28 janvier 2009

Je ne vois pas d'autres options.

J'ai épluché minutieusement le guide des programmes de l'UQAM, relu trois fois plutôt qu'une chacun des programmes - même ceux moins intéressants - auxquels je m'étais dis que je pouvais bien leur donner leur chance.

Rien à faire.

Enseignement du français au secondaire, Littérature et....Art dramatique.

Impossible de le pousser, de ne pas l'inclure dans mes choix, ce serait comme...me dénaturer.

Il est trop tard, j'aurai du le savoir à l'avance que même si je me forçais très,très fort pour mettre une croix sur mon rêve, ça ne fonctionnerait pas.

Il faut dire aussi que ma vie tourne autour du théâtre depuis deux ans. Impossible d'imaginer une vie sans ça. Impossible.

Alors je suis là, chez moi, toute seule, bêtement émue, à me dire que je dois le faire sinon je vais le regretter le reste de ma vie. Je le sais. Je le sens. Je me connais.

Mais maintenant que je sais que je n'ai plus le choix, je me sens aussi bêtement soulagée. Ne reste plus à convaincre quelqu'un d'embarquer avec moi dans cette folle histoire !

26 janvier 2009

Je donnerais tout pour qu'il soit près de moi, là, maintenant.
Juste pour coller mes mains froides contre son dos brûlant et le faire sursauter dans son léger sommeil, en rigolant, pour qu'il me coince la tête contre son épaule et qu'il m'embrasse à m'en faire perdre la notion du temps.

Comme hier.

Ohhhh oui.
Mais on se revoit juste mercredi.

Que c'est dur et long et pénible, les sessions !
Vivement l'an prochain.

En attendant, il faudrait que je trouve un moyen d'économiser de l'argent, humf.

23 janvier 2009

Méli-Mélo d'après-midi à attendre en solitaire que 19hrs survienne.

J'ai réalisé tantôt que pour la première fois de ma vie, je ne collecte plus les moments magiques en attendant d'en faire des souvenirs, en attendant que tout ça s'arrête aussitôt brusquement que ça a commencé.

Non, pour la première fois de ma vie, j'ai confiance en lui, en moi, en nous, en ce que nous nous apportons mutuellement, aux étoiles dans nos yeux et à notre relation qui se définie, se complète et se fortifie chaque jour.

C'est vrai que nous sommes artisans de notre propre bonheur.

Je vais me coiffer, mettre mes verres de contact pour qu'il me trouve belle, maquiller mes yeux et mes joues, je vais aller gazer ma vieille voiture et rouler, rouler, rouler, jusqu'à la gare où je vais l'attendre, comme les jeunes filles attendaient leur soldat de retour du champ de bataille.

Mais nous, on ne se fait pas la guerre, on se fait l'amour, beau temps mauvais temps.

J'ai mangé de la salade avec de la vinaigrette au vinaigre de framboise, j'ai pris Randonnées hivernales comme option en éducation physique et j'ai chialé un peu pour la forme, je me suis acheté une mini-agraffeuse rose et j'ai surfé sur Internet le reste de l'après-midi, en attendant qu'il soit assez tard pour commencer à me préparer.

J'ai envie de faire tout ça dans un petit nid où on sera chez nous, bien à nous, bon.

Ahhh...j'écris pour rien dire, mais je n'ai rien à dire, justement.
Peut-être que l'amour me coupe les mots ?! ...

An eternal sunshine

...On the spotless mind.

Ohhhh oui.
Avec l'Amoureux, hier.
Au début j'étais un peu récalcitrante, puis j'ai pensé à l'extrait que Princesse Anna a publié sur son blog et je me suis dis, bah, pourquoi pas ?

Ça, c'est mon film-à-amour.
Je l'ai écouté je crois chaque fois qu'un [grand] amour a traversé ma vie.
Avec Marc j'ai envie de l'écouter encore,encore,encore,encore,encore...

'Pleuré un peu, aussi. Parce que le passage sous les couvertures, quand elle parle de ses poupées laides, toute la rage, toute la tristesse contenue d'une femme qui, au contact d'un homme, apprend à s'épanouir et à s'aimer. Ça a trouvé écho en moi.

Après le film, il s'est tourné vers moi pour me prendre dans ses bras. Je me sentais toute petite, petite petite comme Joel sous la table quand il avait quatre ans, j'avais envie d'être blottie dans mon lit avec mes toutous comme gardiens. Il m'a souffler des baisers et des caresses, m'a m'embrasser partout en répétant inlassablement tu es belle, tu es belle, belle, belle, tu es belle...

C'est une expérience que je recommande à tous.
Et ça bat à plate couture la fois où l'Ex Mythique m'avait "soufflé le papillon" - voir A walk to remember.

Je ne me suis jamais sentie aussi proche de quelqu'un. Jamais. C'est une intimité nouvelle et qui, si au départ elle me faisait peur, je suis tellement heureuse de l'avoir laissé s'approcher, s'immiscer en moi.

J'ai 19 ans et je découvre l'amour, le vrai. : )

20 janvier 2009

Et je te demanderai la mer



Jettez-vous sur ce livre, courez à la librairie la plus proche, si vous avez besoin de lire des mots avec comme trame du Damien Rice (je n'en revenais pas quand j'ai lu ça ! ), des grosses vagues paresseuses et des personnages bien plus qu'attachants, des bouts de nous, de moi, de vous dans chacun d'eux.
Je suis encore trop dans ce livre pour le commenter autrement, je ne sais quoi en dire sinon...lisez-le sans tarder.
Tant qu'à moi, je vais dévorer tous les livres de cette merveilleuse auteure !

19 janvier 2009

Coup d'éclat !

L'Amoureux n'était pas au courant, personne ne l'était sauf moi qui mijotait mon idée depuis quelques jours.

Je retourne finir mon DÉC en Lettres.

J'ai ma merveilleuse, ma douce et ma joyeuse troupe de théâtre qui me comble parfaitement. Je ne veux pas perdre ce que j'aimais du théâtre, sa spontanéité, son plaisir, l'espèce de sentiment incroyable quand tout dans une pièce se tient ensemble et qu'un autre univers se crée devant vous, grâce à nous.

J'attends la confirmation de mes anciens professeurs demain.
Seulement un me pose problème, je ne suis pas certaine qu'il voudra, à cause des notes obtenues dans ses deux cours.

Si ça ne fonctionne pas, tant pis. Je crois que j'irai tout de même étudier la littérature à l'automne prochain...je crois. J'hésite maintenant entre devenir enseignante au secondaire ou au collégial. Pour savoir si l'enseignement du français me plaît, j'ai décidé de prendre comme dernier cours de français collégial l'option tutorat au Centre d'Aide en Français.

Alors voilà les dernières nouvelles !
J'attends donc la confirmation au courant de la journée demain, et d'ici là, je prie !

18 janvier 2009

Mieux vaut tard que jamais

RÉSOLUTIONS 2009 ! ! !

  1. Tenir mon environnement immédiat propre (lire ici ma chambre, mon bureau d'ordinateur, ma voiture...! )
  2. M-a-i-g-r-i-r ! ! ! Leitmotiv ? Le PACTE ! Le PACTE !
  3. Prendre soin de moi (lire ici me coiffer, cesser de me ronger les ongles définitivement, cesser d'aller à l'école en pyjama, apprendre à marcher en talons haut, devenir plus féminine et moins négligée, etc.)
  4. Économiser au lieu de tout dépenser au fur et à mesure...
  5. Assumer (lire ici mes choix, mes opinions, qui je suis, mes goûts et mes envies.)

C'est assez cinq, hein, pour toute l'année ? Quand on sait qu'en moyenne, on n'en tient qu'une,et encore...

Tranche de vie

« J'ai mis un pansement sur mes plaies et j'ai choisi de continuer mon chemin de gravelle sans trop savoir si celui-ci se paverait un jour. Je n'y pensais plus trop, j'attendais. Je flottais. Pour une fois. J'étais ni bien, ni mal, mais stable. Je ne pensais plus à nos anciens baisers mouillés ni à ses boucles noires, je pensais à l'herbe presque verte en bordure de l'autoroute, au tournesol que je savais prêts à éclore de l'autre côté, je pensais aux courbes naturelles de la route, au tracteur rouge sans vaches à ses côtés, je pensais à rien mais instinctivement, je savais.

J'ai éteins la voiture sereinement, j'ai ouvert le coffre-à-gant et j'ai remis mon coeur à la bonne place, au milieu de ma poitrine. Je me suis regardé dans le rétroviseur ; j'avais les joues rouges, les cheveux longs et ondulés, une petite camisole noire et j'étais prête à apprendre, à m'imprégner de ses locaux, de ses bâtiments, qui allaient devenir miens, qui allaient devenir ma maison d'adoption, je l'avais décidé.

Je me suis regardée longtemps, j'étais belle. Intimidée, mais belle. Pour une fois.

Je suis entrée, j'ai serré des mains, j'ai vu des visages, je cherchais le sien, pas le même qu'aujourd'hui. J'ai lu, j'ai hésité, j'ai piétiné un peu, je me suis déguisée, rhabillée, et j'ai su que j'avais pris la bonne décision. Je me dressais devant l'inconnu pour une des nombreuses fois de ma vie et je souriais, heureuse et comblée.

J'ai suivi le sentier jusqu'au bout, marché sur le petit pont et au travers des arbres, pour déboucher sur la clairière où des hommes et des femmes ont construit, il y a de cela des années-lumières, un moulin et une maison, toujours fiers et immuables. Je me souviens d'avoir été vaguement émue en avançant vers le moulin, avec le petit vent de mai qui sifflait entre les feuilles des grands arbres, avec le bruit du gravier contre mes sandales, avec le sourire de cet homme qui se tenait au bout du chemin, à l'ombre du moulin.

Et puis j'ai su. J'ai su toutes les réponses aux questions que je m'étais posée cent fois plutôt qu'une, j'ai su que j'étais là où je devais être, exactement à ce moment-là, encore plus que toutes les fois où j'avais cru l'être auparavant. Devant lui, avec mes joues et mes lèvres de bonbon, avec mes yeux illuminés, avec mon sac-à-dos de peine déposé à l'entrée du domaine, mon coeur prêt à battre de nouveau, j'ai su que je passerai le plus bel été de ma vie. »

Mélodies d'Ariane

Je suis sortie en pyjama dehors chercher mon disque d'Ariane Moffat tant j'avais envie d'écouter cette chanson-là, qui me fait tellement penser à lui. Je pense que je vais me pratiquer, et la lui chanter, pour nos 8 mois.

Il y a des milliers de mots qui se faufilent sous mes lèvres et je crois que ce soir, c'est le bon soir pour les laisser sortir. De toute façon, la session recommence, j'imagine que ma plume devrait revenir - c'est comme ça que je fonctionne, moi, je crois. En attendant...


Éternel instant présent - Ariane Moffat

Petit matin
Calme plat
Je frôle tes doigts
Reste allongé là

Sous les draps rayés
On n'est plus pressé
La vie attendra
La vie attendra

C'est fou ses fourmis
En sens interdits
Dans nos corps endormis
Nos corps endormis

On rêve d'être là-bas
Et partout à la fois
Mais aujourd'hui
On ne bouge pas d'ici

Entre nous deux
Y'aura pas mieux
Que l'éternel
Instant présent

Ferme les yeux
Qu'est-ce que tu veux ?
Qu'est-ce que tu vois ?
Moi, c'est toi...

Raconte moi tes rêves
Je veux les détails
Reste allongé là
C'est bon dans tes draps

Passé midi
Toujours au lit
La vie attendra
La vie attendra
C'est de la folie

Nos rythmes de vie
Mais aujourd'hui
On ne bouge pas d'ici

Entre nous deux
Y'aura pas mieux
Que l'éternel
Instant présent

Ferme les yeux
Qu'est-ce que tu veux ?
Qu'est-ce que tu vois ?
Moi, c'est toi...

===

Une autre très spéciale qui est venue me serrer le coeur à son écoute, c'est la chanson Perséides, sur le même album. Pour plusieurs raisons. Parce que j'aurai aimé la connaître cet été, pour lui faire écouter et pulvériser mes craintes et mes doutes face à notre avenir commun. Parce qu'on dirait qu'elle a été écrite juste pour moi, celle-là. Et parce que j'ai souhaité l'impossible durant la nuit des perséides, main dans la main avec lui. Mais ça, c'est entre moi et l'étoile. En attendant...


Perséides - Ariane Moffat

Une larme perséide
Tombe du ciel défigurée
Je fais un voeu liquide
Je souhaite pouvoir nous repêcher

Le vent caresse doucement
Les cheveux blonds du pré
La nuit fait du silence
Son otage préféré

Couchée dans l'herbe froide
Je laisse ma tête voyager
J'me sens comme un nuage
Incapable de faire son métier

Mon corps extraterrestre
Ne demande qu'à aimer
Mais il est si fragile
Malhabile

Août me rattrape
Je sens que tu m'échappes
Y'a tellement d'étoiles dans le ciel
Pourquoi j'suis juste ton étincelle ?

Août me rattrape
Je sens que tu t'échappes
Avec tant d'étoiles dans le ciel
Comment j'peux être qu'une étincelle...

Une larme perséide
Tombe de mon oeil fatigué
Je revois dans le vide
Nos attractions démesurées

Je ne peux pas concevoir
Une plus grande trajectoire
Que celle qu'on s'était dessinée
Le soir de notre premier baiser

La voiture m'attend
J'ai laissé les phares allumés
Tu vois que j'crois vraiment
Que tout ça n'est pas terminé

J'vais rentrer tranquillement
En espérant te retrouver
Endormie dans mon lit
Toi ma plus belle réalité

Août me rattrape
Je sens que tu t'échappes
Avec tant d'étoiles dans le ciel
Comment j'peux être qu'une étincelle

Août me rattrape
Je sens que tu m'échappes
Y'a tellement d'étoiles dans le ciel
Pourquoi j'suis juste ton étincelle ?

L'été tire à sa fin
Mais je ne le laisserai pas
Partir avec toi...

14 janvier 2009

Inquiétudes

On m'a tellement parlé de la récession, de la crise financière qui allait tous nous mettre à la rue, qu'à retardement, ça commence à me titiller les nerfs, cette histoire-là.

Avec l'appartement à venir, les sous à économiser, les heures qui baissent à mon emploi, mes voyagements incessants entre la ville de l'Amoureux et la mienne, j'en suis venue à me dire qu'il serait peut-être temps que je me trouve un emploi dans sa ville. J'arriverai le vendredi, je repartierai le dimanche. 20$ de gaz d'économisés juste là, sans compter les nuits de sommeil trop courtes et les risques d'accident à faire de l'autoroute bon temps mauvais temps pour être à l'heure à ma job qui, en plus de tout ça, ne me plait pas.

Je vais aller faire du repérage je crois, cet après-midi. Aller porter des CV (je déteste ça, je déteste ça, je déteste ça!) et croiser les doigts.

Il faut que je décroche des bourses, que je sois acceptée pour les prêts (mes parents font, jusqu'à présent, supposément trop d'argent à eux deux pour avoir besoin d'emprunter au gouvernement. Hello, c'est MOI ici qui veut un prêt, pas papa maman ! Maudit que c'est mal fait ! )

Arf. Je suis un peu découragée.

9 janvier 2009

Souper de filles, hier.

Deux heures à popoter mon rôti de porc aux pommes, à jaser, à rater mon mélange à brownies, à rire, à boire des drinks immondes avec du jus de pamplemousse parce qu'on a rien d'autre et du faux rhum à la mangue.

Deux heures à rire, à papoter, à bitcher, à me dire que je ne suis plus rendue à la même place qu'elles mais que bon dieu, je les aime, mes amies précieuses.

Après un détour dans un bar où, franchement, je n'avais rien à y faire, je suis revenue chez moi avec É. , une de mes amies dont je suis plus ou moins proche parce qu'avant...avant je n'arrivais pas à la comprendre, elle et ses choix raisonnables, elle et sa retenue, elle et la façon qu'elle avait de ne pas profiter de sa vie, enfin...

Ça m'a presque fait pleurer quand j'ai réalisé que maintenant, je la comprenais parfaitement. Que maintenant, j'étais...plus comme elle que comme les autres. Que me coucher à 10hrs un vendredi soir après avoir lu toute la soirée, c'était correct. Que je n'avais plus envie de me soûler tous les soirs, que je préférais être avec l'Amoureux avant tout. Que j'envisageais un choix de carrière peut-être moins "rebelle" et "intense" qu'avant parce que fuck, j'ai envie d'avoir une belle qualité de vie, des samedi matin paresseux et beaucoup de temps pour me faire pousser une famille.

Ça m'a donné un coup au coeur. Je me suis revue trop souvent à quatre pattes par terre, à ramper ma vie parce que j'avais trop bu pour oublier qui j'étais, celle que je n'avais pas encore trouvé et qui me comblerait. Je me suis revue en décolleté, danser ma vie pour oublier que je n'avais personne avec qui partager mes craintes, mes joies et avec qui marcher mon petit bonhomme de chemin.

É. m'a demandé, mais maintenant que tu as un copain fantastique, des plans d'avenir, est-ce que tu te sens plus matante, plus...beige ?

J'ai pris quelques secondes pour y réfléchir. Est-ce que je me suis perdue dans mes nouvelles préoccupations d'adultes ?

Non, je ne crois pas. Je n'ai pas perdu l'essence de celle que j'étais, je l'ai simplement apprivoisé. Je me suis trouvée, oui, je crois que c'est ça. Je suis moins hystérique, moins prompte, mais pas moins passionnée, ni engagée. J'ai vieilli.

Et je continue de croire que finalement, ça n'est pas triste, vieillir.

8 janvier 2009

Je suis partie de chez l'Amoureux le coeur gros, ce matin, après une bulle de deux jours où nous avons pelleté, fait l'amour et écouté beaucoup trop d'épisodes de Dans une galaxie près de chez vous. Nous avons un peu peur pour la prochaine session, où nous serons tous les deux très - trop - occupés, bien plus que tout ce que nous avons surmonté auparavant.

Avant de partir, il me tend un de ses t-shirt que je n'ai jamais vu, un t-shirt vert avec un crocodile dessus.

C'est mon t-shirt porte-bonheur, je te le donne. Quand tu t'ennuies, mets-le, ça va te faire penser à moi, c'est comme si j'étais avec toi...

AWWW.

Je m'ennuie déjà.
Ça va être tellement plus facile en appartement, l'an prochain !

6 janvier 2009

Je me suis levée trop tard pour ma répétition à 10hrs, ce matin.
Les yeux encore chiffonnés de ma trop courte nuit, je me suis extirpée des bras de l'Amoureux, qui n'a pas bougé.
On s'était chicané, la veille. Ça ne peut pas toujours bien allé, hein !

La répétition s'étirait en longueur, je ne pensais qu'à mon pyjama et ma partie de Sims entamée.

À midi et quart, délivrance : je suis en congé pour 2 jours, en congé du Cégep durant mes vacances de ce dernier - c'est à n'y rien comprendre.

En arrivant, l'Amoureux m'attendait, tout sourire dans ma robe de chambre de schtroumphf : On est plus fort que ça, bébé. Ça fait 7 mois qu'on s'aime, on est tellement plus que ça.

L'amour, l'amour, les baisers, les hurlements - parce que maman et papa travaillent.

Puis, des côtelettes au ketchup réalisées avec amour - merci, La croûte cassée !
Une vraie réussite, je suis une femme accomplie, haha.
Une petite sieste, et ce soir, on sort en grand : des sushis pour nos 7 mois d'amour !

C'est ça ma petite vie, ces temps-ci. J'écris souvent entre deux sur des bouts de papier des bribes d'histoire, je vous reviendrai avec ça d'ici peu - mon chum recommence l'université jeudi et moi seulement le 21 le Cégep, alors...!

1 janvier 2009

Juste avant de traverser 2009 dans ses bras, il m'a dit tu es la personne la plus importante dans ma vie, je n'aurais voulu être aucunement ailleurs qu'ici, avec toi, en ce moment.

J'ai eu des larmes furtives, parce que moi, je m'ennuyais de ma maman - awww - et j'aurais aimé être ailleurs que là mais avec lui. Pour ne pas lui faire de la peine, j'ai souri et j'ai regardé ma belle belle-famille ,avec leur chapeau de papier et leur verre de champagne, et j'ai souri pour de vrai, cette fois, en pensant à ma famille à moi, si différente et imparfaite.

Quand on a scandé BONNE ANNÉE, il m'a prise doucement au creux de sa poitrine et m'a glissé un tu es la meilleure chose qui me soit arrivé de toute ma vie qui m'a complètement chamboulé. Je voulais faire glisser des mots de ma bouche qui soient capables de lui signifier toute la grandeur de ce que moi, je ressens à son égard, mais je n'ai réussi que bien plus tard, de retour vers sa maison qui nous attendait sagement, où je lui ai dis doucement, entre deux YMCA endiablés, Marc-André, tu es l'homme de ma vie.

Ça voulait tout dire.