24 novembre 2010

Liste de priorités

1. Me trouver une job au plus sacrant.

2. Faire le travail de Formes & Fonctions

3. Sous-louer ma chambre à l'appartement pour janvier, quitte à payer le mois de décembre.

À ce propos...

Vous connaissez pas quelqu'un qui rêve d'une belle chambre dans un appartement coloré à 15 minutes de l'UQAM et 30 de l'UdeM? 350$ par mois, à trois minutes à pieds du métro, avec une coloc vraiment le fun et gentille, un beau balcon, un immeuble sécuritaire, Internet à 18$ par mois ?

16 novembre 2010

Lundi après-midi.

J'essaie de me sortir de moi.

Les néons agressants et l'accent français, j'ai mal à la tête. Parfois j'ai l'impression d'être à ma place, ici, parmi eux, d'autres fois je rage, je grince des dents, je me referme.

Je m'ennuie de je ne sais quoi, je fais une belle romantique, dans le sens pas agréable du terme. Le vague à l'âme, la nostalgie et pourtant, le pas léger dans la ruelle, je cherche encore les bons mots, toujours les bons mots pour dire l'innommable, mais doit-il seulement être nommé ?!

J'ai un creux dans l'estomac, un creux qui n'arrive pas à se remplir. Je m'inquiète constamment. La nuit toutes les raisons sont bonnes pour ne pas dormir. Penser à comment payer le loyer et visa qui s'accumule et vidéotron crisse c'est ben cher avoir plus que quatre postes à la télé et le théâtre et des fois oui ça serait le fun avoir assez d'argent pour deux ou trois bières avec les amours du bac.

Prier sans trop savoir comment faire, sans trop y croire vraiment non plus, en me sentant pas assez formée pour le faire, prier pour qu'un employeur me rappelle vraiment n'importe lequel je ne suis plus sélective.

Et pourtant, le moins je dors, le plus je profite du sommeil.

M'inquiéter aussi pour les travaux qui ne se rédigeront pas seuls, les travaux dans lesquels je n'excelle pas, pourquoi ?! Manque de motivation ? J'ai tellement désiré être dans ce programme... Dure adaptation face à la vie montréalaise ? Sûrement. Je retourne souvent chez mes parents pour me ressourcer mais je n'y arrive pas vraiment.

Presque envie de pleurer l'époque où tout était stable, l'amoureux, la carrière, l'avenir, c'était plus facile de croire en quelque chose, d'être heureuse. La vie était belle, si finement fissurée qu'elle en paraissait lisse, texturée.

La Coloc est souvent chez son nouveau copain et c'est correct, l'appart est grand quand je me promène nue après avoir fermé tous les rideaux et toutes les lumières, je ne peux plus voir mon reflet dans aucun miroir et au-delà de la grisaille et de la tête dans un étau, enfin, je me sens un peu bien.


(C'est aussi sur Hochelanuit. J'essaie d'alimenter les deux de choses différentes mais pour une fois, je trouvais que ça se plaçait bien ici aussi.)