24 septembre 2010

Minou is in a relationship with Emilie on Facebook

J'ai pas besoin que les gens sachent avec qui je sors, comment je m'habille, ce que j'aime faire...mon compte Facebook, c'est juste professionnel pis ça va toujours rester comme ça.

Je sais pas trop pourquoi mais j'ai eu un petit sourire en voyant qu'il s'affichait maintenant avec Emilie, facebookalisation accomplie. Un petit sourire triste, tsé. Peut-être que finalement, après tellement de temps, il a fini par complètement m'oublier. Ça va faire un an la semaine prochaine, leur "couple". Peut-être que moi aussi, je suis ailleurs. Peut-être que je devrais juste laisser ça aller comme ça et ne pas m'en faire.

Il me semble que ces temps-ci, la vie m'amène à des endroits où je n'aurais jamais cru pouvoir aller si ce n'était de Marc-André. J'essaie...de faire confiance. De ne pas craindre.

Mais ça fait un peu mal quand même.

Jour 1

Holy FUCK.

Je n'ai plus aucune appétit.

Du genre, pas-du-tout-zéro.

Ce qui, en soi, n'est pas mauvais, puisque je mange seulement le strict minimum et j'apprend à me défaire de ce sentiment de « je mange parce que je n'ai rien d'autre à faire et/ou parce que je veux combler un viiiiide. »

Mais j'ai ressenti un petit pincement au coeur quand, devant une table complète de nourritures chinoises alléchantes, je n'avais pas particulièrement envie de manger.

Oh, remarquez, j'ai mangé quand même. Mais je ne ressentais pas de plaisir. Ça goûtait bon, mais ça n'avait pas la même ... satisfaction qu'avant.

Après mûre réflexion, c'est sans doute la meilleure chose qui me soit arrivée depuis longtemps, cette petite pilule-là.

Et hier, au bar karaoké, entourée de mes amis-lumières et des amis-merveilles du bacc, pendant qu'on chantait à tue-tête Belle, de Notre-Dame-de-Paris, je me suis dit que c'était sûrement un signe de la vie.

Belle. Je pense que je suis la voie de me voir ainsi.
Et ça fait du bien de voir une issue à tout ... ça.
En attendant, je continue de faire du sport et de...manger aux heures où les gens mangent.

Une petite citation pour la fin :

Amélie « Je sais pas ce que je vais faire, fuck, c'était mon plus grand plaisir, manger ! »
Roxane la juive (c'est un surnom affectueux) « Tu vas devoir tomber dans la luxure ! »
Amélie « Ouais, je vais m'acheter un shitload de batteries pour mon vibrateur. »

22 septembre 2010

Le point de non retour.

J'étais assise devant mon médecin, la mine basse. Point de non-retour, moyens drastiques, IMC, tu n'as pas d'antécédents de maladies cardiovasculaires alors je vais te prescrire ceci, si tu ne veux pas mourir à 30 ans, c'est un traitement hormonal...

Je proteste un peu, pour la forme. Vous êtes certaine que c'est pas juste la paresse ?

Je me passais en boucle dans ma tête le vidéo du Tyra Bank show sur la femme qui aspire à devenir la plus grosse femme du monde entier. I hate to walk, it's so overrated ! J'avais honte. Je pensais aussi à Minou, à ce qu'il aurait pensé, je voyais son regard déçu, et ça m'a enragé.

Je me suis confiée bêtement à mon médecin, je suis désolée, ça n'a pas été une année facile, j'ai abusé de ... pas mal de choses, disons.

Elle me tapote la main, gentiment. Heureusement que ton copain est là pour toi !

Je ris un peu. Non, justement. Il est parti. À cause de...ça.

Elle redevient sérieuse. Souvent les hommes pensent que les femmes en surplus de poids sont comme les alcooliques, qu'ils vont parvenir à les changer, à les aider. Mais l'obésité, c'est une maladie. Et tu cherches enfin de l'aide pour te structurer.

C'est la chose la plus humiliante de toute ma vie.

Ses médicaments-là vont faire en sorte de te donner plus d'énergie. Ils augmentent ta satiété plus rapidement. Tu n'auras plus envie de te tourner vers la nourriture, tu vas voir. Mais ce ne sont pas des béquilles. Si tu ne changes pas ton alimentation et tes habitudes, tu perdras 2lbs par semaine tant et aussi longtemps que tu les prendras. Mais après...vois ça comme un coup de pouce de la médecine.

Je suis ressortie avec les pilules, le coeur aux bords des lèvres et j'ai filée au IGA m'acheter des raisins.

En passant

Ouin ben là, je suis peut-être parano, mais j'ai reçu deux commentaires légèrement étranges d'un lecteur anonyme sur des vieux,vieux messages.

Et je sais pas pourquoi ça m'a foutu le malaise mais j'ai décidé de plus autoriser les commentaires anonymes sur le blog - pour un ti-bout au moins, ou jusqu'à ce que le commentateur weird se manifeste avec une identité.

C'est tout.



Quelqu'un peut m'aider à élucider ça ?

21 septembre 2010

J'écoute en boucle un morceau que Jérome (oui,oui, celui d'Opération Reboot) m'a envoyé, une chanson du nouveau cd des Hommes rapaillés. Ça me rentre dedans comme c'est pas possible, avec toujours une vague envie de pleurer.

C'est l'automne et dans mon lit trop grand, je me sens toute petite - pour une fois. Il fait un peu froid à l'appart du bonheur, les couleurs fluos arrivent pas à me réchauffer.

Je sais pas ce que j'ai, encore une vague de nostalgie. Mais je suis mieux, maintenant. Tellement mieux. Sauf que des matins comme ça, où ma coloc est au travail, mes voisins à l'école, personne à qui parler, mon chat à Valleyfield et mes parents aussi, fuck, je me sens seule comme c'est pas possible, entourée de livres et de vêtements et de souliers, j'ai arrêté de faire semblant que je voulais les ranger.

Mais cet après-midi, le cours de scénographie, et les amis, les merveilleux amis du bacc.
Et juste marcher dans mon quartier délabré, ça va me faire du bien, je pense.
Je sais pas. Peut-être. Ou pas.

Mais je sais juste que ce soir je dois retourner chez mes parents en prenant le train.
C'est ça au fond, le noeud du problème, le trou dans la poitrine.
Je ne sais pas ce qui m'énerve le plus : penser que je pourrais croiser Minou, ou alors savoir que je ne le croiserai probablement pas.

C'est correct, c'est mon heure déprimée.
Demain, ça va bien aller.

17 septembre 2010

Le seul talent de Marc-André, c'est de bousiller sa vie et celles des gens qui l'aiment. Il n'a rien à donner mais il demande tout en retour.

Ça fait du bien de constater que moi, j'ai beaucoup plus que ça à offrir.

Une semaine à Montréal

Je me suis inscrite à des cours de monopalme pis je me trouve encore drôle d'avoir fait ça.

J'me suis fait virer de bord solidement par un gars hier. Après, tous les autres gars de ma cohorte m'ont donné des becs en me disant que j'étais comme leur maman, alors les autres filles en solidarité ont payé des tournées de shooter pour que j'oublie ce terrible moment.

On a appelé un taxi avec un mauvais accent anglais devant le Marché du Store à 3hrs du matin en partageant un moment de rires hystériques mémorables.

Finalement ils ont tous fini par dormir sur mes sofas après la soirée la plus trash de ma vie et ma coloc a pas trop aimé ça.

Le ménage est jamais fait à mon appart, la perruche est crissement gossante pis je l'énerve sûrement autant en lui chantant dans les oreilles genre tout-le-temps.

J'ai presque pu peur de prendre le métro la nuit toute seule - mais encore un peu.

Je retourne chez mes parents ce soir pis j'ai hâte de dormir dans un lit confortable et de mettre mon nez dans le pelage de mon chat.

Mon travail de session est plus fort que le tien

Parce que c'est le travail universitaire le plus cool de l'École Supérieure de Théâtre, parce qu'on a bien besoin d'avis & de commentaires pour cheminer, parce que ça va être une expérience en soi pour moi de ne pas étaler mes états d'âme sur un blog (même si je le fais quand même) ...

«Moments accidentels». :)
http://momentsaccidentels.wordpress.com/

14 septembre 2010

Je sais pas comment décrire ma rentrée.

Essoufflante ? Clairement.

Après m'être déguisée en nerdz pour parcourir l'UQAM de A à Z, après avoir été ébahie devant des professeurs tous plus intenses et enrichissants les uns que les autres, après avoir rencontré des dizaines de nouvelles personnes en quelques heures, après ne pas avoir toujours géré le ménage de mon appart, après avoir fêté beaucoup trop et abuser du balcon, je ...

J'en veux encore.
Je suis tellement là.
Je veux dire, souvent, même, tout le temps, je suis quelque part en souhaitant être ailleurs, ou en pensant à un moment à venir, à vivre.
Sauf cette fois-ci.
Je suis tellement là. Complètement présente.

J'imagine que c'est bon signe.

9 septembre 2010

Encore des gens qui se plaignent que je romance ma vie.
Maintenant on me traite de menteuse.
Mon meilleur-ami-gay.
Fuck that.

Je commence à être vraiment tannée. Full of shit.

J'écris presque plus, je me sens vide, censurée, triste.

Il se passe pleins de choses en plus.