21 septembre 2010

J'écoute en boucle un morceau que Jérome (oui,oui, celui d'Opération Reboot) m'a envoyé, une chanson du nouveau cd des Hommes rapaillés. Ça me rentre dedans comme c'est pas possible, avec toujours une vague envie de pleurer.

C'est l'automne et dans mon lit trop grand, je me sens toute petite - pour une fois. Il fait un peu froid à l'appart du bonheur, les couleurs fluos arrivent pas à me réchauffer.

Je sais pas ce que j'ai, encore une vague de nostalgie. Mais je suis mieux, maintenant. Tellement mieux. Sauf que des matins comme ça, où ma coloc est au travail, mes voisins à l'école, personne à qui parler, mon chat à Valleyfield et mes parents aussi, fuck, je me sens seule comme c'est pas possible, entourée de livres et de vêtements et de souliers, j'ai arrêté de faire semblant que je voulais les ranger.

Mais cet après-midi, le cours de scénographie, et les amis, les merveilleux amis du bacc.
Et juste marcher dans mon quartier délabré, ça va me faire du bien, je pense.
Je sais pas. Peut-être. Ou pas.

Mais je sais juste que ce soir je dois retourner chez mes parents en prenant le train.
C'est ça au fond, le noeud du problème, le trou dans la poitrine.
Je ne sais pas ce qui m'énerve le plus : penser que je pourrais croiser Minou, ou alors savoir que je ne le croiserai probablement pas.

C'est correct, c'est mon heure déprimée.
Demain, ça va bien aller.

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