30 novembre 2008

Guirlandes et sapins

C'est le 1er décembre dans quelques heures, et je viens de réaliser que je n'ai pas de calendrier de l'Avent. Une première dans ma vie.

Pourtant, je suis bien prête à accueillir Noël à bras ouverts, cette année. Le sapin est décoré, surélevé, et les cadeaux s'empilent déjà à son pied. Des lumières ornent la rampe de l'entrée, des boules vertes et rouges aussi. On a sorti les anges, les père Noël - même celui qui chante du rap - et la crèche des boulamites. Je ne me souviens plus de la dernière fois où ma maison a été aussi magique à l'approche des Fêtes.

On dirait que toute la famille veut se surpasser pour le premier Noël de l'Amoureux parmi nous. Ma mère a acheté des jeux de société, une bouteille de vodka et se promet " toute une veillée " !
J'écoute le disque de Noël de Marie-Élaine Thibert en cachette et je télécharge tous les cantiques que je trouve sur Limewire pour me faire une compilation pour ma voiture.

J'emballe mes cadeaux avec soin. Minutieusement, je frise les rubans et je colle les gros choux sur le papier d'emballage que ma mère a acheté - on en manque déjà. J'ai des autocollants pour adresser les cadeaux à leur destinataire aux images les plus populaires de décembre : bonhomme de neige, reines, boules de Noël, cannes de Noël, pingouins, ours polaires, oursons, en voulez-vous, en voilà !

Je suis peut-être trop enthousiaste, c'est vrai. Mais...c'est la première fois où Noël se conjugue avec joies, amour et souvenirs. Je n'ai que trop peu de souvenirs de mes derniers Noël, si peu comparativement à ceux de mon enfance. Y'a comme un trou dans mes Noël. C'est ordinaire, comme sensation. J'exècrais cette période de l'année, comme une obligation, une corvée. Acheter des cadeaux, les emballer en plus ? Pas le temps. Un kiosque dans le centre d'achat, 20$ supplémentaires, et voilà, c'était fait. J'achetais n'importe quoi, pour autant que j'achetais quelque chose.
Cette année...c'est différent. J'ai mis du coeur dans mes cadeaux et ça parait, je pense. Oui, ça parait. Je ne sais pas si l'Amoureux va aimer son cadeau ; j'espère. Ça a quelque chose de symbolique, disons. D'unique. Je vais sans doute lui glisser un petit mot pour lui expliquer la symbolique, il sait que les mots ça me connait mieux sur papier ,de toute façon. C'était une folie, mais ça vaudra la peine, juste pour voir sa réaction.
Et puis, le 25 décembre, nous avons un souper dans sa famille. Ma deuxième famille. Pour la première fois, je n'appréhende pas ce jour. Pas cette fois, pas de lecture emmitouflée dans mes couvertures, pas de clavardage jusqu'aux petites heures, pas plus pour le Jour de l'An, où nous serons la veille dans un chalet avec ma nouvelle famille encore. Première fois de ma vie où je ne souhaiterais pas bonne année à mes comparses qui, comme moi, n'attendaient pas avec impatience cette journée.
En attendant que tout le monde soit atteint par la folie des Fêtes - par l'esprit de NOËL, comme je répète à l'Amoureux qui rit un peu de moi et mon énervement, je vais...me concentrer sur les examens, projets et textes à apprendre. Je ne finis que le 20 décembre cette année ! Grosse fin de session, mais aucune motivation notable pour me mettre à la tâche. J'en suis encore à me demander si je ne commence pas tout de suite mes mots pour l'Amoureux.
Cette année, Noël sera givré. : )

2 commentaires:

Alexe a dit…

Moi aussi c'est la première année que je n'ai pas de Calendrier de l'Avent, mais je crois que je vais passer en acheter un de Kung Fu Panda après mon cours.

Alexe a dit…

Voilà, je l'ai acheté et j'ai mangé mon premier chocolat =)

*Et mon calendrier est tout «décalissé», parce que je l'ai un peu bardassé*