9 novembre 2008

Ahhh, si vous saviez !

À quel point ça fait du bien de lire que des purs inconnus sont heureux de me voir heureuse, quand j'ai l'impression qu'une partie - importante! - de mon entourage le prend plus ou moins bien, étrangement.

À quel point de lire vos mots qui parlent des miens me gênent mais surtout, me flattent l'égo de l'écrivaine qui sommeille toujours en moi. Je retrouverais peut-être mes vrais mots, bientôt. Je l'espère.

Je me sens comme Kiki dans Avaler la mer et les poissons - grandiose création théâtrale québécoise - qui ne peut plus peindre parce qu'elle est amoureuse et comblée. Ça prendra le temps qu'il faudra avant de me réapproprier mon art, j'imagine.

À part ça, quoi ? Le quotidien, simplement. Les travaux, les cours séchés mais calculés - pour ne pas trop prendre de retard, ni signer mon arrêt de mort nul part, les baisers, l'amour, la vie. Mon amoureux commence à reprendre du poil de la bête après l'accident, ça fait du bien, ça aussi.

Moi, je recommence à me prendre en main, après cette pause obligée. De retour aux entraînements rigoureux, à la surveillance de mon alimentation et au soin de mon apparence - c'est-à-dire cesser de me présenter au cégep en pyjama (honte à moi) !

J'ai des projets pleins la tête, et je ne m'empêche plus de rêver. Ça goûte tellement bon, mes rêves. Surtout quand ils sont conjugués aux siens. Et chaque jour quand je me réveille, je ne regrette rien de mes choix, ni de mes décisions parfois douloureuses. Et quand je sors clubber, je ne voudrais pour rien au monde être comme ces filles seules, qui cherchent à tout prix une paire de bras où se blottir, un verre de plus pour oublier.

Voilà. : )

De retour bientôt avec de la création, j'espèèèèère !

0 commentaires: