30 novembre 2009

Je me souviens de mes deux dernières fin de session.


Je faisais des travaux jusqu'à trop tard dans la nuit en t'écoutant vaguement ronfler et en me collant à toutes les cinq minutes à ton corps chaud, entre mes draps.


Ce soir, le chat est là mais je m'ennuie de ta respiration, de l'orchestre de tes bruits, et tu me manques encore plus que d'habitude, avec ton souvenir sur tous les murs, imprégné dans les draps, jusque dans mes cheveux.


Y'a un faisceau de lumière contre la boule d'eau pleine de papillons et de promesses avortées, et moi, j'ai comme le goût de pleurer.

Jour de l'an

Nouvelle année 2008 : Chez Cathoune, on avait bu comme des chiennes, on avait ri, on avait dansé, on avait fait des solos de boules, on avait enregistré pleins de vidéos, on était rentré chacun chez nous à 5hrs AM parce que ça sentait trop le vieux vomissement dans le sous-sol. Défonce de l'année particulièrement réussie.

Résultat?

Meilleure année de ma VIE. Pleins de projets, pleins de rencontres - dont Minou, qui vaut à lui seul mon année 2008. Je suis acceptée dans la troupe de théâtre. J'ai des papillons dans les yeux.

Nouvelle année 2009 : Chez l'oncle à Marc, dans le fin fond d'un bois à Cornwall. Je m'ennuie like a crazy bitch de ma famille et de mes amies. On fait rien de la soirée because le mononcle, c'est un évèque. Je pleure un ti-peu parce que j'aurai tellement voulu être chez moi, avec Marc et le reste de toute ma vie. Une chance qu'il était là, lui, avec ses mots d'amour et ses longs baisers sous les étoiles.

Résultat ?

PIRE ANNÉE DE MA VIE. Je prends des choix professionnels vraiment à l'encontre de ce que je suis, je suis plus pauvre que jamais, notre projet d'appart avorte dans l'oeuf, Marc me laisse en juillet mais on reste tout de même ensemble jusqu'à septembre, je vis des échecs académiques parce que je change de programme, je me lance dans un fucking vide, je suis complètement déprimée et à terre...

Alors...

Comment on commence 2010, à votre avis ?

AVEC LA PLUS GROSSE BROSSE DES ANNALES DE MA VIE,ESTI !

Cravate, fluo et plaisir

Demain, 21 hrs.
Au Studio Juste pour Rire.
Slack ta cravate!
http://www.slacktacravate.com/

Avec DJ Janine Sutto.
Outfit des années 80 les plus quétaines possibles.
Beaucoup trop de spray-net dans les cheveux.
Une bonne cause à appuyer.

I'll be there !

Je manquerais pour rien au monde la playlist de party de Janine Sutto, god.

J'ai beaucoup trop hâte! : )

On va finir ça en beauté cette maudite-année-de-marde-là. :)

Ma première neige...

...se passe exactement comme je l'avais prévu.

Je me suis levée, j'ai vu les flocons, j'ai vaguement eu un haut-le-coeur, je suis retournée m'enfermer dans ma chambre.

J'en ressortirais demain matin.

29 novembre 2009

Cédric m'a accueilli avec le traditionnel, Améliie j'ai marqué un but pis mon équipe a gagné, Marc y'est-tu là? Y serait tellement de voir comment j'ai progressé !

(Je niaise pas en plus, mon cousin de 8 ans a un vocabulaire assez étonnant.)

J'ai secoué la tête, pis la petite boule d'énergie m'a dit, Ah ben c'est pas grave, la prochaine fois qu'il va revenir, je vais être encore meilleur !

Pis moi j'ai eu ben ben le goût de pleurer.

J'ai bu un Keith Red à la place, en guise de déjeuner.

Fuck ma vie des fois.
Minou, le dîner-spaghetti de l'équipe de hockey de Cédric, il passe beaucoup moins bien sans toi pour rire et danser et amuser Cédric. Je m'ennuie.

28 novembre 2009

Constat de...vie frette.

Amie-Lumière m'a dit, hier, quand elle était soule, toi tu es chanceuse au moins, tu as 20 ans et tu as vécu. Tu as osé. Moi quand j'ai eu 20 ans, je me suis dis...ouin ben, tu as 20 ans, tu es vierge et tu as pas de chum. La situation a pas bougé depuis.

Alors oui, j'ai osé. J'ai eu mal. Je sais pas trop où je vais, ni comment, ni pourquoi, je sais pas trop où je vais être l'an prochain, ni avec qui je vais fêter mes 21 ans, mais je pense que la première année de la vingtaine, c'est celle dont on veut qu'elle soit inoubliable, non ? J'avais presque autant d'attentes face à mes 18 ans et elles se sont avérées vraies.

Pour mes 20 ans, je m'en souhaite autant.

Mais en fait, j'ai réalisé que je suis terrifiée par la tiédeur, la vie morne, drabe, ennuyeuse, toute tracée, mesurée.

Je préfère prendre plusieurs douches froides avant d'avoir de l'eau chaude que de me savonner à la tiédeur toute une vie de temps.

C'est pour ça le théâtre, l'audace, la confiance. Pour jamais me sentir dans une zone de confort.

(remarquez que c'est pas ben ben beau à écrire dans un questionnaire sur pourquoi je veux devenir comédienne,mais bon!)

I got a feeling !

J'hais cette maudite chanson-là. Je pensais qu'elle me portait malheur, du au fait que je l'adorais la veille que Marc et moi on se sépare pour la première fois et que je l'avais écouté on and on chez une amie pendant 2hrs en me préparant pour aller dans un bar.

Depuis, je l'évite comme la peste, parce qu'elle me faisait toujours un peu semi-pleurer, penser à Marc, déprimer, bref, tout ce qu'on ne veut pas faire ou être quand on s'attend à une belle soirée.


Je m'inquiétais pour rien, finalement. Les meilleurs de Marc n'étaient pas là, trop de travaux,fin de session,anyway, j'étais beaucoup trop soulagée. Le show était drôle, les drag-queens décadentes, as usual, et les cosmos se commandaient à coup de 24 verres à la fois. On a bu des shooters de Jack Daniel-crème-de-menthe, pis...wow. Ma première brosse au Jack Daniel et sans doute ma dernière...not, haha!


Je devais être un homme gay dans une autre vie parce que moi, quand je suis entourée de tous mes amis gays, je vire folle, littéralement. Je deviens une grande folle. Je danse, je crie, je fais semblant d'être aguicheuse, on s'adore. On a dansé comme si on était des vrais danseurs, j'ai eu un little flirt avec l'ami hétéro de l'ami gay, qui devait malheureusement partir.

Discuter aussi avec l'amie-qui-connait-la-présumée-fille-de-Minou, et elle était catégorique : ces deux-là ne sont pas ensemble, j'ai fais ma petite enquête pour toi. Soulagement numéro deux de la soirée, arrosé d'un autre shooter non-identifié, genre Jack-Daniel-crème-de-banane. (Appelez-moi l'estomac de fer.)

Finalement ? Finalement, quand I got a feeling a joué, on était tous sur le stage, paillettes, plaisirs et ivresses, on a chanté, on a sauté, on connaissait tous la maudite chanson par coeur, c'était juste tellement beau, j'étais bien, tellement heureuse, et j'avais tellement envie que Marc soit encore dans ma vie parce que,bon, je pense que je m'ennuie de lui encore plus quand je vis des trucs comme ça.

En revenant, on a chanté du Julie Masse et des Spices Girls, pis j'ai - hahaha honte à moi - laissé coulé quelques larmes en entamant en choeur avec mes amies-lumières, I will always love you de Witney.

Maintenant, ma fête dans 2 semaines, pis faut que je décide ce que je veux faire pour que ça soit inoubliable. On a pas 20 ans deux fois, pis on a surtout pas 20 ans deux fois un VENDREDI SOIR.

Alors je crois que c'était une soirée réussie, pas trop comme je l'espèrais - parce que bon, j'avoue que plus je buvais plus j'attendais l'arrivée de Marc et j'imaginais déjà qu'il rentrerait avec moi, mais meilleure encore que ce que j'attendais. :)

27 novembre 2009

Cigares, Redbull et cosmo.

Des fois y'a que ça de vrai.

Croiser une vieille amie dans une pharmacie près de l'UQAM. Planifier une super soirée dans un bar de drag-queens avec des amis-adorables. Mettre sa nouvelle robe à paillette à l'université parce que fuck off, qui a dit qu'on pouvait pas être paillettée en pleine journée ?

Des fois y'a que ça de vrai. Se convaincre qu'on sera prêt pour les auditions, ne pas y croire mais faire semblant, anyway, on veut que ça soit ça notre métier, non, faire semblant, jouer, faire comme ci ou comme ça.

Sourire tristement en se demandant combien de temps Marc a pu me berner avec des comme ci, avec des sourires de comédiens et des étreintes de scènes.

Des fois y'a que ça de vrai. Savoir que ses meilleurs amis seront au bar ce soir aussi, trouver que des amis communs des fois c'est pas la meilleure idée mais ils étaient si rares, alors...Se demander si on y va vraiment ou si on tchocke. Se rappeler de la robe à paillette, sourire un peu et friser ses cheveux.

Chanter DON'T STOP MAKE IT POP DJ BLOWS THE SPEAKERS OUT, TONIGHT IM'MA FIGHT TIL' WE SEE THE SUNLITE à tue-tête dans son char, vérifier en arrivant à la maison ses courriels en espérant une réponse de lui, se convaincre qu'hors de tout doute il sera pas là ce soir même si son meilleur ami oui, chanter I WANT YOU SO BAD IT'S MY ONLY WIIIIISH très,très fort dans la salle de bain.

Se dire qu'il ne fait pas gris juste en dedans, aujourd'hui.
Avoir froid aux pieds.
Se fourrer le nez dans le pelage de son chat.
Et faire une sieste avec son chandail porte-bonheur.

C'est vraiment,tellement, une drôle de journée.

26 novembre 2009

Des fois je me dis que j'ai pas de principes quand...

Quand Amie-Lumière me dit que le gars sexy de VJ Recherché s'est inscrit dans l'autre cours de danse que je voulais choisir si danse-théâtre était pas disponible, pis que ça m'effleure très sérieusement, l'idée de changer, pouhahaha!

Ça serait sans doute plus facile de m'incruster dans un de leurs partys si je veux le connaître hahaha!

Hahaha!

Bref, je vais me coucher. J'ai besoin de dormir je pense , haha !

Qui est-ce qui vient de s'inscrire en danse-théâtre parce qu'il est apparu une seule place de disponible?

Ben oui, c'est moi !

Et je suis trop, trop, TROP CONTENTE ! :)

Fuck Minou. De toute façon, si mon ex prend danse-théâtre, je pense que je vais en avoir pour 20 minutes à rire de lui aux larmes, et si mon ex est dans le même cours que moi, ben de la marde, je changerai de cours en janvier.

En attendant, trop, trop, TROP CONTENTE ! :)

Mon horaire,finalement!

Je visualise ce moment-là depuis le mois d'octobre et quand ça arrive, je bafouille en écrivant mon code permanent et le cours de Littérature et société me passe sous le nez.

Bof.

Je voulais m'inscrire dans un autre cours pour compenser, mais il n'y a plus rien de disponible.

Ce sera donc une session plus relaxe avec 4 cours et beaucoup de temps pour les à-côtés que j'arrivais mal à figurer dans une session à 15 crédits, hier.

Lundi : 18-21hrs, Corpus Français
Jeudi : 14-17hrs, Dramaturgie contemporaine, 18-21hrs, Questions de méthodes en études littéraires
Vendredi : 9:30-12:30hrs, Littérature et langage.

Au final j'ai un superbe horaire. Y'a que le vendredi matin que je trouve ça...damn...finir à 9hrs et commencer à 9hrs30 le lendemain, c'est beaucoup de voyagement en si peu de temps, mais bon, coudon !

Je vais tout de même essayer de voir si une place ne se libèrerait pas au fil des jours dans le cours que je voulais en Litt.& société, parce que j'ai toujours le soucis de suivre un parcours normal au cas où, et je me sens un peu mal de faire une session plus légère. Oui je vais être temps plein, oui c'est plus qu'honnête une session de 4 cours à l'université, mais bon...je sais que je suis capable d'en prendre plus que ça.

Je vais aller lorgner du coin des cours complémentaires, je crois ! On ne sait jamais ! :)

25 novembre 2009

Tête en l'air

Une amie au bac m'appelle comme ça, en me taquinant.

Mais c'est vrai en maudit.

Je suis jamais à mon affaire, j'oublie toujours tout : mettre en pièces jointes les travaux à transférer par courriel, je laisse traîner mes bracelets et mes foulards, mon cellulaire et mon porte-feuille, je perds les documents importants - genre la feuille avec toute la planification de notre activité d'apprentissage que ça nous a pris 3 heures à finaliser..., mais aujourd'hui j'ai atteint le sommet de la têtenlairitude.

1) Je réalise à même pas une semaine d'avis que je dois envoyer pas une mais bien DEUX DEMANDES D'INSCRIPTION pour les écoles de théâtre avec le 1ER DÉCEMBRE. On est quand même rendu le 26 novembre, faudrait peut-être que je me gère la vie.

Je réalise aussi qu'on a pris du bon temps, ma réplique et moi, mais on s'est toujours pas trouvé de coach sérieux, on a pas encore trouvé nos scènes réellement, et qu'il faudrait se dépêcher parce que la première audition est le 11 JANVIER et que la fille retourne passer 2 semaines en ABITIBI pendant le temps des Fêtes !

2) Je me cassais la tête avec un dilemme d'horaire, de conflits de rencontres, de blablabla, parce que je voulais me garder mes mercredis PM libres pour pouvoir répéter avec Isa. Mais en même temps, je voulais tellement, tellement, TELLEMENT prendre le cours Dramaturgie contemporaine que ça me faisait mal au ventre de refuser parce qu'il était le mercredi.

...Jusqu'à ce que je réalise y'a 2 minutes qu'il est le jeudi PM.

Alors là, je peux prendre mon cours, je libère mon mardi toute la journée et mon mercredi PM, maintenant il me reste plus qu'à faire les démarches nécessaires et d'ici lundi on devrait avoir trouvé a)un coach et b)nos deux scènes.

...By the way, je suis en fin de session. Hahaha...

De plus en plus insomniaque, et je m'amuse!

Je pense que j'ai atteint ma limite où, faute de dormir, je survis et je deviens de plus en plus productive de plus en plus tard le soir. Moins je dors, moins j'ai besoin de dormir.

Je discute chaque nuit ou presque sur MSN avec un fascinant et charmant jeune homme que je surnomme affectueusement l'Homme de ma vie lorsque j'en parle à des amies, à la blague.

Et non, il s'appelle pas Marc-André.

Là, je clanche pleins de travaux parce que je crois que si je déposais ma tête contre mon oreiller, je m'endormirais aussitôt, mais comme je suis encore capable de rester debout, je vide les dernières réserves d'énergie qu'il me reste.

Demain, réveil très,trop tôt. 5hrs33. Pour être fraîche et dispo pour les inscriptions à 6hrs15. Et ça s'enligne vers une belle session, je crois, très occupée, mais c'est comme ça qu'on les aime, les sessions, occupées pour ne pas les voir filer.

Et surtout, espérer que les 21 jours de congé entre la fin de session et le début de la nouvelle passent eux-aussi, à la vitesse de l'éclair.

Et surtout, suuuurtout,ne pas songer maintenant à l'énorme congé estival qui m'attend. Eurk. En espérant m'être remise à enjoy the life d'ici là!

Courriel que je n'enverrai pas

Salut Marc,

J'avais juste envie de te parler ce soir mais ça tombe mal, tu es en pleine semaine d'avant-show, vous commencez dans tout juste une semaine et que je sais que ces jours-ci, tu vas être débordé, bougon et nerveux, je te connais assez pour te laisser respirer.

Tu es pas connecté, ni même absent, je ne peux pas te laisser des messages en clavardant avec l'ombre de toi qui ne me répond presque plus. J'essaie de ne pas imaginer que tu passes tes nuits chez elle, même si tu as dis que non, non, tu n'es pas avec elle. Même si tu m'as appelé de chez toi, samedi matin.

J'ai peur que tu sois retourné la voir, après notre discussion, pour combler, je sais pas, pour combler ce qui te manque de moi. Les moments à deux, les encouragements, le soutien qu'on s'apportait, les rires, tous les rires de novembre. Avec toi novembre me semblait beaucoup moins morne, si tu savais comme je trouve que novembre est laid, cette année.

J'attend la première neige sans toi mais elle ne vient pas.

J'espère être enfermé entre quatre murs dans l'université où je te fuis, lorsque ça arrivera. J'ai pas envie de me rappeler de notre première neige ensemble. Je veux entrer le matin et que le sol soit alsphaté, et sortir le soir dans la neige, sur le sol, mais qui aurait fini de tomber.

Parce que blanc ou bleu, décembre sans toi va être aussi laid, sinon plus que novembre.

23 novembre 2009

Call me FrançoisE Létourneau

J'ai compris le sens de ma vie.

Moi plus tard je veux être la version féminine de François Létourneau : jouer dans ce que j'écris.

Messemble que c'est parfait, pis messemble que j'aurai du y penser avant, en plus. Messemble que ça coule de source, c'est juste tellement trop évident, j'ai regardé bêtement Amie-Lumière pendant 2 minutes tandis qu'elle fixait la télé.

Jouer dans ce que j'écris.

Ben oui.

On a écouté Québec-Montréal, le making-off de Québec-Montréal, on a écouté le making-off des Invincibles 3 pis j'ai pleuré, pis on a écouté Cheech (oh God, mais on l'a pas fini.)

Pis là ben...je me sens comme si j'avais 5 ans et que je venais de trouver ma vocation, comme si je l'avais toujours su, comme si ma vie passée à me faire des scénarios pis à m'imaginer les vivre venait de se réveler.

C'est ça que je vais faire de ma vie.

En fin de compte. :)

Me reste plus qu'à y arriver!

22 novembre 2009

Stress un ti-peu

J'ai soumis un texte à la revue littéraire de l'UQAM, sous pression et presque torture de quelques amies-lumières.

D'ici le 30 novembre, je me ronge les ongles et j'espère. Aie aie aie, quelle idée j'ai eu ! En même temps, si ça ne fonctionne pas les auditions en théâtre, je désire aller dans le profil Création dans le bac en études littéraires, alors...faudrait peut-être que je me dégêne, pis que j'arrête de penser que je suis invariablement inférieure au reste de la planète, côté écriture.

Merry

J'écoute le Défilé du Père Noël pis franchement, ça ne m'inspire tellement pas l'esprit de Noël dont j'étais miraculeusement frappée l'an dernier.

J'appréhendes Noël et le temps des Fêtes en général, mais particulièrement le décompte jusqu'à minuit. L'an dernier, j'étais au chaud, dans ses bras, il m'avait dit toutes les choses qu'on ne dit que décemment lorsqu'on a bu trop de vin la veille du jour de l'an, et maintenant, je suis plus aussi certaine qu'il les pense.

Je m'ennuie doucement de lui, aujourd'hui. Ça ne me fait pas mal, pas comme une droguée en manque de sa shot, juste comme si j'attendais qu'il revienne d'un long voyage.

Et c'est peut-être pas la bonne attitude à adopter,ça.

21 novembre 2009

2 jours de citations avec François

François, le 1% hétérosexuel de mon entourage masculin, a passé près de deux jours avec moi, à me remonter le moral et à me ridiculiser un peu. En vrac, des citations !

En parlant de Minou « - Faut pas être un esti de génie pour comprendre que ce gars-là est instable émotionnellement quand on voit comment il te traite.
- Il me traite comment ?
- Comme de l'esti de MARDE ! »

En parlant de mes lubies amoureuses « - Toi pis l'amour éperdu, même combat. »

En parlant de Twilight « - J'en reviens pas que tu me traînes voir ça...Twilight c'est comme le pire Epic Fail de tous les temps pour les gars du Québec. Combien de gars se sont laissés avoir, pensant que c'était genre un film d'action avec des créatures du mal ?
- HIIIIIIII C'EST JACOB PAS DE CHANDAIL, HIIIIIIII EDWARD EST BEAU, HIIIIIIII ! *massacre de la cuisse de François par mes ongles *
- Tu voiiiiiiiiiiiiis... »

En gambadant avec moi vers la salle de cinéma parce qu'on a réussi à avoir des billets de dernière minute pour New Moon « - Tu vois-tu c'que tu me fais faire, oh mi gooood, New mooooon ! »

Déclaration d'idiotie « - Tsé, le pire là dedans, c'est que je ferai exactement comme Bella, moi aussi.
-Te jeter du haut d'une fucking falaise ?
-Non, niaiseux. Si Marc genre, j'arrive chez nous et Marc m'attend, je l'accueille à bras ouvert pis j'oublie tout.
- Ok, j'espère juste qu'en quelque part de toi, tu sais à quel point c'est stupide c'que tu dis. »

Ma vie = Twilight «- T'sé ma vie c'est comme Twilight !
-...
-Ben oui. Dans le premier livre elle rencontre quelqu'un d'inattendu, dans le deuxième livre il la laisse ''pour son bien'' mais il réalise après qu'il peut pas vivre sans elle, dans le troisième livre ils règlent tous leurs problèmes, pis dans le dernier ils se marient pis ils ont des bébés-vampires ! Si ça se trouve c'est ça qui va m'arriver!
-Ok pis toi tu te situes où la dedans, présentement?
-Ben dans le deuxième livre. Là j'me situerai au loup. Faut j'me trouve un loup, j'y travaille.
-Je vois le genre, passe une annonce au pire, tigresse déchaînée recherche loup-comme-dans-twilight destiné à faire avancer l'intrigue de sa propre vie. Possibilités d'avancement matrimonial si l'ex-copain-suceur-de-sang ne revient pas, si plus affinités. »

Théorisant la complexité de Minou « - Moi je pense que vous étiez un couple juste trop fusionnel, pis ça lui a fait peur. Je pense qu'il a délaissé, même oublié une partie de lui pour laisser plus de place à votre couple. C'est le sentiment d'être soit envahi soit confus par rapport à ce qu'il est et ce qu'il veut qui l'a poussé à te crisser-là. Après, toutes les conneries qu'il a pu faire ou dire, genre la shot de l'ectasy au Red Lite, c'était pour te prouver que y'est quelqu'un, qu'il existe, sans toi. »

Amélie qui se faufile un chemin jusqu'à sa place juste comme le film commence avec deux gros pop-corn pis un giga coke se mérite un « - Toi, tu mérites mon respect éternel ! » par un François étonné de ma rapidité à accomplir une mission bouffe.

La voix de Minou

Il a rappelé et j'avais mon cellulaire entre les mains, je tergiversais.

La sonnerie a fait fondre mon coeur, no day but today, i die without you, no day but today, j'ai répondu, le coeur déjà en lavette.

Allo ?

On a parlé pendant une demie-heure, j'avais des choses à lui dire pour tout le reste de ma vie. On a ri, j'ai pleuré - évidemment, on ne peut pas changer sa nature profonde. On a parlé beaucoup, de théâtre, de nos vies, et quand il a dit, non moi...ça feel pas fort,fort, ces temps-ci.

J'ai répondu, ouin,moi non plus...

J'avais envie de sauter dans ma voiture et de rouler jusque chez lui, de me glisser entre ses bras et de l'embrasser jusqu'à ce que ça aille mieux. Il m'a dit qu'il n'était pas en couple avec la fille, j'ai senti que je pesai 200 lbs de moins.

On a peu parlé de nous, j'ai juste dis, tu me manques encore cruellement chaque jour, et il a dit, je sais, je pense que je peux comprendre, j'espère que tu prends soin de toi...

Quand on a raccroché, il a dit, merci Amé..ça m'a fait du bien d'entendre ta voix, pis d'avoir de tes nouvelles.

Je l'ai fait répété juste pour être sûre et certaine d'avoir bien entendu.

J'ai raccroché et ça fait deux heures que je pleure, pas tellement de tristesse, juste d'un trop plein d'émotions qui me fait bizzarement du mal et du bien, en même temps, un espèce d'amalgame de trop de choses. J'avais encore tellement de choses à lui dire...

Je vais voir son spectacle en décembre, c'est décidé. Toute seule si personne ne veut m'y accompagner. Advienne que pourra.

Comme s'il lisait dans mes fucking pensées

Il vient de m'appeler.
J'ai manqué l'appel je jouais à Farmville dans la cuisine avec ma mère.
Je sais pas si je dois le rappeler ou attendre qu'il le fasse lui-même.

L'après-midi va être long, à la job, à aller vérifier mon cell à toutes les cinq minutes...God.

20 novembre 2009

Bon, c'est fait.

Je suis vaccinée.

J'ai mal au bras.

J'ai les joues un peu rouges comme quand j'étais petite et que j'étais un petit peu malade.

J'ai eu vraiment peur, j'ai fermé les yeux pis j'ai pensé à mon grand-père qui se piquait tous les foutus jours de l'insuline pour son diabète dans le ventre lui-même sans chigner.

Pis c'était fini.

Là, ben, c'est ça. J'ai le bras en compote et si je meurs, ça ne sera pas de la grippe,mais du vaccin! On choisi sa mort, hein!
Mon petit cousin va devoir se faire opérer bientôt, un petit truc assez bénin mais quand même, j'ai peur. Je viens tout juste d'apprendre la nouvelle. En gros il a une dent qui pousse entre ses deux dents palettes d'en avant, et ça risque de contaminer son sang à cause de l'infection que ça cause - de ce que j'ai pu comprendre.

Et j'aimerais juste tellement ça pouvoir décrocher le téléphone, et appeler Minou, et lui dire tout ça, pour qu'il me dise de relaxer, pour qu'il me promette que ça va bien aller, pour qu'il me demande qu'est-ce qu'on mange pour souper, pour qu'il dise aussi, demain matin on va aller voir Cédric pis on va lui acheter un kit lego de Star Wars ok ? Pis je vais aller l'aider à le construire, comme ça on va pouvoir le voir pis avoir du plaisir avec lui avant son opération, ok ?

Pis moi je dirai oui, merci, bébé-chat.

Pis...fuck, je suis en rechute totale et complète. Damn.

C'est tellement dur quand des trucs comme ça arrive, des trucs qui me mettent toute à l'envers,mais je crois franchement que c'est encore plus dur quand des trucs heureux arrivent.

Anyway...life goes on, hein ? Ben oui.

19 novembre 2009

Je ne comprend rien mais je m'en réjouis - UQAMerie

Pleins, pleins de cours ont pleins, pleins de nouvelles places de disponible pour janvier.

Je ne comprend rien mais je suis heureuse.

Sauf que mon cours de danse-théâtre,ben lui, il est toujours aussi plein, malheureusement.

C'est pas grave, je suis contente, contente, contente !

Je me fais un nouvel horaire làlàlà. :) Yééé yééé yééé ! :)

Dites-vous que je m'inscris officiellement dans une semaine alors, je vais arrêter de vous casser les oreilles avec ça, haha. :)

18 novembre 2009

En mode biblique

Je sais pas pourquoi, mais autour de moi, depuis une semaine, on parle beaucoup de Dieu et de la religion, de la spiritualité - on parle aussi de la fin du monde en 2012 mais ça c'est une autre histoire.

Ce soir je suis allée (re)voir une pièce de théâtre sur la quête de la spiritualité, une pièce créée,mise en scène et interprétée par mon ancien professeur de théâtre du Cégep. Outre le fait que j'étais très heureuse de rencontrer beaucoup de mes confrères, je me suis questionnée sur ma propre spiritualité, ma conception de la religion.

J'ai lu la Bible - à tout le moins, j'en ai lu de grandes parties et survoler le reste - dans un cours au Cégep que j'ai profondément détesté de tout mon corps. Pourtant, ce soir, je comprenais toutes les subtilités du discours - moins bien que les grands monsieurs religieux importants installés au premier rang avec leur toge et leur aube, moins bien que les étudiants en théologie installés aussi près d'eux, cahier et crayon à la main, l'air avide et passionné, mais tout de même !

Il m'apparaît évidemment que je ne crois à rien. Ou plutôt, je doute de tout. Je suis baptisée dans la religion catholique, j'ai suivi des cours de cathéchèse au primaire, j'ai fais ma première communion, le pardon, la confirmation, et tout et tout. J'ai envie de me marier dans une église.

Ça s'arrête là.

Je n'ai pas attendu de rencontrer l'homme de ma vie - enfin, j'ai cru que ce l'était sur le coup parce que je suis naïve mais sincèrement, les chances étaient plutôt minces - et de me marier avant d'avoir des relations sexuelles. Je bois, je fume de la drogue, je mens, chaque jour j'accumule les péchés capitaux, dans le cercle de Dante je dois me situer pas très loin des grands criminels.

Ce n'est pas quelque chose qui dicte ma vie.

J'aimerais y croire. J'ai trouvé ça apaisant, voir que les gens qui étaient au spectacle ce soir semblaient enthousiasmés par ce qu'ils avaient vu. Le message, c'était pas «Dieu est bon, aimez-le inconditionnellement, il existe! ». Le message c'était plutôt «Connais-toi toi-même, et après choisi ta façon de croire, choisi de croire ou de ne pas croire, et comprend pourquoi.»

Le concept, c'était des extraits de la Bible qu'un comédien interprétait. C'est tout. J'ai eu des frissons durant le cantique des cantiques, j'ai adoré quand il a paraphrasé des trucs comme, donne à ton prochain, aime tes ennemis, tu te vantes d'aimer les gens qui t'aiment mais ce n'est pas difficile, aime celui qui te déteste, et blabla.

Je veux dire, j'ai passé un bon moment.

Mais ma propre quête spirituelle ?

Oui, j'aimerais y croire. J'aimerais ça. Mon coeur y croit, ma tête en est incapable. J'aimerais penser que mon grand-père est là, près de moi, et qu'il guide mes pas et mes gestes. Parfois je me laisse prendre au jeu, dans des moments où franchement je ne sais plus vers qui ou quoi me tourner, je dis à voix haute, en regardant le ciel ou juste le plafond, grand-papa, je sais que tu as mis Marc-André sur mon chemin pour que je sois heureuse, mais là explique-moi pourquoi tu me l'as enlevé, je comprends pas là, je comprends pas pen toute !

Et après, tsé genre, 30 secondes plus tard, je me trouve tellement idiote que je chasse les petites larmes aux coins de mes yeux, et je continue ma vie sans trop m'attarder à ça.

Je crois en quoi ? Le destin ? Oui, peut-être. Encore là...je sais pas. Je crois en quoi ?

Je pense que je peux dire que je crois en moi.

C'est sûrement la base.

Lundi soir prochain, je vais aller au Café Philo de mon ancien Cégep. Le thème ? Qu'est-ce que Dieu. Invités spéciaux ? Un prêtre catholique, un imam musulman, une prof de philo agnostique et une prof de philo athée.

Je suis peut-être trop en mode biblique, mais j'ai vraiment hâte! Je vous en reparlerai. :)

16 novembre 2009

Fuck ma vie des fois (1)

Pour une fois, pour une tabarnack de fois, je vais écouter Alice.

Je ferme le portable, je m'en vais m'acheter le livre de He's just not that into you au Renaud Bray le plus proche, pis je m'installe dans un Sushi Shop avec ma nouvelle bible en main.

Parce que je sais pu quel moyen prendre pour arrêter d'espérer et de croire en Marc, je sais pu quel moyen prendre pour me convaincre que non, vraiment, franchement, he's just not that into me.

Ça fait que...c'est ça.

Adieu, danse-théâtre!

Eh oui, le seul cours qui me motivait à aller à l'école à la prochaine session s'est rempli ce matin. Vous me direz que lorsqu'il reste une seule place à combler, c'est pas trop surprenant.

Certes, mais ça me fait chier en tabarnack quand même.

Ne reste plus qu'à espérer qu'en janvier, pendant la période de modification-ajout de cours, genre la première semaine avant que ça débute, le cours se libère un petit peu, que des gens changent, ou lâchent.

Mais ça me surprendrait don ben.

C'est pas grave. J'ai juste à entrer au bac pour le faire, ça sera un peu plus long mais une motivation supplémentaire, j'imagine!

En attendant je devrais arrêter de blogger-facebooker-niaiser sur Internet, et travailler. Je suis quand même à la bibliothèque des sciences de l'éducation, pff pff ! Un peu de tenue.

Damn... :(

15 novembre 2009

Mélie-Mélo

J'ai écouté Occupation Double en parlant à ma meilleure amie sur MSN. Elle me manque beaucoup trop, Claudinette. Seigneur.

Une autre amie-lumière est en train de peut-être laisser son amoureux.

Pis moi j'écoute Nothing Hill à TVA pis j'en pleure presque, quand Julia Roberts super mal traduite dit est-ce que ça se peut des gens qui s'aiment pour toute la vie ?

Oui, ok. Moi je veux que ça se peut !

Collation des grades

C'était long, même interminable, il faisait chaud, ils nous ont fait répéter trois fois l'ordre de cérémonie avec nos grosses toges noires et nos mortiers inconfortables, j'avais mal à la tête et la musique c'était comme l'Ave Maria mais version techno.


Ça a duré presque 4 heures et j'ai passé 4 heures à faire une introspection sur moi-même, toute seule dans mon banc dans cette mare humaine grouillante, suante et toussotante.

La cérémonie se déroulait dans la salle où nous avons joué tant de pièces, tant de scènes, tant de fois. Ça faisait tout drôle. J'ai repensé à la première fois où je m'y suis assise, la première fois et on me demandait déjà de me mettre à nue en me racontant à des dizaines d'inconnus. Je ne me souviens plus ce que j'avais raconté, rien de très profond, je crois, j'étais terrorisée. C'est sur cette scène là que j'ai aussi raconté quotidiennement mes joies, mes peines, la vie, l'amour, la mort. J'y ai joué Antignone d'abord, à reculons, et durant la représentation, ça a été le déclic de ma vie : j'ai besoin de ça pour continuer, j'ai besoin du théâtre, tout de suite, là, maintenant.

Justement, j'en ai fais beaucoup par la suite. Et je me suis revue lors de la dernière pièce, fébrile, dans ma belle robe de bal bleue, avec mes cheveux scintillants, mes répliques grinçantes, et il me semble que j'étais heureuse, j'avais la vie devant moi, un amoureux hors du commun qui m'attendait dans le public, et je m'étais jetté dans ses bras, après, pour sentir son odeur, la fermeté de son corps et l'embrasser. Je croyais fermement que c'était la dernière fois que je jouais, alors j'en avais profité à fond, avec un plaisir inconnu jusqu'à maintenant.

Pendant les quatre longues heures j'ai revu mentalement les grincements de dents, les soupirs, les pleurs aussi. Quand l'amie-lumère et moi on se chicanait trop intense pour mon Pierrot Lunaire, ce gars-là qui me virait le coeur à l'envers mais dont tout le monde me faisait sentir coupable parce que j'aurais don pas du ressentir ça pour lui. J'ai souri en repensant à ses dreads et à son sourire. J'ai pensé aussi aux éclats de rire, aux beaux moments, aux instants où la justesse du jeu de mes camarades me serrait le coeur, aux scènes ratées aussi.

J'ai pensé que le théâtre c'était un peu comme ma vie, que cette salle-là me connaissait intimement, finalement.

Quand ce fut finalement mon tour d'aller chercher mon diplôme, j'ai grimpé dans les escaliers avec confiance, sans penser à rien, juste en profitant du feeling retrouvé : la salle comble, les applaudissements, les poignées de main et les accolades de mes professeurs. Oui, j'ai réussi. J'ai complété un diplome d'études collégiales en arts & lettres, mais plus que les connaissances, c'est surtout le côté humain et les expériences qui vont me rester de ces deux années-là.

J'ai presque 20 ans, je suis diplômée, je suis dans un tournant de ma vie insoupçonné il y a quelques mois, quelques semaines seulement, et j'aurai tellement eu envie que Marc soit là pour m'embrasser quand je suis descendue de la scène.

Mais il n'était plus là, il y avait par contre les visages triomphants de mes parents et de ma grand-mère, et je me suis dis que c'était sans doute le temps pour moi de continuer sans lui, et advienne que pourra.

Mais quand la violoniste et la violoncelliste ont joué What a wonderful world,, je me suis surprise à essuyer une petite larme, parce que j'aimerais don ben ça pouvoir dire ça, what a wonderful world, en le pensant vraiment, comme avant.

Mais ça s'en vient, je crois. De plus en plus, de jour en jour, ça s'en vient.

Une autre étape de ma vie sans Marc, et je crois que bientôt, j'arrêterai de m'attendre à sa présence à mes côtés.
Bientôt.

14 novembre 2009

Ma soirée a pris des tournures inattendues.

On s'en va à Québec voir Claudine, aller-retour.

I like thaaaat!
Finalement, je n'y vais pas.

Et une amie-lumière s'en vient chez moi écouter la saison 2 des Invincibles, histoire de déprimer un peu tous en choeur !
Un ancien collègue de travail nous écrit un courriel pour nous proposer de retourner avec lui et d'autres collègues dans le petit bar karaoké où nous avions été la dernière fois que j'ai vu Minou.

Je lui réponds, en toute honnêteté, que je viendrais seulement si Marc ne vient pas, parce que je ne tiens pas à le voir.

Le collègue me répond rapidement, ne t'inquiète pas, il m'a dit qu'il était malade et allité, il ne sera pas là.

Je suis partagée.

D'un côté, je suis soulagée, et j'ai envie d'aller chanter du karaoké ce soir, alors ça fait mon affaire.

De l'autre, ça me rappele simplement et cruellement tous les moments où on a pris soin l'un de l'autre, Marc et moi, parce qu'on était malade. J'espère que si la fille est avec lui, j'espère qu'elle va aller lui acheter des pastilles à la cerise parce que c'est ses préférées, j'espère qu'elle va aller lui acheter des kleenex puff doux pour le nez, j'espère qu'elle va lui mettre une petite débarbouillette mouillée sur le front durant la nuit.

D'un autre côté, j'espère juste qu'elle n'est pas avec lui, qu'elle n'existe pas assez dans sa vie pour prendre soin de lui pendant qu'il est malade, et que c'est sa maman qui fait tout ça.

D'un - dernier - côté, j'aurais tellement aimé ça qu'il vienne....

13 novembre 2009

Questions d'éducation

Ma cousine effectue un retour aux études au Cégep. Elle fait un AEC en éducation spécialisée. Ses profs la louangent de toutes parts, lui proposant de continuer vers l'université, lui disant qu'elle a sans l'ombre d'un doute les capacités et le talent pour faire un bac.

Elle m'envoie par courriel la semaine passée un travail d'analyse sur le film Forrest Gump , qu'elle voudrait bien que je lui corrige car elle est un peu dans le jus - construction de sa maison, pied cassé, deux adorables petites filles à s'occuper,je vous passe les détails)

J'accepte avec plaisir, et c'est aujourd'hui que je me dis, allons-y, corrigeons !

...Je suis déprimée.

Je ne sais pas si c'est la formation continue qui est moins exigeante envers ses étudiants que la formation régulière, ou si c'est - voici un jugement gratuit - les programmes techniques qui en demandent moins également, mais son travail...son travail...je n'ai pas de mots. Niveau secondaire 1 pour ce qui est de la construction de texte et de la syntaxe ? Secondaire 2 pour l'orthographe ?!

Ma cousine est une fille brillante ,elle a complété son secondaire, et fait un DEP pour devenir préposée aux bénéficiaires. Mais ...je ne comprends pas. Au Cégep, ils ne lui ont pas donné des cours de méthodologie ? Pas de cours de base pour la rédaction de travaux, la mise en page, les trucs élémentaires ?

On m'a répété pratiquement chaque jour durant mes deux ans de DÉC, et encore maintenant, de ne jamais au grand jamais citer Wikipédia dans un travail. JAMAIS. C'était, aux dires de mes profs, la plus grande insulte à l'intelligence humaine parce que Wikipédia est pas fiable, est pas une source très rigide, parce que tout le monde peut y écrire, etc, etc, etc.

Enfin, le travail de ma cousine est très, plus que médiocre et je m'interroge sérieusement sur le bien-fondé de la formation continue. Oui, on offre la chance à des adultes de retourner aux études dans le secteur technique, mais est-ce que la formation offerte est équivalente à celle que l'on offre dans le programme régulier ? Pourquoi ne pas être plus sévère ? Exercer une rigueur de correction équivalente à celle que l'on impose aux autres étudiants ?

J'ai, dans plusieurs de mes cours, des petites madames qui retournent aux études et qui , visiblement, ne comprennent rien à rien, même après presque une session. Elles sont perdues, posent des questions trois fois plutôt qu'une pour être absolument certaines d'avoir tout compris, et blablabla.

Je fais peut-être preuve de peu de tolérance mais je ne comprends pas. Pourquoi ne pas élaborer un cours de préparation aux études collégiales ou universitaires à offrir durant l'été quelques jours en intensif, ou juste deux ou trois journées de préparation avant le début des classes. Donnez les grandes lignes de base pour ceux qui auraient pu oublier comment ça fonctionne. Rassurez et cajolez ses étudiants-adultes qui ont souvent bien plus de pression qu'on ne le pense.

Et le pire c'est que...ça ralentit vraiment les cours. Pour vrai de vrai. Et c'est fatiguant pour ceux qui ont compris.

Vous me direz que plusieurs fois, ce sont des jeunes qui ne saisissent rien. Oui, c'est vrai. Mais ce que j'ai pu constater tend à me prouver que dans une proportion admirable, ce sont surtout ces personnes qui ont oublié un petit peu à quoi ressemble la vie étudiante qui ralentissent les cours.

Peut-être que ça se tasse après la première session, voire après la première année, je n'en sais rien. Je serai peut-être un jour une de ces petites madames qui retournent en enseignement après avoir échoué dans mes plans de théâtre et de littérature, mais présentement...voilà, je chiale et je l'assume.

Inscription le 26 novembre

D'ici là, 12 places dans le cours de Corpus, 1 place dans celui de danse-théâtre, 1 place dans celui de socio-critique, 46 dans le cours de méthodologie et 43 dans littérature&langage.

Je suis découragée, parce que présentement mon horaire est parfait, je le veux tellement comme ça, je veux rien modifier encore!

Je me suis rendue compte que j'étais déjà membre du centre sportif de l'UQAM et je compte rentabiliser ces 40 quelques dollars que je paie chaque session à fond pour cet hiver. Comme mes cours sont plutôt en trous de fromages, et que j'ai beaucoup - trop - de cours de soirs, je me suis schédulée des périodes de sport chaque jour, pour me motiver à aller à l'école.

De plus, selon la conférence que j'ai eu la semaine dernière, le sport favorise la concentration à l'école, et Dieu seul sait à quel point j'ai besoin d'être concentrée, surtout en hiver, quand ma motivation chute toujours sous la dangereuse barre du zéro.

Alors ce sera aqua-jogging, abdos-cuisses-fesses (haha) et un midi d'aérobique dansée.

C'est juste une habitude à avoir, me dit-on tout le temps, me répétait ad nauseum Minou. Ben je vais l'expérimenter. Je rentre ces plages-là dans mon horaire et je les considère dès lors comme des cours. Il faut que je me rende au bout, sinon je vais échouer.

Ouhla...c'est encore loin, encore 12 jours avant l'inscription. Et ma mère me dit, ne t'en fais pas, si le cours de danse-théâtre est pour toi, cette place-là ne se comblera pas.

Et moi je vais invariablement vérifier chaque jour si la place est prise. Ehlala...ehh misère.

12 novembre 2009

Ma belle bague en boutons

Ça faisait longtemps que je l'avais pas mis, ma belle bague en boutons.

J'avais acheté ça sur un coup de tête, moi je porte jamais de bagues.

J'ai frisé mes cheveux un peu mais pas comme quand on sort dans un bar, juste ondulés, juste beaux, comme ma belle bague.

C'est une bague tout croche, un peu trop grande, avec un grand bouton irrégulier rose, et des plus petits blancs et bleus qui font comme si c'était une fleur.

Je la mettais plus ben ben, ma belle bague. C'était pas trop...ça cadrait pas tellement avec la nouvelle Amélie sérieuse et responsable, future enseignante au primaire, amoureuse d'un homme terne mais merveilleux.

La vraie Amélie, elle met des grosses bagues achetées sur un coup de coeur, elle porte deux foulards en même temps, elle va à la brasserie du coin les jeudi soir boire une grosse Alexander Keith Red pis elle aime ça, la vie, même si c'est pas facile, même si ça serait don ben plus simple parfois d'être une Catherine ou une Andréanne ou une Marie-Ève.

Ma belle bague en boutons elle me rappelle d'où je viens, qui je suis, et pourquoi je peux pas jouer trop longtemps à être une autre dans la vie quotidienne.

Nonnnn....

Il ne reste plus qu'une seule place pour le cours de Danse-Théâtre.

Et il me reste encore 12 ou 13 longs jours avant de pouvoir m'inscrire.

Je ferai mieux de lui dire dès maintenant...adieu.

11 novembre 2009

La fois où j'ai vu deux personnes tomber en amour dans le métro sous mes yeux attendris

Ça m'est arrivé tantôt. Je lisais passionnément une pièce de théâtre, et je regardais du coin de l'oeil un drôle de garçon qui lisait une pièce lui aussi, en biais de mon siège. Il était blond, il était beau, avec une barbe qui me fait craquer, et je me rappelle, je me suis dis, wow, j'oserai jamais aborder quelqu'un comme ça dans le métro, mais maudit que ça me tenterait.

Puis cette fille-là est entrée, une fille pas spécialement jolie, pas spécialement laide non plus, avec des grands vêtements amples et beaucoup de tuques de laine. Elle s'est assise devant lui, a fait un grand sourire et a sorti un cahier de dessin et un crayon. Elle s'est mis à crayonner, à tracer, à effacer.

Elle dessinait le drôle de garçon qui lisait une pièce dans le métro.

Il l'a regardé longtemps, assez pour qu'elle lève les yeux et qu'elle lui demande, est-ce que ça te dérange si je te dessine ?
Il a ri, il avait un rire vraiment charmant, il a dit, non non mais je débarque à la station Guy-Concordia, il faut que tu te dépêches !

Il a débarqué à Charlevoix, finalement.

Je les ai perdu de vue dans les gens qui sont entrés à Lionel-Groulx mais de l'autre côté de la masse d'humains, j'entendais encore le gars rire & rire & rire.

Quand il est sorti du métro, il a dit, ne t'inquiète pas, Julie du Métro, on va se revoir bientôt.

Et la fille a rangé son calepin, l'air satisfaite.

J'avais envie de lui serrer la main en guise d'admiration.
Je lis des pièces drôlement bonnes à voix haute dans ma chambre en me prenant déjà pour ces personnages dont je ne connais encore que la surface.

J'écoute le nouvel album de Daniel Bélanger avec un sourire de béatitude.

J'ai pris une longue,très longue douche en chantant si fort mes chansons préférées dans le creux du mur, là où ça résonne vraiment bien.

Je me suis mise en pyjama, je vogue sur le net et je me sens drôlement bien, comme ça.

Un peu seule, mais doucement seule. Pas seule comme dans ça me fait mal, juste seule, et ça va être correct comme ça.

Ouais.

10 novembre 2009

Un de mes cours est complet, damn !

Voilà.

Adieu cours de Littérature & Psychanalyse !

Maintenant je dois refaire mon horaire au cas où.

Et il reste juste deux places dans le cours de danse-théâtre,god damn.

Ma date ratée d'hier, ou la fois où je me suis prise pour la Dateuse en Série

Ouin,ok.
C'était pas fort, à la base. Je me trouvais pas forte, mais tsé, je me suis dis, il peut y avoir de belles surprises parfois !

On me parlait de lui en bien, juste en bien, jamais en mal...ou presque. Les commentaires étaient variés, mais moi je trouvais qu'il était sympathique...via MSN. Je l'avais rencontré d'une amie il y a quelques années mais on était trop jeune et Montréal à l'époque c'était, god, le bout du monde. Ce l'est encore, remarqué, mais je suis comme Christophe Colomb, je l'ai conquis et j'y suis tous les jours, alors...c'est plus accessible. Donc, du haut de mes 16 ans, je pouvais pas gérer un premier chum à Montréal, et j'ai jeté mon dévolu quelques temps plus tard sur l'Ex Mythique (dont vous connaissez l'existence ad nauseum).

Ouin,bon. C'est ça.

Alors chaque fois que j'étais libre, ou qu'il l'était, l'autre ne l'était pas. Tsé le mauvais timing ? En plein ça. Comme pour une fois ça adonnait bien aux deux, il me dit, pourquoi ne pas aller prendre un café ? Ben oui, tsé, pourquoi pas! Surtout que je suis à une station de métro de toi, chez une amie.

Alors je me lance dans ce périple, le coeur battant, parce que je me dis, ouais, bon, chouette ! Essaie juste de pas continuellement le comparer à Marc et ça devrait aller ! Ça fait longtemps que vous vous êtes pas vus, youpidou !

Mais plus le métro m'approchait de l'UdM, plus le coeur me serrait drôlement. Tsé, ce petit 7ième sens là? Minou appelait ça le spider sens, comme Spider Man. Moi j'appelle ça le petit doigt ou ben simplement, i had a bad feeling about that.

J'arrive à la station de métro que je ne connais pas, je grimpe les escaliers, énervée, et je le cherche. Moi dans mes souvenirs, il est sweet, il a une petite barbe, des cheveux courts, et il est décontracté. Je cherche ce gars-là. Je ne le vois pas. Je prends mon cellulaire, j'appelle. Salut, est-ce que tu es là ? Je te vois pas! Une grosse voix me répond, oui oui je suis là, regarde je te fais des signes!

Euh, hein ? Je m'approche, complètement déstabilisée par la chose.

Prenez le temps de lire au complet avant de crier au scandale, petit conseil.

& Petite parenthèse. Vous savez comme moi que je suis loin d'être superficielle et une fille qui se laisse facilement déroutée par l'aspect physique. Je complexe dieu seul sait comment sur ma propre personne et jamais il ne me viendrait à l'idée de juger par le poids ou par l'apparence, parce que je ne voudrais tellement pas que quelqu'un puisse adopter cette attitude-là contre moi.

Mais là...sérieux...l'ami a pris, minimum, 100 lbs depuis la dernière fois qu'on s'est vu. Encore là, who cares, tsé ? Je pense que les hommes dodus style teddy bear, style gros nounours en chocolat, peuvent être très séduisants et attachants....en autant qu'ils s'habillent à leur taille, tsé une taille qui leur convient. Et bien, pas lui. Quand il me faisait des signes de main, on pouvait tous voir le blurp blurp de son ventre quand son chandail - trop petit - se soulevait. C'était...enfin, disons que c'est discutable. Il avait l'air particulièrement inconfortable dans ses vêtements et très peu en confiance envers ses propres moyens.

Bien déterminée à ne pas m'arrêter à ça, je lui fais un grand sourire et j'accepte gentiment les deux becs sur les joues politiquement corrects dont il me gratifie. Je remarque du coup sa grosse barbe hirsute rousse - quoi ? j'adore les barbes rousses en temps normal, c'est même ce qui me fait craquer à coup sur chez un homme, la barbe rousse ! mais celle-là était...- et ses cheveux emmêlés jusqu'aux épaules.

Je me secoue un peu et on se met en marche vers un café, alors que je me gifle mentalement. Arrête Amélie, what the fuck, tu te prends pour qui de juger comme ça ? Parce que c'est don ben pas mon genre de faire ça ! Pis là, oh seigneur, deux évènements se sont presque simultanément déroulés en même temps : il s'est tourné dos à moi, me montrant son poil de dos qui sortait du collet de son chandail, et il a prononcé je ne sais quel mot, m'exposant son énorme défaut langagier : le zozotement.

C'est fini. On vient de me perdre. Le zozotement et les poils, c'est ma mort. Les poils ça peut passer, Ex Mythique était...fuck, vous voulez tellement même pas le savoir. Alors les poils ça me rebute pas tant que ça. Mais le zozotement. Zozoter et avoir une grosse voix grave, c'était un mélange assez étrange.

Encore là, je me lapide intérieurement : c'est pas parce qu'un gars te dégoute physiquement qu'il peut pas être intéressant! Parce que dégouter serait le bon mot, je pense. Oh non, j'en suis sûre. Dégoutée, ouais. C'est exactement le terme précis de la chose. Enfin.

On arrive au Second Cup et je me prends, gaiement, un smoothie limonade à la fraise, parce qu'il fait 17 degrés dehors. Il veut s'asseoir à l'intérieur mais je préfère, et de loin, continuer à marcher. On s'installe dans un parc, moi face à lui, tuant dans l'oeuf tous rapprochements physiques envisageables.

Et là...là,là, ça aurait pu sauver toute l'histoire. Il aurait pu être drôle, brillant, vif d'esprit, un brin sarcastique, un peu baveux, et j'aurai sans doute remarquer qu'il avait des beaux yeux et je lui aurai trouvé des qualités qui font en sorte que tous les hommes sont, à mon avis, beaux à leur façon.

Mais il a tout gâché. Je vous jure, s'il m'avait pas invité j'aurai cru qu'il faisait exprès pour être désagréable et pour me faire fâcher. En fait je me questionne encore à savoir si, peut-être, il s'est aperçu de mon dégoût - disons non-intéret - et qu'il a fait exprès de me pousser dans mes derniers retranchements.

On parle de nos études respectives - quel beau sujet, hein ! ça vient après la température je pense dans l'ordre des sujets niaiseux à aborder avec une première date - et il se lance dans une drôle de tirade : je suis en administration et j'adore ça, l'administration c'est la vie, je veux aller à McGill après mon bac pour faire un MBA en administration et un autre bac en droits des affaires, pis à McGill parce que c'est anglais pis parce que l'anglais c'est ça la vraie vie, tsé les américains, eux, c'est un vrai peuple, une vraie nation, ils l'ont l'affaire, moi je veux travailler avec eux plus tard !

...Ok Elvis Gratton, slaque tes shorts pis on va se jaser un peu.

Alors je ris un peu, coquettement, et je lui fais part de mes plans de carrière (littérature et théâtre) et il s'esclaffe ouvertement : ouais mais toi, tu vas à l'UQAM, l'université des pauvres, du peuple, de la plèbe ! Pis anyway, qui a besoin de culture dans la vie ? Le théâtre, voyons Amé, c'est pas sérieux tout ça. Les gens ont pas besoin de divertissement, on est pas une société de divertissement, on est une société d'économie, de finances, de productivité. Arrête tes rêves de société culturelle, ah vous autres, les maudits séparatissss....

Théâtralement, je lui ai versé le reste de ma limonade sur la tête et je suis partie.

...Ben non. J'ai pas fais ça. Je me suis presque étouffée avec ma gorgée par contre. Et j'ai siphonné tout ce que je pouvais siphonner avant de lui annoncer, en me levant, que je devais vraiment partir tout de suite, si je voulais pas manquer mon cours. Mais tu as pas de cours, qu'il me sert en me suivant. Oh,ben, oui, finalement. Tsé, c'est une conférence. Arrivée au coin de la rue, je le salue, et il me sert encore les deux becs obligatoires.

J'en frissonne encore.

Alors là D., tu es ben mieux de me dire comment tu fais pour dater des gens normaux et brillants. C'est même pas un gars d'un site de rencontres, god damn, c'était un ami d'une amie ! Là tu me donnes ta foutue recette parce que moi je suis complètement découragée par la gente masculine et je pense que, fuck off, j'ai juste presque 20 ans pis y'a pu aucun spécimen mâle célibataire susceptible de m'intéresser à Montréal. Je fais quoi ? J'emballe mes affaires pis je vais à l'Université Laval? Si j'en crois la meilleure amie, y'a des hommes avec un grand H à Québec ! Ou alors, je deviens lesbienne ? Trouve-moi une solution parce que pu jamais, AU GRAND JAMAIS , je ne me risque à la date.

FINITO, MERCI !

Au pire, je préfère mourir seule, dévorer par des bergers allemands en compagnie de Bridget Jones, esti.

Le soir, je me suis goinfrée dans les sushis avec l'amie-lumière qui a pleuré de rire à la suite de mon aventure rocambolesque, pis j'ai écouté la Galère en braillant dans les bras de Monsieur Peepoune, mon ami gay par excellence.

Eh ma vie, hein, ma vie !

Noël

Calvaire.

Un épisode des Simpsons spécial Noël.

On est le 11 novembre.

Je pense que j'ai pas fini de soupirer,en tous cas.

Pis,pis, caline de bine ! C'est ma fête dans 1 mois, ehlala! 20 ans, si bientôt.

Si bientôt.

Gaston Miron

Je suis peut-être pas très originale, pas très contemporaine, mais un poète québécois que j'affectionne particulièrement, c'est lui, c'est Gaston Miron.

C'est ma prof de littérature québécoise qui m'a fait découvrir cet homme au détour d'un cours tellement passionnant. L'homme rapaillé, que je me suis procuré en trouvant tout cela un peu poussiéreux, en attaquant d'abord Les fraises en janvier d'Évelyne Chenelière, en mettant de côté Gaston que j'ai retrouvé plus tard, la session défilant, mon ancien amoureux souffrant à l'hôpital, je me suis carrément réfugiée dans ces mots.

Et quand je tombe là-dessus sur Youtube, en fait au détour d'un blog que je lis compulsivement depuis...fuck, tout l'après-midi au lieu de faire mes travaux parce que je suis fascinée par le gars, ben ça me donne tellement envie de...de...pas de «revivre» mon histoire avec Minou, parce que je commence à trouver que ça goûte le passé, tout ça.

Non, mais ça me donne envie de rencontrer une personne spéciale, une personne à qui je vais dédier encore et encore des mots comme ça, des mots...bien à moi. Je sais que ça va finir par arriver, mais il me semble que ça me manque de plus en plus.

Bien sûr, Marc me manque encore cruellement, et plus souvent je m'ennuie de lui que de ce qu'il m'apportait, parce qu'il me semble encore trop souvent que ça ne sera jamais pareil qu'avec lui. Le fait que j'enchaîne des dates désastreuses n'aident sans doute pas à ce que je crois encore à tout ça, l'amour ou juste, whatever, ça.

Mais je pense que j'aimerais ça rencontrer quelqu'un de gentil, qui aimerait ça passer des soirées avec moi à boire du vin, à parler de littérature, qui aimerait ça venir au théâtre avec moi et qui m'embrasserait longtemps longtemps longtemps. Un gars un peu comme le gars du blog que je lis depuis cet après-midi, un gars qui me chanterait des chansons comme Yann Perreau, des chansons comme ça : http://www.youtube.com/watch?v=snMblLLJcy4

Ouais, j'aimerais vraiment ça.

Inscription ?!

Ok je vis une situation particulièrement frustante.

Je sais quels cours je veux pour la session d'hiver 2010, je sais exactement quels cours. J'ai pas le choix, je les veux dans cet ordre-là et dans ces plages horaires-là, avec le voyagement et tout ça va être parfait pour moi!

Caliss je peux pas m'inscrire tout de suite !

Et chaque jour les nombres de places disponibles diminuent.

Si ça continue 3 des 5 cours que je veux ne seront plus disponibles.

C'est ce qu'on appelle...être obligée de se faire un horaire de back-up au cas où, hein !

Calisssssss...

8 novembre 2009

Future coloc, yéé !

Ça faisait trois mois que je cassais les oreilles à tout le monde avec ça, mais là, c'est fait : j'ai fait ma grande demande à une de mes amies-lumières, et elle a dit oui !

On est donc officiellement des futures colocs pour l'an prochain. :)

Elle, elle est écoeurée de vivre seule dans une petite chambre de résidences, et moi je suis écoeurée de voyager chaque matin.

Le mix parfait. :)

On va se chercher un 4&demi raisonnable, on a pas vraiment d'idées de grandeur pour la superficie ou whatever, juste un petit 4&demi pas trop cher à mi-chemin entre l'UQAM ou l'UdM (au pire, plus proche de l'UdM, je m'en fous de faire une demie-heure de métro pour me rendre à l'université, c'est moins pire que 3heures30 de voyagement par jour ! )

Alors je vais recommencer à vous casser les oreilles avec mes recherches d'appart, yééé ? Yéééé ! :)

Ridée

J'ai les cheveux secs et du maquillage en croûte dans mes yeux.
La bouche pateuse et une furieuse envie d'effacer la soirée d'hier dans mes souvenirs.
Surtout le bout, vaporeux, où je laisse un message sur la boîte vocale de Minou complètement hystérique et soule, à 3hrs du matin.
Je me suis réveillée ce matin avec un cadre qu'on avait acheté à Old Orchard collé contre moi, j'ai dormi avec le plus beau souvenir de nous deux contre ma poitrine.

Ce soir, y'a 2 filles qui partent d'Occupation Double, Minou est connecté sur Gmail mais je me refuse de lui parler, je me sens ridée d'avoir vu tant de jeunes filles au bar hier - c'est vraiment,vraiment pu notre place. J'ai 20 ans et on est trop vieille pour sortir à ce bar où on allait nous aussi quand on avait 16,17 ans. Drôle et triste un peu.

Y'a une madame à ma job qui m'a dit que les changements de dizaine c'était toujours le moment pour les introspections pis fuck, la madame le sait peut-être pas mais j'arrête pas de paniquer avec ça, l'introspection, le sentiment qu'il faut au moins savoir où on s'en va quand on va avoir 20 ans, savoir au moins où va être, pourquoi on le fait, tsé.

Moi je sais juste que je me laisse guider par mes tripes par ce que je ressens dans mon ventre, pis que pour le moment, jouer, ça me libère tellement l'esprit. Construire un personnage, s'approprier un être qui n'existe pas pour oublier un peu à quel point nous-mêmes, on aurait besoin de se construire plus solidement.

Je sais pas si c'est des bonnes motivations ni si c'est vraiment ma place, mais anyway...j'ai presque 20 ans et j'ai la vie devant moi, messemble,non ?

7 novembre 2009

C'est ce soir que j'arrête d'être triste.

Mercredi soir j'ai réalisé qu'il existait sur terre des hommes plus merveilleux que Minou - enfin, je crois que je l'ai réalisé. Enfin, il en existe au moins un.

Jeudi soir, j'ai réalisé que personne, sauf moi-même accompagnée d'un bock de bière, ne peut me rendre heureuse si je ne le suis pas à la base. Et que pour être heureuse, il faut que je m'accomplisse..

Vendredi soir, j'ai mangé comme une cochonne, vraiment, avec l'amie-lumière : du mcdo, des crottes de fromage, une palette de chocolats Hershey à la pâte à biscuit oréo en genre 1 minute top chrono, pis j'ai écouté des films d'adolescentes. Je me suis même tappée une crise de larmes dans mon char en sortant du vidéotron parce que y'avait ben que trop de couples dans le clubvidéo pis que avant, c'était ça, ma vie. Mais plus maintenant.

Ce soir, on va boire comme des chiennes, du vino, du cidre de glace, des wannabe Bacardi qui s'appelent des Rêves pis moi c'est don ben de ça que j'ai besoin, du rêve, ces temps-ci.

Pis demain, je décroche les cadres et les souvenirs, une bonne fois pour toute. Il est temps.

Ça aurait fait 17 longs et beaux mois nous deux aujourd'hui. Pis je trouve que ça me fait mal mais moins qu'avant. Peut-être parce que je m'autorise à me retrouver, peut-être parce que j'avais juste oublié que j'aimais ça le théâtre & les arts et que je peux pas vivre sans ça mais que j'ai essayé, pour lui, pour moi, pour nous. Peut-être parce que là je ne pense égoïstement plus qu'à moi-même et à ma petite personne ,mais enfin, je pense que ça fait moins mal un peu.

Juste un peu mais c'est déjà bien, non ?

6 novembre 2009

Horaire universitaire complété

Ce soir, c'était plate, tout le monde était occupé ou trop fatigué pour faire quoique ce soit, alors je me suis dis, bonne idée, fais ton horaire universitaire, étant donné que les périodes d'inscription arrivent bientôt !

C'était assez ardu, surtout parce que la majorité des cours intéressants ont des préalables que moi je dois faire cette session-ci. Je m'en sors tout de même plutôt bien!

Les lundi, je commencerai à 14hrs, avec le cours Littérature et psychanalyse. On va voir Freud et tout, si j'ai bien lu le descriptif et si Dieu le veut bien, car il ne reste que 8 places à combler! Ensuite j'ai une petite heure pour souper à la course et changer de pavillon, car j'ai un cours à 18hrs qui s'intitule Corpus Français. En gros, on va lire des oeuvres d'auteurs français et on va apprendre l'Histoire de la Littérature Française. J'en baille déjà.

Le mardi, à midi et 55, j'aurai un cours d'aqua-jogging au Centre Sportif de l'UQAM. Et le soir...ahhh mon Dieu, je vais vous prier tous les soirs s'il le faut, mais si tout va comme je le veux, j'aurai le cours qui s'intitule Danse pour acteurs. Alors, comme vous vous en doutez, c'est un cours où on explore la danse à travers le théâtre, les techniques pour créer des chorégraphies qui servent les pièces, et aussi les techniques de danse à appliquer en tant qu'acteurs et metteurs en scène. Ok, honnêtement ? J'en bave déjà. De un, ça peut me servir pour la prochaine école où je serai en interprétation, et de deux, ben, si j'entre à l'UQAM dans un programme de théâtre, ça me fait encore une autre longueur d'avance sur le reste ! Hihi. Malheureusement, il ne reste que 3 MALHEUREUSES PLACES À COMBLER. Alors là je capote un peu et j'espère du plus profond de mon coeur que personne ne va développer une furieuse envie de faire de la danse théâtrale d'ici mon inscription.

Le mercredi, j'ai congé!

Le jeudi, un autre cours d'aqua-jogging et le soir, le cours de méthodologie du bac, Questions de méthodes en études littéraires. Nouveau baillement.

Vendredi matin, ouch, à 9hrs30 début mon dernier cours de la semaine, Littérature et langage, qui se veut un cours de lexique pour la poursuite du bac. Notez bien que je vais terminer à 21hrs la veille, ce qui va faire en sorte que je vais arriver chez moi si tard, et me lever si tôt le lendemain. Et en plus, impossible de bouger ces cours-là, ils sont uniques et obligatoires.

En général je suis super ravie de mon horaire, surtout si je peux arriver à avoir mon cours du mardi soir. :)
Hier j'avais presque le goût de pleurer, toute seule devant mon ordi, un peu soule (mon dieu j'ai découvert la bière hier!), je jonglais avec mon cellulaire, prête à réveiller Marc-André en pleine nuit pour lui dire que non j'y arrivais pas tant que ça finalement, et soudain ça a fait pop! dans mon Facebook.

Inquiète-toi pas, Amé, tu vas finir par le rencontrer l'homme de ta vie. Je crois à ça moi, l'appel à l'univers.

Anyway, c'est peut-être cliché pis cheesy, mais je me suis sentie comme...soulagée.

5 novembre 2009

Amélie-mélo du jeudi soir

Le gars est parti d'urgence dans une ville du Canada Anglais j'sais pas où à cause des Alouettes - longue, longue histoire mais il travaille pour eux. J'avais un beau message dans ma boîte vocale. J'imagine que c'est partie remise, mais au fond, I don't really care.

Je suis allée voir mon ami hier qui jouait dans une pièce au Conservatoire d'Art Dramatique de Montréal, il est finissant cette année. GOD ! C'était beaucoup trop bon, j'étais beaucoup trop groupie chaque fois qu'il était sur la scène et je me suis déclarée en moi-même, l'an prochain, c'est tellement là que je veux étudier, fuck les rêves modérés, je veux entrer au Conserv, rien de moins.

Alors je fais mes auditions pour toutes les écoles, tant qu'à me préparer autant pour juste l'UQAM.
C'est beau rêver, ça fait du bien à ma grisaille.

Et god qu'il est hot cet ami-là. Je le trouve hot depuis mon secondaire 4 , depuis que je le connais en fait, mais c'est récemment qu'on est devenu plus proche et je pense pas que de toute ma vie, même Minou, y'a aucun gars qui m'a fait autant d'effet que Bisou.

Comme j'ai dis à mon amie tantôt, c'est l'homme de ma vie, c'est juste qu'il le sait pas encore.

Anyway, c'était ben ben bon, ça coûte 5$, c'est la relève théâtrale du Québec, c'est du gros Feydeau stéréotypé à fond, des claquages de portes pis des rires hauts perchés, pis ça fait tellement du bien ça aussi à ma grisaille automnale.

Pis Bisou, quand il m'a donné 3 fois 3 becs, pis quand il m'a pris si fort dans ses bras - parce qu'il est tellement au courant pour Minou - et qu'il m'a dit, en me regardant dans les yeux, je suis vraiment heureux que tu sois venue ce soir, Amélie. Merci, merci beaucoup d'être là dans ces moments-là...

Ben quand il m'a dit ça, je me suis dis un petit peu que finalement, Minou, c'était peut-être pas l'homme idéal, que ça existait ailleurs des hommes capables de m'aimer comme il faut, pas tout croche, sans hésitation.

Ouin.

Et je me suis dis aussi que cette année, j'allais le trouver ce spécimen rare, l'homme qui allait m'aimer pour moi, comme je suis, avec tous mes défauts et surtout, toutes mes qualités.

On m'a traité de wannabe Rafaëlle Germain, de ben voyons Amé si fallait juste décider qu'on veut trouver l'homme de sa vie pour le rencontrer ça ferait longtemps que le mot se serait passé, de nounoune même, mais c'est pas grave, moi j'y crois.

Pis ça fait tellement plus de bien à ma grisaille automnale de me dire que je vais rencontrer l'homme de ma vie que de pleurer encore Minou, vous vous imaginez juste pas...

3 novembre 2009

La toune de la Galère hier

On & on dans mes oreilles, toute la nuit, et dans ma tête après.

http://www.youtube.com/watch?v=RCioDVa5b7M

Je sais pas comment faire pour mettre le lien directement ici mais c'est tellement...ça.

2 novembre 2009

Je trouve que j'ai pas mal une date jeudi soir qui s'est dessinée sans que je la vois vraiment venir.

L'ami du frère de l'amie au bac.
Ah my God tu me fais tellement penser à Fred, faut que je te le présente, il arrive de Québec pis il est trop comme toi, donne-moi ton adresse MSN on va faire ça à la bonne franquette!

Euh, oui, d'accord.

Et voilà. De fil en aiguille, le gars est sexy, sympathique, mon nouvel ami Facebook et il m'a booké mon jeudi soir, sushi et vin blanc dans un resto japonais du Village Gai.

J'ai pas de théorie là-dessus, j'ai juste décidé de faire comme Minou pis d'aller voir ailleurs un peu si j'y suis.

Ça fait que c'est ça. C't'un peu moins romantique que rencontrer un gars sur des balançoires dans un parc, un peu moins romantique aussi que de le rencontrer dans un vieux moulin tricentenaire, mais coudonc, faut être de son temps, j'imagine...

Pis il est sexy.

Au pire, je vais me faire un ami.
Au mieux, je vais frencher et plus si affinitiés.

Pis je me dis, let's go, qu'est-ce qu'on a à perdre ?
Rien, surtout si le resto c'est un resto de sushis. Des sushis ça console sans doute d'une date plate.

Je vous en donne des nouvelles - sans me transformer en pendant féminin du Dateur en Série, by the way.
J'ai eu une entrevue téléphonique avec la SAQ, làlà, je viens juste.
Je suis convoquée pour une entrevue en chair et en os lundi prochain.

Et je suis même pas aussi contente que je devrais l'être, parce qu'à part ma mère, j'ai don ben personne à qui le crier haut et fort.

Dire que si Minou savait ça, il serait tellement content et jaloux et il aurait crié, yééé du vin pas cher, et j'aurai dis, ben non on a pas de rabais on est payé ben que trop cher, et il aurait juste dis, c'est pas grave tu vas être la meilleure conseillère de vin de l'Île-Perrot et on aurait ri, ou fait l'amour, ou whatever.

Je sais que je devrais pas penser comme ça mais j'ai de plus en plus envie de juste me trouver un autre Minou pour oublier celui-là - comme si c'est le genre d'affaires qui s'oublie.

Je vais l'appeler Pitou, l'autre.

1 novembre 2009

Mon blog porte bien son nom ce matin

Parce que je me sens tellement comme ça, comme un brouillon. Un lendemain de brosse trop intense, un ex-ex pas Minou mais un autre qui me texte des obscénités des propositions sexuelles sans que je comprenne trop trop pourquoi, un goût de Smirnoff en bouche - ouachhh on a bu de la Smirnoff-grenadine, ouh !

Là je viens de lire pleins pleins de courriels de gens qui capotent pour notre travail d'équipe - Anna stp va lire tes inbox Facebook ! :) - et je suis genre à des kilomètres de comprendre pourquoi on stresse avec ça un dimanche matin.

Novembre est arrivé et moi je passe ma peine d'amour et ma déprime dans les sorties, les dates cocasses et le changement d'esprit intensif.

Comme lala, je panique parce que tous les jours de ma semaine ne sont pas complètement remplis. Ce soir Occupation Double, lundi ? , mardi ? mais le soir aqua-jogging, mercredi école & théâtre, jeudi école & date (ouhhh), vendredi travail & sortie de filles au Casino et au RadioLounge (ouhh ouhh ), samedi ? ... Ahlala.

Il faut que je me trouve une autre job, by the way. J'adore vraiment vendre du linge dans cette petite boutique-là, mais à coup de 6heures par semaine, ça ne fait pas des très grosses payes en bout de ligne !

Bon, je vais aller cuver mon brouillon de vie dans mon lit, moi !

Faux statut Facebook de fille soule

Amélie a tellement dansé avec un fucking beau gars noir au Saint, et elle a laissé passer l'occasion de le frencher, god DAMN IT !

Voilà, merci.

Vive l'Halloween et mon costume de Franfreluche de 12 kilomètres de tuile rose !!!