16 décembre 2008

Un mardi de décembre

* Message inintéressant, je suis désolée. J'essaie juste d'écrire de nouveau et je sais pas trop par où commencer ! *

On s'est réveillé ce matin très tôt, glacés sous des trop petites couvertures qui nous semblaient si chaudes en juillet. On s'est enlacé et on s'est aimé doucement, sans trop d'haletements ni de coups de corps, à cinq heures du matin, juste parce qu'on s'aime peu importe l'heure du jour et de la nuit.

On s'est levé pour déjeuner avec ma mère qui tardait à partir travailler parce qu'elle aussi, elle trouve que décembre s'étire trop jusqu'aux vacances. On a mangé des toasts au miel et à la confiture, bu du jus d'orange, et on s'est partagé les journaux en baillant paresseusement.

Repus, on s'est recouché pour écouter la fin de notre film de la veille, mais on s'est endormi. Je me sentais déjà en vacances et c'était dangereux parce que je suis loin de l'être, mais c'est ça, décembre avec toi, c'est une fin de session de ouate, où avoir 78% dans un examen, ça ne me dérange plus quand je repense à nos bonhommes de neige et à nos nez rouges de froid, au lieu de l'étude que j'aurai du faire.

Quand je me suis réveillée de nouveau les rideaux étaient ouvert et c'est le soleil qui m'a tiré de mes songes. Pour me venger - parce que je suis totalement incapable de dormir longtemps avec de la lumière - j'ai enlevé les couvertures du lit, sorti les vêtements propres de leurs sacs et on est allé faire des achats de Noël.

On ne pouvait pas se garer près d'une SAQ sans acheter de vin et on en est ressorti avec une bonne bouteille de blanc, choisie juste parce que l'étiquette était décorée d'un papillon. On a emballé nos cadeaux, l'un avec beaucoup de minutie et l'autre - moi - un peu plus grossièrement, puis on s'est aimé longuement, avec les haletements et les bassins brûlants qui nous avait manqués ce matin quand on était trop fatigué pour s'aimer convenablement. On a bu, on a fait l'amour et je me suis dis, entre deux soupirs, que c'était ça, et que c'était tout ce à quoi j'aspirais désormais dans la vie. Avoir un emploi qui me permettait de passer autant de journées nue à courir sur ton corps. Vivre avec toi dans une cuisine jaune et des draps blancs. Boire du vin à trois heures de l'après-midi sans me sentir coupable. Courir dix minutes sur un tapis roulant avec toi à côté qui me regarde. Rayer de ma liste de choses à vivre avec toi le numéro 368 (te chanter la chanson de ma vie). Faire l'amour deux fois en une heure sans se lasser de l'autre, sans cesser de le découvrir et de s'en émerveiller encore.

C'est pour ça, je crois, que j'ai décidé de me diriger vers l'enseignement à l'université. Parce qu'une vie comme ça avec l'Amoureux, c'est tout ce que je désire pour le futur. Et que cette carrière me permettrait d'avoir tout ça à proximité.

1 commentaires:

Miss Étoile a dit…

Un gros texte qui ressemble un à long happy end, sauf que cette journée là quelqu'un t'avais couper au montage le moment difficile qui vient normalement avant.

Et puis, l'enseignement, moi j'approuve!