18 février 2008

Fruit d'une nuit mouvementée

Voilà.

J'ai changé d'emploi, je travaille comme commis dans le département de la viande, dans un Super C. J'y reviendrais. C'est rushant , ça saigne et le soir, je dors comme un bébé, mais j'aime ça. Tout un défi, un vrai !

À l'école, ça va comme-ci, comme ça. Ça pourrait aller mieux, mais ça ne va pas trop mal, vous voyez le genre.

Dans ma vie en général, on peut dire que j'ai passé une mauvaise semaine. Et j'espère que lundi sera sous le signe d'un nouveau départ. J'ai réalisé des trucs...douloureux, hors de ma portée, interdits, que je n'assume pas. J'y reviendrais aussi.

Je m'ennuyais de bloguer, mais je n'ai pas eu le temps en une semaine. C'est fou ! Un rythme d'enfer! C'est pas pour me déplaire. Ça change le mal de place.

La nuit passée, alors que j'aurai du dormir, alors que mon chat ronronne près de mon oreille, droit au coeur, j'ai déniché un petit cahier à pois mauve-vert-et-bleu qui traînait sur mon bureau, et j'ai laissé glisser mon stylo sur la page vierge. J'ai commencé par la fin, et le cahier était à l'envers. À voir les mots qui sont jailli, ce n'est peut-être pas un hasard hasardeux.

Ce n'est pas tout à fait autobiographique, ça ne va nul part, je ne sens pas ce que j'en ferai, on verra. D'ici le 1er avril, attendez-vous à avoir de nouvelles nouvelles de ma part, je vais peut-être m'inscrire à un concours littéraire ; le sujet, c'est la haine. Ewww...

M'enfin. Voilà.



« C'était qu'une idée, au départ. Une inconfortable, trop mature et grotesque idée, mais une idée tout de même.

Et si on faisait l'amour ?

Pourquoi pas ? J'ai détaché mes pantalons, tu as enlevé tes bas. Quelqu'un, un jour, t'avait dit de ne surtout pas oublier d'enlever tes bas, et tu l'as écouté. J'ai tiré sur mes couettes, ça faisait trop gamine et je devais agir en femme. Tu as posé tes mains moites sur mon ventre et je n'étais plus sûre de vouloir continuer, mais je n'ai rien dis. Les vraies femmes baisent et ne bronchent pas, elles.

J'avais peur que tu ne saches pas comment t'y prendre, après l'épisode des bas, et parce que je ne voulais pas accumuler les clichés pour ma première incartade sexuelle, aussi pour t'éviter une humiliation prévisible, j'ai écarté mes jambes, comme quand je faisais la split, dans une autre vie, quand j'étais enfant et que tu ne mettais pas tes doigts comme ça en moi.

J'ai fermé les yeux et j'ai pensé que ça faisait plutôt mal, mais moins que le jour où j'avais voulu me déviergé avec un concombre. J'ai ris en y repensant, mais tu as cru que c'était un rire de satisfaction, alors tu as enfoncé tes doigts vers mon utérus en me murmurant des mots qui sonnaient faux.

C'était long et moi, j'avais hâte de voir ton pénis. Un pénis ! Enfin ! Ce mythe, cette légende masculine dont on entendait parler à mots couverts dans la cour d'école primaire par les grandes, moi qui était plus que grande et qui n'en avait jamais touché un, ton pénis était enfin à ma portée. Il me tardait que tu libères la bête, que je l'apprivoise.

Tu ne m'as pas embrassé et j'ai cru que j'aurai des problèmes de digestion ensuite si jamais tu farfouillais trop près de mes intestins et que tu les déplaçais. Je me sentais comme une vache qu'on voit dans les documentaires, mais la main jusqu'au coude introduite dans un autre orifice.

C'était plutôt ennuyant, alors j'ai fais comme d'habitude, j'ai mis mes propres mains sur mes seins et là, le plaisir a embarqué. Ça palpite jusque dans les muscles entre mes cuisses et ça, ça fait du bien. Bien plus que tes gros doigts comme des pépittes de poulet inséré de force dans mon petit trou. J'ai cambré mon dos parce que tout ça combiné ensemble, ça pouvait me faire jouir, et j'ai entendu une autre fermeture éclair.

T'es prête ?

À l'abordage, capitaine ! J'ai agrippé ton mât quand tu as libéré enfin mon ancienne chasteté et tu t'es lèché les doigts avec curiosité.

Ça ne goûte pas mauvais, tu sais ?

J'ai ris parce que j'y avais aussi déjà goûté. »

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