3 juillet 2008

Douce moitié

...De Matthieu Simard.
Parce que l'Amoureux m'a dit les mêmes mots, la poétique et la finesse en moins.
Parce que ça a trouvé écho en moi.

" Quand je suis en face de toi, n’importe où, c’est pas important, quand je suis en face de toi et que je regarde ton visage, tes yeux et leur lumière, ta buche et sa roseur, je lévite. Une vibration juste en dessous de mon sternum, en plein cœur de mon corps, une vibration illuminante .Je passerais des heures come ça, à te regarder me sourire, à lire dans tes yeux toute la douceur du monde, tu me fais sentir mieux, pas bien, mieux. Une vibration, une boule de feu bleue qui tourne trop vite, une musique magique, sous ma peau, ça résonne dans les os, ça résonne dans mon mètre cube. "

" Il est là, le romantisme, dans les gestes silencieux, dans l’absence de mots, dans le flottement de l’air. Quand tu regarde loin en sentant les doigts de ta blonde glisser dans ton dos. Quand tu clignes des yeux en prenant ton temps, deux secondes, les yeux fermés, parce que l’éternité t’appartient, à toi, ce moment précis-là, avec ta douce, l’éternité t’appartient. "

" La première fois que je t’ai vu, dans une petite brasserie sale, bienvenue aux dames, j’ai tout de suite voulu te prendre, dans mes bras. Une pulsion, un besoin de te toucher, de regarder dans tes yeux, le plus profond possible, de plonger en toi, dans ta vie, dans ton histoire, de plonger sans regarder en arrière, en sachant que ça allait faire mal. Tout le monde m’a dit d’être prudent, j’ai répondu oui, en mentant à tout le monde. Je savais que c’était trop dangereux pour moi, pour mon petit cœur fragile, je savais que je pouvais mourir torturé en entrant dans ton univers, mais c’était plus fort que moi, trop fort pour moi, il fallait. C’était la première fois que ça m’arrivait. "
Merci Matthieu Simard de me nourir comme ça.

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