19 novembre 2008

Du blabla et du bla.

" Un vrai rayon de soleil et du talent pur !

Travaille à fond et ne t'attarde pas à ce que les autres font. Mets toutes tes énergies sur toi, sur ton travail. Garde ta belle écoute et ta belle ouverture, les portes te seront grandes ouvertes. Avec un peu plus de rigueur, je ne saurai bientôt plus quoi faire pour t'aider.

Go vas-y, vas-y pour toi. "

Merci, merci cent fois. Merci d'être celui qui a su me dire les bons mots au bon moment, même si le copain doute et a peur pour moi, même si j'ai trop peur du jugement encore pour l'avouer à haute voix. Merci d'être là maintenant, quand j'ai eu besoin d'avoir une main tendue prête à m'assurer que même si je tombe, ça fera mal, mais de moins en mois. Merci d'être, avant mon professeur, mon ami. Et merci d'avoir utilisé le mot talent. Je ne crois pas que ce soit un mot à utiliser à la légère, je ne t'en crois pas capable.

*

J'ai gagné la première place au concours intercollégial de poésie. Yééé ! Avec un extrait de Marée-moi,un long poème écrit en attendant mon chéri durant un de ses nombreux rendez-vous à l'hôpital.

Une autre main tendue au bon moment. Une petite tape sur l'épaule quand j'en avais bien besoin, de ça aussi. Ça fait du bien, même si je suis pas habituée à ça. Je peux à peine croire qu'on commente et qu'on aime mon blog, alors...!

Je doute souvent de moi,mais jamais de mon art. Ça prend juste une confirmation de temps en temps!

Même s'il m'a fallu reconsidérer ma façon d'aborder l'art, depuis que je suis en couple et heureuse. J'ai toujours écris en fouillant une main dans le fond de mon corps, en tournant et tortillant ma plaie pour en extraire de l'autre main du jus pour mes textes. C'est un peu sadique, mais c'est tout de même vrai. Je me forçais à songer aux choses qui m'attristaient énormément pour tirer quelque chose de moi.

Je ne peux plus faire ça, maintenant. Les plaies se sont enfin cicatrisées, et les dernières guérissent au rythme où je maigris, au rythme où je découvre enfin le bonheur d'être aimée, et d'aimer en retour. Même en pensant très,très fort à Bruno...plus rien! Non, même plus la douce nostalgie de l'an passé quand je le croisais au Cégep, non, rien,rien,rien. Ça surprend et ça apaise tellement ! Vous pouvez pas comprendre.

Je suis enfin en paix avec moi-même, je ne me lasserai jamais de l'écrire, de le dire, de le penser, de le crier, ah !

Ça équivaut à quoi, alors ? Ça signifie nouvelles recherches artistiques, esthétiques. Nouvelles façons d'écrire, de jouer, de chanter. Nouveaux horizons. Pas moins artistiques, juste moins tortueux pour arriver au même résultat. J'en suis à ce stade-là, dans mes pensées.

Et je suis parfaitement comblée de l'art que je crée par les temps qui courent - j'en ai si peu de temps, entre dodo-école-travaux-job-troupe-chum-famille-des-fois-les-amis-des-fois-l'impro.

Mais je n'échangerai pas de place avec l'Amélie d'il y a un an pour RIEN-AU-MONDE! : )

4 commentaires:

SAndrine a dit…

Amélie,

Si tu savais comme je suis contente pour toi. Tu as l'air d'une fille formidable et tu mérites amplement ce qui t'arrives.

J'ai suivi une évolution de par ton blog, et c'est beau à voir.

Lâche pas! :)
SAndrine

Miss Étoile a dit…

Je suis tellement contente pour toi, et pour ton prix et ton cheminement personnel (wooh,ça fait tellement sérieux écrir cheminement personnel!). Ça fait mon bonheur de te voir comblée et de découvrir les petits... non GRANDS commentaires remplis d'amour et d'espoir que tu me laisse.

Alexe a dit…

Je l'aime ton blog Amé =) Et je t'aime toi.

En toi, je vois l'espoir d'être enfin heureuse en amour, de ne plus douter de moi-même. Dans un certain sens, tu es mon modèle et ça non plus, ce n'est pas à prendre à la légère ;)

Contente que nos chemins se soient croisés, même si ce n'est que virtuellement.

Anonyme a dit…

Je suis une vieille croûte de 28 ans qui n'a pas encore tout compris de la vie mais ici, j'y retrouve un certain bonheur.

merci.