30 janvier 2010

Chauffeur de taxi montréalais

...Particulièrement inspiré, qui nous a donné un judicieux conseil avec les hommes.

« Avec les hommes, il faut que tu fasses la biche ! Il approche, tu cours un peu ! »

Price-fucking-less. :)

Ouin ben fuck.

Je frise mes cheveux, je me maquille un peu et ce soir, je sors.

Spectacle du Conservatoire et bière(s) avec les comédiens après.

C'est le dernier jour de janvier, je dois en profiter, non ?

Ouais... :)

Bilan janvier 2010

Je me suis soulée plus souvent qu'autrement.

J'ai commencé un nouveau programme que j'aime vraiment en littérature.

J'ai commencé une série d'auditions pour entrer dans un programme en théâtre en automne que j'aimerais encore plus, mais avec une certaine sérénité,puisque j'aime vraiment le nouveau programme en littérature.

J'ai réussi 3 résolutions sur 5, ce qui est une pas pire moyenne je trouve : être ponctuelle, prendre soin de moi et être crazy as much as I can.

Disons que la résolution de me détacher de Marc, on repassera, et celle de maigrir ben...y'avait trop de bonnes raisons de boire et de fêter en janvier, tss.

D'ici février, ben...ma vie sentimentale est un échec total et complet, je suis plus pauvre que jamais parce que j'ai gaspillé et que j'ai fait des excès, mais je vais toujours ben exceller dans un domaine où je suis encore apte à fournir quelque chose de moi, mes cours !!

Oh ouiii. Alors d'ici lundi, je reste enfermée ici, et je travaille sur Alfred Jarry, qui n'aura bientôt plus de secrets pour moi et ma plume aiguisée. Ma vie est un petit désastre mais mes notes seront excellentes ! ! ! ...

Pis au pire, il doit me rester une ou deux bouteilles de vin quelque part...

29 janvier 2010

Je voulais vraiment faire des travaux

Finalement j'ai écouté la télé avec ma mère en faisant semblant de lire La poétique d'Aristote pour me donner bonne conscience.

Là, y'a pleins de livres et de notes de cours éparses qui traînent sur mon lit, et je zappe à la télé, pis crisse, c'est un film de Batman qui joue à Télétoon - je peux pas m'endormir sans American Dad. : (

Je pense que je vais écouter le show de Louis-José Houde, ou pleins de séries sur Tou.tv

Ouin.

C'est le fun en crisse mes vendredis de fille a)célibataire b)pauvre c)sur le commencement d'un petit rhume fatiguant.

28 janvier 2010

L'attente

Je pense que j'ai peur de la réaction de Marc, maintenant que je sais pertinemment qu'il a lu le texte.

J'ai presque peur qu'il m'envoie un courriel haineux, un courriel de bêtises, un courriel où il me blasterait . J'ai peur qu'il prenne tout ça d'une mauvaise façon, que ça lui fasse mal, ma peine étalée comme ça aux yeux de tout le monde - parce que tsé, tout le monde qui me connait sait très bien que c'est lui, le sous-texte.

Même si je jure que la moitié et même un peu plus a été écrit avant que nous nous séparions, très longtemps avant même, on lève les sourcils et on dit, peu importe, peu importe !

Comme si on préférait croire que non, dans le fond, tsé.

De toute façon...on m'a dit aujourd'hui que si je joue la tragédie à moitié aussi bien que je l'écris, que j'allais être une grande comédienne, pleine d'émotion. On m'a dit que j'étais la Sylvie Drapeau de l'écriture et c'était un bien trop grand compliment pour que je l'accepte, d'ailleurs. Je me suis défendue, non, non, des fois je me dis que c'est un accident, quand j'arrive à écrire des textes comme ça, et tout le monde a levé les sourcils, je pense que ça a passé pour de la fausse modestie mais non, vraiment pas, c'est la vérité, c'est ce que je pense.

Je ne sais pas de quelle façon il va réagir. Ma maman m'a dit, après avoir reposé la revue sur la table, Amélie...je crois que tu vas le bouleverser, je crois que tu ne devrais pas t'attendre à ce qu'il t'en parle, ni à ce qu'il te rappelle pour un bon bout de temps, c'est beaucoup, tout ça, à digérer. C'est beaucoup.

J'étais un peu surprise, mais pourquoi ? Il dit qu'il est bien sans moi ! et elle a ri un peu, elle a souri aussi, tu vois bien qu'il n'est pas si heureux, sinon...pourquoi il aurait eu envie de lire ça, en sachant très bien que, voyons Amélie, en sachant que des homards, c'était...comme...au sein de votre couple. Voyons Amélie, il le savait que c'était sur lui, tout ça, en tous cas, que c'était disons...inspiré par lui.

J'ai protesté, peut-être qu'il veut juste être gentil, s'intéresser à ce que je fais, il était peut-être juste curieux...

Ma maman a dit que oui, ça se pouvait, mais elle avait pas trop l'air d'y croire. Et moi, j'ai vraiment peur qu'il le prenne mal.

Le prendriez-vous mal si votre ex publiait un texte dont vous savez très bien que vous êtes le...sujet ? Comment réagiriez-vous ?

J'avoue que là, j'angoisse. Et je me dis que j'ai peut-être poussé l'autofiction un peu trop loin...

Synchronicité - part 3.

Je ne suis pas allée au Lancement de la Revue, mardi soir. Pluie verglaçante, pis je reste loin de Montréal, et ma maman avait peur.

Hier, j'ai discuté de Marc avec une amie-lumière, et ça a fait du bien, vraiment.

Cet après-midi, une autre amie du bac - celle qui connait la fille dans sa vie - me dit, hey mardi soir, ton ex est venu !

Par-fucking-don ?!

Ouais, ton ex est venu. Il est entré, il te cherchait, il a demandé si tu étais là, on lui a dit que non, finalement, pluie verglaçante, trop loin, alors on lui a remis un exemplaire, et moi j'étais...jétais TELLEMENT EN CRISSE, je lui ai dis, tiens, une revue, bonne lecture, SURTOUT QUE TON EX A ÉCRIT UN TEXTE DEDANS. Il a hoché la tête, il a dit, ouais, ouais, bonne soirée... et il est parti. J'en reviens pas.

ET MOI DON !

Ma mère a dit, oh mon Dieu, il va capoter quand il va lire ça, seigneur.

À vous d'en juger : http://www.calameo.com/read/00010798876c8b6073657?authid=YWrHVMUlVE4z

:)

Mon coeur est un homard, que ça s'appelle.

Synchronicité - part 2.

Hier je feelais nostalgique, et ce matin ça continuait à me torturer un petit peu.

Alors je me suis dit, bon bon bon, va donc lire tes archives de blog, quossé que tu faisais le 28 janvier l'an passé pour feeler de même aujourd'hui.

Ben le 28 janvier 2009, je me questionnais sur mon choix de carrière, sur mon choix de programme universitaire.

Et j'avais écrit ça.

« Art dramatique.

Impossible de le pousser, de ne pas l'inclure dans mes choix, ce serait comme...me dénaturer.

Il est trop tard, j'aurai du le savoir à l'avance que même si je me forçais très,très fort pour mettre une croix sur mon rêve, ça ne fonctionnerait pas.

Il faut dire aussi que ma vie tourne autour du théâtre depuis deux ans. Impossible d'imaginer une vie sans ça. Impossible.

Alors je suis là, chez moi, toute seule, bêtement émue, à me dire que je dois le faire sinon je vais le regretter le reste de ma vie. Je le sais. Je le sens. Je me connais.

Mais maintenant que je sais que je n'ai plus le choix, je me sens aussi bêtement soulagée. Ne reste plus à convaincre quelqu'un d'embarquer avec moi dans cette folle histoire !
»

Ouin.

Je réalise qu'après un détour d'un an, je reviens vraiment à ce qui me tente pour-de-vrai, dans le fin fond de mon moi-même.

Pis ça me réchauffe le coeur en crisse, ça, ce matin.
Et ça soigne mon complexe d'imposteur.

Synchronicité

Hier soir, souper d'amis-lumières (un immonde sauté au tofu qu'on a tout bonnement raté). En parlant, on réalise qu'on forme tous les trois notre propre trio Tout sur moi, avec l'ami gay, la fille normale et l'autre, l'intense - je vous laisse deviner je suis laquelle dans cette description!

Arrivés au théâtre, on papote encore un peu, Francis dit j'aimerais tellement ça aller voir une pièce avec Éric Bernier ! et Andréane, Moi si je rencontre Macha je lui dirai je crois, eille quand on joue à vous imiter, moi je suis toi !

Bref on ri, hahaha, c'est cocasse, jusqu'à ce que je tourne la tête et que je vois les real one, Macha Limonchik et Eric Bernier qui entrent au théâtre. Alors là, on était...crampé ben raide, tsé.

On s'assoit dans la salle,commence à parler de François Arnaud, le trop-sexy-pour-vivre dans Yamaska et les Grandes Chaleurs. Moi je dis, très fort, en tous cas, si ce gars-là est gay, va falloir qu'il frenche un gars dans ma face et qu'il me dise, honey, i'm so homosexual pour que je le crois !

À la sortie du théâtre, je tombe nez-à-nez avec...FRANÇOIS ARNAUD LUI-MÊME! I can't fucking believe it !

On s'est regardé tous les trois l'air de dire...woah ! First, si ce gars-là est gay...j'y crois pas, et je suis prête à faire des pancartes et à organiser un bed-in si quelqu'un essaie encore de me faire gober que cette bombe de sex-appeal est gay. Bon.

On a pris des bonnes résolutions aussi : La prochaine fois, on parle de François Létourneau et Patrice Robitaille avant de venir au théâtre, ok ? !

27 janvier 2010

Pis une autre liste

Celle des choses que je peux faire maintenant que je suis célibataire.
(Je sens que j'ai un peu besoin de voir les choses sous un angle positif !! )

  1. Je me laisse traîner dans ma chambre like hell.
  2. Je me maquille avec du brillant.
  3. Je me soule avec mes amies.
  4. Je vois mes amies aussi souvent que ça me tente, y'en a toujours un au bout du fil, près à m'accueillir.
  5. Je flirte.
  6. Je flirte.
  7. Je flirte encore.
  8. Je me sens pas coupable d'avoir décider de commencer ma résolution de maigrir en février parce que y'avait trop de bonnes choses à fêter en janvier.
  9. Je vais au théâtre toutes les semaines.
  10. Je peux me permettre de m'acheter plus de trucs parce que je dépense juste pour moi.
  11. Je peux dormir en étoile et prendre toute la place dans le lit.
  12. Ou dormir collée-collée avec Madame mon Chat.
  13. Je peux étudier davantage.
  14. Je sors beaucoup plus qu'avant.
  15. Je fais des choses crazy quand ça me tente.
  16. J'ai pas à me soucier de l'horaire de personne, sauf du mien.
  17. Je peux avoir un ou deux ou trois fuckfriend si ça me tente.
  18. Je peux aussi décider de ne pas en avoir, pis me sentir bien comme ça.
  19. Je mange des asperges presque tous les jours.
  20. Je mange du pop-corn au cinéma (le gros size, man!) et personne me fait sentir coupable.
  21. Je décide de me souler pour des raisons connes et c'est pas grave.
  22. J'écris des textes qui sont publiés.
  23. Je fais mes auditions pour les écoles de théâtre.
  24. Pour les programmes en écriture aussi.
  25. Je prends soin de moi,moi,moi,moi,moi...

La liste

...De Jennifer Tremblay, avec Sylvie Drapeau, mise en scène de Marie-Thérèse Fortin, au Théâtre d'Aujourd'hui.

Wow, wow, wow.
Cent milles fois wow.

Il reste quelques jours je crois, courez-y, sans hésiter, sans même vous questionner un ti-peu, tsé un monologue, on vas-tu aimer ça? Oui, oui, oui, vous allez aimer ça, vous allez jouir sur place, c'est beaucoup trop bon et beaucoup trop bouleversant.

Et j'ai vécu un moment parfait, une montée dramatique parfait, un drame, une tragédie, cet instant où elle est plaquée contre le mur, le mur rouge, et qu'elle parle, qu'elle pleure, qu'elle ... seigneur.

Je peux même pas en parler convenablement, je suis trop bouleversée encore.

Un meilleur ami hétéro

Des amis gays j'en ai des tonnes.
Des amis hétéros, beaucoup moins.
Et un meilleur ami hétéro, c'est vraiment priceless.

Premièrement, parce qu'il pense comme les gars que je fréquente, et il prend plaisir à analyser les réactions des autres gars.
Ensuite, il a une blonde merveilleuse et jamais ça nous passerait par la tête de ... tsé veut dire. Jamais. Ja-mais. Ce qui est un plus-plus parce que ça évite les situations compliquées et malaisantes, pis parce que les gars en couple, j'ai déjà donné, merci.

Pis, faut le dire, mon meilleur ami hétéro, il est franchement bitch, et parfois c'est un peu ma poupée. Je l'amène voir Twilight, on se parle au téléphone, et on fait des concours de celui-qui-mange-le-jello-le-plus-vite-sans-cuillère dans un resto cheap de buffet chinois.

Mais surtout, il me sort des citations fucking priceless, comme...

« - Attends là, j'ai besoin d'explications. Je viens de lire sur ton blog que tu avais baisé en buvant du vin avec Mister L., hein ?!
- Ah, ben non, c't'une tournure de phrase, j'avais pas vu que ça prêtait à confusion.
- Ok...parce que là, tu me l'avais pas dit !
- Inquiète-toi pas, si jamais je baise en buvant du vin pour-de-vrai, tu vas être le premier averti.
- Promis ?
- Promis juré craché. »

Si ça c'pas de l'amitié entre homme et femme, je sais pas c'que c'est !!

26 janvier 2010

Liste des meilleures raisons pour prendre un verre d'alcool

Parce que je suis fatiguée et parce que ça me tente pu, les théories littéraires, right now.
Parce qu'en fait...la liste se rendrait sûrement jusqu'à 100.
Pis parce que je discute avec un des mister un peu igloo qui voudrait bien voir la fin d'la liste - après avoir apprécié le numéro 1.

  1. Boire un verre de vin en baisant.
  2. Boire un verre parce que c'est ta fête
  3. Boire un verre parce que c'est la fête à ta meilleure amie / à une bonne amie / à une amie / au chum d'un ou d'une amie / à la blonde aussi / à une amie / parce que quelqu'un dit que c'est la fête d'un inconnu dans un bar
  4. Boire un verre parce que la session est finie.
  5. Boire un verre parce que la moitié de la session est finie.
  6. Boire un verre parce que la session commence - ça c'est quand on a beaucoup d'enthousiasme.
  7. Boire un verre de vin blanc un mardi après-midi juste parce que c'est le fun.
  8. Boire un café Bailey's n'importe quand n'importe où pour n'importe quelle occasion.
  9. Boire un shooter, anytime again. Surtout quand c'est fort et qu'on te met au défi que tu pourras pas le boire sans grimacer. You bet, man.
  10. Boire pour oublier, toutes les raisons et causes sont acceptées et valables.
  11. Boire pis faire un toast.
  12. Boire pis dire, I drink to that ! et que quelqu'un réponde, autour de la table, And I drink to that en tabarnack !
  13. Boire du porto avec du chocolat noir.
  14. Boire un verre parce qu'il pleut dehors - raison acceptable peu importe la saison.
  15. Boire un verre parce qu'il fait soleil - raison acceptable peu impote la saison.

Et ça continue...

Le chat sort du sac !

Ouin.

Je feel légèrement ordinaire, là.

J'avais décidée de pas en parler publiquement que je faisais mes auditions pour les écoles de théâtre, parce que j'avais pas envie de l'écrire sur Facebook, de devoir rendre des comptes - et qui plus est, si ça marche pas, j'avais pas envie d'être humiliée, bon. Bon, bon, bon. Décision complètement orgueilleuse, je l'avoue. Mais coudon. Des fois faut laisser parler son orgueil, pis ça me tentait pas.

Je fais pas ça pour les autres, je fais pas ça pour la reconnaissance ou la gloire - oui, en quelque part, tous les comédiens font ça pour ça. Mais je le fais pour moi, et ça me tentait pas, esti de criss.

D'où la décision de prendre une réplique à Montréal, que personne connaissait à mon ancien Cégep. D'où la décision de m'en remettre aux mains expertes d'un ami qui assume le rôle de coach.

Mais là, après l'epic fail de St-Hyacinthe, après le désistement d'Isabelle, j'ai du me revirer de bord, et j'ai oublié de mentionner à Presque Soeur que j'avais pas envie que ça se sache.

Mais elle était si heureuse qu'elle en a parlé avec les anciens compagnons de théâtre, qui font aussi leurs auditions.

Alors là, tout le monde va me juger, parce que j'ai dis, quand on m'a posé la question, que j'étais juste réplique pour quelqu'un. J'ai jamais parlé que je faisais mes auditions. On va me juger aussi parce que Coach, il est pas un acteur professionnel, c'est juste un ami qui a fait pleins de shows dans sa vie, et qui m'aide.

Ben là... DE-LA-MARDE. Je continue, pis je m'assume ! Fuck,fuck,fuck it. J'ai pris ces décisions-là parce que ça m'arrangeait, parce que je me sentais bien comme ça, parce que je fais confiance à Thomas, pis oui, parce que j'ai confiance en moi, pis je pense pas que ça vaut nécessairement la peine de payer un coach 50$ de l'heure quand Thomas me dit la même chose.

Pis, pis, pis, fuck that ! C'est ma manière pis je l'assume ! Pis si ça foire, si ça fail, si ça fonctionne nulle part, ni à l'UQAM ni en rien, ben ça sera ça, ça sera ma faute, pis je saurai pour les années prochaines.

Pis ... argh, fuck. Fuck...

Grosse journée

Le Lancement, la première répète', des livres à lire, des notes à retranscrire, des CV à aller porter, des demandes à envoyer.

Et ça fait deux jours que je pense juste à Marc.

J'imagine que ça va passer.

25 janvier 2010

Constat de...fille pauvre VS inscriptions couteuses

Viarge.

60$, l'inscription à l'École Nationale.
60$ x2, parce que 60$ par programme, maudite affaire.

Conservatoire, 35$
35$ x2, parce que y'a Québec et Montréal, tsé.

UQAM...80$. Ouille ouille ouille. Au moins c'est pour deux programmes, pas rien qu'un, mais quand même.

Ajoutez à ça St-Hyacinthe 30$, et Lionel-Groulx que ma charmante ex-réplique a refusé d'aller - 30$ quand même...

Ça commence à coûter cher tout ça.
Vraiment, vraiment cher.
Je comprends pourquoi certains se découragent à mi-chemin!
Heureusement que Maman-papa sont merveilleux et me soutiennent à fond, parce que sinon...viarge.
Pis heureusement que Coach me coûte rien - c'est un ami qui assume ce rôle-là à la perfection.

Je sais déjà que je ne serai sûrement pas acceptée à St-Hyacinthe et encore moins à Lionel-Groulx (ça aide jamais, ne pas se présenter à l'audition ! )

Alors...je vais tout faire, tout miser pour le reste.
Je sais que je dois faire ça.
Pour moi. Moi moi moi moi moi.
Parce que j'en ai envie.
Pis parce que je suis tannée d'avoir le syndrome de l'imposteur.
Je suis pleine de talent, de passion, et jouer ben...c'est beaucoup,beaucoup trop merveilleux.

I'M GONNA KICK SOME ASS. : )

Constat de...chérie

De deux choses l'une : quand un gars t'appelle constamment chérie, sois il est gay, sois il est temps que nos deux langues fassent connaissance, non ?

23 janvier 2010

Nez glacé

On était supposé se retrouver à l'Igloofest, ce soir. Lui,moi, et pleins de nos amis mais on s'en fout, lui et moi avant tout.

Et là, on dirait que tout fait chier, aujourd'hui.

L'audition qui a été vraiment de la MERDE - mais l'entrevue, en contrepartie, wow wow, je me suis vraiment bien débrouillée, je suis fière de moi. Mais on a chié le côté «jeu & talent», alors...alors!

Et là, l'Igloofest, crisse, ça tombe à l'eau, je pense.

Je cherche le contre-poids agréable, mais malheureusement, je pense pas qu'il va venir ici, dans ma petite ville campagnarde de marde, pour me donner un bec en eskimo.

Je l'ai texté, Ouais ben, St-Hyacinthe, c'est une belle petite ville sympathique ! Mais l'audition ça a plus ou moins bien été...Igloofest ? :)

Il a répondu, la première fois : Je sais pas trop, je vais voir avec les autres !

Je trouvais ça bête et un peu ... pas assez enthousiasme, alors j'ai répliqué : Ok,ok ! Donne-moi des nouvelles si tu veux. Désolée de t'avoir déranger !! : )

Et il a répliqué, tout de suite après, Hey mais non, tu me déranges pas ! :) Aucun problème. : ) Je te texte si j'y vais. : )

Au moins il sourit par message texte.

...

Est-ce qu'un gars texte des bonhommes sourires à une fille dont il se calisse ?

J'appelle ça une VICTOIRE.

Jeudi soir.
Vendredi soir.
Amélie très, trop soule.
Amélie n'a pas eu envie d'appeler Marc, et en fait, elle n'y a pas songé, même pas une seule fois, jusqu'à là, maintenant.
Mais je le ferai pas.

J'appelle ça une victoire, moi, pas vous ?!?!

EN TOUS CAS. Ça mérite de virer une autre brosse à l'Igloofest demain, ça, mes amis !!

20 janvier 2010

Lancement de la Revue Littéraire

Je dis ça comme ça, entre deux messages sur mes histoires d'amour pathétiques.

Le lancement de la fameuse Revue littéraire va avoir lieu dans quelques jours, mardi prochain en fait, à l'UQAM, au Café des Arts (pavillon J, au 6ème étage, faut prendre l'ascenseur. )

Je sais que c'est un tout petit lancement de rien du tout, presque pas important - pas du tout en fait pour la majorité du monde, sauf pour moi. Ça représente le monde, ce truc-là. Un petit party où y'aura du vin, pleins de copies de la Revue gratuite, et des micros pour qu'on lise nos textes.

Ben oui. En plus de voir mon premier texte publié, je vais faire ma première lecture publique, pis ça me stresse like hell . J'ai confiance en moi mais je sais pas, je vais être gênée, je pense, devant tous ces gens-là.

Alors si vous êtes dans le coin, si vous avez envie de découvrir Main Blanche et/ou la fille qui se cache derrière le téléroman que vous suivez quotidiennement, ben, c'est un pas pire moment, ce lancement-là ! : )

Je dis ça comme ça. : )

Mardi le 26 janvier 2010, Café des Arts de l'UQAM, Pavillon J, 6ième étage. :)
C'est de 19hrs à 23hrs, mais je sais pas trop à quelle heure vous conviez. Allez-y comme bon vous semble, bref ! :)

Pff.

Messemble que ça commence bien mal, tout ça.

Surtout quand je dis à des amis, oui mais j'ai dit à Mister O que je sortais d'une relation, alors si ça me tente plus, je peux clairement lui remettre ça sous le nez et m'en débarasser!

L'offre de Mister L. est pas mal plus tentante, présentement.

Rien de sérieux, juste du fun et un peu d'échappatoire.

Parce que tsé, je chiale toujours sur les relations transitoires, que je suis don ben contre ça, et blablabla, et tatati, tatata.

Que cherchais-je en ce moment même ?

Une fucking relation rebound.

Même si on utilise le terme « relation de soutien » comme dit une de mes amies-lumières, ça reste le même combat : un gars dont on se sert pour se sentir mieux après s'être fait jeté comme une vieille chaussette, littéralement.

Alors...messemble que Mister L., avec sa farouche opposition à une relation amoureuse et son avertissement clair, ben...

Tant qu'à avoir un rebound aussi bien en être un pour la personne également, non ?

Oh man.

Je me psychanalyse trop, là.

Je devrais peut-être juste vivre un peu.

Pis arrêter de penser.

Attendre qu'il se passe quelque chose de significatif et aviser ensuite.

Hhm.

Tu sais que tu écris trop de choses personnelles sur ton blog lu par trop de monde dans ton entourage quand...

Sur MSN, quand j'oublie de le fermer pour quelques heures, je suis bombardée de messages, ben là c'est qui Mister O ? C'est quoi son nom ? Je stalke ben raide ton Facebook pour le trouver. Pis Monsieur Sexy, lui ? Hein hein ? C'est qui ?

Ouin. Je devrais peut-être bien me lancer dans des histoires inventées,moi aussi, des fois.

Son statut Facebook

Je suis peut-être obsédée, mais ce matin, son statut Facebook, c'était : « Mister O. et un nouveau piercing, une rentrée universitaire assez mouvementée, et une jolie fille... »

Pensez-vous que ça se pourrait vaguement peut-être que ça soit moi, la jolie fille ?!

19 janvier 2010

Auditions

Je commence à être nerveuse.

On passe la première audition samedi le 23, à 15hrs. Vous penserez à moi !

Je vais être sur le point d'entrer dans une grande salle remplie d'émotions que tant de comédiens auront, avant moi, interpréter de tout leur coeur. Je vais avoir les mains moites, le coeur battant, et aucune, aucune, aucune attente, sinon que de me faire du fun, du gros gros fun.

On joue À toi pour toujours, ta Marie-Lou de Michel Tremblay, et Fausse alerte, de Sacha Guitry.

Je vais les jouer avec d'autant plus de coeur et d'intensité parce que ça sera la première - et dernière - fois que je les jouerai.

Eh oui, la personne avec qui je faisais mes auditions...me laisse tomber !

Elle n'est plus motivée, elle ne sait plus, elle doute, elle tergiverse, et moi, ben, j'ai pas de temps à perdre. Je suis motivée, je sais que c'est ça que je veux faire de ma vie, et je laisserai pas quelqu'un se mettre entre moi et mon rêve. BON.

Et ça tombe tellement bien, parce que ... ma plus précieuse amie a accepté de la remplacer pour les auditions qui suivront celle à St-Hyacinthe. La personne en qui j'ai le plus confiance au monde, qui va m'épauler et me soutenir, avec qui je sais que la chimie est trop visible, ma complice de toujours, je suis si heureuse et honorée qu'elle accepte ! Je pourrais un jour dire que j'aurai joué avec elle, quand elle sera sollicitée de partout pour son immense talent. C'est un trop, un si beau cadeau qu'elle m'offre. : )

Bien sûr, ça signifie changer de scène, se revirer sur un dix cennes, comme on dit. Abandonner Carmen et ses démons, changer la mise en scène, ré-apprendre d'autres textes...

Mais c'est pas grave. Michel Tremblay, c'est un petit peu cliché, tsé, dans des auditions. Alors on a été fouiller, le Coach et moi, dans la bibliothèque de l'École Nationale de Théâtre. C'était...wow, merveilleux ! Tout, tout, tout. L'odeur, le cachet, les sourires des bibliothécaires, l'ambiance, je me voyais trop, trop, trop.

Pis parce que je suis vraiment une fucking crazy bitch, j'ai décidé d'envoyer deux demandes à l'ÉNT : en interprétation, et pis en écriture dramatique aussi. Alors je dois composer d'ici le 1er avril une courte pièce et leur envoyer.

Watch out.

Résolution 5, être de plus en plus CRAZY, here we go ! : )

Il m'a ajouté sur Facebook - ou comment stalker quelqu'un efficacement pour avoir tous les renseignements dont on a besoin.

Et il est officiellement célibataire, YÉ.

Et il n'y a pas de filles qui commentent hystériquement ses photos et/ou toutes ses publications, YÉ.

Celles qui lui écrivent, elles sont en couple. YÉ

Bref...

Yé, yé, yé.

& parce qu'avec moi ça peut jamais être simple.

Mister Love.

Oui-oui.

Je vois pas comment l'appeler autrement.

Il est sweet, lui aussi, mais ... je sais pas. C'est différent. C'est brutal. Bestial. Il pue le sexe. Whatever. Il dude pas, il fait des phrases complètes, drôles, il est pince-sans-rire, et il est du genre barbu ténébreux - ouiiiiii. Super talentueux. Et je suis sûre que si je pouvais le toucher il serait brûlant, genre chaud, genre, il doit avoir du sang de latin, je sais pas. Whatever. Il pue le sexe, again.

Mister Love, donc, me tiraille sérieusement. Le terme le plus juste serait de dire qu'il me titille.

Non mais tsé, hein. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Presque 2 ans avec Minou. 6 mois sur le tas à pleurer et à être une fuckin' loque humaine.

Pis tout d'un coup, je sais pas trop par quel miracle, deux Mister pas mal différents entrent sournoisement dans ma vie, pis je sais pu à quel saint me vouer.

Des clins d'oeil, des webcams, des soupirs.

Je fais quoi, j'en profite ?

Il a dit ça, aussi.

« Il faut que tu viennes au party de session jeudi, Mister O ! »
« Ouin mais je sais pas, on a un cours le lendemain, tsé. »
« Come on ! On a un cours le soir même aussi, pis c'est pas comme si Litt. & langage, c'était vraiment pertinent. »
« Haha, non, c'est clair...fek toi tu vas être là ? »
« Ouais, c'est sûr ! Mais j'ai un argument de-la-mort pour te convaincre !! »
« Ah ouais, quoi ? »
« Argument suprême : bi-è-res gra-tui-tes. : ) »
« Ben non, je vais venir, j'étais convaincu quand tu as dit que tu serais là ! »

He's so sweet.
Pis messemble que je m'emballe vite, alors j'ai dis à la Presque Soeur, fuck off, je me fais pas d'histoires, cette fois-là.

Elle a dit, ok, moi je vais m'emballer pour toi debord, yééééé yéééééééé yéééééééé !

Yé ?

18 janvier 2010

Dude

La seule chose que je me répétais, avant qu'il entre dans le cours, c'était c'est pas Minou pis c'est ben mieux comme ça, commence pas à les comparer, c'est pas un rebound que tu cherches, alors, làlà...c'est pas Minou, pis c'est ben mieux comme ça, commence pas à les...

Ad nauseum.

Je lisais Guillaume Vigneault juste parce que hier, l'Espionne m'avait dit, God, vous allez trop bien vous entendre, il m'a dit qu'il tripe sur Guillaume Vigneault, c'est pas toi qui m'a dit ça aussi ?

Ben...j'ai lu ses livres, messemble. Je sais pas trop. Je les ai chez nous, je pense. Je vais checker ça.

Pis oui, finalement, je les avais, ces livres-là. J'en ai pris un au hasard, ce matin, Carnet de naufrage, et je savais pas trop dans quoi je m'embarquais, juste pour engager la conversation avec lui, tsé. Je me trouvais vaguement ridicule, mais comme ça fait longtemps que j'ai arrêté de croire au destin, j'ai décidé de lui forcer la main. Avant de partir, j'ai pris mon beau foulard pleins de couleurs, en soie. J'ai mis un peu de vert sur mes yeux et du mascara, pour avoir un grand grand regard. J'ai frisé un ti-peu mes cheveux, et je suis partie, le coeur bizzarement en paix avec moi-même.

J'ai ouvert le livre dans le métro, station Angrignon, comme tous les matins. J'ai mis mon iPod, en cherchant une chanson pas trop crève-coeur, qui me ferait pas trop penser à Minou. Les Beatles, parfait. Et j'ai lu.

Et je pense que j'en aurai vaguement pleuré si je n'avais pas été persuadée que c'était un signe, ou un clin d'oeil, ou je sais pas quoi. Un gars en peine d'amour géante, béante comme un océan ou une grosse cicatrice d'opération à coeur ouvert. Les mots Maine, odeur saline, sable, homard. Le drôle de goût dans ma bouche, c'était comme pu sa peine mais la mienne, tout d'un coup.

La journée a bien passé, et quand le gars est entré dans le cours, je dévorais carrément chaque mot, chaque virgule, chaque espace. Il s'est assis juste à côté de moi et il a dit, wow, tu lis tellement le meilleur livre au monde, on était trop du pour se rencontrer !

Et moi je lui ai fait un sourire comme gros comme ça, et on s'est mis à parler de pleins de choses, de Guillaume Vigneault, oui, mais de cinéma aussi, des lectures qu'on avait pas fait et de celles qu'on avait hâte de faire. Je lui ai fait une petite démonstration de mon accent de vieux-français et il a ri, et moi aussi, et il a dit quelque chose d'un peu cheesy à voix basse, j'aimerais ça t'entendre rire plus souvent.

Jess est entrée et là, c'était vraiment parfait comme moment, le bonheur, le chargé de cours sexy et drôle et toujours pertinent, Jess, Mister O qui blaguait avec moi à voix basse, qui me dit À tes souhaits ! quand j'éternue comme une petite fille. À la pause, j'ai pris un presque café au lait et Jess a dit, avec un clin d'oeil, ouin, tu as pas perdu de temps, il est assis à côté de toi ! et j'ai ri encore parce que hein, tsé. Tsss.

Après le cours, Jess s'est volatilisée et comme par magie il restait juste Mister O et moi, ensemble. Il ressemble pas à Marc, il a aucun point en commun avec lui en fait, sauf le théâtre, mais même là, non, il voit pas le théâtre comme Marc, Marc voit le théâtre comme un supplice maintenant, et Mister O, non, surtout pas. Il dude encore en parlant et je trouve ça si drôle. Il a habité partout à Montréal, il adore les gays - mais tsé je suis pas gay hein même si je vivais dans le quartier gay, je suis juste...open mind, je veux dire, ça me dérange pas !

Il me tient la porte quand on sort et quand on entre dans le métro, moi je connais pas trop ça les chemins jusqu'au métro alors je voulais passer dans l'UQAM, pis il a dit, avec un petit sourire, ben tsé, on pourrait marcher...

Alors on a marché. Et c'était juste correct, c'était juste bien, marcher, rire, rire, marcher, trébucher un peu sur une plaque de glace et m'en foutre, parce que c'est drôle, pis parce que c'est moi de trébucher sur une plaque de glace.

Il m'a demandé pourquoi j'avais pas aimé ça le programme en enseignement et j'ai dis, honnêtement, je pense que c'était à la base une mauvaise décision, ça m'a jamais vraiment tenté mais je voulais, tsé, je sais pas...j'y croyais beaucoup en mon couple, je faisais pas ça pour moi, mais pour lui, pour que ça continue. Finalement ça s'est terminé cet été, et j'ai regretté de pas avoir écouté ce que moi, j'avais envie de faire.

(Je sais, ma relation avec Marc a tellement de dates de fins que je peux choisir quand ça m'arrange le moment où on s'est séparé, même si... ;) )

Et il a dit, alors, c'est fini depuis cet été ? Mais... est-ce que ça s'est bien terminé, ou... ?

Et j'ai vu venir la situation potentiellement dangereuse gros comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, et je me suis dit, pis d'la marde, il me prend comme je suis ou il me prend pas ! Alors j'ai dit, ouais, ça s'est vraiment mal terminé.

Et en ouvrant la porte du métro devant moi, il m'a dit avec un grand sourire, Ben l'important c'est que ça se soit terminé...

Et moi, ben sur le coup j'ai vraiment hésité, pis j'ai fini par dire, vraiment le plus sincèrement que je le pouvais , Ouais, tu as raison. Totalement raison.

Ça me tente pas de commencer un quelque chose avec un quelqu'un qui soit pas au courant de qui je suis pour de vrai. Fuck la version édulcorée.

Après on a parlé encore et encore, planté devant les tourniquets, avec pleins de gens qui marchaient autour de nous, mais nous on parlait de théâtre et de pleins de choses et un moment donné c'était clairement ridicule comme moment, et j'étais fatiguée, et lui aussi, je m'attendais pas à une invitation et je lui en ai pas laissé vraiment l'occasion, alors on est parti chacun de notre côté.

Il a dit, à jeudi ! et je me suis dit, oui oui oui oui oui, jeudi jeudi jeudi !

Oh, man. Watch me, just watch me.

Parce que jeudi...c'est le party de session. Jeudi, c'est bières gratuites. Jeudi...je vais être belle,belle,belle.

Belle.

Des mots, du vent

Ce matin, quand je me suis réveillée, je trouvais ça un peu plate d'être toute seule dans mon lit, encore à la recherche de son corps même si, tsé, faudrait peut-être que j'arrête de faire ça.

Et je me suis dit que j'aimerais ça avoir quelqu'un à mes côtés, les lundis matins ,juste pour chialer parce que mon char a une croûte de glace sur le pare-brise, juste pour chialer que le cours d'esthétique théâtrale il est pas chiant mais il est tellement exigeant, juste pour me faire dire que ben non, que je suis bonne, belle, capable, intelligente.

J'aimerais ça des fois avoir un ti-peu moins de morale pis de principes, pis trouver ça cool des relations transitoires pis des rebounds. Ça serait le fun.

17 janvier 2010

Montréal endormie

Ce matin j'ai marché vers le métro longtemps, pas de bas dans mes souliers, les mains glacées, le coeur un peu au neutre.

Montréal était encore endormie, Montréal dort le dimanche matin à sept et demie.

Je me suis brusquement arrêtée, près de l'université, près d'une intersection où d'habitude ça grouille, où d'habitude y'a des piétons tout le temps, à toutes les heures que j'y suis passée. Je suis pas une lève-tôt, et j'apprenais à connaître ma future ville sous un autre angle, dans sa vulnérabilité.

Je n'ai croisé personne, et le métro était presque désert. Ça faisait mon affaire, j'étais en pyjama, les cheveux en bataille, un sale hang-over.

En février, je déménage à Montréal. Ça va me faire du bien. Je prends la chambre d'une amie qui, pour des raisons scolaires, n'occupera pas son appart avant avril. En février j'essaie ça. Je deviens Montréalaise, je vais vivre mes montréalaiseries loin de papa-maman, et plus près de mes meilleurs amis.

Je vais pouvoir aller boire une bière après les cours, m'acheter une bouteille de vin blanc pour dîner si ça me tente et me souler doucement même si c'est mardi après-midi, juste parce que j'aime ça boire du vin blanc le mardi après-midi. Je vais me trouver un emploi à Montréal, en attendant que les emplois d'été recommencent. Je vais marcher dans les rues de Montréal, je vais aller au karaoké bien plus souvent, je vais être à deux pas de l'UQAM et de tout ce que j'aime, les musées, les théâtres, les bibliothèques, les cafés.

Vraiment, me retrouver un peu toute seule à Montréal, mais sans l'être vraiment complètement, ça va me faire...un grand bien.

Autrement, je pense qu'Alice résumait bien la situation, ce matin, via Facebook : c'est le temps de ne pas exister tout en existant plus que tout au monde.

Constat de...catastrophe naturelle.

Haïti, moi, je le vis montréalais. La destruction de Port-au-Prince, je l'ai vu dans le corps des femmes qui s'effondraient en larmes dans le couloir de l'UQAM, terrassées par la douleur, anéanties.

Au-delà des images cauchemardesques, c'est à ce moment-là que j'ai compris le vrai impact du séisme.

C'est dans leurs cris, dans ce corridor stérile, que j'y ai entendu toute la détresse du monde.

Et TVA pourra jamais jamais jamais rendre justice à ce vide béant et à cette torpille, à cette malédiction qui tombe d'un coup, et qui force des belles madames haitiennes à se ployer sous le poid des larmes, le souffle coupé, comme si elles ressentaient elles aussi le poid du monde, le poid des poutres qui tombent et qui broient.

Je suis convaincue qu'aujourd'hui alors que j'écris ses lignes, je suis convaincue que les dames pleurent encore.

Et pendant qu'on compte les morts, elles, elles les pleureront longtemps encore.

15 janvier 2010

UQAMeries (1) et garçonnage....

(1) parce que je pense que ça va arriver souvent

Je suis toute seule à l'UQAM, et j'écris un message blog dans un cahier, parce que pas d'ordinateur à proximité, trop bien dans la tranquilité bruyante pour m'exiler dans le silence fermé des pas très sympathiques bibliothèques. Les machines distributrices vromissent derrière moi et je suis inondée de lumière face à un mur vitré - faute de trouver un nom pour décrire réellement le mur, c'est un mur où il y a pleins pleins de larges fenêtres qui font toute sa superficie, de haut en bas, de long en large, et ça m'impressionne, et ça m'a attiré tout de suite. Ça, et la relative tranquilité de l'endroit. Ça donne une vue sur une cour à scrap, container de vidages et décharge de poids de camions dix-huit roues, mais c'est pas grave, on fait avec la lumière qu'on trouve.

J'ai un long après-midi devant moi, et je ne suis pas pressée. Après ça, après ce message-là, je vais peut-être commencer ma lecture de Pantagruel de Rabelais, en version originale, attention ! Ou alors je vais profiter de mon moment de solitude - si on exclut les nombreux chinois qui ne cessent d'aller compulsivement se laver les mains dans les salles de bain pas très loin : ils entrent, on entend le bruit du robinet, et ils ressortent en s'essuyant les mains ; tradition orientale, j'imagine - pour terminer ma lecture du magnifique roman de Marguerite Duras, L'Amant. J'ai découvert que la force de Duras réside dans son souffle, alors je la lis à voix haute et même si je me trouve un peu ridicule et bêtement prétentieuse de croire que je peux saisir Marguerite Duras dans toute sa complexité de femme simplement parce que je la lis à voix haute, eh bien, je me laisse bercer par son rythme et par la cadence qu'elle a mis dans son roman, par les mots et le désir, la peur d'aimer en retour, toujours.

Aujourd'hui j'ai rencontré un gentil garçon dans mon cours. Il s'appelle...appellons-le simplement Monsieur O., tiens. Un peu d'anonymat ! Et je me retiens vraiment pour ne pas dire Monsieur O...h my God ! En fait, je l'avais déjà remarqué dans mes autres cours mais de là à aller lui parler...je n'aurais sans doute pas franchi le pas ! Alors un point pour lui, ou un morceau de robot, whatever, parce que c'est lui qui est venu me parler, qui m'a abordé.

J'ai ressassé rapidement les conseils et leçons de drague que Ami-Hétéro m'a dispensé dernièrement, pour n'en retenir que deux fondamentaux : souris, et sois toi-même...mais en version gentille, sans défaut, édulcorée, au début en tous cas.

Alors, j'ai fait ça. J'ai fait exactement ça. J'ai été moi-même, j'ai souri, j'ai ri, je l'ai fait rire, et il a réussi à me glisser habilement - ben pas si habilement que ça en fait ! - qu'il est a) un amoureux du théâtre - mais on se comprend bien, pas un futur comédien narcissique et immature et égocentrique comme quelqu'un qu'on connait bien, non,non, juste qu'il apprécie le théâtre (parce que merci, hein, les futurs comédiens narcissiques et immatures et égocentriques, j'ai déjà donné!!!!) , b) qu'il est célibataire - fait non négligeable, et c) qu'il avait envie de se trouver une fille avec qui bâtir une relation stable.

Pleins, pleins de morceaux de robots, de bons points, de pétales de marguerite virtuellement arrachées, whatever ! Étonnament, moi qui en rêvait tant, c'est pas pen toute un barbu ténébreux, non. C'est plus... un rasé-percé-cool. Ouin. Je penseq ue je le décrirai comme ça. Il me fait penser un peu à Claudine - et ça je sais pas trop encore si c'est bien ou pas bien. Il me parle de littérature et de théâtre et il glisse des dude et des man un peu partout. « J'y ai dit, yo dude, comment tu as pensé à incliner la scène de façon à déstabiliser complètement les comédiens, manee ! »

C'est loin d'être quelque chose à quoi je suis habituée, pis étrangement, ben ça me plait vraiment beaucoup !

Pas besoin de vous dire que j'ai beaucoup trop hâte au party de début de session, et que d'ici lundi, je vais répéter mon sourire-gêné-mais-invitant devant le miroir. Et pour Monsieur O., ... et pour le chargé de cours ! ;)

(Oui, Jess. Le gars est avec nous en Corpus, tu vas voir ! Je vais te le montrer façon subtile-Amélie. ;))

14 janvier 2010

Biscuit chinois virtuel

Hier, j'ai consulté mon biscuit chinois sur Facebook, en discutant avec Chloé.

Ça disait, « Un amour que tu as perdu il y a longtemps va croiser ton chemin. »

Alors là, évidemment, elle s'est exclamée, NON , PAS BRUNO, PAS MARC !

Et on a ri, et on a déconné un peu en disant que ça allait sûrement être Jean-Simon, my first love, quand j'avais 8 ans pis que j'étais déjà blasée à cause des livres de baby-sitters pis que je voulais don ben être fleur bleue, moi aussi.

La journée passe, exigeante, épuisante, j'arrive ici, prête à aller me coucher, j'ouvre mes courriels...

Ben oui, un courriel de Marc.

I can't fucking believe it, le tabarnack de biscuit chinois sur Facebook me l'avait dit, viarge !

Allo Amé, comment ça va? J'avais envie d'avoir de tes nouvelles, je voulais savoir comment ça va ta nouvelle session, si tu aimes ça. Je voulais savoir aussi comment ça va à ta job, si ça demeure aussi cool ! Donne-moi des nouvelles de Cédric, aussi. Je te remercie d'avoir annuler ton cours de danse-théâtre, tu étais vraiment pas obligée, mais tu l'as fait quand même, pis j'apprécie. J'espère que ça va mieux ton moral......Tk, moi ça va mal, mais ça !! Tk, donne-moi des nouvelles de toi !

Bonne session, pis merde pour les auditions à venir ...

Ciao,
Marc.

Je l'ai relu cent fois je pense, depuis une heure. Une fois par minute.

Il veut des nouvelles ? Il en a eu pour son argent !

Je lui ai écris un SUPER gros courriel PLEIN DE BONHEUR ET DE JOIE DE VIVRE.

Je lui ai décrit touuuuus mes cours, tout ce que je fais ces temps-ci, je lui ai dit que je m'entraînais, qu'il m'arrivait pleins de belles choses, que j'allais probablement avoir une luck pour un appart à Montréal et que j'allais finir la session là-bas (je vous en reparlerai, c'est loin d'être certain mais je trouvais ça cool de lui montrer que tsé, je suis full autonome et responsable et capable de m'occuper de moi-même).

Je lui ai dit que j'avais pleins pleins d'heures à la SAQ (pouahahaha, aucun shift de travail depuis le 31 décembre, c'pas grave ! )

Je lui ai dit que c'était gentil de me souhaiter merde même s'il croit pas une seconde en moi et en mes capacités à atteindre mes rêves, mais que je prenais l'encouragement quand même.

Bref, le beau portrait idyllique.

Claudine m'a dit que je devais avoir plus d'orgueil, et être moins sensible, moins lui montrer que ça me touche au boutte, dans le fond, son courriel.

Pis son ça va mal, what the fuck ça va mal ? Tu as une photo Facebook avec ta « quelqu'un » (toujours incapable de dire BLONDE BLONDE BLONDE le mot honni ! ) où t'as l'air super triste, mais tu as quand même une photo Facebook de PROFIL avec elle, alors viens pas me faire chier que ça va mal, mal, mal, ça, ah, je m'en fous ! Fous fous fous je m'en fous !

C'est même pas vrai mais à force de l'écrire peut-être que ça va le devenir hein ?

Pis anyway, qu'il mange un char de marde.

Mon biscuit chinois d'aujourd'hui me prédit que « Un/e admirateur/trice très sexy n’a d’yeux que pour toi. »

Demain je m'en vais au TNM voir Le bourgeois gentilhomme gracieuseté de la même Revue littéraire qui va me publier sous peu.

Samedi je vais danser.

Dimanche je déjeune avec les amis-adomondiens.

Et lundi j'ai un cours avec mon magnifique chargé de cours.

La vita e bella, ET MÊME SANS TOI, MARC-ANDRÉ !

Constat de...notes de cours.

Ça juste pas de crisse de bon sens.

Attendez, je vais les recompter, juste pour être ben ben certaine que j'hallucine pas ma vie, présentement.

2 cours de 3hrs.

37 pages de notes de cours manuscrites dans un cahier Five Star.

Vous trouvez-tu que je suis excessive? Ou ben que je devrais me résigner à traîner mon ordi portable ? ...

Mais, mais, mais messemble que TOUT est important ! Tout, tout, tout.

Huuu.

13 janvier 2010

Boostage d'égo

Amélie : « Penses-tu vraiment que je pourrais séduire mon chargé de cours juste en lui souriant et étant moi-même, version gentille ?! »

Ami hétéro : « Amélie, je pense qu'avec toi, tout peut être possible. ; ) »

Résultats finaux de la session en enseignement

Enfin, le cauchemar est terminé officiellement.

J'ai eu toutes mes notes, et ma moyenne. Reste plus qu'à attendre que les documents officiaux puissent être commandés, je vais avoir droit à mes bourses comme prévu.

Organisation de l'éducation au Québec : A-
Langue, communication et didactique de l'oral : B+
Organisation de l'environnement pédagogique au préscolaire : B-
Didactique générale et modèles d'enseignement : B-

Ça me fait une moyenne générale de 3.23/4.3, donc... B.

J'ai frôlé le B+, qui équivaut à 3.3, mais bon. Autant dire franchement, je m'en contre-calisse. La seule chose qui m'importe c'est que le cauchemar est fini, je peux enfin respirer librement et me lancer totalement et de tout coeur dans ma nouvelle session.

En plus je vais pouvoir décider des cours que je veux faire créditer ou pas. Pas besoin de vous dire que je crois pas faire créditer mes cours à B- je peux l'éviter. Je vais très certainement me faire créditer mon A- (ce cours-là a été une vraie joke, un beau A- presque donné dans ma moyenne!) et peut-être le B+, je dois vérifier avec le plan du programme en études littéraires. Ce cours-là était siglé LIN, donc linguistique, et il est crédité directement dans mon bac. Je sais pas si je dois absolument en faire un, un cours de linguistique, ou si c'est moi qui décide. Si c'est obligé, je vais vivement le faire créditer pour pas être prise pour m'en claquer un autre.

Enfin...

C'est quand même positif, je suis heureuse et je veux pu JAMAIS entendre parler du BÉPEP ! Bravo à tous ceux qui continuent et qui persévèrent mais moi, je suis TELLEMENT plus heureuse maintenant ! : )

12 janvier 2010

Depuis le début de la session, je peux passer des heures entières sans que Marc n'effleure mes pensées.

Et puis tout d'un coup, comme là, comme aujourd'hui, ça me revient en pleine face, bing bang. Le manque. L'absence. Je rase les murs et je voudrai arrêter d'exister un peu.

C'est correct, je crois. Il faut que je le vive comme ça. Ça m'a pris une journée et demie avant de faire le lien dans ma tête quand le petit monsieur des Parcs Canada m'a téléphoné, hier, pour me demander si je voulais encore poser ma candidature pour le fameux poste de guide touristique super payant. Oui oui Monsieur je veux, certainement !

Une journée et demie plus tard, quand je conduisais pour m'en revenir chez moi après l'orgie de sushis, comme ça, paf : y'avait Marc partout autour de moi. Et merci au dieu des cellulaires d'avoir fait en sorte que mon cell n'avait plus de pile, autrement je crois que j'aurai cédé à la tentation de lui téléphoner, pour savoir.

Sur Facebook, j'espionne la «quelqu'un-dans-sa-vie» et un message sur son babillard, « on espère que toi et ton copain vous reviendrez glisser avec nous très bientôt, la neige est encore belle ici ! »

Ça me fend le coeur, ça me fait rire un peu parce que je me demande si elle sait que Marc nie tout en bloc, non non, c'est pas ma blonde, une fille dans ma vie, ces temps-ci, tsé, c'est tout, c'est juste juste ça, ouais, fuck you, tabarnack.

Bon.

J'ai passé la soirée dans mon lit à fixer d'un oeil maniaque le mur en face de moi sans ouvrir la télé et en combattant le sommeil en jasant sur MSN avec un garçon que j'aurai don ben aimé connaître à une autre période de ma vie. Là je me sens, je me trouve tellement, totalement inintéressante que fuck, je pense que je le suis itoo.

Aujourd'hui je vais lire jusqu'à ce que mort s'en suive

...Mais ce que je ne dis pas trop fort, c'est que je me paye une orgie de sushis au Kanda Sushi ce midi, huhuhu. : )

Buffet-sushi à volonté, merci à l'inventeur de ce concept !

11 janvier 2010

Constat de...philosophie

Ou constat de lundi, c'est selon.

Le cours d'Esthétique théâtrale se révèle être, comme je l'avais prédit, un cours de philosophie sur le théâtre. La charge de travail est énorme, j'en shakais dans le cours parce que je me sentais trop pas à la hauteur, surtout quand le prof a dit, « en fait ce cours-là est conseillé aux 3ième années finissants du bac, c'est assez ardu mais vous allez vous en sortir, si vous êtes en première année... »

Pis si je suis en rien, moi, je fais quoi ?!

Vague nausée pendant 3 hrs, mais ça semble assez clair, tout de même. Je veux dire...je suis pas née de la dernière pluie. J'ai un background solide au Cégep en analyse, critique et théorie théâtrale. Et pis je vais juste avoir à travailler comme une crazy bitch pour arriver mais ça devrait aller.

Une petite pause d'une heure, et après, le cours de Corpus Français.

...Je vous l'avais dit que je tomberai en amour aujourd'hui, eh bien, c'est fait ! Le chargé de cours est MERVEILLEUX. Merveilleux merveilleux merveilleux fois milles ! Jeune, - beau - , intelligent, sensible, - beau - , drôle, attentionné, moderne, il propose une vision tellement moins poussiéreuse que ce que j'attendais de la littérature française.

J'ai texté mes amies, « tabarnack c'est quoi le code d'éthide pour cruiser les chargés de cours rendu à l'université ? », j'ai eu droit à des « ben, attend la fin de session pour le frencher, p't'être » , pis à des « y'en a pas, man. On est majeur et vacciné, frenchez-vous secrêtement pendant la pause dans les toilettes ! »

Une fille un peu pédante m'a demandé « et toi tu lis quoi quand tu veux relaxer ? », j'ai répondu « des livres de filles ! » , elle a dit, « Simon de Beauvoir, hein ? » , et j'ai dit « Non,non, Rafaëlle Germain !! » , et elle a dit, « Ok et quand tu te sens déprimée, tu lis quoi ? » , pis là j'ai dit « Princesse Anna ! » et bien malgré elle, la fille un peu pédante a souri.

Les lundis soirs vont être drôles, je pense. J'aime mes amies. Et la littérature. Et les chargés de cours. Et les barbus ténébreux.

10 janvier 2010

& encore

Je lui parle toutes les nuits ou presque, on est jamais d'accord - ou si peu. Il est roux et il a une belle barbe dans laquelle j'ai envie d'enfouir mon nez, voir si elle sent bonne. Ben oui, je trouve que ça sent bon, une belle barbe d'homme.

Je lui parle de carrés isocèles qui se peuvent pas et il me fait gentiment remarquer que ben non, ça se peut pas, ou en fait, c'est implicite, tsé. Je sais même pas c'est quoi un carré isocèle, je dis juste ça pour avoir l'air brillante.

J'ai dit à Claudine que c'est l'homme de ma vie, qu'il le sait juste pas encore, pis des fois j'ai le goût d'aller à Québec surtout pour elle mais un petit peu beaucoup pour lui aussi, pour glisser comme ça une ou deux semaines avant le petit road trip, hey, je vais être à Québec bientôt, ça te tenterait un ou deux cafés ou ben un deux trois quatre verres, ou la vie ?

Au fond je sais même pas c'est qui. Je le lis pis j'ai le goût de le frencher, c'est pas compliqué. Messemble que ça se serait le fun, trouver un gars un peu plus accessible un peu plus proche, peut-être un des barbus ténébreux. Un gars qui me prendrait pas au sérieux et qui trouverait ça cool que je sois une petite fille pas mal tout le temps.

Un gars qui se verrait pas comme obligé de prendre soin de moi mais qui aurait vraiment, tout le temps, six ans, comme moi.

Sauf que ça lui ferait pas peur d'agir en adulte quand c'est le temps.

Ouin.

Ça serait le fun. Il me reste encore deux cours et autant de barbus à découvrir, j'espère, je sais pas, je me souhaite un love at the first sight demain. Ça serait une belle date, le 11 janvier, pour tomber en amour.

Je mène une drôle de double vie.

Je vais voir Le bourgeois gentilhomme au TNM vendredi,gracieuseté de la Revue Littéraire de l'UQAM - encore. En échange, amie-hippie et moi, on fait une critique de la pièce, et ils nous publient - encore.

Le lendemain ?

Je vais voir Annie Villeneuve avec ma mère, ma tante et ma cousine, dans l'auditorium du Cégep.

Cherchez l'erreur.

Le visiteur - Eric-Emmanuel Schmitt



Je savais déjà que le cours «Dramaturgie contemporaine» allait probablement être mon cours préféré, parce que t'sé, hein. Parce que !

Mais je pouvais pas imaginer que les pièces que le prof nous donnerait à lire seraient aussi...majestueuses.

Je connaissais pas Eric-Emmanuel Schmitt, maintenant je me sens prise d'une furieuse envie de dévorer tous ses livres un par un jusqu'à la dernière goutte.

Quatrième de couverture, pour vous donner un avant-goût : « Vienne 1938 : les nazis ont envahi l'Autriche et persécutent les juifs. Par optimisme, Sigmund Freud ne veut pas encore partir ; mais en ce soir d'avril, la Gestapo emmène Anna, sa fille, pour l'interroger. Freud, désespéré, reçoit alors une visite étrange. Un homme en frac, dandy léger, cynique, entre par la fenêtre et tient d'incroyables discours... Qui est-il ? Un fou ? Un magicien ? Un rêve de Freud ? Un projection de son inconscient ? Ou bien est-il vraiment celui qu'il prétend être : Dieu lui-même ?
Comme Freud, chacun décidera, en cette nuit folle et grave, qui est le Visiteur...


Je pensais pas aimer ça, j'en ressortie toute bouleversée. Il faut aimer le théâtre où les mots sont plus forts que les images, il faut aimer les monologues, les silences, les non-dits.

Des citations, comme ça, parce que c'est trop beau pour rester entre deux couvertures rigides.

Freud - On ne change pas, Anna, c'est le monde qui change, les hommes qui se pressent, les bouches qui chuchotent, et les hivers plus froids, et les étés plus lourds, les marches plus hautes, les livres écrits plus petit, les soupes qui manquent de sucre, l'amour qui perd son goût...c'est une conspiration des autres car au fond de soi on ne change pas.

[...]

L'Inconnu - Et vous la tiendrez dans vos bras, lorsqu'elle reviendra, et vous l'embrasserez avec ce bonheur qui n'est pas loin du désespoir, avec ce sentiment que la vie ne tient qu'à un fil, un fil si étroit, si mince, et que le fil se trouve, provisoirement, retendu...c'est cette fragilité-là qui donne la force d'aimer...

[...]

Freud - Le monde et moi, nous étions séparés désormais. Alors j'ai pensé...

L'Inconnu - Et tu as pensé « Et la maison est vide quand je crie et je pleure. Personne ne m'entend. Et le monde est cette vaste maison vide où personne ne répond lorsqu'on appelle. Je suis venu te dire que c'est faux. Il y a toujours quelqu'un qui t'attend. Et qui vient.

[...]

Freud - Où étiez-vous lorsque vous avez entendu sa voix ?

L'Inconnu - Nulle part. Ce n'est ni loin, ni près, ni même ailleurs. C'est...inimaginable, car on n'imagine qu'avec des images, or là, il n'y a plus rien, ni prairies, ni nuages, ni étendues d'azur, rien... Où êtes-vous lorsque vous rêvez ?

[...]

L'Inconnu - La sagesse consiste souvent à suivre sa folie plutôt que sa raison.

[...]

L'Inconnu - Personne n'avait rêvé sa vie pour lui. Personne ne se pencha sur son berceau en lui prêtant le succès, le brillant ou les plus belles amours. Les fous sont toujours des enfants que personne n'a rêvé. Je me sens très proche de lui.

Freud - C'est étrange, je ne vous en veux même pas. Au contraire, même, je me sens comme débarassé d'une douleur, comme si l'on m'avait enlevé une épine...

L'Inconnu - C'était le doute.

[...]
Je hais déjà la linguistique, après deux pages de lecture. C'est tellement compliqué ! Grammème, lexème, syntagme... Humph.

Je veux juste écrire, moi. : (

9 janvier 2010

Tant qu'à lire 30 romans, aussi bien les commenter!

Je viens tout juste de termier mon premier roman de la session, je me sens complètement exaltée et don ben heureuse. J'espère juste que la motivation va continuer comme ça tout au long de la session ! : )




Tout avait commencé avec la peur. Tout finirait avec elle.

C'était ça, le premier roman. L'empire des loups, de Jean-Christophe Grangé. Je m'attendais pas vraiment à un thriller noir comme première lecture en Études Littéraires, ben coudon. C'était bon, mais c'était surtout...très, très bien réussi pour l'intrigue. J'ai commencé un peu à reculons et après cent pages, j'étais complètement happée par le mystère autour de Anna Heymes, jeune épouse d'un haut fonctionnaire français, subissant des pertes de mémoire presque quotidienne, ne reconnaissant plus son mari.

La prof nous a vaguement dit qu'il serait question d'analyser la trame narrative du roman, et je pense que l'ampleur de la tache sera vaste...et intéressante, j'imagine!

Je devrais sans doute me lancer sous peu dans la lecture du prochain roman pour ce cours, Prochain épisode d'Hubert Aquin, mais je vais entrecouper mes lectures par une pièce de théâtre, je vous en redonne des nouvelles, hihi ! :)

Mes listes

Ma mère dit que je suis folle.

Moi que je prend enfin ma vie en main, pour moi, juste pour moi,moi,moi.

Je me suis fait des listes, des grosses listes, dont j'ai tapissé les murs de ma chambre. Un peu excessif ? Peut-être, mais je baigne dans la démesure, autant en profiter.

D'abord la liste la plus imposante, celle de tous les romans que je serai amené à lire cette session-ci. Chaque fois j'en terminerai un, je pourrais le cocher, y apposer un coeur ou une note, je sais pas trop encore. Peut-être les trois à la fois.

Ensuite, une autre liste plus modeste mais aussi importante : la liste des travaux scolaires à venir, avec des dates associés. Tant qu'à commencer quelque chose que j'aime, autant me motiver à l'avance. Je vais voir l'ampleur du travail et m'organiser en conséquence.

Puis, la liste de mes actions 2010. Près d'un calendrier, celle-là. Pour raturer, marquer, prendre en compte, ne pas oublier. Faire des bilans tous les mois, pis ne pas abandonner même si ça prend plus de temps, même si ça se fait au ralenti, des fois, des actions.

Mais je crois que cette fois-là, c'est la bonne.

Ce soir, gros gros ménage de ma chambre, encore et encore. Je pense que la journée où je trouverai le moyen d'organiser mon espace personnel,ce sera la journée où j'aurai enfin gagné mon combat contre moi-même. D'ici là, je suis condamnée à vivre dans le chaos et à refaire le gros, gros ménage de ma chambre toutes les semaines...

8 janvier 2010

Oh, c'est pas tout.

JE ME SENS TELLEMENT À MA PLACE.

Et je sais que je pourrais être heureuse dans ce programme-là, même si tsé, des fois, je sais aussi que ça va me faire chier, Rolland Barthes et Umberto Ecco.

Je suis vraiment heureuse parce que je peux arrêter de considérer ce bac-là comme un en attendant.

Si ça marche pas en théâtre, ben je vais être contente quand même de mon choix, really vraiment. :)

(On s'en reparle dans 4 semaines, hahaha)

Études littéraires = du pur BONHEUR !

Alors, alors, mon début de session a été finalement très, très mouvementée.

Après ma courte nuit, je me suis péniblement traînée jusqu'à l'UQAM dans mon premier cours, Dramaturgie contemporaine. 18 minutes plus tard j'en étais ressortie avec une douzaine de pièces à me procurer et des nouveaux amis. : )

Le cours a l'air très,très bien, mais bon, ce n'était qu'un vague aperçu, parce qu'en 18 minutes (temps de prendre les présences inclus), je ne sais pas trop à quoi m'attendre.

Mon amie Joëlle, qui terminera à l'automne prochain son bac et qui est aussi présidente de l'association, m'a ensuite amené dans les dédales de l'université rencontrer pleins pleins de gens, me montrer le local de l'association étudiante, me présenter au directeur de programme, etc, etc, etc ! On a aussi été fouiné un peu dans une librairie usager, et on a mangé du thailandais.

Ensuite, direction le métro pour rejoindre l'adorable Noisette Sociale avec qui j'aurai la chance de partager un cours cette session-ci ! :) Le cours, qui est l'intro aux méthodologies en études littéraires, semble aussi assez prometteur ! La prof est une dame française assez éclatée qui a fait une thèse de doctorat sur les romans Harlequin et qui nous parle en nous regardant dans le blanc des yeux, j'adore ça !

On a aussi assisté à tout un spectacle live derrière nous ; une jeune fille est venue assister au cours visiblement sous l'effet de drogue (j'hésite ici mais on a conclu qu'elle était cokée, tout simplement.) Elle parlait très fort, elle chahutait, elle répondait au téléphone pendant que la prof parlait, j'en revenais tellement pas, j'imaginais juste mes amies en enseignement devant ce phénomène-là et je riais toute seule comme une bonne...sauf que je riais moins quand elle a pas arrêté de faire la folle pendant 1hrs30. Enfin.

Ça coûte cher, les études littéraires. Même à la COOP, c'est don ben cher, des livres. Et des livres, je vais en lire, ohhhh oui ! Exit la vie sociale, bienvenue la littérature ;) Haha. Le pire c'est que j'exagère à peine.

Et ce matin, quelle horreur ! Littérature & langage...est exactement le même cours que j'avais eu au Cégep dans le profil Lettres avant de changer pour théâtre. Je regrettais amèrement de ne pas avoir été plus attentive, ça aurait vraiment pu être utile.

Enfin.

Un bilan super super positif, des nouveaux amis vraiment cools, jeudi prochain je promets d'arriver en pleine forme si je veux partager une bière après - parce que hier, je vous jure que l'appel de mon lit a été plus fort que l'appel à la socialisation!

Et surtout...

DES BARBUS TÉNÉBREUX PARTOUT, PARTOUT, PARTOUT !

Vivement lundi et le cours de théâtre, et le cours de Corpus avec la merveilleuse Jessica. :)

7 janvier 2010

Oh boy.

Je vais commencer la session et mon nouveau programme sur un lendemain de brosse épique.

Mais quand deux gays se séparent, la moindre des choses, c'est d'offrir du vino et de boire deux fois plus, parce qu'on se sépare un ti-peu nous aussi de l'ex à notre ami, qui était devenu carrément notre ami.

On a bu du Gallo Blanco - pire pire pire vin blanc du monde - qu'on a fini par dilluer avec du jus de raisin et beaucoup trop de Wild Wine, le vin cheapo de la SAQ aux fraises et aux framboises. J'ai aussi un vague souvenir de shooter de Téquila rose.

Après on a été dans un bar de karaoké dans le quartier gay, le Club Date Panio Bar. Très, TRÈS cool, surtout parce qu'on était à peu près les seuls alors on chantait presque tout le temps. On a chanté entre l'ombre et la lumière, super trouper (avec mon ami gay qui a chorégraphié le morceau pour le reste du bar!), et Donne-moi encore ma chance des BB, avec deux amies-lumières qui se demandaient visiblement comment elles avaient fait pour se ramasser là !!

JS, un très bon ami à Marc-André qu'il a rencontré à l'université et qui avait une première date avec mon amie, a décidé de venir nous rejoindre. Il est vraiment très très gentil, on se connaissait mais plutôt vaguement. Il est tombé sous le charme de mon amie, ce qui n'est pas trop trop surprenant parce qu'elle est vraiment merveilleuse, le contraire m'aurait franchement étonné. Il essayait un peu trop de me parler de Marc, de passer des commentaires laissant entendre que a) c'est ridicule nous deux et b) ce n'est qu'une question de temps avant qu'il revienne parce que c) c'est n'importe quoi sa relation avec la fille.

Il a même roulé des yeux en me disant ça et je trouvais ça cool parce que JS c'est une vraie bitch dans ses affaires-là, pis j'étais soule et j'ai même pas dit de niaiseries, je suis pas mal fière de moi...

Ça veut-tu dire que je commence à guérir un peu ça ?

I think so !

Quoique là, pour ce matin, fuck l'entraînement, et je vais faire un effort surhumain pour la résolution de bien paraître, ouf !

5 janvier 2010

Résolutions ? Non, actions de 2010.

Je suis un petit peu tannée de prendre des résolutions qui ne tiennent pas la route. D'écrire des bilans sérieux - quoique ça, je vais vraiment le faire sous peu. De m'introspecter.

Je peux-tu être légère un peu ? Juste un peu.

Mes actions 2010 ? Ouais, actions. Pas résolutions. Par définition, des résolutions, ça s'oublie et on arrive toujours un an plus tard, rongé par la culpabilité, shit shit j'avais fait des résolutions que j'ai pas tenu.

Fuck les résolutions, moi je dis, posons des actions !

Les actions à poser cette année ?

-> Me détacher de Minou, à tout prix. Je crois pas que ça veuille nécessairement dire me forcer pour ne plus l'aimer et arrêter de ressentir tout ça pour lui. Ça veut plutôt dire arrêter de prendre tout personnel, de voir chacune de ses propres actions comme une attaque à mon égard, arrêter d'analyser (...espionner...) chacun de ses gestes sur Facebook. Ça veut dire ne plus répondre au téléphone quand c'est lui, ne plus lui envoyer de courriel, ne pas penser que je vais peut-être le croiser dans le maudit pavillon J à l'UQAM, arrêter d'appeler le pavillon J le maudit pavillon J juste parce que c'est le pavillon du programme de théâtre, bref... prendre du recul face à nous.

-> Apprendre la ponctualité. C'est un terrible défaut chez moi, un défaut récurrent et incurable jusqu'à présent. Et c'est vraiment pas super, d'être toujours à la course, pressée, stressée, dormir peu et d'un sommeil d'une mauvaise qualité. Ça veut dire apprendre à gérer mon temps, apprendre aussi mes priorités, délaisser les séries télé américaines pour faire mes travaux et surtout, surtout...essayer d'être un peu en avance, juste un peu, pour que je puisse respirer.

-> Perdre 12 lbs par mois pour atteindre mon objectif de poids d'ici janvier 2011. Oui ça va être très dur, oui je vais devoir couper dans les resto et dans l'alcool, manger moins bouger plus. Je vais me lever tôt pour m'entraîner avant d'aller à l'université, mais je vais être plus en forme, aussi. Je vais avoir plus d'énergie, plus de vitalité. Je vais surveiller mon alimentation et m'offrir de temps en temps des petits écarts, pour me récompenser. Honnêtement, je suis assez toutoune pour espérer que la perte de poids soit au début assez importante, assez pour compenser les autres mois où ça sera un peu moins régulier. Mais je pense que je pourrais y arriver. Ça équivaut à une perte d'environ 2,5 lbs par semaine. Ça sera dur, mais qui a dit que les défis et les résolactions 2010 devaient être faciles à atteindre ?! On dirait déjà que de voir ça sur un an, ne pas me mettre trop de pression sur les épaules, ça m'aide beaucoup, beaucoup, beaucoup. Je le fais pour moi et pas pour plaire à Marc, deuxième facteur d'agréabilité.

-> Réveiller la fashionista en moi et m'occuper de ma petite personne. Trouver mon style, coiffer mes cheveux, me maquiller quotidiennement, me démaquiller aussi, me mettre belle pour toutes les occasions même les plus banales. À défaut d'être saine et équilibrée en dedans, je peux quand même m'assurer d'être belle en dehors, de me mettre en valeur,de projetter une image de moi qui me plait - et qui plaira encore plus aux autres.

Cinquième et dernière action à poser en 2010...

-> ÊTRE DE PLUS EN PLUS CRAZY ET SE DONNER LE DROIT D'AIMER ÇA! J'ai 20 ans, je suis célibataire, je commence un nouveau programme universitaire, je fais des auditions pour des écoles de théâtre, j'écris un blog sur ma vie pas toujours évidente mais jamais - ou si peu - ennuyante. Je revendique le droit d'aimer ça, Hannah Montana et Coraline 3D. Je revendique le droit d'être une pure drama queen, pis d'aimer ça, créer des plans foireux, vivre, me sentir vivante aussi. Fuck le tiède, moi je réclame l'altitude, les hauts vertiges et tiens, pourquoi pas, les grandes chaleurs.

Dans la catégorie se faire du bien...

Message Mastercard.

-> Une sacoche Matt & Nat en vente au Winners ( I KNOW, I CAN'T BELIEVE IT!) : 28$

-> Une paire de lunettes de soleil mauve et gold chez Aldo : 2,98$

-> Un étui gold et pleins de glitter pour ranger mes trois paires de lunettes : 3,99$

-> Un coussin pour ma chambre brun recouvert de paillettes : 9$

-> Une bague en plexiglas : 5$ dans une boutique d'artisanat québécois

-> Des boucles d'oreilles de la même artiste : 9$

-> Une petite veste sans manche avec le dos pleins de paillettes : 16$

Payer le tout avec la carte Mastercard de ma mère et ne pas lui avouer tout de suite, attendre de faire le ménage de ma chambre et de jeter pleins de vieux vêtements pour qu'elle accepte de financer mes achats : ÇA N'A PAS DE PRIX.

Se sentir infiniment mieux d'acheter des vêtements et des accessoires crazy like who i am, pis pas se sentir coupable parce qu'on a pu de chum ultra-conservateur qui aime pas les foulards et les folies : ÇA N'A PAS DE PRIX !!!!!

Pour tout le reste...ben...j'allais dire y'a Mastercard, mais... ;)

4 janvier 2010

Crazy et gratuit

Ce soir, j'ai dit à mes amies-lumières, les filles je feel pour qu'on fasse quelque chose de crazy, mais gratuit !

On décide finalement de louer un film, et pas n'importe lequel : Coraline ! Hihi.

À la caisse, le commis (sexy en plus) me dit, ohh, tu as droit à un film gratuit, tu avais loué un film qui ne fonctionnait pas dans ton lecteur de DVD, alors Coraline va être gratuit !

Pas besoin de vous dire qu'on était pas mal contente, quand le commis nous demande, un petit sourire espiègle en coin ...

VOUDRIEZ-VOUS DES LUNETTES POUR L'ÉCOUTER EN 3D ?

Ça n'en prenait pas ben ben plus pour déclencher l'hystérie de quatre filles en pyjama dans un Vidéotron.

Crazy, gratuit, nos prières sont exaucées, AMEN ! :)

Complot

Ça fait deux soirs qu'on se couche trop tard parce qu'on ne cesse de potiner et de comploter.

On a eu les pires idées de nos vies en deux jours, des histoires de complots, pour matcher une de nos amies totalement désespérée du célibat. Avec un ami commun à Minou et moi. Ça sent le fail à plein nez, mais c'est pas grave, on se trouve drôle, et ça nous change de toujours répéter les mêmes potins et les mêmes chialages contre le même monde.

Me sens comme une ninja en mission secrète.
Marc a une nouvelle photo sur son profil Facebook.

Lui & sa nouvelle blonde.

Je pense que s'il me plantait un couteau dans le dos, ça ferait le même feeling. J'ai les mains moites, je vois un peu embrouillé et j'ai surtout le goût d'être quelqu'un d'autre, puissance mille, présentement.

Et ce qui me frappe le plus, parce que je compare avec les photos de nous deux, c'est qu'il a même pas l'air heureux, là-dessus.

J'en reviens juste tellement pas, pendant presque deux ans il serinait que son Facebook c'est sacré et que jamais il mettrait rien de confidentiel ou de privé là-dessus, il allait même jusqu'à effacer les messages que ses amis laissaient sur son Wall pour que personne puisse lire rien, et là il fait ça ?

Je capote complètement, je suis dans les vapes, ça aucun bon sens.

Ça peut pas continuer comme ça.

3 janvier 2010

La grille

Je sais plus trop quand, une des soirées où j'étais pas mal défoncée, avec les amies-lumières, on s'est mis à déconner. On s'est mis à imaginer une grille d'évaluation qu'on pourrait utiliser lors de date avec des gars, pour évaluer si ça vaut le coup ou pas.

En fait c'est moi qui avait parlé de ça, je l'ai lu dans je sais plus trop quel livre de filles abrutissants que ma mère m'a offert pour Noël - merci, Maman, de me nourrir comme ça. C'est un demi-sarcasme, parce que je les ai tous dévoré depuis belle lurette, et j'en redemande.

Alors voilà. Me voilà en fait devant mon petit cahier orange, en train de dresser des points essentiels et non-négociables que devra remplir le futur gars à qui j'ouvrirai ma vie.

Dire que j'ai toujours trouvé ça absolument et farouchement ridicule, ce genre de trucs. Les filles qui dressent mentalement des listes d'épicerie, qui peuvent décrire déjà ce dont leurs chums auront l'air, profession, couleur des yeux, longueur des cheveux, etc. Ça me met en rogne, parce que...parce que je sais que moi, je ne correspond pas aux critères de beaucoup de gens.

Mais tant qu'à jouer, jouons. Ce serait quoi vos critères, vos valeurs, vos points absolus ? Tant qu'à jouer, jouons. Dressons le portrait de l'homme idéal.

Je n'ai pas encore terminé, je vous reviens avec ça sous peu...

Brenda

« Chaque fois que j'ai eu l'impression de toucher au bonheur, je me suis tout bonnement fait écorchée vive. »

« Quand on perd sa femme ou son mari, on devient veuf, ou veuve. Quand des enfants perdent leurs parents, ils deviennent orphelins. Mais quel mot utilise-t-on pour un parent qui perd un enfant ? Je crois que c'est quelque chose de si effroyable qu'il n'en existe aucun. »

Merci, Alan Ball.

Liquid paper sur mon coeur

Je suis en train de couvrir soigneusement tous les endroits où, dans mon agenda, c'était écrit Danse-théâtre. Avec du Liquid Paper.

Et je suis également en train de me dire que ça serait don ben plus facile, la vie, si on pouvait mettre du liquid paper sur son coeur.

2 janvier 2010

À faire demain, entre deux épisodes de 6 feet under.

Je me fais une thérapie maison de 6 feet under, parce que ça me donne tellement le goût de vivre, quand j'écoute ça.

À faire demain, à temps perdu, parce que je laisse traîner ça :

- Compte-rendu de ma sortie avec Minou
- Changer dans mon nouvel agenda la plage horaire du cours de danse-théâtre pour le nouveau cours. FAIT
- Écrire mon bilan 2009
- Écrire mes résolutions 2010
- Écrire sur une conversation que j'ai eu avec les amies-lumières qui m'a fait beaucoup réfléchir
- Compléter les formulaires pour les auditions. FAIT
- Plancher sur les textes d'auditions et sur le travail de table à y faire parce que le 11 janvier ça arrive vite, vite, vite, vite

En attendant...6 Feet jusqu'à ce que mort s'en suive (haha, je me trouve drôle.)

1 janvier 2010

Silence radio

Je vous laisse sur la glace, je suis désolée. J'ai tellement de choses à dire que je cherche mes mots, je me sens comme une enfant de cinq ans prise au dépourvu devant une jarre à bonbons ou à biscuits.

Non, je ne suis pas revenue avec Minou. Non, je ne crois pas que ça sera pour 2010 non plus. Mais il y a tellement de choses qui grouillent en moi, j'essaie juste de trouver les mots, pour arrêter le pathétisme, tsé. Juste un ti-peu, des fois.

En attendant, c'est la nouvelle année, que j'ai célébré dans les bulles (merci à celui qui a inventé le champagne) et dans la bonne humeur, avec des amies-lumières super merveilleuses et des confettis partout, partout, partout.

En attendant, je me dis que si la tendance se maintient, 2010 devrait être une année géniale.

En attendant, je me réjouis de recommencer l'université dans moins d'une semaine.

Catherine a dit que mon slogan 2010 devrait être « Moi cette année, je choisis le bonheur ! » Je pense faire des macarons, hahaha ! C'est pas mal mieux que le 2009, en tous cas : « Fuck ma vie...des fois. »

Ben oui, fuck ma vie des fois. Mais vive ma vie aussi, ben plus souvent qu'autrement !