18 février 2011

C'est à cause

C’est à cause des journées comme ça que j’écris des fins heureuses à des histoires tristes. Il fait beaucoup trop beau pour écrire des histoires tristes qui se terminent mal quand on se croirait en avril, quand les oiseaux pétillent, quand mon chat miaule pour aller dehors – mais non, mais non, on est en février mon chat, tu ne peux pas sortir tout de suite. Il perd déjà ses poils, il est biologiquement printanier.

C’est à cause des journées comme ça que j’ai envie d’être avec toi, pas de t’aimer non juste d’être avec toi. Pas besoin d’écrire des choses avec beaucoup de dentelles, pas besoin d’être profonde et transi et éperdue et intense. J’ai l’goût que tu sois là, que tu souris, que tu me prennes dans tes bras. Quelque chose de facile. Une belle histoire simple, rien d’édifiant, quelque chose qui fait du bien quand on se croirait en avril un matin de février.

16 février 2011

Bribes de ma journée

J'écoute des chansons d'amour vraiment tristes.
Je pleure un petit peu.
J'écris.
J'écris.

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Tu m'as pris dans tes bras, tu m'as dis que je rayonnais, ça faisait des années que personne m'avait pas dit ça, je sais pas si tu parlais du eye-liner brillant, mais à voir mon sourire, je pense que ça s'étendait à ma personne entière.

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J'ai écris une histoire à propos de jumeaux.
Je suis fille unique.
Je suis probablement dans le champ.
J'ai décidé de m'en foutre.

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Cette toune-là est magique.
http://www.youtube.com/watch?v=s_Zs7XS3XUo&feature=related
Vraiment.

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Le gars qui dit que je rayonne...lui aussi, y'est magique.
À la St-Valentin, il m'a texté pour savoir si je passais une belle journée.
Je bougonnais un peu, je lui ai dis, toi t'es pas triste? tu vas faire des gâteaux toute la journée pour des gens heureux.
Et la réponse, mais je suis heureux!
Et ma réponse, ouin...tu dois avoir une valentine, pff.
Et la réponse que je souhaitais, ben non, pas besoin de valentine, je suis toujours heureux. ;)
Mon gros sourire. T'es abonné au bonheur.
La réponse. On se voit vendredi ?
Oh oui.

13 février 2011

En tous cas, la St-Valen...quoi?

J'ai l'air d'une ado de 16 ans.
Yo, full pas rapport ! Demain c't'une journée vraiment ordinaire, là, yo yo, full commun. Un lundi matin ben ben standard. Y s'passe rien demain, c'est chill. Braaaaah.

Ouin. Je suis dans le déni total.
Pis dites-moi pas que l'esti de St-Valentin c'est aussi la fête de l'amitié, j'vais pogner les nerfs.

À part de ça...rien.
Y se passe réellement rien dans ma vie, ces jours-ci. J'ai perdu 8lbs à force de manger des légumes pis moins de pain/pâtes/patates, pis quand même ben que je voudrais manger le p-pas-calorique, ben, j'ai personne dans ma vie.

Ce soir je mange mes émotions parce que demain...pourquoi je serai déprimée demain, déjà? C't'un lundi fuuuuuull normal.

3 février 2011

Écoles de théâtre

C'est la grande saison des auditions dans les écoles de théâtre depuis trois semaines et j'ai plusieurs amies du Cégep qui, cette année, essayaient de se tailler une place parmi la poignée de chanceux qui pourront cheminer dès l'an prochain sois à Ste-Thérèse, St-Hyacinthe, l'École Nationale de Théâtre, l'École Supérieure de Théâtre ou un des deux Conservatoire - Montréal ou Québec.

Ma petite Vanouille, mon amie précieuse d'enfance, ma presque soeur, a été acceptée dans les deux premières écoles jusqu'à maintenant. Et je suis tellement, tellement, tellement fière d'elle. Habituellement je suis plutôt envieuse pour ce genre de choses-là, mais Van...elle le mérite tellement. Incapable d'être le moindrement jalouse. Elle le mérite à 100%, contrairement à d'autres....enfin.

Ça me rappelle juste à quel point j'en rêve de ça, moi aussi. Même si j'ai été longtemps incapable de l'assumer, même si je me suis longtemps dit que ça ne se pouvait pas. Je veux jouer. Je veux écrire. Je veux jouer dans des choses que j'écris.

Et pour la première fois de ma vie, je suis comme un peu révoltée. Deux personnes en particulier ont été prise dans la deuxième école et franchement, elles ne sont pas meilleures que moi. Si j'arrêtais quelques instants de complexer et de me dire que je n'ai pas le droit de vouloir ça et que je n'ai pas de talent, ben peut-être que ça fonctionnerait, hein !

Et pour la première fois de ma vie, j'ai vraiment viscéralement le goût de TOUT faire en sorte pour que ça fonctionne. Travailler sur moi. Travailler sur mon corps. Travailler sur ma discipline. Ramasser des sous pour payer un coach dans deux ans - parce que je veux refaire mes auditions à la fin du bac. Avoir un bagage d'expériences, de connaissances et une maturité suffisante pour être acceptée dans les grandes écoles. Vivre de mes passions.

Y'est tard, je suis fatiguée, je suis SPM, mais messemble que tout d'un coup...j'y crois.

2 février 2011

Brainstorm

Mon projet de pièce final pour le cours d'Écriture dramatique, je pense ben que je vais faire ça sur...mmm. Comment l'expliquer?

Avez-vous remarquer que dans la vie, souvent, les filles, on a tendance à...faire le mauvais choix. Par exemple, pourquoi on préfère être avec un bad boy, avec un gars méchant, plutôt qu'avec le good guy qui n'attend que ça ? C'est quoi ce phénomène là ? Le masochisme sentimental ? Pourquoi on essaie de se mettre volontairement dans des situations compliquées ? Pour se sentir plus en vie ?

Pourquoi, intrinsèquement, on est incapable de choisir l'option qui nous rendait heureuse, mais.
C'est quoi ce mais là? C'est quoi le manque, le vide, la peur, l'incertitude ?

Pourquoi on est incapable d'être simplement...bien ?

Je veux vous entendre là-dessus. C'est encore très très tout à fait embryonnaire tout ça, mais je pense que j'ai une piste. :)

Edit 1 : Un ami hétéro me dit que chez les messieurs de son genre/orientation sexuelle, ce mais inommable se traduit probablement par la peur chronique de l'engagement. La peur de passer à côté de quelque chose, de perdre ses amis, de perdre sa vie glorieuse de coq. Mais que le thème strictement exploité du côté féminin le touche beaucoup parce que « en tant que good guy, je fini toujours last. C'est même pas un statement dit de même, c't'une vérité profonde. » « On se pose peut-être pas la question du pourquoi ça nous arrive, mais on subit clairement les conséquences, pis j'aimerais ben ça avoir des réponses, moi. »

Edit 2 : Un autre ami hétéro, à ce propos : « Good guys finish last? Définitivement. C'est ben plate à dire mais quand je suis gentil, j'arrive à rien. Aussitôt que j'agis en trou de cul, tout va pour le mieux. C'est vraiment, vraiment plate à dire. Pis si tu écris une pièce là-dessus, pourquoi les filles agissent de même, tu me réserves un billet merci ! »

Et à la question « Mais, c'est pas trop féminin ? » il répond « Tu comprends pas là...les gars se posent des questions de même, genre, tout le temps. Ceux qui se posent pas ce genre de questions-là...c'est ceux qui vont être des assholes forever. T'as ces gars-là, pis t'as nous. » « Vous...? » «Ouais. Ceux qui attendent que les filles se lassent des trous de cul pour enfin réaliser qu'on va être l'homme de leur vie. »

Y neige et j'ai pas d'école, on jase pis j'aime ça.

J'ai le goût de jouer dans la neige, faire un fort, une bataille de boules de neige, un bohomme de neige indécent, une carotte comme entrejambe.

J'aimerais ça qu'on aille à la Ronde cet été faire des manèges, même si on les a fait cent fois, même si c'est pu trop impressionnant, la Ronde. Je suis certaine qu'avec toi, ça serait toute une aventure.

Je voudrais m'endormir contre toi, tout doucement, en discutant, avec ton sourire juste avant de fermer les yeux. Juste être bien.

J'veux qu'on fasse la vaisselle, le ménage, en se chicanant un peu parce que je suis perfectionniste pour ce genre d'affaires-là quand il s'agit pas de ma propre chambre. Je veux que tu arrêtes la chicane en me mettant pleins de savons dans les cheveux, pis en m'embrassant.

On pourrait prendre dix milles photos avec mon iPhone pis écoeurer tout le monde parce qu'on serait le cutest couple ever, je le sais, je suis sûre que toi aussi, tu t'en doutes.

On pourrait boire du thé, t'aimerais pas ça, on rirait, on déboucherait de la Blue Ribbon, de la grosse bière sale, pis on se trouverait drôle, en jogging, une couette sur la tête, tous les deux à se raconter nos vies pis nos histoires, pis tu serais beau, pis je serai belle, parce que quand tu me regardes avec tes grands yeux bleus comme un enfant de quatre ans mais barbu, ben, je me sens belle.

Tu me donnes le goût d'écrire pis ça, c'est ben ben rare, ces temps-ci. Tu me donnes le goût de faire des belles métaphores, je sais pas trop si tu les comprendrais, les gens pensent des fois que tu es pas intelligent, moi je pense qu'ils sont méchants.

Ouin. J'ai peut-être vaguement un petit kick, finalement...
J'ai hâte que tu viennes me voir. :)