27 février 2008

La pluie

En fait, il neige.
Mais hier, en revenant du match d'improvisation, en plein coeur de la tempête, avec des essuie-glaces rebelles qui ne fonctionnaient pas, un peu au bord de la panique, j'ai allumé la radio et c'était mon disque de Tricot Machine qui jouait.
La pluie.
Alors, j'ai pleuré,parce que je n'avais rien de mieux à faire.
J'ai appelé Julien, qui ne répondait pas sur son cellulaire. Je lui ai laissé un message un peu...hystérique, en pleurant et en baragouinant des mots pas beaux, des mots honnis, des mots auxquels je ne devrais pas penser.
Cette chanson n'évoque rien de particulier en moi, ne serait-ce que parce qu'elle est incroyablement touchante et éloquente. Je n'ai jamais vécue une situation pareille,mais presque à chaque écoute, je pleure. Quelques larmes ou la totale, mais je pleure.

Alors hier soir j'ai pleuré.
Et j'ai parlé avec mes parents, longtemps.
Et ça a fait...du bien.
Vraiment, que du bien.



La pluie - Tricot Machine

Dimanche après-midi
Il pleut encore
Il fait un temps à faire l'amour

Je mets de la musique
J'attends que ça passe
J'ai pas mon humeur
Des beaux jours

Je suis fatiguée de paresser
Je devrais me lever
Mettre mon imper

Je veux pas sortir
J'ai pus de plaisir
On dirait que tout
Me tombe sur les nerfs

J'ai un secret
Quand je change de pièce
Eh ben c'est chez toi que j'arrive

Au creux de ton lit
Tout endormie
Des restants de rêves
Au coin des yeux

Un océan entre nous deux
Sais-tu ce que c'est
Que de débouler

Un escalier
Tout énervée
Pour débarrer

La porte d'entrée

Mais va pas croire
Que je m'ennuie
Je sais rester forte
Malgré la pluie

Ok c'est vrai
C'est des menteries
Donne-moi de la force
Mens-moi aussi

Dimanche après-midi
Il pleut tu aussi à Paris ?



Finalement...
Ça résume vraiment bien mon état d'âme des dernières semaines.
Sauf l'histoire de Paris, évidemment.
Mais le reste...
Vraiment.

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