14 avril 2008

Un ciel à ta saveur.

Plus que quatre jours avant le spectacle...
Plus que quatre jours avant de cesser de le voir régulièrement, comme ça, spontanément.
De l'appeler sur son cell et de lui demander Hey, t'es où ? Je suis en pause!
Et de l'entendre me répondre Au Théâtre de Poche, mamzelle !

" Tu ressembles à Sol, fuck ! "
" Est-ce que je dois le prendre comme un compliment ? ;) "
" Tellement... : ) "

Huuuu. J'arrête. Je suis désolée.
Huuuu.

Ça devient vraiment ridicule.
Je sais que je suis ridicule.
Je devrais donc cesser de l'être bientôt.

Depuis que nous sommes plus intimes plus souvent , j'en suis venue à me questionner sur l'amour et la vie en général, mais aussi sur mes amours et sur ma vie.

Et pour la première fois, même à travers Bruno et tout le reste, je crois que je comprends bien le sens d'une des plus belles phrases d'amour que j'ai lu de toute ma vie et qui m'a toujours beaucoup touché, espérant un jour trouver ce garçon qui lui donnerait toute sa signification.

T'es le ciel pour le soleil.

Tellement.
Mais,tellement.
C'est fou. Chaque nouvelle chose que je découvre sur lui m'emplit d'un bonheur étranger à mon pauvre coeur qui n'en peut plus, d'être submergé de joie.

T'es le ciel pour le soleil.

Complètement. T'es la nuit pour ses odeurs douces et réconfortantes. T'es le sommeil de mes pomettes rouges à force d'être épuisée. T'es mon Hector et je suis ta douce... du moins sur scène, dans ma tête, dans mes mots, je t'imagine, exercices en souplesse, mon mari qui va venir. Je te monologue et je te soupire vraiment. T'es le fermer la parenthèse de mon bonhomme sourire, sur MSN. :) Ouais. T'es les larmes qui ne veulent plus venir de ma tristesse. T'es ma raison de faire ce music-hall, de continuer à me gérer la vie, et la tienne aussi, parce que t'es là, tout simplement. Tu me prends la main quand il le faut, tu me regardes et j'ai l'impression que le monde tremble. Voilà, encore une de mes citations préférées que tu viens d'élucider.

Tu me fais écrire des textes au tu alors que j'avais juré que je n'en écrirais plus, parce que ça me fait trop penser à Bruno. T'es un peu lui, aussi. En quelque part. T'es ses qualités, mais tu n'as pas ses défauts - remercie tes parents pour moi. T'es sans doute ce baiser-sourire, celui où on ne peut s'empêcher d'être tant heureux, de tant sourire. Avec toi, tout est sourire, rire, plaisir. Regards complices et rires étouffés. Regards à la dérobée, en coin, parce que ce n'est pas bien de fixer les gens, Amélie.

J'étais pas partie pour écrire toute ça. J'ai fouillé dans les archives de mon blog, début de la première session, où j'écrivais sur toi, Môsieur qui d'un regard me fouillait l'âme. C'est toujours vrai. J'avais dis que j'avais l'impression d'être nue devant toi.

Maintenant, je détacherais chaque bouton de ma veste pour t'offrir tout : mon âme, ma vie, mes biscuits.

2 commentaires:

Sam a dit…

J'ai commencé à lire avec un petit sourire pour finir avec un grand :) Ta façon de l'écrire m'a vraiment gonflé le coeur d'amour. J'ai eu envie de courir dans les bras de mon amoureux!

T'es le ciel pour le soleil, c'est pas dans une toune de Kain ça ? Peut-être que j'suis dans le champs aussi..!

Anonyme a dit…

Ouais, parce que c'est une toune de Charles Dubé!

Ce mec est un génie, et comme Amélie, ce bout de chanson m'a énormément touchée.