31 octobre 2009

Besoin d'une opinion masculine

Amélie dit : Bon ben on se revoit... pensant terminer sa phrase par jeudi dans le cours de linguistique !
Gars hétéro du bac qui me fait chavirer le petit coeur me coupe la parole et dit : Quand tu veux !

ÇA SIGNIFIE QUOI ?

Ou il a juste dit ça sans arrières-pensées.

God, ça fait du bien de se sentir vivante.

Le gars hétéro du bac

Le gars hétéro du bac, il se déguise en savant fou dans les partys d'Halloween.
Le gars hétéro du bac, il sait mimer un criquet à la perfection.
Le gars hétéro du bac, il laisse les enfants de notre amie lui faire des tours de magie pendant 1 heure le samedi matin en lendemain de brosse sale.
Le gars hétéro du bac, il dort sur le même matelas que moi en étant super gentleman, en se collant juste un peu pas trop.
Le gars hétéro du bac, il me prépare mon café le matin pendant que j'émerge d'un sommeil don ben pas réparateur.
Le gars hétéro du bac, il me tient ma bière pendant que je chante au karaoké et il me la redonne après.
Le gars hétéro du bac, il me donne deux becs sur les joues quand je vais le mener au métro, et il dit on se voit quand tu veux, Amé...

La fille qui va faire craquer le coeur du gars hétéro du bac, elle est chanceuse en tabarnouche !

29 octobre 2009

Oh so excited ! :)

Ok, je suis vraiment énervée de mon party d'Halloween de demain soir avec les amies du bacc.

J'ai sorti des boulamites mon costume de Grease et je suis toute cute dedans, comme une petite fille bonbon.

Je vais aller m'acheter des bacardis qui goûtent les fraises et une mini-bouteille de vodka, and I'm gonna make party all night long ! : )

Ouais, ça va faire du bien, ça.

Et j'imagine que je recommencerai à surveiller mon alimentation le lendemain, humf...

C'est pas grave : karaoké et déguisement, c'est le meilleure mix du monde entier ! :)

28 octobre 2009

Reine des Vampires

Finalement, mon costume était super réussi.

Peut-être trop réussi, même, parce que toutes mes amies crousaient dans leurs petits costumes sexy et moi je faisais peur aux gens, avec ma face blanche pis mon maquillage qui ressemblait trop à un vrai vampire.

J'ai revu des amies du Cégep, j'étais contente, parce que personne personne m'a parlé de Minou - ou presque personne.

Maintenant je n'arrive pas à faire partir une espèce de couche luisante de maquillage grisâtre sur mon visage malgré la douche et les lingettes démaquillantes, mes cheveux sont emmêlés comme c'est pas possible parce que je m'étais crêpée la crinière, et vendredi, finalement,on va aller s'acheter des masques avec ben ben des plumes, et samedi, je me déguise avec mon vieux costume de Grease.

35$ pour une robe en velours de Reine des Vampires qui ne m'aura servi qu'une soirée, mais coudon! C'est l'Halloween rien qu'une fois par année, pis ça m'en prend tellement pas gros pour être heureuse, moi. : )

(Ouin. C'est discutable.)

Ça fait une semaine, lala.

Une semaine sans Minou.

Et ce soir, on s'en va dans un party d'Halloween avec la gang d'Arts & Lettres de l'an passé.

Pis ça me tente pas.

À soir je feel pour rester coucher en dessous de mes couvertures avec mon cellulaire coincé entre ma tête et mon épaule, à écouter encore et encore la sonnerie de cell qui était attribué à Minou, couchée dans mon lit pis écouter la voix de Minou sur mon cadran, Amélie réveille-toi ça presse! encore et encore, comme s'il me le disait pour de vrai.

À soir je feel pour sortir toutes les photos et les regarder une par une, à soir je feel pour écouter Sophie Paquin avec ma mère pis imaginer que Marc est là, imaginer ce qu'il aurait dit, comment il aurait ri.

Mais je vais me déguiser en vampire sulfureuse et je vais aller prendre un verre avec les amies-lumières parce que franchement, j'ai pas le droit de me faire ça encore une fois, j'ai pas le droit de m'offrir une soirée déprime pour rien. C'est même pas le 7 novembre, c'est même pas une date significative.

Life goes on, c'est dur en tabarnack mais life goes on and on.

Et moi je cours pour attraper le train de 17hrs20, pour être ben ben certaine de pas voir Minou dans celui qui part 20 minutes plus tard.

Life goes on, qu'il disait.

Ben oui, life goes on.

27 octobre 2009

L'aqua-jogging

ENFIN !!!

J'ai ENFIN trouvé une façon de faire de l'excercice qui me plaît, non, que j'adore ! L'aqua-jogging. Pendant 55 minutes, on pédale, tire, pousse, tire, pédale, lève des poids, tourne en rond, ramasse des balles, faire des tours de la piscine, pédale, tire , pousse, lève, pédale, je capote ben raide!

J'adore ça parce qu'on travaille très très fort, mais on ne se sent pas travailler parce qu'on flotte dans l'eau profonde. J'adore ça j'adore ça j'adore ça !

Et la professeure, c'est une de mes amies, et je le savais pas, alors c'était une agréable surprise. Et en plus, on dirait que je me force plus, pour pas qu'elle dise que je suis poche aux autres hahaha!:P

J'aime tellement ça que je vais vérifier sur le site de l'UQAM, dans le Centre Sportif, la prochaine fois que la session commence, parce qu'une amie-lumière aimerait ça commencer ça elle aussi le plus tôt possible. Alors ça me ferait 2 jours par semaine !

Je suis si heureuse, si si heureuse !

Et je me suis achetée une si belle robe verte à paillette, tantôt. Pendant que je pédale, tire,pousse,tire,pédale, je me répètais, je fais ça pour que la belle robe à paillette verte me fasse tellement mieux à ma fête quand je vais sortir en limousine, je fais ça pour que la belle robe à paillette verte me fasse tellement mieux à ma fête quand je vais sortir en limousine,...

Mais j'aurai tellement tellement aimé ça pouvoir appeler Minou ce soir et lui dire combien j'aime ça, faire de l'exercice, maintenant..

25 octobre 2009

Soirée de filles

Et ça a fait tellement du bien.

Claudine est revenue de Québec pour toute-la-semaine, it's like a dream come true. Elle arrive tellement pile la semaine où j'ai besoin qu'elle soit là, où j'ai besoin qu'elle m'appele, qu'elle vienne s'évacher sur mon divan dans le sous-sol et qu'elle soit juste là, làlà, à trois rues de chez moi.

Elle est arrivée tôt pour écouter Occupation Double - ouiiiiiii ! - et j'ai presque déboulé les escaliers tellement j'avais hâte de la serrer dans mes bras, par dessus son gros manteau de poil. On a ri, et évidemment, mes rires se sont changés en sanglots parce que god, c'est si dur cette semaine, sans Minou, oh que c'est ben que trop dur. On va magasiner mardi toute la journée, demain va passer tellement lentement, aie aie aie !

Sinon ?

Sinon, ben , ma job dans un magasin de linge, ça va. C'est pas extraordinaire, mais ça va. J'ai 50% de rabais sur tous les vêtements et accessoires, alors j'ai déjà commencé à magasiner et à dépenser ma première paie, hahaha.

Je n'ai pas envie de parler de Marc.
En fait oui, j'en meurs d'envie, mais je n'aurais rien d'autre à dire que de ressasser des vieux souvenirs, alors j'essaie d'y penser le moins possible, parce que c'est ça.

Et si j'y pense trop, je vais craquer et lui téléphoner, ou lui envoyer un message texte.

Alors je me booke pleins, pleins de choses :

Demain, études et entraînement, ménage, La Galère le soir.
Mardi, journée avec Claudinette, magasinage, on voit une autre amie-lumière à Montréal aussi, et on va à l'aquaforme le soir.
Mercredi, des cours toute la journée, et le soir on va dans un party d'Halloween du Cégep. Je me déguise en Reine Vampire, quelque chose de sulfureux, genre Twilight ou plutôt True Blood.
Jeudi, des cours toute la journée, et le soir on va dans un party d'Halloween de l'université au Belmont.
Vendredi, on sort avec Claudinette et les amies-lumières.
Samedi, on sort avec tout le monde pour l'Halloween !! :)
Dimanche, soirée Occupation Double. : )

Ma vie est planifiée jusqu'à dimanche prochain,alors je devrais en principe arriver à ne pas penser à Marc de la semaine, ou à tout le moins, je devrais arriver à ne pas l'appeler ou le texter.

Déjà que lui arrête de me contacter aide beaucoup, qu'on se soit supprimer de nos Facebook aussi.

Mais je le vois encore en ligne parfois sur Gmail, et je sais qu'il est rarement chez lui, donc chez sa nouvelle fréquentation, et ça, ça, ça fait tellement plus mal que s'il m'appelait ou me textait.

24 octobre 2009

Road-trip à 45 minutes d'ici...

Juste pour aller brailler devant Je l'aimais d'Anna Gavalda, au cinéma à Montréal, avec ma meilleure amie.

Ohhhhh oui. : )

23 octobre 2009

Répète après moi

Je réécoute le film juste pour me rentrer profond dans la tête que non,vraiment, Minou, « he's just not that into me. »

Pis osti que c'est dur.
Ah man.

Je m'ennuie tellement de Marc.

22 octobre 2009

Oh god damn la bonne nouvelle du jour !

J'avais presque oublié !

Peut-être que vous l'avez déjà su si vous êtes mes amis Facebook, mais je suis acceptée en Études Littéraires ,c'est tout à fait officiel, yéééé ! :) :) :)

Enfin une bonne nouvelle, j'étais fucking du, pour vrai de vrai là, ça arrive pile poil ! : )

Dans ma tête, y'a enfin un petit crochet à côté de l'étape 1 vers la réalisation de mon rêve.

Bring it on la suite ! :)

Pas avant un mois.

Hier, Minou m'a téléphoné, je sais plus trop si je l'ai écris ou pas, pour me demander comment j'allais , suite à ma fausse alerte-vengeance de H1N1. Il était à l'UQAM, il y avait beaucoup trop de bruits quand on se parlait, et il a fini par raccrocher en me disant, prends soin de toi Amé,ok? Jure-moi-le, prends soin de toi....

Maintenant, le défi...c'est de ne pas le contacter pendant 1 mois. Je sais c'est long 1 mois mais c'est ça. J'en suis rendue là. Je n'ai peut-être pas enlevé tous les cadres, ni supprimer son numéro de mon cellulaire (ni même penser le faire, je l'avoue), mais j'ai besoin de me prouver que je suis capable de survivre sans lui.

Là je veux m'entraîner, faire mes devoirs, voir le plus souvent possible mes amis, aller le plus souvent possible au théâtre, écrire, et me calmer, surtout. Il faut que j'arrête de voir son départ comme une fin en soi. C'est plutôt le début de quelque chose d'autre, de je sais pas quoi encore, mais de quelque chose, que ça soit avec lui un jour ou sans lui du tout.

J'ai arrêté de me ronger les ongles et je suis surprise du résultat que ça fait sur ma main. Minou serait fier de moi, mais l'important c'est que je sois fière de moi.

Je m'ennuie tellement de lui, et je vais sans doute encore m'ennuyer dans un mois, mais si je passe un mois sans lui parler, ça voudra dire que je lui aurai enfin laissé ce temps qu'il avait besoin, même si c'est trop tard, même si c'est cet été que j'aurai du faire ça, qu'il aurait du le prendre, même s'il ne peut pas réfléchir s'il voit cette autre fille, même si,même si,même si...

Il peut tellement se passer de choses en 1 mois, alors, on verra.

Sois ce mois de silence va le faire réaliser qu'il s'ennuie de moi, sois il va réaliser qu'il est bien mieux sans moi. Et peut-être que ça prendra six mois de silence avant qu'il réalise qu'il s'ennuie. On verra.

Je ne sais pas si c'est une bonne chose mais là, j'ai tellement pu le choix que...advienne que pourra!

21 octobre 2009

Chu tellement jalouse

Je parle sur Facebook avec mon ancienne-belle-soeur-préférée.

Elle va sûrement revenir avec mon ancien-beau-frère bientôt bientôt.

Pis moi ben, je crève de jalousie, caliss.

Parce que j'aimerais don ben ça revenir avec Minou.

Et la belle-soeur me dit, tu vois bien qu'ils sont pareils, ces deux-là. Ils nous laissent, ils sont pas capable de vivre sans nous alors ils reviennent, et ils se trouvent des greluches avec qui coucher et faire semblant de vivre une relation parce qu'ils peuvent juste pas, sans nous.

Et moi de répondre, tu sais quoi, Val ? Ça, ça veut dire qu'on est irremplaçable.

Et elle de dire, Ohhh oui, je le sais. Ils ont beau croire que oui, on l'est pas, pis on le sera jamais.

Comme Ex-Beau-Frère est le frère de Minou, ça goûte quand même l'espoir tout ça.

Mais ça a surtout un parfum de jalousie.

La nouvelle fille de Minou

Je parlais, en pauvre innocente que je suis, avec une amie qui est présentement en Études Littéraires.

J'avais momentanément oublié qu'elle avait passé, il y a trois ans, par un séjour en scénographie, pour finalement réaliser qu'elle aimait don ben pas ça. Elle connait donc Minou par procuration, et les gens de la même année que lui.

On jasait et soudain elle me demande comment il va. Je fige un peu et je dis, bah tu sais, il a une nouvelle fille dans sa vie, Nouvelle Fille De Minou qu'elle s'appelle.

Amie - Heinnn, je la connais, on était en scéno ensemble !

Amélie & son sourire fake - Ah oui elle est comment ?

Amie bienveillante - Oh je crois pas que ça te donne grand chose de savoir ça tu sais Amé...

Amélie qui pogne les nerfs - Non,non, tabarnack là, sois honnête.

Amie désemparée - Ben...c'est vraiment une soie.

Bon. Ça me surprend pas vraiment. J'imagine que Marc s'abaisserait pas à fréquenter une fille dégoutante, idiote, conne, aux cheveux gras et au caractère de cochon. En fait, comme le témoigne le reste de ma conversation, je lui souhaite à Minou que cette fille-là soit une soie.

Amélie au coeur brisé - Bon ben...tant mieux. Au moins, je suis heureuse d'apprendre qu'elle mérite mon minou...

Amie surprise - Ben là...tu parles pas sérieusement quand même ? Moi je pense plutôt que c'est ce gars-là qui mérite même pas que des filles soient avec lui parce qu'il est ben que trop sans coeur.

Amélie au coeur brisé, encore - Ben oui, je suis sérieuse, c'est ça le pire. Marc m'a rendu tellement heureuse, tellement tellement heureuse, que je souhaite simplement que cette fille-là puisse profiter du bonheur qu'il a à offrir. J'espère qu'elle va l'aimer comme c'est pas possible, elle pourra jamais l'aimer autant que moi je l'aime lala, je pense pas que ça soit possible sérieusement, mais j'espère qu'elle est attentionnée, qu'elle va prendre soin de lui parce que c'est ça qu'il a besoin mon ti-loup, qu'on prenne soin de lui, j'espère qu'elle aime les sushis et les Invincibles, j'espère...enfin...tu comprends.

Amie bouleversée - Tabarnack Amé c'est ben que trop triste je pense que je vais pleurer, ce gars-là sait pas ce qu'il perd !

Ben oui, hein. Ben non, il le sait pas. Il sait ce qu'il gagne en tous cas. Une belle fille mince, une soie.

Et après, le traditionnel, en tous cas Amé moi je pense que sois sa relation avec elle va foirrer magistralement parce qu'il va se rendre compte que c'est un rebound pis que ça se peut don ben pas s'embarquer dans une relation après 1 an et demi de couple et un mois de séparation, sois il te raconte des osties de niaiseries.

Moi je pense sincèrement que c'est un mélange des deux.

M'a dire comme quelque chose que j'ai lu sur Letters to the crushed, avec ma belle traduction en prime : elle semble parfaite pour toi, mais ça n'empêche pas le fait que chaque soir, je rêve de toi.

Casse-tête scolaire

Je sais pas ben ben si je peux faire ça, mais je pense que je suis en train de gérer que dans le programme d'Études littéraires, je vais pouvoir me choisir n'importe quel cours à l'horaire en autant qu'il ne présente pas des préalables obligatoires à avoir.

Si je suis la logique uqamienne et les instructions sur Internet dans la fiche de présentation du programme, je dois donc :

-> Suivre obligatoirement au premier trimestre d'inscription les cours Question de méthodes en études littéraires et Littérature et langage.
(Donc deux cours.)
-> Je ne peux pas prendre les cours de profil spécifique ni ceux à contenu variable, car je dois avoir réussi 12 crédits dans le bacc pour y accéder.

Par contre...ça me laisse le champ libre pour prendre des cours sans aucun préalable, qui ne sont pas dans les profils , comme : Dramaturgie contemporaine et Histoire et esthétique du texte dramatique.

Et là, si je comprends bien, je suis également libre de choisir des cours hors programme et complémentaire, dont font partie les cours du sigle EST, soit, École Supérieure de Théâtre, soit les cours que je vais suivre dans le bacc en art dramatique - dit-elle comme si elle était déjà acceptée, haha.

Alors là je capote!! Parce que ça serait vraiment fou , ça , alors !

J'ai si hâte d'avoir la lettre d'acceptation de l'UQAM, et d'aller à la rencontre d'information ! Je sais pas trop à qui m'adresser pour demander des trucs comme ça, par contre. Je me sens un peu mal de choisir ce programme-là en attendant, mais je le sous-estime pas pour autant, puisque si ça foire en théâtre, c'est certain que je vais rester en littérature.

Mmm mmm...

Ça doit être ma fièvre qui me fait encore délirer, huhu.

...& les avantages d'avoir une pneumonie

1- Les gens arrêtent de rire de toi en disant que tu exagérais ton rhume et tout le monde se sent un peu coupable d'avoir minimiser la situation.

2- Tu peux rater l'école toute la semaine avec un billet du médecin et travailler tout de même ton intellectuel, en écoutant Musique Plus et Paris un jour, Paris toujours et Tila Téquila, célib et bisexuelle

3- Tu te payes une petite vengeance sur ton ex en lui textant, Écoute je suis en train de passer des tests pour la H1N1, alors je te redonne des nouvelles si je l'ai, parce que si je l'ai , tu vas devoir passer en quarantaine, comme on a mangé des plats de sushi ensemble samedi.

4- Surtout, surtout,ne pas répondre aux appels de détresse et aux messages textes insistants avant....cet après-midi.

5- Comme tu as passé 16 heures à l'urgence en attendant de te faire diagnostiqué, tu es en manque de sommeil accru, ce qui justifie le fait de dormir 16 heures sans se faire déranger par personne - voir numéro 1 , la culpabilité des autres.

6- Oui tu tousses, tu craches du sang, tu te mouches aux cinq secondes, tu as mal aux côtés à force de tousser, tu fais tellement de fièvre que tu délires...mais au moins, tu n'as pas la H1N1.

& 7, un petit bonus : Comme tu ne manges pratiquemment pas, tu as perdu 5 lbs en deux jours.

Comme je suis une fille positive, je n'argumenterai pas sur les désavantages de la pneumonie et je vous laisse sur cette note ironique. Voila!

19 octobre 2009

Fuck you, l'amour. C'était la dernière fois que je faisais confiance à un homme. C'est assez, souffrir comme ça pour une deuxième fois.

Je m'aime ben que trop pour répéter l'expérience encore.

J'y ai juste tellement cru, fuck. Fuck que j'y ai cru.

Fuck you, fuck you, fuck you Marc-André. J'ai presque envie d'écrire ton nom au complet pour que quelqu'un te google et tombe sur mon blog pis te le dise, juste pour que tu vois à quel point je t'hais en ce moment.

Vis la, hein, ta colère, BEN JE LA VIS LÀ CALISS.

Je suis tellement en criss que ça me donne le goût de sauter dans mon char, toute dégueu comme je suis en ce moment, de taper sur google le nom de ton ostie de greluche pis de débarquer dans l'appartement pour t'engueuler live, osti de siboire. Ou juste prendre mon char pis aller passer devant chez vous, cogner, réveiller tout le monde à cause de ton chien qui jappe tout le temps, pis hurler, jsais pas, prendre notre esti de bouteille de vin qui coûte trop cher pour rien qu'on a jamais bu pis la péter sur ton tapis de chambre.

Oh my god...j'ai mal à la tête d'avoir trop pleuré, pis d'entendre mes parents se chicaner fort fort, parce qu'ils en peuvent pu ben ben de me voir pleurer, eux non plus.

Pis ostie, l'ostie d'épaisse que je suis, ben...

J'attends encore en regardant anxieusement mon cellulaire, au cas où il me rappelerait ce soir.

& ma citation Galère de la soirée

« Moi je vais toujours t'aimer, je serai jamais ailleurs. Toi, oui. »
-Stéphanie, en parlant à ... Marc.

Faux statut Facebook

Amélie...c'est don ben triste, des au revoirs dans les pleurs pis dans les cris.

Amélie...aurait jamais du téléphoner à Minou, parce que franchement, c'était pas une ben ben bonne idée.

Amélie...c'est beaucoup trop triste, de parler de mon cousin Cédric avec Minou, d'entendre rire Minou, pis...pis...pis c'est tout. Rien que ça.

Amélie...et savoir que son ex va fourrer ce soir avec l'autre fille qui s'appelle, belle ironie de la chose, Émilie.

Amélie...et être juste pu capable pen toute d'endurer tout ça.

Amélie devrait pas rester toute seule les lundis soirs en attendant d'écouter la Galère. (C'est le vrai statut, celui-là. )

Oh my god oh my god oh my god

Je suis malade comme un chien, couchée toute seule dans mon grand, j'écoute Yamaska qui est vraiment plate depuis le maudit accident de ski nautique, je tousse mes poumons à toutes les deux minutes, pis j'ai vraiment, oh damn plus que vraiment le goût de pogner mon cellulaire et d'appeler Minou, même s'il répondra pas, juste pour entendre son maudit message de répondeur pis me sentir juste un tout petit peu mieux.

Mais y faut pas, y faut pas, y faut vraiment pas.

18 octobre 2009

L'ami

L'Ami, appelons-le comme ça, parce qu'il est aussi La Réplique et L'Autre Coeur en Peine,m'a dit des mots qui m'ont fait du bien, aujourd'hui.

Je chialais parce que tabarnack que ça me fait chier, Minou et tout - vague geste de main en guise de découragement signifiant que toute la situation est vraiment à chier. Je chialais parce que ça m'enrage qu'il couche avec une autre fille.

Et là L'Ami me dit, tu sais Amé, c'est pas qu'il t'oublie en faisant ça, c'est qu'il pense à autre chose. Avec tout ce qui se passe entre vous deux, je trouve que c'est ben,ben normal qu'il aille envie de décrocher un peu, tu trouves pas ? Je pense que s'il se donne le droit de vivre autre chose, c'est qu'il est vraiment et profondément convaincu que vous allez revenir ensemble, un jour ou l'autre. Sinon...sinon, ben, je pense pas qu'il aurait pris une autre fille comme ça, aussi vite.

Et pis là j'avais envie de cracher dans la face de L'Ami, et pis je me suis dis, ouin ben...c'est pas faux tout ça.

Mais en même temps...fuck...fuck fuck fuck, en même temps je me dis bullshit, s'il était persuadé qu'on reviendrait ensemble, il aurait pas senti le besoin de me laisser, non ?

Ouin ben en tous cas, moi qui pensait qu'aujourd'hui serait le premier jour de ma nouvelle vie, comme je l'ai claironné à mes parents en me levant ce matin, c'est raté, raté raté raté ben raide.
J'ai pas rappelé Minou.



Je lui ai écris un petit mot via Google, sur le chat. Alors, comment ça va, Monsieur le soulon ? Pas trop magané ce matin ?



Pas de réponse, malgré le petit rond vert qui indique que,oui oui, il est en ligne et chez lui.

(Ça, je sais qu'il est chez lui parce que s'il était ailleurs il laisserait jamais son compte gmail connecté comme ça sans surveillance,mmm. )



Alors voilà. Pas de réponse, beaucoup trop de questionnements et de remake de la soirée dans ma tête, pour faire quoi, au final ?



Rien de concluant.



Sinon que je suis allée poser ma grosse sacoche et mon sac avec une citation que tout le monde a (Il faut toujours voir la vie avec des yeux d'enfants) dans une allée de la bibliothèque municipale, je me suis mise à genou et j'ai lu pendant deux-trois heures des pièces de théâtre québécoises, en cherchant quelque chose qui me conviendrait, quelque chose de glauque, de sombre, de presque vulgaire, la petite partie de moi qui sort de temps en temps.



Et surtout, surtout, ne pas penser à Minou. Ou presque pas.

I'm still loving you

Je ne sais même pas comment commencer ce message-là, parce que je ne sais pas comment je voudrais qu'il se termine. C'est sur que l'option la plus agréable serait la sonnerie de mon cellulaire et Minou au bout du fil qui dit, tu sais je me souviens de tout ce qui s'est passé hier, je suis encore amoureux de toi, viens t'en on s'en va souper chez ma soeur , mais je doute que ça puisse réellement arriver.

Hier soir, on est parti de chez lui le coeur lourd et léger ; léger parce qu'on s'en allait manger au meilleure restaurant de sushi d'Amérique du Nord (haha j'exagère mais c'était tellement délicieux!) , lourd - en tous cas dans mon cas - parce que c'était sans doute la dernière fois qu'on allait se voir pour un bon bout.

Après s'être perdus royalement à Laval - une belle image, Minou les mains serrées contre le volant qui rage, J'hais Laval, Amé, osti que j'hais Laval ! - nous sommes arrivés au resto, où nos amis prévoyants nous avaient gardé deux places l'une à côté de l'autre, au bout de la table. Résultat ? Ben on a commandé nos sushis pour deux, et on a passé la soirée à jaser ensemble, parce que confinés aux extrémités d'une table pour 20, avec nos boss juste à côté qui parle administration et gestion de commerce, ben le choix est plutôt restreint.

Mais c'était bien, ça a fait du bien surtout. On a parlé beaucoup de nos futurs carrières, de nos choix, de nos peurs. Je lui ai dis que je me sentais souvent comme une imposteure, comme si j'étais inférieure aux gens qui m'entouraient - blame it on les verres de vin ! , et il m'a pris dans ses bras, Ben voyons don bébé...Amé...tu dois pas penser ça, c'est pas vrai tout ça, et moi j'en pleurais presque, Non Minou, c'est juste que...je considère que j'ai pas réussi à t'apporter autant que j'aurai du dans notre relation, j'espère juste, quand on va se recroiser un jour, de pouvoir être en mesure de t'apporter quelque chose de ... mieux.

Et il se penche pour m'embrasser.

Réaction immédiate du au fait qu'on est dans un resto de sushi avec toute notre équipe de job et que c'est tellement pas la place : Euh, qu'est-ce tu fais, caliss ?

Pensées intérieures : OUIIII CONTINUE, DIS-MOI QUE TU T'EN FOUS QUE TU M'AIMES QU ETU VEUX QU'ON REVIENNE ENSEMBLEEEE !

Minou : Euh scuse! Une vieille habitude !

La soirée avance bon train, on ri fort, on boit beaucoup - ben plus moi, je suis notre conductrice désignée. Quelqu'un propose, à la blague, on devrait aller dans un bar karaoké ça serait trop drôle, hein ? La réaction - cris violents et tapage dans nos mains - confirme que c'est une trop,trop bonne idée.

Minou de dire, Ahhh non moi je viens pas, je suis attendu ailleurs !

Ça me glace le sang, et je lui glisse à l'oreille, merci, tu es en train de gâcher complètement ma fin de saison, tu es en train de gâcher complètement notre dernière soirée ensemble, je l'ai rarement pensé Marc mais là, présentement, à cet insant-ci, je te déteste, oh god, j't'hais.

Je continue de parler avec des collègues, jusqu'à ce que je vois Minou pitonner sur son cellulaire et déclarer, à voix haute, BON ! On y-va tu dans ce bar karaoké là ? I'm all in !

J'en revenais pas, mais en tous cas. Pour une fois...en tous cas. On retourne vers notre campagne, pendant que Minou fait des jokes scabreuses Invincibles style - ouin ben je suis mi-figue mi-raison Amé. (Sans commentaires...)

On arrive au karaoké, première étape ? S'inscrire pour chanter des chansons. Alors avec l'amie-lumière,on se grouille et on marque Mamma mia! de ABBA, Catherine & Amélie.

Tant d'heures passées à chanter ça devant mon miroir pour arriver enfin au jour de gloire...C'était FOU ! :) J'ai vraiment aimé mon expérience karaoké. On a chanté aussi I LOVE ROCK N' ROLL, SO PUT ANOTHER DIME IN A JUKEBOX BABY !!

Nos collègues se sont gâtés avec un TOURNE LA PAGE, UN AVION DÉCHIRE LE SOIR, EMPORTE QUELQUE CHOSE DE MOI ! .

C'était le tour à Minou de se choisir une chanson, et après une grande hésitation, il me revient avec un air triomphant. Amé, trouve-moi la toune des Invincibles, notre toune, je veux te chanter ça encore !

Amélie, sous le choc : Euhh...t'es sur ?
Minou, radieux : Oui oui !
L'Amie-Lumière, découragée : Ben là siboire, à quoi il joue ?
Amélie,sous le choc : Je le sais fucking pas...

Le temps passe et les chansons défilent, mais pas de traces de la chanson de Minou, qui me supplie de la chanter avec lui, finalement. J'accepte, toujours sous le choc. 2 heures du matin passent et aucune trace de la chanson, et moi, je commence franchement à piquer du nez dans les cartables de karaoké. On décide de partir avant que la chanson arrive, et je suis ...tellement déçue.

Dans l'auto, je vais le reconduire chez lui, en lançant, à la blague, tu peux quand même me la chanter ici, si tu veux !
Minou, tellement soul : Ok mais commence les couplets parce que je suis trop soul je me souviens juste du refrain.

C'est comme ça qu'à 2 heures et demi du matin, hier, je me suis retrouvée stationnée devant Minou, en train de chanter la toune des Invincibles, notre chanson, celle qu'il m'avait déjà chanté sur ma boîte vocale, une chanson qui parle de sauver un amour, une chanson qui parle de se donner une deuxième chance, you should give me a chance, it can't be the end, i'm still loving you-ouou-ouou-ou...still loving you...

On a ri un peu et il m'a plaqué un baiser sur les lèvres, et il est parti chez lui, en tibutant, en serinant, on se reverra peut-être un jour, bébé-chat !

Et moi, je suis encore et toujours trop sous le choc pour gérer la situation efficacement.

Mais je me dis, qu'au pire, comme dernier souvenir, ça laisse une impression de...bonheur.

17 octobre 2009

Le dernier sushi

Ouin ben, le souper de fin de saison de notre job est arrivé.

Alors, ça signifie que c'est la dernière vraie fois où je vais voir Minou ce soir avant un criss de bout.

Je sais pas trop comment je me sens, mais pour être honnête, voilà : je suis excitée comme une puce. Je me suis changé 20 fois, j'ai fais le ménage de ma chambre, j'ai applati et après frisé mes cheveux, je me suis épilée chaque partie du corps, j'ai envie - non, j'ai besoin - d'être magnifique quand je vais le revoir.

Je le sais que c'est stupide, mais j'ai envie qu'il garde de moi une dernière image époustouflante. J'ai envie - besoin - qu'il se rappele de nous comme de ça, comme de la fille merveilleuse qu'il a laissé partir à l'issue d'un souper de sushi.

Je veux être légère, je veux papillonner, être drôle, être pertinente, je veux juste être moi-même un petit peu plus que ce que je m'autorise en temps normal dans le cadre de mon travail. Je veux juste qu'il me retrouve un peu, pendant deux heures, et après qu'il s'en souvienne que c'était ça, nous deux.

Je sais pas encore si je vais lui dire mes plans de carrière et mes changements, mais je sais bien que dès la première seconde où il va me demander comment ça va, ça va sortir tout d'un bloc et ça va faire don ben du bien. Je pense que je peux en profiter un petit peu, de cet apaisement-là. Le temps que ça dure, deux heures de souper de sushi.

J'ai aussi prévu les cd de Damien Rice pour mon retour Laval-Valleyfield en voiture, et une boîte de kleenex. Après...

Ben après, il faudra regarder de l'avant, hein ! Pas le choix.

15 octobre 2009

The proposal

Je viens de l'écouter avec ma maman, et j'ai pensé à Marc pendant toute la durée du film.

J'ai surtout pensé à ce qu'il m'avait dit, après avoir été au cinéma le voir avec sa meilleure amie.

Il avait dit ; tsé bébé, ça sera pas facile nous deux, mais moi j'ai jamais choisi les chemins tracés à l'avance.

Et il m'avait embrassé, et je comprenais pas trop pourquoi mais j'étais don ben heureuse.

Là je viens de comprendre qu'il a finalement décidé que les chemins plats, c'était peut-être moins forçants que les courbes qui donnent le tournis à ceux qui s'y engagent trop vite.

Faut que je passe ma joie quelque part

Mon ancien prof que j'aimais don ben m'a écrit un courriel - suite au mien qui lui expliquait les changements dans ma vie - pour m'encourager et me donner des idées pour les auditions, me dire qu'il me voyait tellement la dedans, et pleins de petits conseils de tout genre.

Je crois même qu'il aura du temps à me consacrer après les Fêtes pour me coacher un peu !

JE CAPOTE BEN RAIDE !! :)

C'est vraiment la petite claque dans le dos qu'il me manquait pour être top top shape et motivée. J'arrive vraiment à me projeter un peu dans l'avenir, lala, maintenant. Même si Minou y flotte encore un peu, c'est bien plus flou, et un tout petit mini peu douloureux.

Yééé ? :)

YÉ ! :)

14 octobre 2009

Juste en passant

Je voulais juste vous dire que ça fait deux jours, presque trois, que j'ai pas texté Marc-André, et que je ne lui ai pas parlé.

Yééé ?

Résolutions du jour de l'an un petit peu en avance parce que, t'sé, quand ça te tente pas de faire tes lectures...

1. Économiser des sous pour aller en appartement dès l'automne prochain, peu importe le foutu programme dans lequel je vais étudier. Ça a juste pas d'allure tout mon voyagement.

2. Ça implique alors de me trouver rapidement un nouvel emploi, alors dès vendredi, tournée de CV, et ça presse ! J'ai ramassé à peu près 1000$ durant l'été - ben oui, rien que ça, caline de bine...Il m'en manque encore pas mal trop pour assumer un appartement.

3. Il faut que je commence dès maintenant à ouvrir les yeux dans mon entourage pour me trouver un/une coloc ! Comme tout le monde est déjà en appartement ou à l'autre bout du Québec, ça va être quand même difficile mais je ne perds pas espoir.

4. Je dois arrêter de procrastiner ou de niaiser, et me concentrer sur les trois choses importantes dans ma vie présentement : -> MAINTENIR MA MOTIVATION ET MON ASSIDUTÉ SCOLAIRE

-> ME CONCENTRER SUR LES SCÈNES D'AUDITION À PRÉPARER
-> MAIGRIR POUR MOI,MOI,MOI & MOI, PARCE QUE J'EN AI DON BEN ENVIE.
5. Alors ça, ça veut dire...relaxer sur les resto presque quotidiens, m'entraîner régulièrement - je commence l'aqqa-jogging à la fin d'octobre mais en attendant, je pourrais aller dans un gym. Ça veut dire aussi manger moins, bouger plus. Pas trop trop compliqué, c'est ce que Minou ne cessait pas de me dire, avant, quand je lui demandais comment j'allais faire pour y arriver. Je vais inscrire mes repas, je vais suivre le même truc que ma maman - qui maigri pas mais moi ça va marcher. Ça ne peut que marcher.
Alors c'est ça. Je fais beaucoup de listes, je gribouille, je visualise, et j'essaie de pas trop penser à Minou, en tous cas le moins possible. Le plus dur, c'est quand je roule sur l'autoroute, le matin, machinalement. Je pense à nous, je pense à toutes les fois où on a roulé ici ensemble, main dans la main, je vais être même cheesy en disant ça, le regard tourné vers l'avenir.
Maintenant il faut que je continue toute seule pour le moment.
Et ça, ça me fait autant peur que de changer de programme. Criss oui.

Hey seigneur, motivation, où es-tu ?

Depuis que je me suis assumée (j'hais ça l'enseignement, ça me fait chier l'estime de soi chez les enfants de cinq ans, j'veux rien savoir des modèles d'enseignement pis de la pédagogie par projet, caliss...), j'ai beaucoup de difficulté à rester focussée durant mes cours.

Je baille, je griffonne, je lis des pièces de théâtre ou des recueils de poésie sur mes genoux sous mon bureau, j'ai découvert une petite pièce merveilleuse où il y a un magnifique poème, un deux dans un !

Je cherche ma scène d'audition, mes scènes d'audition en fait. Je cherche le déclic, je cherche la petite étincelle, la folie qui fera en sorte que ça sera celle-là et pas une autre. Je veux me voir la jouer, je veux me voir apprendre ces lignes et les réciter, je veux pas juste ça en fait je veux les vivre. Je m'en ennuie beaucoup, de ce sentiment-là. Quand on lit une pièce et qu'on sent que ça va être ça, quand on devine les émotions sous les mots, quand on a juste envie de se lever et de commencer tout de suite,là, maintenant, à bouger dans l'espace et à s'approprier la vie de ce personnage-là.

Je lis, je suis une boulimique de pièce, je note tout, je parle à voix haute dans ma tête, j'ai hâte à vendredi pour pouvoir passer toute la journée en pyjama et le faire pour vrai de vrai, lire à voix haute, pleurer un petit peu et ne pas désespérer.

Hey, seigneur...ça va bien aller, il le faut!

13 octobre 2009

Liste de choses à faire pas nécessairement en ordre d'importance

  • M'acheter des post-it en forme d'étoile.
  • M'acheter un nouvel agenda fonctionnel pour mon nouveau programme en hiver.
  • Finir mes maudits travaux plates des cours de didactique.
  • Lire & commenter & citer ici toutes les pièces de théâtre que je lis compulsivement pour trouver mes scènes d'audition.
  • M'inscrire à la session d'hiver 2010 en Études littéraires (ouiiiiiiiii....)
  • Rattraper mes lectures pour le cours le plus pénible de l'univers, Organisation de l'Éducation au Québec.
  • Rattraper en fait...la dernière semaine de cours, parce que j'étais plus ou moins consciente.
  • Préparer l'exposé oral pour demain après-midi.
  • Ne pas oublier que j'ai rendez-vous avec T. pour les auditions jeudi soir.
  • Prier pour que le magasin de linge chic me rappelle pour une job.
  • Acheter le livre LE SECRET & faire comme la mère à Minou & envoyer de l'énergie à l'univers
  • Et surtout, surtout...me faire confiance. :)

12 octobre 2009

La fin de la saison

Pouash.

J'appréhendais le moment où on finirait de travailler ensemble depuis tellement longtemps que ça m'a pris deux grosses heures à réaliser, une fois costumée et bien installée devant le feu de foyer, que c'était peut-être la dernière fois que je travaillais à la Pointe-du-Moulin. (Peut-être pas aussi, mais bon. )

J'ai comme eu une grosse boule d'émotion dans la poitrine et je me suis mis, sous le regard amusé de mon collègue, à arpenter la pièce de long en large, à toucher à la texture des murs et des meubles, à juste respirer très fort, à regarder partout et à fermer les yeux comme si j'allais mieux me souvenir comme ça.

Je me suis adossée contre le volet et le mur râpeux où Marc m'avait embrassé, cette nuit-là, quand j'avais ouvert les yeux très grands pour ne rien perdre des étoiles et du bleu du ciel. Je suis allée me perdre un peu dans les dédales du moulin, il faisait un peu soleil et je voyais le trait de lumière qui m'avait fait le trouver si beau, la première fois.

Je me suis accoudée contre la fenêtre où on s'était si souvent embrassé, et je l'ai fermé toute seule, sans son aide. Je me suis même assise sur le lit où on avait si souvent fait l'amour, en cachette, quand c'était trop pour nous, rester ensemble toute la journée. Je nous ai revu assis à la table, à jouer aux cartes avec tous les autres, l'été passé, et je me suis cruellement ennuyé des débuts de notre couple. C'est toujours comme ça quand ça se termine, non ?

Après, on a fait un peu de ménage, et quand on a fermé la porte de la maison pour l'hiver, il restait encore des braises dans l'âtre du foyer. J'ai dis, elles vont peut-être enflammer la maison, je m'en voudrais tellement trop ! et mon collègue a dit, en me faisant un clin d'oeil parce que je pense que ça se voulait un double sens, non, des braises comme ça, si tu les entretiens pas, si tu leur donnes pas un peu d'oxygène, elles vont mourir de leur belle mort, tu vas voir.

Quand je suis revenue à l'accueil, j'ai fais le même petit manège, vautrée dans ma nostalgie, avec Minou qui me regardait du coin de l'oeil. Je crois que le malaise était insoutenable pour tout le monde, même pour moi.

Et quand il m'a serré la main à la fin de la journée, je me suis forcée à le regarder dans les yeux.

On se voit une dernière fois samedi prochain, au souper de job, et après...je ne sais pas. En fait oui je sais : on-ne-se-verra-plus.

Il m'a dit, tu sais la fille...je pense que je l'aime beaucoup. J'ai haussé les épaules, qu'est-ce que tu veux que ça me fasse, Marc ? Moi tu me déçois beaucoup. Je pensais pas que tu pouvais vraiment dire à quelqu'un qu'elle était la femme de ta vie si tu le pensais pas, si tu le pensais fucking pas jusque dans le fond de tes tripes. Toi tu aimes ça, faire des faux accroires, des faux espoirs ? Jouer avec moi comme ça ? Je suis pas un fucking yoyo, Marc. Tu as pris tout ça...à la légère. Et je t'en veux à mort pour ça.

Il a rien dit, et j'ai tourné les talons, et j'ai dis , vraiment tout bas je pensais pas qu'il allait entendre, fuck you, fuck you,fuck you,fuck you.

Et il a dit, tu sais, c'est correct que tu sois en colère. Tu dois passer par là, Amé. Tu dois vivre de la colère.

J'avais en effet une furieuse envie de le frapper avec une chaise ou avec un poteau ou avec mon char, n'importe quoi aurait fait l'affaire. Puis il a dit, Anyway, penses-tu vraiment que après tout ça, on pourrait revenir ensemble ?

J'ai souri tristement, non, on pourrait pas.

J'ai conduis jusque chez moi dans un état de semi-conscience, et là, ben, voilà. L'inconnu me rentre dedans, et Ghys-le-jumeau-cosmique me dit, sur MSN, Anyway, es-tu vraiment le genre de fille à te contenter du tiède ?

Fucking pas, je suis fucking pas une fille comme ça, même si je l'ai un petit peu oublié, dernièrement.

Et avec les mots de Princesse Anna qui me donne le goût de peinturer ma chambre en rose et de m'acheter un autocollat « Je crois au bonheur & au prince charmant », ben je me dis que fuck, je vais être forte, pis je vais m'en sortir. Je sais pas quand, ok. Je sais pas comment non plus. Je dis pas que ça va être facile et que je vais arrêter de me plaindre ici et que je ne m'accorderai pas des fois de temps en temps mais pas trop souvent des moments de nostalgie, mais je vais m'en sortir.

Parce qu'il a raison, même si on voulait revenir ensemble maintenant,il y a juste trop de choses de brisées entre nous pour que ça fonctionne.

Et c'est peut-être ça qui me fait pleurer autant...

11 octobre 2009

Mon aveu

J'ai passé deux jours entiers à lire les livres de Rafaëlle Germain pis à me dire que ça se passe tellement jamais de même dans la vie, criss.

Après, Minou est venu me voir pour me dire que ça allait vraiment nous faire du bien de pu se voir pendant longtemps, vu qu'on fini de travailler demain. J'étais d'accord, bien entendu. Parce que ça se peut pas, continuer comme ça. Et soudain je me suis mise à avoir tellement peur. Je tremblais un petit peu, recroquevillée dans la voiture de Minou, c'est presque une habitude maintenant.

Et j'ai craqué, ça m'a fais du bien c'est fou, de me confier à lui, de juste le dire, sans savoir s'il m'écoute ou pas. J'ai dis ça d'un trait, Marc j'ai tellement la chienne, j'aurai tellement aimé ça être capable de m'accomoder à mon programme en enseignement pis aimer ça une petite vie rangée et facile mais je suis pas capable j'ai besoin de plus que ça, j'ai besoin de m'en aller en littérature pis après en théâtre, mais j'ai la chienne tabarnack ! J'ai jamais eu si peur que ça, je pense, peur de l'inconnu, peur du vide, peur de plonger et de toucher le fond trop vite, même que làlà j'ai l'impression de toucher le fond mais je sais que c'est pas ben ben vrai.

Il me regardait avec ses yeux bleus et il était tellement beau. J'ai juste continué, Parce que t'sé sans toi on dirait que j'y arrive pas, Marc. J'ai tellement peur parce que je fais toujours et systématiquement tout échoué ce que j'entreprends, alors je pense que je peux te le dire à toi, je fais ma femme libérée mais dans le fond j'ai tellement la chienne.

Pis sais-tu quoi ? Cette peur-là, y'a que ça qui me fait avancer.

Il a rien dit, il a esquissé un vague geste pour m'enlacer, mais il a laissé retomber contre lui son bras. Il a murmuré, et ça m'a fait si mal : Tu sais à Old Orchard, tu m'avais dis que près de moi, tu avais peur de rien...

J'ai pas trouvé quoi répondre à ça. Je l'ai juste regardé entre deux ou trois déluges de larmes.

Quand je suis arrivée à la maison, il m'avait envoyé un courriel. Voilà Amé, moi je suis pu capable de tout ça. Je t'ai supprimé de mon Facebook, je pense que c'est mieux pour nous, le temps qu'on digère notre rupture. En passant, je t'envoie une photo d'Elle.

Je l'avais déja vu, dans ses amis Facebook, justement. Je sais pas trop quoi penser, je sais pas si c'est vrai tout ça ou s'il exagère, j'ai juste le coeur brisé mais soulagé d'avoir pu le dire et le pleurer une toute dernière fois. Maintenant il faut que je «vole de mes propres ailes», j'imagine.

Et comme il m'a bloqué sur Facebook, eh bien...je ne le vois plus nul part, sauf si je me connecte avec une amie sur son compte. Alors là, dans les recherches, je peux le trouver, je peux même pas entrer sur son profil, mais juste le trouver. Sinon, c'est comme s'il n'existait pas, c'est comme s'il n'avait jamais été là.

Je sais que parfois je m'accroche beaucoup trop à des souvenirs qui existent seulement dans ma tête, sur photo et parfois par ici, dans les archives, mais j'ai trop de difficulté à apprivoiser l'idée que mon Homme, que l'Amoureux, que mon Bébé-Chat, eh bien, il est plus là.

10 octobre 2009

Un petit peu d'espoir

Parce que , wow, je me suis trouvé quelqu'un qui a tout plein envie de faire ma réplique pour les auditions en art dram, en avril.

Quelqu'un qui voudrait aussi être un peu le metteur en scène de la chose, et, par-dessus le marché, quelqu'un qui est tellement en peine d'amour lui aussi que c'est juste trop, trop le fun de se comprendre.

Là je lis des pièces comme une boulimique & j'ai hâte de commencer pour vrai à répéter, aussitôt qu'on va trouver les scènes.

Et si jamais ça marche pas, ben au moins, j'aurai essayé.
Je me suis chicanée like hell avec Minou à la job, aujourd'hui. J'ai crié - mais vraiment crié, avec ma voix un petit peu trop cassée parce que je suis un petit peu enrhummée et que j'étais soule hier - J'AI DON BEN HÂTE DE PU TE VOIR À CHAQUE FIN DE SEMAINE !

Et il a répondu, hier j'ai fais une crise d'angoisse dans mon cours, à propos de, je sais pas, la vie en général, pis à propos de toi aussi.

Ça m'a donné un gros coup au coeur, parce que je le sais qu'il avait jamais fais de crises d'angoisses depuis le temps où il était avec son ex.

Je me suis dis que j'étais en train de devenir un ex-folle-à-lier, comme j'avais si peur de l'être, jusqu'à ce qu'il me dise, Tsé le film qu'on voulait voir ensemble, «Je l'aimais» ? Tu m'en avais lu des extraits, une fois. Ben je suis allée le voir avec une autre fille que toi.

Là je suis juste partie parce que tsé, ça fait moins mal des fois de pas voir la réalité en pleine face.

8 octobre 2009

Aucune censure

J'ai vécu une drôle d'expérience assez enrichissante, ce soir.

Imaginez-vous don que j'ai parlé très - trop peut-être - longtemps avec une amie d'une amie qui lit mon blog.

Mais lire mon blog, vraiment le lire, elle me citait des messages et des passages et elle connaissait entièrement mon histoire avec Minou - je veux dire, sans la petite censure que je m'impose auprès de mon entourage.

Y'a pas beaucoup de gens de mon entourage qui viennent mettre leur nez ici, sauf peut-être occasionnellement.

Et god, ça a fait TELLEMENT du bien ! On s'entend, ça sert à rien de se voiler la face, je ne peux faire autrement que de me confier à quelqu'un qui lit ici même si je la connais pas beaucoup, c'était juste tellement...du soulagement. Je sentais vraiment qu'elle ne me jugeait pas, qu'elle essayait de comprendre, qu'elle me disait des trucs vraiment sensés et tout et tout. Wow. Wow. Wow wow wow wow.

Enfin, je le dis ici aussi parce que c'est moins gênant, mais merci beaucoup Chloé :)

Voilà. Je sais pas trop quoi dire de plus que ça. J'ai annoncé à mes parents, amis ,et contacts facebook que je changeais de programme, ma mère est ravie, finalement. Elle a dit qu'elle ne comprenait pas pourquoi je voulais enseigner au primaire. Bon,première nouvelle ! Enfin.

Tout semble s'enligner très,très bien. Je visualise beaucoup - & je sais même pas je sors ça d'où ma furieuse tendance à toujours tout visualiser - mais à date ça marche plutôt bien. Il reste juste Minou, qui se situe dans un espace temporel indéfini, parce que je sais tellemnet pas ce que je vais faire avec ça. D'un côté, je suis encore désespérément amoureuse de lui, mais de l'autre, je ne sais pas si je pourrais revenir avec lui. Pas maintenant en tous cas. Pas après qu'il me dise des trucs comme si tu savais à quel point c'est le fun de coucher avec une fille qui n'a pas de complexes.

Mon Dieu. Chloé avait tout plein de théories sur Marc, et j'étais souvent d'accord avec elle - j'en reparlerai demain parce que là il est un peu tard et je travaille tôt. Mais la seule et unique chose dont je sois certaine, ce soir, c'est que Marc est ailleurs - chez lui ? avec la fille ? - et moi, je suis toute seule ici, sans aucune nouvelle de lui...

Rechuteee !

Je donnerais absolument tout ce que j'ai, présentement, pour être à la place de cette fille-là, pour revenir à nos débuts avec Minou.

Et je changerai absolument rien à notre histoire, sauf la fin.

Décompte du jour

Deux rechutes de Minou, aujourd'hui.

Il m'a téléphoné en panique, hein tu changes de programme ? Je commence à lui expliquer, et il me coupe ça sec, Faut que je te laisse, je dois déjeuner et je prends le train bientôt.

Je suis comme, euh...d'accord. Mais,hum, est-ce que tu as vu...tsé, ta fille...hier...
Il dit, non...on se parle samedi, ok ?

Damn. Rechute 1

Après, après, après, làlà, il vient juste d'appeler. As-tu vu le message pour le souper du 17 avec la job ? On va commander nos sushis ensemble ok ?
Mmm... Oui,oui. Tu es où ? Tu es pas dans le train qui part bientôt ?
Petit malaise. Non, je m'en vais souper au restaurant, là...
Gros coup dans mon coeur. Ok, avec ta fille...?
Immense malaise. Ouais, c'est ça...
CLAC (bruit de cellulaire qui se ferme)


Nombre de messages textes envoyés : 1
C'est à croire que c'est tout ce que tu sais faire de tes journées, Marc-André, me briser le coeur et me faire de la peine ! C'est à croire que, franchement, c'est ta spécialité !

Dah...

Et c'est ce soir que je lâche la bombe L (pour Littérature)à ma mère...Ehlalalala.

7 octobre 2009

Je m'avoue vaincue

Je suis tannée de vivre pour les autres.

D'abord pour Marc, et là pour mes parents. Je veux juste vivre pour moi, alors c'est pour ça que je vais vous confesser quelque chose de gros, de gros, de très très gros...

Je déteste le bac en éducation préscolaire et enseignement primaire.

Je déteste tellement ça que je vais changer à la session d'hiver, commencer un bac en Études littéraires profil création littéraire et m'inscrire avant le 1er février au bac en Études théâtrales.

Pis en plus, je me donne deux jours pour décider si oui ou non je m'essaie pour le bac en Art dramatique. Pis après ça, je verrai bien ce que je ferai, quand j'aurai ouvert toutes les portes autour de moi.

Un moment donné, ça donne pu grand chose de continuer dans quelque chose qui nous éteint, non ?

Moi je veux juste écrire des livres. Écrire des pièces de théâtre. Jouer dans des pièces magnifiques. Moi j'ai besoin de ça pour vivre.

Je sais même pas comment je vais faire pour endurer les dix semaines restantes.

Un moment donné, il faut s'avouer à soi-même ce qu'on aime, ce qu'on veut, ce qu'on a besoin.

Pis moi, avant d'avoir besoin de Marc, j'ai surtout besoin d'art.

Et même si je le croyais au début, non, je ne suis pas en mesure de m'exprimer assez, créativement parlant ou en général, dans le bac en éducation préscolaire et enseignement primaire. Pas-du-tout.

Il faut ce qu'il faut.

Et l'amie-lumière, tellement gentille, m'a dit tout à l'heure : « Tsé, moi je suis même pas inquiète pour toi. Peu importe ce que tu vas faire, tu vas réussir à te démarquer et à te trouver une super job que tu vas aimer ! Parce que tsé, tu as tellement une belle personnalité, tu es super brillante, moi être toi, je serai confiante et je le ferai pour moi ! »

Oui. Je pense que c'est le moment d'être un peu égocentrique et de dire que je le fais, je le vis, POUR MOI ET SEULEMENT MOI.

:)

C'est dommage que ça m'aille pris une rupture avec l'homme que j'aimais tant & 1500$ pour une session - je vais la finir ,au moins.

Mais hein, au final, 1500$, c'est quoi dans une vie ? :)

6 octobre 2009

Aujourd'hui, il m'a appelé 14 fois.
Et je n'ai pas répondu.
Ça vibrait sur mon bureau, et les amies-sourires du bacc étaient impressionnées par la stupidité de notre relation, à Minou et moi.

Je reçois un message texte, Pis ?!?!?! Réponds-moi ! Pourquoi tu ne me réponds pas ?!?! Je m'inquiète full !

Je ne trouve pas que le fait que j'aille un rendez-vous annuel chez le gynécologue constitue une raison suffisante pour m'appeler comme ça.

Malheureusement - ou heureusement, c'est selon - aujourd'hui c'était le Colloque Journée Santé en Éducation, et j'ai été occupée par des conférences toute la journée. Alors je l'ai rappelé, et j'ai dis, Qu'est-ce que tu veux ? Je suis occupée, là, je suis dans un congrès, Minou. Pourquoi tu lâches pas de m'appeler ? Quéssé quia ?

Ça lui en a bouché un trou. Et les filles qui prenaient l'ascenseur à côté de moi avaient l'air de se dire que je me prenais vraiment pour quelqu'un d'important avec mon histoire de congrès et ma face de bitch, mais moi, ça m'a vraiment fais du bien de l'ignorer un peu et de le faire feeler comme MOI, je feel tout le temps.

Même histoire ce soir aussi, et quand je lui ai envoyé un message, Ok je suis en pause là, quessé quia ? , j'ai répondu à son appel qui a suivi deux minutes plus tard. Il s'inquiétait, il voulait me parler un peu,savoir comment j'allais, il pensait qu'il m'était arrivé quelque
chose de grave, blablabla.

Ben oui, il m'est arrivé quelque chose de grave.
Je lui ai dis, j'ai le coeur brisé, est-ce que ça compte ?
Il a soupiré et il m'a souhaité bonne nuit.

TOUT-ÇA-POUR-ÇA.

5 octobre 2009

5 fois.
Il m'a téléphoné 5 fois.
Pis j'ai répondu juste une fois, mais j'étais dans le métro, et je n'ai rien entendu.

Il a pas laissé de messages.

Et j'ai demandé à ma mère de cacher mon cellulaire pour la nuit.

4 octobre 2009

Après la tempête

J'pense bien que je suis restée forte, aujourd'hui.
Pas aussi forte que je l'aurai voulu, parce que j'ai laissé Minou m'adresser la parole, aussi parce qu'avant de retourner chez moi, j'ai appuyé ma tête contre mon volant & j'ai vraiment lutté contre l'envie de pleurer.

Mais ça va aller. Juste...aller. Je sais pas comment ça va aller, mais ça a pas le choix de continuer.

Je me concentre sur les choses certaines que je peux contrôler : mes cours, voyager en train, voir mes amies, manger des sushis qui fondent dans la bouche, écrire & lire des paquets de blog, lire des livres de filles roses et Bridget Jones, et pis rire et sourire.

Et ça va aller, je sais pas comment,mais ça va aller. :)

Nouvelle tête brune, part 2


J'avais les yeux un ti-peu rouges parce que j'avais pleuré pas mal avant, pendant qu'Erika appliquait la teinture dans mes cheveux blonds que j'aimais vraiment,mais je pense que j'avais besoin de faire un changement physique & tangible dans ma vie.

It's done ! :)
J'ai juste tellement hâte de voir la face de Minou quand je vais arriver travailler.

Ohlalalalalalalalalaaaa...

3 octobre 2009

Nouvelle tête brune

God, que ça a fait du bien.

Jaser toute la soirée avec Erika qui m'a gentiment teint, et ça a juste trop fait du bien.

Elle m'a dit, demain tu te mets belle ! Tu t'habilles chic, tu mets tes belles bottes à talons hauts, tu te maquilles, et quand Marc te demande pourquoi tu t'es teins les cheveux, tu réponds : POUR T'EFFACER DE MA VIE !!

Son chum a éclaté de rire et son père, à côté, qui écoutait le hockey, a dit : Criss, pas rien que ça ! Tu y craches dans la face en plus !

Je les ai tous serré dans mes bras pis j'ai dis merci,merci,merci milles fois.

À eux comme à vous, merci merci merci.

I'm full of shit

Je l'ai fais.

J'ai supprimé Minou de mon Facebook, j'ai enlevé presque tous nos souvenirs de ma chambre, je me teins en brune ce soir & je respire déjà mieux.

I'm full of shit, je suis pu capable d'en prendre, je viens d'atteindre ma limite.

2 octobre 2009

Qui c'est qui lit mon blog & qui vit à Shebrooke ?

Voyez-vous, avec les amis du Bacc, on se cherche un hôtel pas cher mais habitable où loger deux nuits pendant le Congrès de l'Éducation Préscolaire, quelque part en novembre.

On nous a suggéré de nous installer dans un hôtel-motel sur la rue Wellington pour que les bars & restos soient plus accessibles, mais bon, je lance un appel à tous ! : )

Gros coeur gros bonheur

Hier je me sentais vraiment mal.
Minou m'a passé un coup de fil - je pense sincèrement que mon coeur a raté un battement ou deux - pour me demander comment j'allais et me dire qu'il n'allait pas prendre le train ce soir avec moi - et alors ? Son cellulaire était fermé depuis deux jours et il se croyait autorisé à me téléphoner pour me dire une chose comme ça...? Ce n'était quand même pas monnaie courante que nous prenions le train ensemble, c'était arrivé une deux trois fois par hasard, et ce n'était même pas arrivé du tout, cette semaine.

Même si j'avais ressenti un immense soulagement en entendant sa voix, même si son petit on va se parler samedi ok ? m'a tordu le coeur d'une drôle de façon, même si le message texte qui a suivi aussi, j'ai quand même fondu en larmes pour la première fois du bacc devant mes nouveaux amis, c'était juste trop d'émotions en même temps, làlà, j'ai fondu en larmes dans les bras de notre amie-sourire-qui-est-aussi-une-maman, et j'avais juste vraiment besoin de ça, l'amour d'une maman - et du Gars Hétéro & Normal qui vociférait donne-moi ton cellulaire je vais lui règler son problème, à lui !
En dînant dans un petit resto vietnamien, j'avais la mine basse. Il y avait trente ou trois-cents scénarios différents qui trottaient dans ma tête, des images de Minou avec cette autre fille, des images de Minou qui l'embrasse juste avant qu'elle ne s'engouffre dans le métro - images complètement inventées par ma pauvre imagination brisée. J'avais donc la mine basse quand Jujube a pris ma main et y a dessiné un gros coeur au marqueur rose. Tu vois, nous aussi on t'aime, Amé. Pis on te laissera pas tomber.
& je me suis dis que j'allais passer quatre belles belles années.