24 novembre 2008

C'est fou ce que ça procure, le sentiment d'accomplissement personnel.
L'impression d'avoir escaladé une montagne qui prend forme comme...une course anodine de vingt minutes sans arrêt dans un gymnase.

20 minutes à courir, 20 minutes à penser à Marc, à ma troupe de théâtre, à mes 20 lbs perdues depuis le début de l'année, à mes parents, à mon orgueil qui ne s'en remettrait pas, à ma satisfaction personnelle.

20 minutes à entendre des "let's go Amélie, t'es capable !", " come on y'en reste pu gros ! ", et à répondre à ça, les larmes aux yeux d'être trop consciente de vivre un moment pas comme les autres, " je vais me rendre jusqu'à la fin avec vous, inquiète-toi pas ! " et ... être totalement et entièrement certaine de dire la vérité.

Le dépassement de soi. Les 70 redressements assis sans arrêt et sans presque d'efforts, après. Les félicitations, les " t'es hot, c'tait hot c'que t'as fait " un peu primitifs mais tellement du fond du coeur des filles bleachées qui ont aucune réelle idée de ce que ça représentait vraiment pour moi mais qui sont capables quand même d'esquisser une petite idée.

Les messages textes de mon chum. Les pleurs de ma mère au téléphone. Le sentiment enfin de ne pas décevoir personne, moi la première.

Ça m'en prend plus, et tout le temps, de ça.

Un corps endolori de bonheur.

1 commentaires:

micaellatour91 a dit…

"C'est fou ce que ça peut procurer aux autres, les accomplissements *inter*personnel. Milles fois merci de pas avoir été subtile pour cinq cents! Me voilà le plus heureux du monde!"

<3 Mici Amé!