10 mars 2008

NYC boys



J'ai passé une fin de semaine mémorable à New York, une ville dont je suis tombée éperduement amoureuse. Son béton vibrant, ses bruits assourdissants, ses lumières du soir, ses couleurs éblouissantes...



Son art. Broadway, Greenwich Village et ses monuments, le spectacle expérimental de danse multimédia auquel nous avons assisté, le Whitney Museum et son art contemporain américain qui m'a profondément décoiffé (mon meilleur moment de la fin de semaine). Son art partout, instantanée, éphémère. Ses grands arbres qui jetent de l'ombre sur la rue quand le soleil s'y pointe un peu, le ciel que nous devinons, caché derrière les buildings qui s'empilent. Ses passants pressés et fascinants, la surprise d'y croiser quelqu'un de connu. New York, c'est beau, c'est grand, c'est sale ; j'aime ça.



Je savais que j'aimerais ça, je n'avais qu'à transposer ma passion, mon obsession pour Montréal à une plus grande échelle ! Déambuler dans les rues sans but précis, sans savoir où les trottoirs vont me mener, être entourée de quelque chose d'infiniment plus grand que moi, des étoiles dans les yeux et la bouche entrouverte. C'était ça, ma fin de semaine.



Découvrir les gens qui peuplent ma vie, aussi. Les découvrir vraiment, et réaliser qu'ils ont des défauts inattendus, et décider aussi d'apprendre à vivre avec eux, parce que ça ne se fait pas, d'abandonner comme ça.



S'en rapprocher, aussi. Créer des liens spéciaux avec eux, je pense ici à une personne en particulier. Regardez des tableaux d'arts abstraits en sa compagnie, main dans la main, et y voir, au fond, son reflet. On vit un moment, Amélie. Tu l'as dis...j'en vivais même un double. Être heureuse, être émue, être fière, tout ça à la fois, sans ordre de préférence. Se sentir spéciale, se sentir...bien. J'étais choyée, j'en suis consciente. Cet homme m'a marqué dès les premiers moments où j'ai fais sa connaissance et il m'a définitivement renversée durant la fin de semaine. Rébecca n'avait pas si tort, quand elle lui a dit " Si tu veux trouver un chum pour Amélie, trouve un gars qui te ressemble. "



En fait elle avait trop raison, c'est sûrement ça, ma colère. Parce qu'un homme comme lui, ça n'existe pas. Un homme intelligent, cultivé, passionné, humble, avec un accent si charmant, attentionné, patient, qui te regarde dans les yeux en parlant, qui échappe quelques compliments au gré de ses fantaisies, avec un imaginaire comme le sien... Non, franchement, j'ai redéfini mes standards ; mon homme idéal, c'est mon professeur d'histoire du théâtre.





Je parlais de quoi moi déjà ? Ah oui, New York !



Ma mère trouve que je suis revenue plus énergique, moins fatiguée et plus belle ; c'est sans doute vrai. J'ai l'impression qu'on m'a shooté de la vie en bloc dans les veines pendant trois jours. Au fond je suis épuisée, mais c'est tellement plus que de la fatigue que...je continue chaque matin à me lever comme si j'avais dormi douze heures sans m'interrompre.




Maintenant, je termine ce message-ci pour en commencer un autre parce que je suis trop excitée, iiiiiiiiih !

1 commentaires:

L'Excessive a dit…

Tu as rencontré quelqu'un de connu ?

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