22 octobre 2008

Je me suis réveillée tout doucement dans le brouhaha de ceux qui partaient travailler ou étudier en me sentant relativement privilégière de pouvoir paresser encore un peu plus longtemps qu'eux. J'ai roulé dans le grand lit moelleux et il s'est collé à moi, en me murmurant des douceurs. Je dormais encore à moitié quand il est parti, quand il s'est assis près de moi en me caressant le visage. Peut-être bien que j'ai rêvé, aussi.

Et quand le froid mordant est venu me tirer de Morphée pour de bon, j'ai paressé encore un peu, j'ai lu des pièces de théâtre toute nue dans son grand lit blanc et je me suis souvenue qu'il y a un mois, la simple idée de me présenter à ses parents le rebutait comme rien d'autre.

J'ai ri un peu, pour la forme.

Et je me suis sentie incroyablement bien quand j'ai vu quelques flocons percer les nuages.

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