16 avril 2008

Keeeeeep bleeding, keeeep keeep bleeding love !

Il fait beau,dehors.
Sérieusement.
C'est un temps de Dairy-Queen et de gougounes.

Moi j'ai le coeur dans les talons.

Il m'arrive un truc...vraiment spécial.
Je vis un moment auquel je ne tiens pas particulièrement.

Ce matin, au théâtre, on m'a demandé de dire une phrase commençant par " J'ai " et continuant par " et " .
J'ai dis : J'ai oublié si c'était ça, aimer...et si ce l'est, c'est...[long moment d'hésitation]...simple.

Mon visage s'est fendu d'un grand sourire, et j'ai pensé à sa voix et à ses yeux et à son odeur, à son chien trop grand qui me saute dessus et à son jus d'ananas chaud qu'il boit à même la bouteille, et... je me suis foutue de tout ce qui pouvait bien arriver.

Je me suis foutue qu'une autre le convoite, je me suis foutue qu'il s'en aille faire un tour d'auto avec elle ce soir, je m'en suis contrefiché. Et s'il l'aime, eh bien...il l'aime. Et s'il ne l'aime pas, il ne l'aime pas. Ça ne changera rien à mes sentiments, à moi. Ça ne changera rien à la situation, rien du tout.

Mes larmes et mes soupirs n'y feront rien, ma colère et mon indignation non plus. On m'a manqué de respect, et j'en suis profondément choquée. Mais ça ne changera rien à la situation. Ça ne changera rien à notre superbe journée d'hier, à nos rires et à nos silences complices ; rien à nos sourires, ses merveilleux sourires qui me donnent la force de continuer cette semaine d'enfer, ces sourires qui me font me peigner les cheveux le matin et me maquiller avant d'aller répéter.

S'il est pour moi, s'il est pour se passer quelque chose entre nous, ça arrivera, je ne crains pas. Sinon...tant pis. Je me serai réconciliée avec l'amour ; c'est moi la gagnante. Pas elle. Je vais vivre ce que j'ai à vivre, tant pis. Je n'ai pas poussé les choses, nous nous sommes apprivoisés tranquillement pas vite, ça aura pris six mois avant de me sentir aussi bien avec lui. De me sentir vivante, belle et heureuse. De rire de mon petit rire aigu, et de m'en foutre, que mon rire soit aigu et bruyant, parce que c'est comme une mélodie qui vient du coeur.

J'ai passé 12 heures avec lui, hier. Je vous en reparlerai plus longuement, je compte mon temps, présentement ! Les seuls moments où nous n'étions pas ensemble, c'est lorsque nous étions aux toilettes. J'étais persuadée que nous allions nous taper sur les nerfs, mais...pas du tout. Pas une seconde. Il est patient, il est réconfortant, il est drôle...

Pour la première fois de ma vie, je ne veux pas dire que je l'aime. Je ne veux pas lui attribuer des si grands mots sans savoir si c'est ce que je sens vraiment. J'aimerais...prendre notre temps. Continuer à nous approcher sans s'effaroucher, et attendre, pour voir.

En attendant...
Je rêve qu'il m'embrasse.

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