30 septembre 2009

Sur un quai de gare

On m'a trimballé toute la journée à gauche & à droite, j'avais pas déjeuné elles m'ont payé un jus d'orange et un bagel, on a dîné aux sushis et on a ri vraiment fort. Dans le train je grommelais toute seule contre un monsieur qui avait avec lui un énorme bouquet de roses rouges et je disais, à moi-même et sur mon statut Facebook, qu'on devrait pas avoir le droit de faire ça quand y pleut pour rappeler à toutes les célibataires du train - même si j'avais la fucking impression que j'étais la seule et unique célibataire à bord - qu'elles sont célibataires.

Le Monsieur, il est débarqué du train et j'ai entendu à travers la porte ouverte, papa ! papa !, et j'ai regardé dehors. Le Monsieur envoyait des bye bye avec sa main à un petit bonhomme de 5 ans qui trépignait d'impatience sur le quai. Une Madame, qui avait un petit bout de fille dans les bras, était juste à côté. J'ai eu le temps de voir le Monsieur sortir du train et le petit gars s'est jeté dans ses bras, pendant que la dame et la fillette l'étreignaient. Il a embrassé longtemps longtemps la Madame et il a donné un bec sur la tête de ses deux enfants. Le train est reparti, j'ai changé mon statut Facebook et j'ai éclaté en sanglots, la tête entre les genoux.

Quand je suis descendue du train, Minou était pas là. Je l'ai imaginé avec une autre fille, au restaurant ou entre deux draps, et j'ai craqué, j'ai téléphoné sur son cellulaire : boîte vocale, son cellulaire est mort. Au moins j'ai entendu sa voix un peu et c'est niaiseux mais, ça m'a fait du bien.

J'imagine que ça va aller mieux bientôt bientôt. Bientôt bientôt bientôt.

Demain ça se peut que je sorte, que je mange d'autres sushis, que je boive beaucoup trop d'alcool parce que bar open avant minuit, je sais pas trop, encore. J'espère.

Pis à partir de samedi matin, GRÈVE-DE-LA-FAIM. ;)

29 septembre 2009

Aouch.

Minou était connecté sur Facebook.

Et j'ai fixé son nom pendant 12 minutes de façon plus ou moins continuelles sans qu'il ne vienne me parler.

Pis ça, ça, ça là.

Ben ça fait mal. : (

Un petit peu de soleil qui s'appelle pas Minou

Je feelais vraiment comme une merde, aujourd'hui. Une totale merde, je vous jure. J'avais peine à ne pas pleurer, peine à garder mes yeux ouvert, j'avais juste envie d'être ailleurs, même pas avec Minou juste chez nous, dans mon lit, enfouie sous mes couvertures, juste le goût d'écouter la pluie tomber et mon chat ronronner.

Je sais pas si vous savez à quel point c'est dur pour le moral d'entendre une classe de 30-40-50 filles parler de leur propre minou à elles quand moi, je n'ai plus pen toute de Minou, zéro, niet, que mon Minou a disparu, j'ai l'impression qu'il m'a volé ma dernière année & demi, on dirait que je vois tous nos souvenirs de façon différente, j'ai la tête dans un étau, une veine presque sortie tellement que je pense sans arrêt, c'est terrible.

Heureusement que les amies-sourires sont là. Stéph a dit, tsé des gars, c'est tellement facile à influencer, surtout par ses amis à lui. Il a 25 ans, il se cherche, c'est souvent le tournant. J'ai déjà vécu ça, tsé, moi aussi. Mais moi j'étais à sa place, j'étais torturée ben raide entre ce que je ressentais et ce que j'avais l'impression que j'aurai du ressentir. Finalement je suis jamais revenue avec lui, pis là ben, j'ai encore des regrets.

Ça me fait juste du bien de parler avec des gens plus objectifs que mes amies-lumières, parce que tsé, les amies-lumières, elles sont tellement fâchées que j'arrive pas trop à en parler vraiment, franchement, avec elles.

Je déprimais vraiment dans le train, tantôt. Je grommelais dans ma barbe parce que, damn, ma nouvelle carte mémoire sur mon cell fonctionne pas & je n'avais pas de musique. Pis là Tom est arrivé, il s'est assis à côté de moi et on a parlé vraiment longtemps, de tout, de rien , mais surtout pas de Minou.

Tom c'est l'ami de Ex-Beau-Frère, son meilleur ami, en fait. Quand Minou a eu son accident, il était là, sur les lieux. Il est premier répondant, c'est lui qui a aidé Minou en premier. On s'est rencontré comme ça, à l'hôpital, pis depuis, on est amis. C'est le seul ami de Minou avec qui j'ai vraiment tissé des liens sincères, on est toujours content de se voir, et ça fait du bien.

Il a dit, est-ce que tu attends Minou ? et j'ai dis non, non, on est pu ensemble, tu le sais, non ? et il a dit, oh, oui, mais je sais pas, je pensais, je sais pas... et il était gêné, tout timide, de la timidité de polonais, c'est cute. J'ai dis, moi dans ma tête ça fait juste depuis dimanche qu'on est pu ensemble pen toute, alors c'est un peu dur de juste imaginer que je n'ai plus besoin de savoir si Marc prend le train, ou si j'ai besoin de l'attendre, et tout, et tout ...

J'ai passé ma main dans mes cheveux, j'étais vaguement mal à l'aise, lui aussi. Il se triturait les mains, et il a dit Amé...personne comprend, ok ? Même Ex-Beau-Frère, il comprend pas pourquoi il a réagi comme ça. Je sais pas quoi te dire sinon que, je comprend. Je l'ai déjà vécu aussi, pis c'est jamais facile. Mais je te dis, je comprends pas.

Et on a changé de sujet, il a juste mis sa main sur mon bras pis c'était suffisant. On a parlé de pleins pleins de choses pis ça a juste tellement fait du bien de parler de rire de me sentir tellement bien, de sentir que Tom il s'en fout, on se cruise pas c'est clair on fait juste jaser et rire pis wow, ça fait du bien.

En sortant du train il faisait un peu soleil et j'ai souri fort fort même si ça faisait don ben mal. Je suis allée mener Tom chez lui parce qu'il faisait froid, et Tom il habite à 3 ou 4 maisons de chez Minou. Pas grave. On s'est donné deux becs et j'ai viré de bord, sans passer devant chez Marc, sans même penser passer devant chez Marc parce que non, bon. Ça aurait fait juste plus mal pour rien.

J'imagine que c'est ça, reprendre le dessus petit peu à petit peu. Même si c'est à recommencer chaque jour, le même processus, chasser les pensées qui font trop mal, en garder quelques unes, lire Bridget Jones dans le train et imaginer la vie des gens qui sont assis dans le métro, et évidemment, regarder toutes les filles dans le wagon qui descendent avec moi à Berri et imaginer que c'est elle, l'assistante-metteure en scène à Minou qui est aller voir une pièce avec lui vendredi passé.

Mais j'imagine que c'est ça, recommencer à vivre, et trouver un petit peu de soleil dans chacune de mes journées.

28 septembre 2009

Les messages textes que je n'aurai pas envoyé à Minou aujourd'hui

''Allo, je me suis réveillée à 8hrs ce matin parce que wow, Cathoune elle reste vraiment juste à 20 minutes de l'UQAM, je capote ! ''

'' Ah my GOD, le café Van Houtte en bas de ton pavillon,il est vraiment trop rempli de gens le matin, une chance que tu en bois pas ! ''

'' Sais-tu quoi ? Tsé Occupation Double là, ben le pompier de la montagne, je connais sa cousine !! ''

'' On vas-tu dîner ensemble ?? ''

'' Tout va mal je fais des maths je comprends rien !! ''

'' Les filles en sont arrivées à la conclusion unanime que tu devrais subir la pendaison par les testicules pour m'avoir dit des choses comme ça, mais moi en quelque part je suis un peu reconnaissante de savoir, au moins, la vérité. '' (Envoyé pour vrai, celui-là, après mûre réflexion.)

'' Je pense que j'arrive juste pas à t'imaginer hors de ma vie, Marc. Vraiment pas. '' (Envoyé pour vrai, celui-là, après...aucune réflexion, juste un coup de tête en écoutant les Feux de l'Amour avec les amies-lumières. )

Je sais bien que je vais passer au travers de tout ça, mais merde, des journées pluvieuses & ennuyantes comme aujourd'hui, je sens que non, ça ira pas du tout. Des journées que ma meilleure-amie-lumière me coiffe & me crèpe les cheveux & m'amène voir une lecture d'une pièce drôle et urbaine sur les problèmes des femmes d'aujourd'hui, mais même à ça, j'ai l'impression de rire faux et d'être totalement dégoutante. On dirait que je pense que les autres m'aiment et sont avec moi par charité.

Pouashh...

& Même si mes amies-sourires-du-bacc m'ont aussi réconforté, même si le Gars Hétéro du Bacc a dit, c'est un osti d'imbécile je commente même pas et qu'il m'a pris dans ses bras, ben, sérieux, ça remplace pas quand Minou m'ouvrait les bras en disant colle colle chaat et qu'on passait une heure juste comme ça, collé-collé, à s'aimer.

Donc, je disais : Pouashhh....

27 septembre 2009

Vous allez peut-être être fâchés en lisant ça, vous êtes avertis.

On a encore parlé, après avoir échangé 72 messages textes (de son côté) et du mien, genre le triple, parce que je sais pas pourquoi mais je suis pas capable de juste être concise et précise.

Il a dit, tsé Amé je pensais que tu le savais depuis le début que ça me buggait vraiment ton poids, au début j'étais capable de gérer ça, je t'aimais comme un fou et je voyais pas vraiment ça, mais plus ça allait plus ça m'embêtait, plus je réalisais que...tsé, c'est pas correct de dire ça, mais plus je réalisais que ton poids me dégoûte.

Ça a fait bang bang dans mon coeur, pis bang bang dans mon corps aussi. Du coup je me trouvé totalement dégoutante, j'ai eu envie, comme ça m'était pas arrivé depuis mon adolescence, d'être quelqu'un d'autre, vite vite, n'importe qui.

Après il a dit des mots qui avaient plus de sens, des mots comme je veux juste que tu prennes du temps pour toi pour penser à ça, si toi tu es bien comme ça, si toi tu penses que tu ne vois pas la nécessité de changer, ok, c'est correct, je t'achalerai pu avec ça, je vais juste disparaître de ta vie, parce que moi je peux pas dealer avec ça, je te le dis carrément, là. Je ne peux pas dealer avec ça. Je pense...pensais...que tu étais la femme de ma vie, je te l'ai des tonnes de fois, j'ai fais un pacte avec toi quand tu m'as parlé de perdre du poids parce que ça venait de toi parce que c'était comme wow elle se sent pas bien elle veut changer,j'étais confiant, mais là vraiment, non, je sais plus.

Pouah. Je ne m'étais jamais sentie aussi lourde de toute ma vie.

Moi j'ai dis mais là, Minou, on s'aimait tellement, pourquoi maintenant ça ne te suffit plus ? et il a dit, je sais pas Amé, parce que j'ai cru que tu disais vrai quand tu répétais que tu voulais changer et là je suis déçu, je suis juste complètement déçu. Je vois bien que tu es pas prête à changer ta vie du tout au tout et c'est correct, c'est normal, tu es comme ça je peux pas te demander de changer au complet, mais tsé...je réalise que je peux pas continuer comme ça. Tu te laisses traîner ton char est tout sale tu t'en fous, tu manges n'importe comment, tu t'entraînes de façon sporadique, moi je veux pas vivre comme ça, avec une fille qui ne s'aime pas, qui pleure tout le temps, non, je peux pu. Mon amour est pas assez fort pour ça.

Je pleurais, justement, je pleurais tellement que je voyais plus vraiment l'intérieur de sa voiture. Je respirais fort pour m'imprégner des odeurs qui me rappelaient tellement de beaux souvenirs.

J'ai dis je suis désolée, je t'ai pris comme acquis, j'ai jamais réalisé à quel point tu étais sérieux, peut-être que c'est le coup de pieds au cul que ça me prenait, mais tsé, j'ai eu assez peur, là, je souffre beaucoup beaucoup tout le temps, je veux juste, tsé, je veux juste que tu me donnes une deuxième chance. Je la gaspillerai pas.

Il a juste secoué la tête, pis il a dit, finalement, juste avant que je sorte de la voiture, moi je suis prêt à t'attendre quatre ans Amé si tu veux changer, je suis prêt à te laisser tout ton bac pour prendre soin de toi, pour que tu changes, pour que tu deviennes celle que tu rêvais d'être, avant, quand on s'est rencontré. Mais demande moi pas d'arrêter de vivre, je peux pas, je veux aller voir ailleurs, même si je sais bien que peut-être que tu vas me manquer...mais voilà. Life goes on, Amé.

Je suis partie, le coeur embrouillé, mon gros corps nauséeux. Je sais pas quoi penser de tout ça. Ça a au moins le mérite d'être honnête & clair, pour une fois.

Mais tsé...

Ça me fait tellement de peine que ça vaut même pas l'effort d'essayer de décrire ce que je ressens, j'pense.

26 septembre 2009

Moi je pense que j'ai compris

Je suis pas hystérique, non non.

Je suis juste excessive.
Pis je me doute ben aussi qu'il fait ça pour se prouver, à lui comme à moi, qu'il peut avoir une autre fille, après moi.

Parce que je sais que ça l'a vraiment vexé, ma petite aventure avec l'Ex Mythique.

Anyway...

Ça reste un geste vraiment sale, vous trouvez pas ? Qu'il me le dise en plus !

Je deviens complètement folle.
Il m'a dit, je suis fatigué, je suis allé au théâtre et souper, boire un petit verre de vin, avec une amie, hier.

Je suis restée figée, sans rien dire, juste en m'intimant au calme.

J'ai dis, en tremblant, ok alors ce que tu disais que c'était pas une autre fille la raison de ton doute c'est vraiment juste de la bullshit? Avez-vous couché ensemble ?

Il s'est arrêté, m'a dit, Non, mais je crois que ça s'en vient.

C'est parti tout seul, ma claque. Je l'ai attrapé sur le menton mais moi j'aurai voulu lui faire tourner les yeux dans leurs orbites tellement ça lui aurait fait mal. Je n'étais que rage.

Il a dit, arrête de dramatiser, on a juste parlé au resto, c'est tout, on s'est même pas embrassés, anyway tu peux pas m'en vouloir, je suis pas fait en bois !

Je pleurais - évidemment - et je bafouillais, mais mais après mercredi ? comment tu peux faire ça me dire ça après mercredi, merde ! Tu me manques tellement de respect, wow ! J'en reviens pas !

Et il a osé dire, tsé Amé ça fait quand même trois semaines là, que c'est fini-pour-vrai, nous deux...Je pensais que tu serais correcte avec ça.

J'en revenais pas. J'en reviens pas encore. Je sais même pas si c'est vrai en plus, parce que y'a longtemps longtemps longtemps, quand on était même pas ensemble mais que Minou s'intéressait à moi, il avait fait ça, aller au théâtre et souper avec une fille, et après, quand je lui en avais reparlé, il avait dit, ben j'ai fais ça juste pour pouvoir te dire que je l'avais fais, pour voir comment tu allais réagir.

Sur le coup, j'avais trouvé ça vraiment cute, mais maintenant, je me dis, fuck, il fait-tu ça encore? Il a besoin que je lui dise quoi, je réagisse comment, que je fasse quoi, merde !

Ça peut pu durer comme ça, je suis ben d'accord. Surtout parce que je sais que demain il va être super cute et super gentil. Mais là, ça suffit. Il faut que ça suffisse. Il ne peut pas jouer avec moi comme ça éternellement.

En attendant, ben j'attends. J'attends j'attends j'attends j'attends. Et je pense continuellement à lui, malgré moi.

25 septembre 2009

Je m'en vais déjeuner avec ma mère qui veut don bien faire, qui m'invite déjeuner, qui me fabrique des colliers aussi beaux que ceux dans les boutiques artisanales, qui me fait des lunchs les soirs où je m'endors en pleurant, ma petite maman, mais j'ai juste rien à lui dire.

Maman, je me sens vide. C'est ça mon problème. Je me sens terriblement vide sans Minou et je sais même pas comment faire pour que ça fasse moins mal, pour que ça se remplisse.

Ce sor, souper au vino avec mes amies-lumières, du moins une partie d'entre elles. Et c'est la même chose. Mes amies-lumières toujours là, qui m'écrivent des mots gentils presque toutes les heures, qui me bombardent de messages, qui accourent à la rescousse quand je pleure trop fort et que ça se rend jusqu'à elles, mes merveilles amies-lumières qui ne comprendront pas, si je leur dis ça. Juste ça. Les filles...je me sens vide. C'est ça mon problème. Je me sens terriblement vide sans Minou et je sais même pas comment faire pour que ça fasse moins mal, pour que ça se remplisse.

Et quand je lui ai dis ça à Minou,cette semaine, il a juste rien dis, il a même pas dis, ça va passer, donne-toi du temps, non. Il a juste rien dit pis il m'a laissé pleurer longtemps longtemps contre son épaule, pis dans le fond, c'est juste là que je me sens remplie, dans ces moments-là.

Je sais pu quoi faire. Attendre & attendre, hein. C'est pas une vie, messemble.

24 septembre 2009

Pathétique en crisse

J'ai pensé 643 fois à Marc aujourd'hui.

Je les ai compté, juste pour voir si j'étais si pire que ça.

Ouin. Ça fait dur.

Et ça c'est quand j'ai décidé que je devais peut-être les compter. Genre, au milieu de la journée.

Hier soir, on était supposé se voir. Finalement, on s'est vu, je suis repartie, j'ai pleuré, on s'est parlé trois heures au téléphone et là, ça va mieux.

Je sais pas trop pourquoi, mais ça va mieux. J'ai pleuré pleuré pleuré, j'ai ri comme une petite folle, et je lui ai dis toutes sortes de choses qui me passaient par la tête et que je m'autorisais enfin à dire, comme tu sais ce qui me manque le plus c'est ta présence à côté de moi, c'est pas notre relation parce que notre relation elle te convenait pas, alors je serai folle de m'ennuyer de quelque chose qui te rendait malheureux, mais je m'ennuie de toi, de nos beaux moments, je m'ennuie d'écouter des films avec toi, je m'ennuie de rire jusqu'aux larmes avec toi, je m'ennuie de ta folie, je m'ennuie de me réveiller à côté le matin, je m'ennuie de jouer au Monopoly souls, je m'ennuie de toi. C'est pas que j'y arrive pas sans toi, Minou. Ça serait vraiment faux de dire ça, parce que j'y arrive. Mais ma vie est comme...incomplète. Théoriquement, je vais à l'université, je me fais des amis, j'ai des petits projets, j'arrive à vivre, mais en pratique, non. Je craque, je flanche, je m'ennuie, je me roule en boule en écoutant la berceuse que tu m'as donné en serrant Monsieur Panda dans mes bras, ma vie sans toi c'est juste...

Pis il a dit je sais Amé. Je sais pas ce que je veux, je suis tellement mêlé, c'est pas parce qu'il y a une autre fille c'est même pas ça, ça serait plus facile, hein ? Je sais juste que je peux pas revenir avec toi maintenant à cause de ça, à cause des doutes. Je m'excuse.

Je pleurais doucement, ça faisait du bien, au moins, qu'il le dise franchement. On a raccroché, et quinze minutes plus tard,il me rappelait.

J'avais envie de te parler...encore.

Et on a parlé longtemps, longtemps, longtemps, de pleins pleins de choses. Et il m'a dit Bonne nuit, Chat.

Et je me suis dis que ça allait être franchement plus dur que je le pensais, finalement, de continuer à vivre & d'attendre.

Je suis pas vraiment constituée pour l'inaction, moi.

Enfin...je m'applique à respecter la philosophie de Patch Adams et entre temps, je pourrais sans doute essayer de diminuer le nombre de fois où je pense à lui dans une journée.

Parce que ça s'en vient pathétique en crisse, là.

Vraiment.

22 septembre 2009

Dans le top des choses qui me font du bien dans ma déprime automnale

1. Venir ici et voir que Princesse Anna a posté un nouveau billet sur son blog. Sérieux. Je suis addict.

2. Le gars du train. Je m'explique ! Depuis trois semaines, je croise de temps en temps un gars dans le train de banlieue. Au début, il s'assoyait loin, pis moi je l'ai remarqué parce qu'il ressemblait un peu à Minou, mais finalement, non, pas pen toute. Pis après une semaine, il s'assoyait plus proche jour après jour, pis il me regardait pendant tout le trajet - il descend avant moi - et il me faisait des sourires...enfin, je pensais qu'il me faisait des sourires. Je me demandais bien si je ne rêvais pas, ou si j'étais encore carrément endormie, mais bon. C'était cocasse.

Et ce matiiiiin ! Pendant que je sors un gros livre rose de filles (voir #3 de la liste des choses qui font du bien dans ma déprime automnale ) je me dis, tiens, ça serait cocasse de voir le gars du train drette là ! Et magiiiie, le gars du train apparait à l'autre bout du wagon ! Mais comme je suis un peu gênée d'avoir un gros livre rose de filles dans les mains, je me cache un ti-peu, et là il vient pour passer tout droit, quand je relève la tête, il arrête, ça fait wohhh dans ma tête, il laisse passer tout plein de gens et il se faufile jusque DEVANT MOIIII.

On a pas dit un mot du trajet. On se souriait vraiment beaucoup, je lisais mon gros livre rose de filles et lui, si j'ai bien lu discrètement, il lisait un truc sur les douanes...ce qui semble être logique puisqu'il descend à l'arrêt de Dorval, tsé, l'aéroport.

Alors voilà pour le gars mystérieux du train.

3. Les gros livres roses de filles. Sérieux, depuis que je suis en enseignement primaire, je dévore les livres pour les préados ou les ados ou les adultes attardées comme moiiii, et je capote ! Sans aucune gêne ou complexe moral, comme au Cégep,quand on me disait, tu devrais lire du Proust à la place. Fuck off. Je-veux-lire-des-livres-de-filles-roses-qui-me-parlent-de-beau-gars-et-d'amour-d'été-et-de-premières-fois-abracadabrantes, bon.

4. Les séries télévisées. Les Invincibles, bien sûr, dont je me tape un marathon depuis cette nuit, avec la toune I'M STILL LOVING YOU qui joue sur repeat, live de Youtube, celle qu'il y a sur le lien vidéoclip le plus quétaine de l'univers, http://www.youtube.com/watch?v=SUMcA--ejOc , tsé tout pour que je me sente mieux. Mais pas juste ça. La galèèèère, aussi. God,c'est tellement bon. C'était LE sujet de conversation du jour dans les cours. PIs Sophie Paquin aussi, même si j'étais déçue contre moi tantôt parce que j'étais certaine que ça jouait ce soir mais non, je vais devoir patienter jusqu'à demain, caliss. Pis j'écoute aussi, avec plus ou moins d'intérêts - mais souvent c'est dans le plus - : Destinées, La Promesse, Providence, Aveux, et prochainement Yamaska. God bless me, OCCUPATION DOUBLE RECOMMENCE DIMAAAAANCHE !

5. Écrire un simili-roman de chick littérature avec mes amies-lumières live sur Msn à propos de nos vies pathétiques.
Le titre veut tout dire, je crois !

Midi moins 20 ce matin

Aujourd'hui, ça fait un an que Minou a eu son accident de voiture. Je promets que je ne ferai pas ça trop souvent trop tout le temps, me dire, meuh, Minou, y'a un an, blablablablabla, mais aujourd'hui, avant, c'était une date importante. Ce l'est encore en quelque sorte, pour que même mon papa m'en parle ce matin.

L'an passé, à cette heure-là, je me rongeais les ongles au sang en pensant au stage de théâtre qui commençait à 19hrs, le soir, et Minou m'avait laissé un message sur mon cellulaire, quelque chose comme, vas-y mon bébé-chat, je t'aime !

Y'a un an, je m'embarquais dans l'aventure de la troupe de théâtre sans trop le savoir encore, sans trop savoir que j'allais me débarquer parmi tous les étudiants, j'essayais entre les pauses d'appeler Marc mais il répondait pas, son cellulaire n'avait plus de piles, et moi je rageais un petit peu, je disais, sur son répondeur, bon tu dois être parti jouer au poker encore avec ton frère pis vos amis, en tous cas, je pensais au moins que tu me répondrais, tsé ! Le stage, Minou, tu savais comment c'était important pour moi...Anyway on se voit demain, j'imagine.

Le soir très tard, sa maman m'a téléphoné & j'ai basculé dans son univers tout d'un coup, moi qui n'y avait pas accès la seconde avant. Accident, train,coma, hôpital, tout allait beaucoup trop vite. Mettez ça en ordre et vous comprendrez que moi, j'avais compris Minou a eu un accident il s'est fait frapper par le train maintenant il est dans le coma,alors que j'aurai du comprendre Minou a eu un accident en sortant du train il s'est fait frapper par une voiture et là, il est sorti du coma.

Anyway je m'en souviens pas vraiment. Je suis tombée par terre, et j'ai crié. Ma mère a accouru, à moitié tout nue parce qu'elle dormait, elle a parlé à ma belle-mère, pis elle m'a aidé à me relever. Moi je nous imaginais déjà, Marc, moi en train de lui montrer à parler comme on enseigne - à tout le moins dans mon imagination - aux enfants handicapés, lui qui me repousse parce qu'il a perdu la mémoire, la totale, finalement.

Quand je suis arrivée, sa soeur jumelle était là, et je l'ai trouvé tout de suite tellement belle. Elle m'a pris dans ses bras et franchement, c'est ce qui m'a donné la force de franchir les portes coulissantes et de rejoindre Minou. Il était là, couché, pleins de tubes & de sang, entouré de son père et de son frère, mais moi, je voyais pluys rien, juste mon Minou au milieu du flou.

Je me suis avancée un peu et j'ai entendu sa petite voix, Allo petit bébé...J'ai éclaté en sanglots & il m'a pris la main à travers les perfusions, et ma mère a dit à Mik, on va les laisser dans leur monde.

Moi qui pensait avoir tout vu, ça, c'était tellement au dessus de mes forces, et pourtant, je suis restée là, à caresser les bouts de peaux et de cheveux à travers les bandages, sans presque plier les jambes pendant ses piqures, en fermant jamais jamais les yeux même quand le médecin le tripotait partout même dans les plaies, et quand il m'a demandé de l'embrasser pour vrai Chaat pas juste sur la joue, même s'il avait les lèvres toutes sèches et encore pleines de sang, ben je l'ai fais.

C'était vraiment le début des temps cahoteux, moi qui pensait que ça allait souder notre couple, moi qui pensait que fuck, après ça, on allait passer à travers tout tout tout tout tout.

C'est ce qu'on appelle surestimer le bonheur, ça, hein ?

& pis aujourd'hui, ici, dans mon cours de maths, j'espère juste croisier Minou à la sortie du train, & lui dire, je m'en fous qu'on soit pu un couple, que tu as besoin de temps, et tout, je sais que tu as besoin d'être loin loin de moi pour un moment, je pense, mais ce soir, je te ramène chez toi sain et sauf, ok?

Et qu'il pense même pas à dire non.

(Sauf que c'est pas arrivé. J'ai pris le train plus tôt et je l'ai pas vu. Mais j'ai vu la bande de peinture orange sur la bordure du trottoir, là où sa tête s'est fracassé contre le sol. J'ai pensé tellement à lui aujourd'hui...ses oreilles devaient vraiment bourdonner. )

21 septembre 2009

Aujourd'hui j'ai barbouillé les pages d'un cahier de notes de mots qui n'avaient rien à voir avec les EHDAA & les troubles autistiques.

Aujourd'hui, j'ai laissé mon trop de chagrin pour mon petit coeur prendre le dessus et pendant une bonne demie-heure, je n'avais plus aucune idée de ce que pouvait bien marmonner le prof en avant, j'étais rendue loin,loin,loin,ailleurs avec Marc, entre deux lettres encrées sur mon papier.

J'ai marché vraiment lentement dans le pavillon J, là où il étudie, juste au cas où je le croiserai, juste au cas où il serait seul et que je pourrais lui faire lire les bribes, les brouillons de vie.

Ben non, je l'ai pas vu.

Pis c'est tant mieux comme ça. Je dois me discipliner, me conditionner, tout faire pour qu'on prenne enfin le temps & le recul nécessaire face à notre nous si fort et si beau...il y a à peine deux mois.

Et attendre.

Ohhh oui.

Attendre.

Ce soir

Ce soir je m'applique consciencieusement à diverses tâches très très cérébrales, parce que je n'en peux plus de penser à Marc constamment.

Alors au menu : des fractions, de la multiplication, de la factorisation, de la lecture très très sérieux et très très théorique, impression de paquets de feuilles - genre 150 - et pis après les trouer et les brocher et les organiser dans mon cartable, pleins pleins de livres jeunesses à lire et à commenter, je vais m'abonner au gym Curves, je vais à la bibliothèque, et je me couche le plus tôt possible devant les Simpsons question de m'abrutir encore plus.

But de l'exercice ?

Éviter de téléphoner/texter/emailer Minou ce soir. Non non non non non non non faut pas faut pas faut pas.

Surtout parce que je sais quel dirty call je lui lacherai (mes parents sont partis au bowling jusqu'à 23hrs viens-t'en on a la maison à nous une bouteille de vin pis le bain mousseux juste juste à nous deux pendant 5 hrs, come on baby ! )

20 septembre 2009

2hrs du matin.

Y'est deux heures du matin pis comme à toutes les nuits où je suis encore réveillée à cette heure-là, je fixe mon cellulaire pendant deux trois minutes en espérant qu'il sonne, comme la première fois où Minou m'a téléphoné à cette heure-là, comme la première fois où tout a commencé.

Je pense ben que mon cellulaire va finir par sonner comme ça en pleine nuit la journée où je vais arrêter de le fixer pis que je vais juste dormir, comme tout le monde, la nuit.

En attendant, maudit que demain matin va arriver trop vite, j'ai une crampe comme si j'allais être menstruée, pis j'ai une journée ben ben ordinaire qui m'attend demain.

Humph.

Pis j'ai décidé de pas aller souper avec Minou mercredi, à moins qu'il soit ben ben ben convaincant. Bon.

Ah ben hein!

L'Ex Mythique, sur MSN : Mais tsé Amé, tu es un peu genre...hystérique, trop intense ! Je pense que ça fait peur aux gars. Tu devrais travailler sur toi !

Moi, cynique : Ben merci ! Tu es le deuxième à me dire ça cette semaine !

L'Ex Mythique : Sérieux c'est juste que...tsé ton Minou là ? Ben je suis sûre qu'il veut juste que tu fasses des efforts, TSÉ CE QUE TU FAIS JAMAIS.

Moi, en criss : Eille va don chier !

L'Ex Mythique : Ben là, je fais juste te donner ma perception des choses ! Messemble...je lui ai jamais parlé à ce gars-là mais j'en ai souvent entendu parler. On m'a dit qu'il t'aimait comme un fou. Moi je pense qu'il est juste tellement amoureux de toi qu'il en peut plus de te voir te détester comme ça. Aime-toi don en premier pis après demande-lui de t'aimer, tu peux pas faire le contraire.

Moi, abasourdie : Ok, vous vous êtes parlés en cachette dans mon dos pis il t'a soufflé les répliques...C'est ça ?

L'Ex Mythique, abdiquant : Laisse don faire. Bonne nuit.

L'Ex Mythique n'est plus en ligne.

God damn it. M'en va me coucher, calisss.

Vie palpitante

L'Ex Mythique - à ne pas confondre avec Minou, évidemment - a l'air de trouver ma vie vraiment palpitante, surtout quand je lui commente les gagants du gala Gémeaux au fur et à mesure, en précisant durant les pauses publicitaires que j'adore don ben les annonces de Métro avec la famille et le concept des repas à chaque jour - vous regarderez ça !

Ben oui. Ma vie de célibataire est palpitante, wouhouuuu,party !

Et je m'ennuie tellement tellement de Marc, god.

Des amies

Une de mes amies-lumières déprime à mort, toute seule à l'autre bout du Québec, en train d'étudier tout le corps humain & ses particularités, sans être capable de se faire des amis dans tous ses futurs médecins trop sérieux, trop tout le temps en train de devenir des futurs médecins.

Ça me fait tellement de la peine, quand mes amies-lumières sont déprimées.

Mais ça me fait du bien quand ma meilleure amie m'envoie un message texte durant la conférence du vrai Docteur Patch Adams, live from l'Université Laval, et pis qu'elle me dit : « Tu sais Patch Adams te dirait qu'à partir de demain t'auras pu aucun bad day à cause de Minou ou n'importe qui ou quoi parce que ça ne sert à rien de te battre pour les choses en quoi tu crois si, à chaque jour, tu ne portes pas respect envers elles en étant malheureuse. C'est ce qu'il a pris une 1hr et demie à nous dire et je trouve que ça s'applique bien pour toi lol ! : ) »

19 septembre 2009

À part de ça, ...

Je pense que je vais essayer le gym pour femmes CURVES.

Ma tante fréquente celui dans son coin et apparemment que c'est merveilleux. 30 minutes consécutives, appareils musculaires & exercices au sol, programmes disponibles de 6 semaines avec une nutritionniste pour maigrir un petit peu plus que juste les exercices, on doit le faire 3 fois par semaine et les résultats sont presque immédiats.

Il y a un chez moi, un presque à côté de l'UQAM, et un dans la ville où je prend le train. À coup de une demie-heure par jour, je trouve ça plutôt gagnant.

Je vais aller me renseigner, la promotion étudiante, c'est 99$ pour 4 mois. Ça sonne bien dans mon budget, ça !

Pourquoi pas, hein ! Qu'est-ce que j'ai à perdre sauf du gras ? ;)

Ma famille

J'ai passé la soirée avec une partie de la famille de mon père, que je n'avais pas vu depuis ouff quoi ? 10 ans ?

Ça fait du bien des fois de retrouver d'où on vient, même si c'est un petit honteux sur les bords, même si je me sentais presque coupable de sacrer comme une charrue, de rire gras des jokes de mon oncle (qui a chié dans une litière pour chat dans une maison où il rénovait parce qu'il trouvait pas les toilettes, vous voyez le genre...)

Même si j'étais don ben contente que Minou soit pas là, finalement. Parce que ça m'aurait gênée je pense, juste un peu. Mais j'étais vraiment heureuse de les retrouver, de rire aux larmes (quand même, une litière pour chat, maneeee ! Faut le faire ! ), de tous parler si fort & en même temps que j'ai la gorge qui brûle, haha, non, je suis vraiment contente.

La seule chose qui m'a déplut, c'est peut-être juste mon côté '' future prof '' qui prend le dessus ou simplement le bon sens, mais enfin, vous en jugerez de vous-même.

Ma cousine de 15 ans a un handicap depuis la naissance, elle ne pouvait pas marcher et les docteurs croyaient qu'elle serait probablement légèrement retardée mentalement. Mais elle a dépassé tous les pronostics, elle marche avec des cannes ou elle se promène avec une chaise roulante quand elle doit aller à l'école, elle joue dans une équipe de basket adapté - en chaise roulante et enwouye don!, elle est en secondaire 4 et ça va super bien pour elle à l'école, moi j'étais comme toute enthousiasmée, j'en vois tellement des gens handicapés à l'école, l'UQAM est super bien pour ça, pleins pleins de façons de les accomoder, jusqu'à temps que ma tante me dise...

« Ben non, Valérie elle ira pas à l'école trop trop longtemps, peut-être juste un DEP en secrétariat, elle peut pas faire grand chose de plus alors...un DEP ça semble être pas mal la limite. »

Voyons don !! Wo, on se calme le pom-pom, là! Il y a TELLEMENT de gens handicapés qui réussissent à mener une vie normale - dans la mesure du possible - qui vont à l'université qui ont des amoureux des chats des chiens des enfants un bungalow à Laval, ne viens pas me dire que ta fille qui se débrouille super bien dans la vie ne peut pas aller au Cégep !! Si elle ne veut pas se taper l'université ok je comprend le voyagement c'est pas évident et tout et tout, mais bâtard, à tout le moins une technique en bureautique ! Encourage un minimum ton enfant à aller faire des études supérieures !

J'ai fermé ma grande bouche mais messemble que...c'est l'évidence. Ils la poussent à faire un peu de sport parce qu'elle a un problème de poids - puisqu'elle ne peut pas bouger beaucoup donc elle ne peut pas être active et comme tout le monde dans la famille on l'est tous, elle, c'est pire - mais les études...bah, non, c'est pas important !

Eille wo là, wooo !

Ma mère m'a glissé doucement, après leur départ quand je m'enrageais, Tu sais Amélie que tu es la seule dans la famille à ton père à fréquenter l'université. En fait, présentement, dans tes cousins et cousines, tu es la seule à avoir un diplôme de Cégep, et même un secondaire 5...Penses-y.

Elle a raison. Probablement que ma cousine aura elle aussi son secondaire 5 mais...fudge. Je me sens investie d'une mission, je me sens obligée de la pousser à se réaliser ! Elle vit tellement dans un monde différent du mien. Je veux dire, je comprend que ça change beaucoup une vie un handicap physique mais elle vit encore comme une petite fille, couvée par papa et maman, alors qu'elle pourrait tellement s'épanouir !

Elle a dit qu'elle chante, je me voyais déjà faire un duo avec elle, elle a proposé à mon père de l'essayer, son basketball en chaise roulante. Vous pouvez être sûrs que je vais être là moi aussi, en chaise roulante, pour l'encourager.

God damn, ça me donne tellement le goût de me surpasser, de voir ça. Pis de la pousser à se surpasser avec moi. C'est pas vrai qu'elle va se laisser devenir comme ça, une loque humaine. Elle est super intelligente, aucun aucun retard mental, rien. Juste deux jambes qui ont un petit peu eu de la misère à pousser droites.

Watch out. :)

J'ai déjà hâte de les revoir ! :)

Mercredi

On s'est parlé ce matin longtemps longtemps longtemps pour rien dire de concret, sauf, j'm'excuse. Je lui ai acheté un beigne au chocolat pour me faire pardonner, pis lui il a enlevé toutes les toiles d'araignées à ma place - j'aime pas ça faire ça, ça pogne dans mes cheveux pis je cri comme si on me poignardait si j'en retrouve sur moi après.

Il m'a invité à souper mercredi soir, après l'université. Mouin. On verra. L'idée ça serait de ne pas transformer la soirée en champ de bataille (like a battlefield, a battlefield, a battlefield, why love is always like a BATTLEFIELD!!! ) et que ça soit cool, drôle et que ça nous laisse des bons souvenirs en tête.

Il a dit encore & encore j'ai vraiment envie de croire au destin pis de me dire que si on prend soin de nous chacun de notre bord, un moment donné on va être capable d'être ensemble de nouveau.

On a discuté et ri et repensé à nos souvenirs pis ça me faisait mal mais en même temps, je me sentais bien de juste être là, dehors avec lui, sous le soleil qui nous réchauffait juste assez, à l'endroit où on s'est rencontré, et pis quand il a dit as-tu des regrets ? j'ai dis oui j'en ai tout plein mais t'avoir eu dans ma vie ça suffit à me les faire oublier.

God que j'aimerais ça savoir quoi faire quoi dire comment agir pour que ça revienne vraiment ,nous deux. Pas que ça revienne comme avant juste que...ça revienne, simplement.

Ehlala.

En attendant, ce soir j'ai un souper de famille (sans lui) et demain, demain, j'ai congéééééé ! Comme ça, pour rien, parce que j'ai travaillé beaucoup cette semaine pour les dépanner ! I can't believe it ! : ) Mais je verrai pas Minou alors c'est un peu beeh, mais non, ça va nous donner la chance de s'ennuyer, faut croire.

On verra.

Mais j'ai décidé d'arrêter de courir après l'impossible & d'attendre. Juste ça, attendre.

18 septembre 2009

« But it's over now »

Quand j'ai commencé à sortir avec Marc, c'était cette toune-là de Rihanna, notre toune. Take a bow, que ça s'appelle. Youtubez-ça. On l'entendait tout le temps à la radio, Marc m'appelait pour me dire Amé,Amé, c'est Rihanna, écoute ! et j'écoutais. Dans ce temps, j'étais don ben heureuse tout le temps, je devais être tellement gossante pour mes amis, oh mon dieu.

Anna parle de gros bonheur sale dans son dernier message sur son blog ou quelque chose comme ça. Moi je pense que je suis pas capable d'être heureuse. Inconsciemment, ou même des fois on dirait que c'est presque conscient, il faut toujours que je m'arrange pour dire quelque chose ou faire quelque chose qui fasse en sorte que ouais, inévitablement, ça finisse dans les larmes, les cris et le drame.

Je suis une ostie de drama-queen, je sais pas comment on appelle ça en jargon scientifique, mais moi j'appelle ça être une crisse de folle, une vraie de vraie.

J'étais avec l'Homme le plus fantastique que j'ai rencontré de toute ma vie, l'homme qui me soutenait, qui me consolait, qui me faisait l'amour quand j'avais le rhume pour que je me sente mieux même si ça signifiait pour lui l'attraper aussi, l'homme qui m'appellait, qui m'écoutait des heures de temps au téléphone, qui m'encourageait à être mieux avec moi-même, pis j'ai...tout fait foirer.

Oh oui. Tout tout tout tout tout tout, du début à la fin. Je pense pas avoir vécu un plus gros échec amoureux qu'avec Marc, fuck, sur toute la ligne.

C'était un petit peu prédestiné, tsé, comme première toune, une toune qui dit but it's over now. Je trouvais ça un petit peu déprimant mais la coincidence était belle et ça jouait tellement tout le temps, je voyais pas ça comme un signe. J'aurai du.

On a passé une super belle soirée, ce soir ! Oh oui. C'était drôle, les Grandes Gueules. Genre d'humour assez facile, je dois dire. Mais vraiment drôle. J'étais bien, j'avais bu une deux trois bières, j'avais le sourire aux lèvres, Marc riait à en pleurer, mais je souriais, je pensais à la bouteille de notre vin préféré qui nous attendait dans ma chambre, après.

Pis là quand on est sorti du théâtre, il a dit, je suis fatigué, j'ai ma semaine dans le corps, on va se voir demain ok ? Merci beaucoup, tu diras merci à tes parents pour le spectacle, c'était super ! Allez...à demain.

J'ai comme vu rouge mais pas rouge d'amour, rouge de haine, quoique ça revient sans doute au même. J'ai bégayé un ti-peu, mais notre vin, ma chambre, nos plans, tout ! et il a dit quelque chose du genre, ça va nous faire du mal pour rien, ça, Amé. Le temps, blablabla. Je sais pas le reste, j'écoutais pu. Je l'ai regardé vraiment longtemps jusqu'à temps que ça me fasse mal jusqu'à temps que les yeux me piquent parce que je me retenais pour pas pleurer, pis j'ai pleuré un ti-peu quand même.

Il a dit, ah non, je suis vraiment fatigué, on va pas revivre encore le même scénario, Amé... pis la je pleurais pour vrai. On s'est astiné un petit peu et il a pogné les nerfs, vraiment intense, sors de mon char, ça presse, je veux du temps caliss du temps ! pis il a été vraiment méchant, je bafouillais mais là arrête pourquoi ça doit toujours se terminer comme ça pourquoi on doit toujours être en train de crier pis je me sentais comme la toune de la fille-là, Battlefield. Allez youtuber ça aussi, vous allez comprendre.

Finalement il a crié encore plus fort et il a essayé d'ouvrir ma portière il m'a fait mal alors je l'ai poussé et je suis partie en claquant la porte, il manquait juste les caméramans et les perchistes pour faire une scène parfaite du téléroman de ma vie. Juste avant que j'entre chez moi, je l'ai vu accoté contre son volant, la tête entre les mains. Il était beau même comme ça.

Ça fait que je sais pas trop pourquoi je fini toujours par tout faire gâcher, mais ça fini invariablement par arriver. Moi qui pensait, après le moment cool de mercredi, les messages textes, les petits appels, les courriels de cette semaine, moi qui pensait qu'il s'ennuyait. Il a dit je pense toujours que je m'ennuie jusqu'à temps qu'on soit ensemble, et après c'est la même chose, quand on est pu ensemble je m'ennuie jusqu'à temps qu'on soit ensemble.

Moi j'ai dis, ben là, c'est sur que après tu t'ennuies pas, tsé, pendant qu'on est ensemble!, on est ensemble, fuck ! pis il m'a fait des gros gros yeux pis je me suis sentie vraiment conne.

Pis j'ai pas aimé trop trop ça, me sentir vraiment conne comme ça.

Pis si le vin nous avait pas coûté 25 fucking piasses, je pense que je pèterai son pare-brise de char avec la bouteille, demain, à la job. Osti.

Déjà le 18 septembre

God.

On est déjà le 18 septembre.

Pis c'est don ben long avant que Minou arrive.

17 septembre 2009

Party in the Usaaaaa !

J'écoute la toune de Miley Cyrus en me faisant des frisettes ! Ce soir, on sort à la BOOM pour le party de la rentrée de la Faculté de l'Éducation.

Je suis toute énervée de sortir à Montréal avec mes nouvelles amies je suis comme wow wow wow j'étais même pas supposée y aller mais fuck off je serai fatiguée demain j'y vaiiiiis ! : )

Et pis demain, ben...je travaille, & je vais voir un spectacle avec Minou. Ouin. Nos derniers billets communs.

Je vais en reparler, là je suis juste trop fébriiiiile, hihihi :) J'ai 8 ans et demiiiiiiiie ! : )

16 septembre 2009

Kings of Leon

C'est vraiment la trame sonore de ma vie, leur chanson qui joue toujours à la radio, you know that I can use somebody, someone like youuuuu ouhhhhh ooooohhhh ooohhh ouuuhhhh !

Je sais pas si c'est parce que j'ai entendu trois chansons qu'on aimait particulièrement en route vers le train ce matin, je sais pas si c'est parce que j'étais juste relax, les cheveux tout mouillés, un livre vraiment intriguant et captivant entre les mains, je sais pas si c'est le gars à la barbe rousse qui lui ressemblait beaucoup qui me faisait des sourires en face mais qui a jamais eu le courage de changer de banc comme dans les films pour venir me parler, je sais pas, mais dès ce matin, je savais que je le verrai aujourd'hui, et que ça se passerait bien.

Comme de fait.

En sortant du train, quand il commençait juste juste à ralentir - c'est le moment que j'aime le plus, je me suis retournée et Minou était là, derrière moi, et il me regardait sans savoir que je le regardais aussi, et il était tellement beau, et je me suis sentie juste bien, comme une cuillèrée de miel dans la gorge.

On est sorti du train et on a parlé un peu, je lui ai proposé un lift parce que damn il fait froid dehors à 19hrs à côté d'un train, il a dit tu as tellement l'air fatiguée Amé je t'ai jamais vu comme ça et je me suis dis que ça me prenait au plus criss du fond de teint pour arrêter d'avoir l'air zombie après 2 semaines d'université.

Il a dit, juste avant de partir, Merci pis...j'ai hâte à vendredi.

Moi aussi, Marc. Moi aussi. : )

15 septembre 2009

Ils se marièrent et eurent beaucoup

De Philipe Dorin.

C'était dans la section théâtre jeunesse de la bibliothèque des Sciences de l'Éducation, mais je trouve vraiment que c'est plus pour nous, les adultes qui aiment ça, des mots bonbons.

« Je réfléchis, Juliette Bécquette ! À un mot que je pourrais lui dire et qui nous ferait repartir ensemble ! »

Mais mon passage préféré, c'est vraiment & surtout ça :

« Juliette - Ça y est, j'ai compris !

Le Futur - Hein ?

Juliette - J'ai compris pourquoi les histoires d'amour, c'est si difficile de les faire durer longtemps.

Le Futur - Ah ?

Juliette - Parce que le nombre des amoureux n'est pas divisible par deux.

Le Futur - Bon !

Juliette - Je t'assure ! Je viens de compter,là. J'ai beau tourner ça dans tous les sens, il y a toujours une fille en plus.

Le Futur - Tiens !

Juliette - Et alors, cette fille-là, elle essaie de se trouver un garçon, comme les autres. Y'a pas de raison. Et ça bouscule toutes les histoires d'amour, jusqu'à ce qu'une autre se retrouve sur la touche. C'est sans arrêt comme ça.

Le Futur - Curieux, hein !

Juliette (ou Amélie) - Et là, c'est mon tour.

Stage I

Ehlala,lala,lala !

Ma demande d'intention de stage est complétée ! : ) J'ai choisi les premières années, et j'ai sélectionné deux écoles où j'ai déjà travaillé. Je sais pas si je fais bien, mais je le fais quand même. Ça me tente d'au moins être dans un environnemnent un petit peu connu, alors je croise mes doigts fort fort fort pour que ça fonctionne ! : )

D'ailleurs je vais sûrement créer un autre blog, dans mon profil. Un blog où je vais mettre des trucs que je fais au BÉPEP. Ça intéresse sûrement personne mais bon, ça va être pratique l'an prochain, quand je vais devoir faire mon dossier professionnel en ligne - en blog, yééé ! : )

J'ai commencé à lire des livres jeunesse dans le train, et à me faire une petite liste, une petite banque. Je vais y mettre tout plein de choses, dessus. Et je vais aussi parler en long et en large de mon stage, pour pas empiéter partout ici, déjà que j'empiète beaucoup avec ma grosse fissure de coeur.

Ça va bien aller, je le sens, je le sens. Ça va bien aller.

Y faut.

Mouaille.

Aujourd'hui, ça a bien été.

Vraiment,vraiment bien été.

Même si j'espérais vraiment le croiser dans le train, même si j'espérais vraiment qu'il m'appelle, ou me laisse un petit message.

Mais ça va, ça va.

Ça va aller.

Bon,peut-être pas tant que ça, finalement.

J'avais envie de tuer tout le monde, surtout le maudit couple cute qui s'embrassaient - non scusez qui se frenchaient à pleine gueule dans le métro à 8hrs15. Come on !

Surtout quand j'ai réalisé que c'était un couple d'amis à Minou. Damn j'avais le goût de mouriiiir. À la place j'ai fermé les yeux fort fort pis j'ai bu une longue gorgée de café noir - juste du sucre.

Demain, une autre journée intense. 6 heures de cours intensifs, des gros gros cours, de la grosse théorie et de didactique. Ouf. Pleins de trucs à faire imprimer, à lire, je dois avoir tuer 4 arbres depuis une semaine et demi.

Mais ça va, ça va aller en tout cas. On se donne du temps, les beaux mots. Les beaux concepts. Le temps.

Mais ça va aller, j'imagine. Ça arrive des fois je pense, des journées où fuck, tout a été mal, que fuck, t'as juste le goût de t'enfermer en dessous des couettes avec ton Minou qui te réconforte.

Mais Minou est pas là, y'est juste...pu là, alors.

On boit du café noir sucré pis on attends que ça passe.

14 septembre 2009

La Galère

God, ça m'a fait mourir de rire, même si j'avais jamais écouté la saison 1 ! Ma mère pis moi on s'en va se la louer demain soiiiiir, hiiiiiii !

J'ai tellement ri quand Isa dit - à peu près : Mais comment vous faites pour travailler et élever vos enfants ?

Et que les autres répondent, : ben on les élève pas non plus, on laisse ça à la garderie pis à l'école !

Hahaha !

Une belle, belle soirée. : )

Sauf que j'ai tué 4 arbres ce soir en imprimant des notes de cours, mais bon... ;)

Merci!

Je le dis pas assez souvent, je trouve ça bizzare de commenter mes propres messages, mais je relisais ça et wow. Merci merci merci milles fois.

Vous me supportez, vous m'écrivez des témoignages incroyablement porteurs d'espoir parce que c'est tellement ça dont j'ai besoin, l'espoir. Vous étiez là quand ça allait tellement bien et vous y êtes encore quand je suis toute rabougrie.

Je sais, je la vis toute croche, ma peine d'amour. Mais merci de juste accepter que je la vive comme ça, merci de me lire, je me sens toujours un petit moins seule, dans ce temps-là.

Merci, vraiment. :)

13 septembre 2009

Souper de famille

Sans Minou, et ça a bien été.

Je lui ai proposé, mais il a dit, non, je suis un peu mal à l'aise, je veux revenir dans ta famille la prochaine fois pis être ben ben certain que je vais y rester.

J'ai dis ok, c'est beau. Et je suis partie chez ma grand-maman, pis j'avais presque pas le coeur gros.

Pendant que je jouais au Lego avec mon cousin, mon cellulaire a vibré, mais pas assez fort pour que je le remarque. Ça fait que c'est bien plus tard que j'ai vu la tonne de messages textes de Minou : est-ce que ça va ? est-ce que c'est le fun ? comment va cédric ? as-tu souhaité bonne fête à ta grand-maman ?

Cédric ,avec ses petits doigts, lui a répondu : t'es juste un gros cornichon poilu ! et j'ai ri pendant au moins 10 minutes avec lui, on se chatouillait et franchement, je me sentais juste bien, presque complète.

Presque.

12 septembre 2009

Ouin...

Je chantais la toune de Miley Cyrus qui passe toujours à la radio, The Climb, avec les mauvaises paroles en plus, parce que je suis obsédée par Miley Cyrus et Hannah Montana pis je comprends pas trop pourquoi mais en tous cas j'aime vraiment ça comme une petite fille, Hannah Montana.

Bref, je chantais à tue-tête cette toune-là quand je suis arrivée à la job, et que j'ai vu Minou.

Il a souri, il m'a fait son sourire et pis ben, ben oui, je me suis mis à pleurer comme une vraie petite fille.

Il a dit, qu'est-ce qui a ?!

J'ai dis, je m'ennuie juste trop de toi même quand je passe mon temps à me dire qu'il faut pas que je pense à toi.

Il a souri encore, et il a dit : moi aussi je me suis ennuyé, tu vois que ça fait du bien un peu quand on se voit pas pis qu'on se texte pas ? C'est ça, prendre du temps, Amé.

On a dîné ensemble, c'était un peu drôle. J'étais en train de me battre avec une fenêtre de la maison historique quand mon cellulaire dans ma poche a sonné. Allo ? Allo...j'aimerais ça qu'on dîne ensemble, ça te tente-tu ? Ben oui, à quelle heure ton heure de dîner ? Ben, en même temps que la tienne...Minou,réalises-tu qu'on est à environ 10 mètres de distance ? Ben oui, mais je voulais juste être sur que tu voulais qu'on dîne ensemble!

Ehlalala.

Anyway...anyway. On s'est dit et dit et redit encore les mêmes choses, du temps, du temps, prendre soin de nous, et pis quand il m'a juré qu'il avait rien rien brûlé et qu'il avait pas de nouvelle fille en vue, ben, je le sais que c'est con mais je l'ai cru.

En attendant j'ai joué à Hannah Montana avec mes belles cousines blondes et adorables toute la soirée pis là, je me sens juste bien. J'ai même écouté Alice, j'ai enlevé une petite photo de Minou & moi, la moins belle, la moins significative. Je sais pas quand je vais enlever les autres mais messemble que la première, c'est la plus importante, non, c'est celle qui fait le plus de bien, hein?

11 septembre 2009

Pour Minou parce que j'en peux plus

C'est ma nouvelle catégorie.

C'est parce qu'il faut que je m'occupe les mains, la tête & l'esprit, si je veux pas le texter ou l'appeler ou flancher.

Alors vous êtes même pas obligés de lire, c'est juste moi qui évacue mon trop plein de lui.

« Allo Chat !

Aujourd'hui je me suis vraiment vraiment appliquée pour pas penser à toi , et pour pas t'appeler, ni te texter. Quand j'ai vu qu'il était 7hrs j'ai presque pas pensé que tu étais sûrement rendu chez toi à cette heure-là, ou ben que tu étais encore à Montréal, avec ta gang de théâtre, en train d'initier les petits nouveaux comme quand je t'ai vu cette semaine. J'ai vraiment essayé fort de pas penser que tu étais peut-être en train de parler avec cette fille-là, la fille que tu trouves cute, que tu m'as dis, tsé tu m'as dis, je la trouve juste cute, pis je me sens pas coupable parce qu'on est pu ensemble. God, ça m'a tellement blessé. Anyway, je te parle pas de façon imaginaire pour te faire d'autres repproches, je fais juste ça parce que je sais pas, je me dis que peut-être que tu vas finir par tomber là-dessus si jamais tu décides de revenir ici pis peut-être que tu vas avoir envie de me parler pis de me téléphoner, je sais pas, je sais pu.

Moi aujourd'hui je suis allée chez la coiffeuse & chez l'opticien spécial pour ceux qui ont eu des maladies de yeux comme ma mère mais je suis correct, l'héridité m'affecte pas tellement sur le plan occulaire. Après je suis allée au Bureau en Gros et au centre d'achat faire des petites commissions, pis j'ai dévoré le livre La maternelle . Je pense vraiment que c'est à ce niveau-là que j'ai le goût d'enseigner, je l'ai toujours su mais là ça fait juste me confirmer tout ça.

On va se voir demain et je suis un petit peu inquiète et craintive, je veux pas qu'on crie pis je veux surtout pas pleuré ! Je suis restée ici ce soir pour être en forme demain, je me suis louée le film d'Hannah Montana pis je vais me donner le droit de brailler quand elle va être triste elle aussi parce que, c'est ça là, je suis don ben triste depuis deux jours.

Mais ça va être correct, on dirait que c'est comme quand je t'envoyais des longs courriels quand on pouvait pas se voir pendant deux jours pis que j'avais juste trop trop envie de te parler, mais je te l'enverrai pas vraiment, mais ça me donne un petit peu l'impression de te parler.

Pis ça, ça me fait du bien. »

Mon prochain chum

Je vais lui dire ça, à mon prochain chum, pis je serai même pas gênée de le faire.

« Je veux t'avertir, avant. Je veux juste te dire que, ben oui, j'ai un porte-feuille pis des lunettes rose & mauve, parce que j'aime don ben ça le rose pis le mauve. Je veux juste te dire que ça se peut que je pleure des fois même souvent, que j'aille besoin que tu me prennes dans tes bras et que tu me rassures, même si tu comprendras pas pourquoi, même si moi non plus, des fois. Je veux juste t'avertir, ma famille est vraiment pas parfaite mais tu vas voir, mon père est bougon mais il va t'aimer vraiment gros s'il sait que je suis heureuse, pis mon cousin de 8 ans va t'achaler tout le temps pour jouer avec lui sur son nintendo parce qu'il manque don ben de présence masculine dans sa vie. Je m'excuse, je vais souvent m'excuser même quand ça sera pas ma faute, pis ça va peut-être te tomber sur les nerfs. Je veux juste te dire aussi que god, j'aime don ben pas ça me chicaner mais j'aime vraiment ça, les réconciliations. Je veux te dire aussi que des fois, j'ai comme 6 ans et demie. Des fois j'aime ça parler avec ma mère pis qu'elle me conseille, des fois j'aime ça boire une slush ça me donne un gros gros sourire, je le sais que c'est niaiseux, Hannah Montana, mais j'aime ça. Je veux juste te dire aussi que j'ai pas de squelettes dans mon placard mais j'ai ben ben des fantômes, pis c'est correct si tu en as aussi, fais-juste me le dire, ok ? Des fois je vais être vraiment jalouse, mais je vais vraiment faire attention pour pas que tu te sentes étouffé, ok ?

Ça fait que c'est ça. Ça te tente-tu encore ? »

Pis, aimez-vous ça ?

Je trouve ça cute & à mon image, pas mal.

Pis vous ?

Tsé quand...

Tsé quand tu vas chez la coiffeuse pour te remonter le moral, que tu sors de là avec une tête blonde particulièrement réussie, que tu as hâte d'aller souper avec tes amies-lumières parce que god tu as juste tellement besoin de ça...

Pis que tout le monde annule à la dernière minute.

Fuck off.
Je l'imagine constamment, reproduisant nos caresses et nos mots doux sur le corps d'une autre fille, d'une autre femme. Je l'imagine l'attrapant et la serrant si fort dans ses bras, je le vois bien dans ma tête l'embrasser avec fougue, la toucher, la prendre, lui faire l'amour.

Je ne peux pas mettre de visages ou de traits, ni même un sourire, sur celle qui prendra ma place dans sa vie, mais ça me blesse et ça me rend si triste parce que moi, je n'arrive même pas à m'imaginer passer une journée complète sans penser à lui.

Alice m'a dit hier, tu vivais avant lui et rappelle-toi que ta vie elle était vraiment pas nulle, elle était loin d'être nulle même, il faut que tu t'en souviennes.

Mais,mais,mais je sais tellement pas comment faire pour m'en souvenir, god !

Une journée sans lui

Hier, ça a été...zoum, comme un éclair !

En entrant dans le train, je croise une amie de la job qui y travaillait l'été passé. Parle,parle,jase,jase, je suis arrivée à Montréal ! En entrant dans mon cours - situé dans un bâtiment tellement bizzare que je m'y suis perdue - une fille me salue en m'appelant par mon nom. Gosh, qui est-elle ? Mystère...

Le cours commence, c'est un cours sur la communication orale. On devra donc faire des exposés et apprendre la linguistique, la phonétique, la prononciation. Notre professeure demande donc à tout le monde de se présenter et de dire si nous sommes craintifs face au cours. Tout le monde se lève à tour de rôle et dit que oui,oui, ils sont stressés, vraiment vraiment stressés, que ça se peut pas être stressé comme ça.

Mais moi, je ne suis pas stressée. J'en ai fais en veux-tu en v'là, de la phonétique & de la diction et de la prononciation, au Cégep. J'aime ça, faire des présentations orales, je me sens bien devant un groupe, pas pour rien que je veux devenir prof ! J'aime ça, bon. J'aime le rush d'adrénaline, le petit stress coquin juste avant de parler, j'aime ça !

Alors je le dis franchement, non, je ne suis pas stressée, théâtre,impro,diction,blablabla.

Mais autour de moi, tout le monde continue de dire qu'ils sont stressé et là, je commence vraiment à me sentir mal d'avoir dit que je ne l'étais pas.

Jusqu'à ce que ça arrive, qu'elle se lève et qu'elle dise, blabla,théâtre,diction,moi non plus je suis pas gênée.

Une amitié venait de naître! Haha. : )

Sérieusement, je me suis fais des vraies amies aujourd'hui, pas encore des amies-lumières comme mes amies-lumières à moi, mais des amies avec qui j'étais juste bien, juste moi même. Des amies qui me faisaient penser tantôt à Claudine, tantôt à Catherine, tantôt à pleins de gens importants pour moi. Et ça m'a fait du bien, god que ça m'a fait du bien ! Des amies à qui j'ai dis, god god on vire de bord c'est mon ex là-bas!, des amies qui ont dit god god viens t'en je connais une autre façon de me rendre à ce pavillon-là, des amies-sourires, tiens. Je vais les appeler comme ça, mes amies du Bacc.

Je suis juste...heureuse.

Et j'ai presque hâte à lundi matin pour revoir le gars hétéro&normal&gentil&célibataire, le seul du bacc !! Haha ! : )

9 septembre 2009

Le déclic

J'ai eu comme un déclic.

Quand Marc m'a téléphoné, après s'être d'abord excusé sur Fessebook de son comportement de tantôt, après dans pratiquemment la même phrase m'avoir insultée, après m'avoir dit, via le tchat tellement trop laid du site, j'ai brûlé ton cadeau pour nos 7 mois, les 7 choses que tu détestais mais que dans le fond tu aimais de moi, pis j'ai tout brûlé aussi, les 500 fois parce que tu m'aimais, les cartes, les poèmes, tout.

Quand Marc m'a téléphoné, quand je me suis mise à crier, quand il a dit JE PARLE-TU DANS LE VIDE ? , quand j'ai dis JE T'AIME COMME UNE CRISSE DE FOLLE MARC ! , quand il a dit oui mais j'étouffe, on est même pu ensemble pis j'étouffe..., quand j'ai dis JE SAIS PU C'EST QUOI LA VIE SANS TOI J'AI BEAU LIRE LES ARCHIVES DE MON BLOG MESSEMBLE QUE ÇA VEUT PU RIEN DIRE JE ME SOUVIENS MÊME PAS AVOIR ÉCRIT ÇA JE ME SOUVIENS PAS DE QUI J'ÉTAIS AVANT TOI !

Eh ben là, je vous jure...que j'ai eu le déclic.

J'ai arrêté de parler, un peu hébétée.

J'étais assourdie par l'amour ou par la haine ou peut-être par les deux en même temps.

Pis je me suis revue sur mon couvre-lit mauve en satin en train de pleurer parce que l'Ex Mythique avait frenché dans un bar, parce que l'Ex Mythique avait oublié ma fête, parce que l'Ex Mythique m'a laissé toute seule le soir où mon père s'est fait opérer pour son cancer, pis je me suis revue comme ça, éperdue d'amour, non pas éperdue, juste PERDUE d'amour, pis je me suis dis oh,god. Pu JAMAIS.

Pu jamais je vais aimer comme ça et je m'étais toujours respectée jusque là, je n'avais jamais aimé Marc comme j'aimais Bruno, j'ai toujours aimé Marc différemment, pas moins intensément, pas moins bien, juste pas comme Bruno. Je pense que ça a toujours été mon critère numéro un, ça . Pas-comme-Bruno.

Et là, je savais pu trop c'était la voix de qui, au téléphone.

Je me suis juste revue en train de danser au Saint & de pleurer en même temps, parce que god, il frenchait une fille en me regardant dans les yeux après, en me disant que les mots qu'il m'écrivait, ça voulait pas dire je t'aime, mais ça voulait pas dire je ne t'aime pas non plus.

Et quand Marc a dit, arrête de me dire que tu ne t'aimes pas comme tu es, arrange-toi pour changer, arrange-toi pour t'aimer, parce que moi je peux pas continuer à t'aimer comme ça, je peux pas...

Ben j'ai su qu'il avait vraiment raison.
J'ai su que ça pouvait pu fonctionner comme ça parce que je juxtapose continuellement leurs deux images, l'Ex Mythique & lui, ensemble, tout le temps. J'ai toujours cherché à travers Marc à ne pas voir Bruno, surtout surtout pas. Et je ne l'avais jamais vu avant aujourd'hui.

Là j'ai su que ça pouvait pu continuer comme ça, parce que je veux pas que Minou soit terni par Bruno, je veux pas me rappeler juste de ça, des cris, des pleurs, des soirées passées en boule dans mon lit, des regards inquiets de ma mère. Je veux pas qu'il se rappelle son ex folle à lier, je veux pas devenir une Ex Mythique pour lui, je veux devenir une Ex Inoubliable.

On a donc convenu que c'était mieux pour nous & pour tout le monde dans notre entourage de ne pas se revoir en dehors de la job d'ici notre spectacle, d'ici le 18 septembre. C'est correct, je pense.

Il m'a demandé si je m'habituais bien à l'université, j'ai même pas eu le coeur de lui dire que non, parce que ça aurait été un mensonge. Je m'adapte parfaitement à l'université, on dirait que je suis née pour être à l'université. Je suis drôle, les gens m'aiment beaucoup, les profs encore plus, j'ai presque l'air d'une vieille de la vieille quand je prends train et métro, je ne demande déjà plus mon chemin, j'ai fais ma chambre lavé épousseté, je m'entraîne malgré la fatigue, je mange des salades de légumineuses et de thon au citron et aneth, je fais mes travaux, je dors pas bien par contre mais ça il a pas besoin de le savoir, il a pas besoin de savoir que je suis plus capable de dormir depuis qu'il m'a laissé, que depuis qu'il m'a laissé je dors juste bien quand il est pas loin.

Mais là, pour le moment, et peut-être pour toujours mais pour le moment, on peut juste pas continuer comme ça. Là, ça va. Je veux juste tellement sauver notre fin, je veux juste tellement pas que ça se finisse en gros gros caca mou, je veux tellement qu'il aille d'autres souvenirs de moi que la fille folle qui le texte tout le temps - parce que sérieux j'ai été intense, je le textais l'appelais il me parlait sur Facebook et mon coeur arrêtait de battre, bref...

Je veux essayer de sauver nos derniers souvenirs.

Alors voilà.

Méchante semaine mouvementée dans le feuilleton de vie d'Amélie, hein !! God.

Brouillons de vie

J'ai croisé Minou dans le train, en revenant de l'université. On s'est dis quelques mots, du genre, Salut, as-tu besoin d'un lift ? Non, ma mère s'en vient, bye. Ok...euh, tu veux pas me parler ? Non, non, oui mais on se voit à la job samedi, Amé...

J'ai pleuré les 20 minutes qui me séparaient du train à ici, mais là, ça va. Je me sens un peu tout croche, parce que je lisais Borderline encore dans le train, et je me disais god, god, des fois je me dis que c'est tellement nous, ça, Borderline.

Surtout ce passage-là :

« Ça va trop vite dans ma tête, il faut que je respire, j'ai l'impression que quelqu'un tire sur un harnais et veut que je t'étouffe, il ne faut pas que je perde mes nerfs, il ne faut pas, jaurai tellement besoin qu'il me chante une chanson qui me tiendrait au chaud, c'est aussi con que ça, qu'il me berce dans ses bras, qu'il me dise que tout va bien aller, que je suis sevrée, que je suis une grande fille, qu'il sera toujours près de moi, j'aurai besoin qu'il me dise tout ça en introduisant trois doigts dans ma brèche et en léchant mes joues. UN peu de mots, un peu de peau, un peu d'amour, un peu de Quik. »

Goddd. God,God, God.

Anyway...ce midi à la COOP avec ma nouvelle amie Amélie on s'achetait des cahiers & des crayons parce que la file pour acheter les vrais manuels s'étendaient presque sur trois fucking pavillons, et je suis tombée sur un petit cahier avec pleins de pages qui s'étendaient sous lui, vierge de tout mot sauf de trois : Brouillons de vie.

En plein au centre de la couverture de cuir noir, en blanc, un peu barbouillés. J'ai presque eu envie de pleurer et de rebaptiser mon blog Amélie et ses brouillons de vie. Ça sonne bien vous trouvez pas ? Amélie et ses brouillons de vie.

Ça fait que je l'ai acheté même si j'avais pas d'argent parce que ça se pouvait pas, un cahier comme ça juste pour moi, fallait que je l'achète.

Ce soir je fais des devoirs - enfin ! -et j'écoute Sophie Paquin avec ma maman - enfiiin !

Mon amie-lumière-lucide, Any, elle a dit qu'elle trouvait ça bien que Minou prenne ses distances. Enfin ! Il le prend son maudit temps ! Tu t'attendais à quoi, à ce qu'il te saute dans les bras et t'embrasse ? Vous êtes pu supposés être ensemble, Amé, vous êtes pu supposés vous sauter dans les bras et de vous embrasser, ça fait que moi je trouve que c'est tellement une bonne chose, là, God.

Ouin. Elle a raison.

En attendant, en attendant...mes trèfles poussent de plus en plus haut, je comprends de mieux en mieux le fonctionnement de Moodle le logiciel démoniaque de l'UQAM, mes profs sont géniales et j'adore les cours - j'adore ? C'est un mot un peu faible ! , je vais faire une présentation sur mon amie-princesse Anna et j'ai déjà annoncé mes couleurs à ma nouvelle équipe de travail dont ne fait pas partie ma nouvelle-amie, j'ai dis moi je suis un peu freak de la perfection, je vais raturer refaire relire retranscrire recommencer et je vais peut-être vous faire chier, mais je suis gentille quand même en général.

Ils ont dit ok en riant mais je pense qu'ils savent vraiment pas à quoi s'attendre, god.

Parce que s'il faut que je me lance à corps et à âme perdue dans mon programme pour m'occuper l'esprit en attendant qu'il se vide de Marc, ben je vais le faire !!! Watch out !

8 septembre 2009

Un statut facebook imaginaire

Si j'étais assez game : Amélie & le guts d'écrire un courriel à un gars dont elle a aimé la lecture de son blog & d'avoir peut-être une date avec lui bientôt bientôt !

La grande école

WOW ! : )

Les cours ont l'air vraiment chouettes, on doit trouver un livre jeunesse-un film-un lieu-&-une chanson coup de coeur à faire découvrir à tout prix à des futurs enseignants.

J'ai mangé avec des nouvelles amies dans un petit parc près de l'UQAM où il y avait des jeux d'échecs géants, et où un monsieur bizzare est venu nous parler pour finalement nous quêter un 10$ que je n'avais pas. J'ai pris le métro & le train toute seule comme une grande, et finalement ce soir, j'étais tellement épuisée que je me suis endormie dans le train. Je pensais pas ça possible avec tout mon énervement du matin, mais finalement, le réveil à 5hrs AM aura eu raison de moi !

Je crois que je vais aimer vraiment vraiment mon programme ! : ) Mes collèges ont l'air très sympatiques même si je n'ai pas parlé à beaucoup d'entre eux encore. Je raconte mon histoire d'initiation râtée à qui mieux-mieux, ça aide à briser la glace, haha ! : ) Évidemment, je suis en équipe dans mon cours d'intégratin avec une fille - LA SEULE - avec qui je ne voulais vraiment tellement pas être, mais bon. Le hasard en a décidé ainsi ! C'est pas grave !

Là, je m'en vais fouiller sur le blog de Princesse Anna pour trouver des idées de livres & de lieux culturels stimulants pour les enfants ! J'ai tout de suite pensé à toi quand la prof a présenté le travail, haha ! : )

À part ça ? Pas d'appels à Minou ni de messages textes ni rien-du-tout, aujourd'hui. Et on ne s'est pas croisés dans le train. Espérons que ça sera comme ça jusqu'à samedi, oh oui.

Je vais mieux, un peu. Le début de l'école me redonne le goût de juste...vivre. : )

7 septembre 2009

Sevrage obligé

Il a dit, ouais je suis allé au Red Lite hier, j'ai pris de l'ectasy, ouais, c'était cool.
J'ai dis, ok...t'as-tu frenché ? et j'ai vraiment eu l'impression d'avoir 15 ans again.
Il a dit, Amé...ça te regarde pas, maintenant, si je frenche. Je veux du temps, et prendre du temps ça veut dire qu'on prend du temps chacun de notre côté.
J'ai dis en pleurant presque pas tu me manques de respect, Marc, ça peut pas continuer comme ça, tsé.
Il a dit, je sais...

J'ai pleuré un petit peu plus quand on a parlé de l'université, j'avais beaucoup beaucoup d'angoisses & de peurs et je paniquais vaguement et il a dit, il a juste juste dit, Amé, on a tous commencé l'université un jour, tu vas voir après une semaine ça va aller mieux !
Il arrêtait pas de tousser et franchement, m'avoir téléphoné, ça avait l'air de l'emmerder royalement.

J'ai pensé à mon amie-lumière-beige qui se plaint toujours que son chum agit comme ça et moi j'avais jamais vraiment compris parce que Minou il était toujours aux petits soins avec moi mais là, oh, j'ai compris. J'ai tout compris. Et je sais pas comment on fait pour vivre avec ça.

Alors là, c'est vrai, c'est vrai vrai vrai. Plus de messages, plus de messages textes, plus de courriels, plus de coups de téléphones, jusqu'à notre dernier spectacle. On va se voir les fins de semaine à la job, et c'est tout. C'est-tout. C'est-tout-c'est-tout-c'est-tout-c'est-tout.

Claudine m'a dit, moi aussi ça m'est arrivé, j'avais trop d'orgueil pour en parler, mais quand j'essayais de m'en sortir, je faisais n'importe quoi, quand j'avais le goût de lui parler, je cachais mon cellulaire, je brossais mon chien, je prenais 10 douches par jour, je me maquillais je me démaquillais je m'occupais les mains & l'esprit, il faut que tu fasses ça Amé, un jour tu vas voir tu auras même pu envie de chercher pourquoi tu fais ça au lieu de lui parler, tu vas voir.

Ouff.

Mon bordel

J'ai ouvert les tiroirs à grande volée et j'ai vidé tous leurs contenus sur mon lit. J'ai trié, j'ai jeté, j'ai pleuré au passage, j'ai souri, j'ai eu envie de revenir à ces moments-là, ces moments disparus, j'ai jeté les notes de cours sur le théâtre grec et j'ai comme eu un pincement au coeur - ça fait quand même deux ans que j'étudiais là-dedans, hein. Ça va faire tout drôle.

J'ai fais de la place pour ma nouvelle vie, j'ai lavé, j'ai dépoussiéré, j'ai rangé quelques souvenirs de Marc - je n'avais plus de places sur les bureaux. Je n'ai pas enlevé encore les photos, ni rangé les toutous, ni même jeté rien du tout de ce qui nous reliait ou qui me fait pensé un tantinet à lui, je les ai caché dans un tiroir près du plancher, un tiroir que je n'ouvre jamais jamais : photos, albums, shooter de voyage, vieux kodak jettable à faire développer, voilà, dans ce bas tiroir.

Mais je ne me sens pas mieux, maintenant.

Oh, et puis

Aujourd'hui, le 7 septembre, ça aurait fait encore un mois de plus, nous deux.

Je sais pas s'il va y penser quand il va frencher lui aussi d'autre filles, ce soir, en fait ce matin, cette nuit, présentement même.

Mais il a quand même raison quand il dit « Et puis toi, tu ne m'as pas manqué de respect quand tu es retournée voir l'Ex Mythique ? »

Oui, oui, il a raison.

Mais quand même...

J'ai le coeur à côté de moi

Je l'ai posé sur ma table de chevet. Ça me fait juste trop mal. J'ai dansé dansé dansé jusqu'à ce que mes orteilles demandent pitié, jusqu'à ce que même si mes cheveux étaient restés beaux - je les ai lissé finalement! - et qu'il y avait ce gars, là-bas, qui s'en venait vers moi...

Il était 2 heures AM quand j'ai commencé à avoir mal à toi, au beau milieu de la piste de danse. Deux amies-lumières embrassaient à qui mieux mieux des inconnus et moi, j'ai repoussé le mien. Non, non, merci, non, vraiment, je suis certaine, ça ne me tente pas.

Je suis allée m'asseoir un peu dehors, il faisait froid, il y avait des gyrophares de voitures de police partout, et j'ai ri un petit peu, et j'étais contente d'avoir écouté ma mère et de n'avoir pas pris une goutte d'alcool - des virgin ceasars à la place.

J'ai eu tellement tellement envie que tu sois là juste pour me blottir contre toi, juste pour me coller contre ton coton ouaté, juste pour te dire ok chat, est-ce qu'on s'en va là ?, juste pour que tu m'ouvres grands grands les bras en arrivant ici, dans mon lit, juste pour que tu reviennes dans ma vie pour de vrai , pas juste à temps partiel.

Au lieu de ça, je suis retournée danser danser danser encore, en priant pour que tu te sois assoupi et que tu n'ailles pas eu la force de te rendre jusqu'au rave, parce que tu as la grippe, parce que toi quand tu es malade c'est intense, alors j'ai espéré vraiment fort.

J'espère toujours, d'ailleurs.

6 septembre 2009

Boaf et pff et pouach...

J'écoute NO STRESS de Laurent Wolf en frisant mes cheveux pis en me tartinant de fond de teint parce que god, je suis pleine de coups de soleil.

On sort encore ce soir mais je vais me souler à la bouteille d'eau, parce que mon foie s'est pas remis de vendredi.

Je suis vraiment tellement pleine de peine parce que Minou s'en va au Red Lite et qu'il prend du speed et que je trouve ça don ben niaiseux, notre histoire. Ça avait tellement bien commencé, god.

J'ai trouvé en faisant du ménage dans ma chambre un petit truc que je lui avais écris quand j'avais écouté 10 things I hate about you,au début de l'été. Je lui ai glissé dans son sac à dos tantôt, sans lui dire. J'espère qu'il va le lire avant d'aller faire l'épais.

J'espère vraiment être son exception.

5 septembre 2009

He's just not that into you

Encore, ben oui. C'est à croire que j'aime ça me torturer. Avec mes amies-lumières cette fois, avec ma belle Claudine qui était là, effoirée dans mon salon, avec son gros sac de bonbon du dépanneur, avec son coton ouaté rose. God,god,god. J'avais juste le goût de la prendre dans mes bras pis de pleurer genre vraiment vraiment longtemps, parce que je me sens comme ça depuis hier.

Hier,on a bu encore comme des chiennes - ou comme des cochonnes, mais je trouve ça trop gross, des cochonnes. Eurk. Et moi, ben, j'ai passé 2 heures assise dehors avec mon amie Any à parler, à parler, et pis à parler. Elle lit pas mon blog, Any. J'en avais des choses à dire ! Et elle, elle comprenait tellement - je ne sais pas si c'est l'alcool mais oui, je pense que oui. Parce que d'habitude elle se borne à dire, Minou c'est un vrai salaud, oublie-le! et elle s'arrête jamais à m'écouter un ti-peu, mais hier, oui. J'étais heureuse, vraiment, soulagée même.

J'ai bu un shooter avec mon ancienne-belle-soeur et on a trinqué à fuck les frères Minous, parce que tsé, elle aussi, c'est pas tout à fait règler avec mon ancien-beau-frère. J'ai dansé longtemps longtemps aussi mais pas trop, parce que j'ai brisé ma sandale pis que ça me faisait chier de danser avec une sandale brisée.

Sinon, sinon quoi, hein ? Moi aussi, je veux être l'exception de quelqu'un. Je sais pas si ce maudit film-là est supposée nous apprendre qu'il ne faut pas souhaiter exactement ce que je souhaite présentement, mais après la deuxième écoute, voilà : je n'ai qu'un souhait et c'est d'être l'exception de Minou. Voilà.

Je suis un peu sotte, hein ?

3 septembre 2009

Le pire matin de ma vie

5Hrs AM. BIPP, BIPP! En fait non, c'est pas vrai, ma sonnerie de réveille-matin, c'est Minou qui dit '' Améliiiie, réveille-toi ça presse ! ''

Je me lève presto, j'avale un muffin anglais en vitesse pendant que ma mère, alertée par le bruit, se lève elle aussi pour m'assister dans mes préparatifs yodesque. J'installe mes oreilles, je mets la cacanne de teinteure à cheveux cheap vert dans mes cheveux, je me maquille le visage en vert, je me colle sur le front du tape à peinture vert pour faire des rides, j'enfile la cape, les gants verts pour faire comme des rides avec les faux ongles jaunes que j'ai collé dessus, on prend pleins pleins de photos, on rit beaucoup, je pars avec mon lunch dans des contenants recyclables et l'énervement dans le tapis.

Je vais gazer et , à 6hrs30, je suis sur l'autoroute, direction Montréal. Je prévois 1hrs,avec le traffic, comme je l'ai expérimenté la veille. Je suis donc certaine d'être à Montréal aux alentours de 8hrs, comme la rencontre est à 8hrs30, le temps de me retrouver un petit peu dans l'UQAM, et tout...

J'écoute joyeusement les Black Eyed Peas à la radio quand j'entends un communiqué spécial, mais en anglais, et comme moi et l'anglais ça fait deux, ils annonçaient cette nouvelle-là : http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2009/09/20090903-092023.html

BEN VAUDREUIL-DORION, C'EST CHEZ MOI, ÇAAAA !

Je suis restée prise 2hrs dans le traffic, bumper à bumper, sur l'autoroute 20. Je décide de prendre la 40 ,croyant à une erreur de l'annonceur, parce que voyons, c'était pas bloqué, et là, l'erreur.

C'ÉTAIT ENCORE PIRE.

J'ai fini par abandonner, et je suis péniblement revenue chez moi après une autre heure à gosser dans le traffic. J'en pleurais de rage!

Adieu, mon initiation ! Adieu, mon costume de Yoda que je prépare depuis le mois de juillet ! Adieu,adieu,adieu !

Au moins, j'ai fais rire quelques automobilistes - plusieurs ! - qui ont eu la chance de me croiser dans le traffic ce matin, avec mes oreilles de poil et mon maquillage vert.

2 septembre 2009

On dirait que parler à Minou, ça me fait autant du mal que du bien.
Surtout quand il dit, je me sens étouffé, quand je dis que j'ai besoin de temps, j'ai besoin de temps, Amé.

Moi je me sens comme Marie-Stella, j'aurai juste envie de crier, de frapper, de dire RESTE! vraiment vraiment fort en criant vraiment vraiment fort, j'aurai envie de prendre de la folle colle et de me scotcher à lui pour toujours.

Surtout quand il dit je sais que je vais m'ennuyer de toi en septembre , surtout quand il me serre fort dans ses bras quand je pleure, surtout quand il est juste là, à côté de moi, à me regarder avec son sourire, surtout quand je parle à pleins d'autres gars dans les bars et que le seul, LE SEUL qui soit un petit peu intéressant s'appelle Marc-André, lui aussi. Excuse-moi, on pourrait-tu être des amis ? Le gars avait l'air de pas comprendre mais moi, maudit que je me comprenais.

J'aimerais ça arrêter d'aimer juste comme ça, comme on mange une toast ou comme quand je conduis machinalement sur l'autoroute, sans me forcer. Comme ça. Pouf. Pu d'amour, pu d'amour pen toute.

Mais je suis incapable de nous imaginer autrement qu'ensemble.

Ça doit être ça mon drame, finalement. J'ai trop d'imagination!
J'ai vu ma belle-soeur préférée, aujourd'hui, dans le métro. Elle allait prendre le train, je l'ai ramené en terres de banlieues avec ma voiture. On a discuté pendant 1hrs30 non-stop, ça m'a fait du bien de voir une amie-fille comme elle, une amie-presque-conne, une amie qui me texte j'ai l'Ex Mythique dans un de mes cours, je peux pas m'empêcher de rire en pensant à la taille de son zizi ! Bref, passons.

Ça m'a vraiment fait du bien. Et ça me fait réaliser à quel point je m'ennuie de mes amies, de les avoir toujours à proximité, et ça m'a fait réaliser aussi à quel point j'ai peur - non, je suis terrifiée - de ne pas me faire d'amie-fille dans mes nouveaux cours. Je veux dire, une amie à qui dire le matin ouin, ben Marc m'a appelé hier, encore ! et une amie-fille qui me répondrait Arrête,encore! Ayoye ça aucun sens ! * hugh * Une vraie amie, pas juste une connaissance scolaire ! Aie aie aie !

J'en demande beaucoup, là, hein ?

Universitaire comblée

...Mais plus jamais, jamais, JAMAIS le traffic du matin valleyfield-montréal.

1hrs30 à bouger à peine, je suis arrivée en retard, et j'étais partie très - trop! - tôt de chez moi.

Je suis parfaitement décidée, j'ai acheté ma carte Opus-TRAm, je vais voyager en train tous les jours ! Fuck-off.

Sinon, l'université ?

Je dirai vivante ! Ça grouille, ça bouge, les gens sont assez individuels mais on sent quand même l'entraide, je trouve ça bien. Je n'ai eu aucun problème à me retrouver - étonnament ! Je stresse un peu pour deux locaux dans des bâtiments qui ne sont pas dans le centre-ville et donc qui ne sont pas accessibles directement du métro sans sortir dehors et me perdre ouhahh ! mais ça devrait aller. : )

Les gens de mon programme ont l'air très très gentils mais je serai fixée réellement demain lors de l'initiation - j'ai tellement hâte ! :)

Sur ce, je vais faire des gros gros gros gros gros dodos ! : )

1 septembre 2009

Statut Facebook

« Amélie & la nouvelle vie universitaire qui commence demain ! »

J'ai bien envie de m'auto-commenter moi-même : « Sans être certaine que tu seras là, c'est tellement dur, Chaat. »

Mais je me retiens.

Y'a toujours ben une limite au niaisage!