30 janvier 2011

Constat douloureux

Je le sais pu quoi faire.

Je sais deux choses :

- J'adore me tenir avec une gang de gars. J'adore jouer au beer-pong, à NHL, j'adore parler avec eux, je suis vraiment confrontée aux hommes comme rarement auparavant. J'adore qu'ils nous protègent, prendre des photos avec mes p'tits gars, leur donner des surnoms attendrissants (Minou,Pitou,Ti-Coeur,Ti-Loup,Ti-Pou,Chaton,Petite Biche/Bambi, Coquin, Bébé, name it) même si «un coup parti, coupez-nous les couilles! Je sens glisser ma virilité par terre !», j'aime déconner. Je passe la semaine à «l'UQAM, haut lieu de savoir» et ça m'épuise. J'aime ça la fin de semaine écouter Trailer Park Boys pis être relax, en jogging, avec une grosse couette sur la tête, entourée de mes amis.

- C'est d'la bouette être ami avec un ex. Ça marche fuck all. C'est n'importe quoi et c'est illusoire.

Quand l'ex est dans la gang de gars cités précédemment...on a comme un problème, là.

27 janvier 2011

J'ai rien à écrire.
Je capote.

En fait j'ai pleins de choses à dire.
Je suis juste plus capable d'écrire.

20 janvier 2011

Moribonds

J'allais écrire un message épique, quelque chose de gros. Parler de ma vie qui a complètement changé depuis que je suis revenue chez mes parents, de mes amitiés retrouvées, de mon incapacité chronique à reprendre le beat universitaire, de mon cours d'écriture dramatique que j'adore mais de toute la difficulté que j'ai à transposer ma prose vers la forme théâtrale, de cette vieille histoire avec l'Ex Mythique qui traîne encore quelque part dans mon coeur et pas trop loin de mes lèvres chaque fois qu'on s'embrasse après quelques verres de trop, de mon cours du lundi après-midi avec Minou qui refuse de me parler de me regarder qui m'ignore qui me fixe en plein dans les yeux comme si j'étais une inconnue étrangère et de toute la peine que ça me fait quand il ne retourne pas mes appels je voudrais juste savoir si j'existe encore je voudrais juste qu'il aille un peu de respect pour ce qu'on a été et qu'il me dise salut ou juste un sourire c'est tout c'est trop ? - mais ça, je vais sûrement en reparler, je le vis trop, trop mal.

Puis je suis allée voir Moribonds de Dave St-Pierre ce soir, au théâtre de l'Esquisse, et on dirait que je ne sais plus de quoi je voulais réellement parler. Je ne sais pas si ça vaut vraiment la peine de parler de mes petits drames.

Je ne sais pas de quoi je veux parler, à propos de Moribonds. Je ne savais pas à quoi m'attendre, mon premier St-Pierre. Je connais son travail, je connais son histoire, on m'a raconté des dizaines et des dizaines de fois ses spectacles et son imaginaire mais ça dépasse l'entendement humain.

Une heure, pas une minute de plus, pas une minute de moins. Une heure de stupéfaction, fuck, le mot est trop faible. Une heure d'horreur - mais tsé, l'horreur positive. Une heure la bouche ouverte à me répéter faiblement, t'es assise première rangée, ferme la bouche crisse, c'est sûr qu'ils te voient.

Une heure pendant laquelle les gens riaient de bon coeur mais moi le show, je l'ai reçu en pleine face, comme une collision frontale avec un autobus jaune. Pas beaucoup ri, à peine des croquis de sourires. Pas capable de rire. Figée. Flabbergasted. Glacée.

Et l'odeur de ketchup...de vieux ketchup comme du vieux ketchup croûté sur le rebord de la bouteille. Le goût de vomir. Respirer par la bouche - encore grande ouverte, décidemment. Pas capable de rire. Mais à la fin je pleurais je pleurais je pleurais pas capable d'arrêter. J'ai applaudi au ralenti, je ne me suis pas levée, je ne savais pas si j'allais pouvoir me lever à nouveau. J'ai mis mon manteau au ralenti, ma tête bourdonnait encore.

À ma voiture, quelques messages textes, et dans la radio, une toune de Justin Bieber.

Jamais la vie ne m'a semblé aussi en décalage avec moi-même.

18 janvier 2011

Je vais blogger ce soir. Via iPhone,ça va ben mal.