que tu détestes, ça en fait clairement partie.

Dimanche le 10 mai, je vais accrocher mon tablier de commis de la charcuterie avec un immense sourire au visage ! Cet emploi m'a permis de gazer ma voiture et de me payer des bonnes bouteilles de vin pendant la vache maigre de l'hiver, mais j'y renonce de bon coeur !
Quelle belle journée - malgré les nuages ! Quelle exquise journée !

Confiture

Je suis en train de bûcher sur ce travail de fin de session et soudainement, une belle assiette de toats beurre-de-pinotte-confiture-de-framboise atterit devant moi, avec un verre de jus de canneberge quelques secondes après.

C'est l'Amoureux, qui vient de se réveiller, qui m'a fait à déjeuner. Il est là, devant moi, avec son grand sourire, fier de lui, et il attends que je le récompense.
Ce matin, il m'a dit qu'il aimerait pouvoir se réveiller à mes côtés à tous les jours de sa vie.

Et après, il se demande pourquoi je souhaite que l'on déménage ensemble à l'automne !