25 février 2008

Le syndrome de la page blanche

Ça fait quelques jours déjà que je suis en panne sèche d'idées, pour l'écriture. Je regarde mon cahier de textes du coin de l'oeil et je soupire, parce que ça ne vient vraiment pas. Et je désespère, parce que la date d'inscription au concours Critère approche drastiquement et je n'ai toujours rien pondu qui puisse ressembler à un texte sur la haine.

Et pendant le cours d'anglais, ça y était . Une phrase, quelques paragraphes, pour me remettre dans le bain. Et puis une autre idée, des nouveaux mots, quelques larmes qui s'éparpillent sous mes lunettes et je donnais vie à une ébauche d'histoire, comme ça, dans la marge de mon cahier d'exercices. Un peu de moi, un peu des autres en elle, ma nouvelle elle, comme toutes les autres femmes écorchées par leur existence à qui je permets de s'exprimer à travers mon stylo.

Mais celle-là, je la sens bien, bien, bien.

On verra.

Au moins, je n'ai plus l'impression d'être une grosse coquille vide de sens et d'émotions.

Et ça, ça me plaît bien.

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