16 novembre 2008

Parfois je regarde l'Amoureux avec stupéfaction et les yeux dans la graisse de bine. Lui, ça le fait rire. Moi, ça m'étonne toujours.

Ça me prend par moments, des petits moments anodins répétés tant de fois. Sur la route entre nos deux chez-soi - qui deviennent de plus en plus des chez-moi partagés - , en jouant au Monopoly avec une bouteille de vin rouge, même quand on fait l'amour, ou quand il me tient la porte d'un restaurant - surtout le petit resto de sushi à l'Île-Perrot.

Je ne m'habitue jamais à vivre autant de bonheurs avec lui. Je suis toujours douloureusement consciente de la chance que j'ai d'avoir Marc-André dans ma vie. Je ne prendrais jamais ça pour acquis. Jamais.

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