30 avril 2008

Souvenirs musicaux - Spécial Van, ça l'air !

Quand j'entends certaines chansons, il y a dans ma tête des moments précis, des souvenirs tout doux, tout chauds qui pop! en moi.

Ce n'est souvent pas la première fois que j'ai entendu cette chanson, c'est plutôt que ces instants sont précieux pour moi.
Comme ça, avec mon iTunes sur Shuffle, en voici quelques unes (parce que c'est bien mieux que de faire des travaux de fin de session, hein ! )

Dancing in the moonlight, du film A walk to remember.
J'ignore qui chante cette chanson, mais pour moi, elle représente la folie de mon amitié avec Vanessa et une soirée bien spéciale concernant l'Ex. Vanouille et moi, on a dansé dans sa chambre avec ça qui jouait bien fort, parce que j'étais heureuse, heureuse, heureuse ! Et elle était heureuse que je le sois. J'étais complètement hystérique, ivre de bonheur, et elle...elle était là pour moi. Comme elle l'a toujours été. On a été marché, ce soir-là, aussi. Il faisait vraiiiiment froid, alors on est rentré et on a mis notre cd fétiche. Héhé. : )

Dis-moi pas ça, Okoumé.
J'ai pleuré tout le trajet du Saint à chez moi en écoutant ça, le jour où Vincent, un ancien ami, m'a annoncé qu'il déménageait à Longueil. Il n'est jamais parti. Et maintenant, quand on se croise quelque part, on fait comme si on ne se connaissait pas. Jusqu'à ce qu'il revienne chez moi prendre une bière avec mon père.

Anastasia, Walt Disney.
Van et moi, notre film fétiche, notre enfance. Des images me reviennent comme le souvenir tendre d'une ancienne ritournelle, autrefois en Décembre. Je me souviens il me semble des jeux qu'on inventait ensemble.
Je crois qu'on s'en ai jamais sorti, de notre enfance, nous deux.

Run, Snow Patrol.
C'est l'Ex qui me l'avait envoyé, et je l'écoutais sur repeat en passant des heures à discuter avec lui sur MSN. Une mauvaise et si belle période de ma vie.

Cannonball, Damien Rice.
Quand notre nous était encore au beau fixe, quand on allait magasiner à Montréal et qu'en silence, en revenant, on écoutait Damien nous bercer le coeur et les oreilles.

Viva forever, Spice Girls.
Je dois être dans la thématique Vanessa, parce que c'est vraiment nous cette chanson-là. Ça me rappelle les après-midis chez moi, on avait fait imprimé les traductions des paroles des Spice Girls, et on se demandait tellement qu'est-ce que ça voulait dire, hasta manana. C'est une chanson très spéciale pour moi, parce que...Petite pause dans mon écriture, j'essaye d'appeler Vanessa, j'ai un gros motton, haha ! Non, sérieusement, parce que mon amitié avec Van a longtemps été ce que j'avais de plus précieux au monde,et depuis les dernières années, nous l'avons plutôt mis de côté, pour toutes sortes de raison. D'abord, elle a son copain, et puis des amies, et puis le théâtre, et puis moi j'ai le Cégep, mon travail, mes amies, et puis...j'ai l'impression parfois que si on prenait juste la peine de se parler un peu, de passer du temps ensemble, tout serait comme avant. Je suis ridicule, je vais me moucher.

Et je continuerai ça un peu plus tard.
J'ai passé la soirée avec le twin, hier.
La soirée et une partie de la nuit.

Lui et l'Ex partaient tôt ce matin pour un allé-retour à Denver. Ils allaient voir un concert des membres restants de Pink Floyd ! 14 heures d'avion en 48 heures, dormir dans une auberge de jeunesse miteuse, faire faire des crises de coeur à leurs mères (et à moi par extension, après avoir discuté avec les mères ) ... Que de plaisir ! ; )

Mais avec Ghys, on est allé prendre un café ensemble, dans un bon vieux Tim Hortons. C'était drôle, c'était la première fois dans notre amitié qu'on faisait ça. Je crois que c'était vraiment parfait, on a ri, on s'est remémoré des souvenirs, on a parlé beaucoup,beaucoup, beaucoup.

On discutait et je lui ai dis, un peu timidement, que j'avais pensé souvent à l'Ex ces derniers temps, pour toutes sortes de raison. D'abord, en mars, la foutue date de nos 3 ans. Après, quand nous nous sommes parlés de temps en temps par messagerie texte, puis sur MSN, et finalement notre fameuse rencontre à la banque.

Ghys me connaît mieux que tout le monde, je crois. Parce qu'on ressent les mêmes choses, au même moment, de la même façon. C'est presque troublant, vous demanderez à ceux qui nous ont déjà cotoyé. Et il m'a dit que quand je parlais de l'Ex, j'étais rayonnante.

Je crois que ça m'a attristé plus que fait plaisir. Bien sûr, que je suis rayonnante. Bien sûr, que lorsque mon cellulaire a vibré et que c'était lui, j'ai répondu tout de suite. Je refuse de voir ça comme une...régression.

Je ne ressens plus d'amour pour lui. J'ai une infinie tendresse dans les yeux quand je parle de lui, ça, je n'en doute pas. Je le crois. Je le sais. Mais je ne l'aime plus. On voit la vie de deux façons bien différentes, trop différentes pour que ça puisse fonctionner, lui et moi. Moi, je suis prête à faire des compromis ; pas lui. Je suis prête à l'accepter comme il est et à l'assumer ; visiblement pas lui. Je suis prête à l'aimer, encore. C'est triste. Je suis prête à ça, mais pas lui. Et ça me fait trop mal de penser que lui ne fera jamais d'efforts pour que ça fonctionne, malgré tout.

Alors...hier soir, quand je me suis assise près de lui, dans son lit, et qu'on s'est chamaillé, et quand je me suis penchée pour l'embrasser sur les joues , je me suis dis que c'était peut-être ça, l'amour. Aussi simple que ça. S'asseoir près de quelqu'un qui part s'amuser loin d'ici pendant trois jours et lui souhaiter de vivre le trip de sa vie, mais prudemment.

J'avais pas envie qu'il reste, j'avais pas envie de le supplier de m'emmener avec lui, j'en ai même été surprise. Je suis jalouse de leur trip, PINK FLOYD, CRISS. Mais j'étais contente d'être avec eux, de partager leur excitation, leurs craintes, leur départ. J'étais heureuse. J'étais bien assise dans le divan dans sa chambre, près de son lit, j'écoutais Ghys commenter des photos sur Facebook, et l'Ex qui marmonnait dans sa barbe des répliques à Ghys et moi qui soupirait en riant et ... c'était bien. On se taquinait, on s'est disputé un peu, un petit peu, parce que bon, on ne peut pas ne pas se disputer, tous les deux.

Et puis je me suis dis que ça aurait du être comme ça, nous deux. Simplement comme ça. Et qu'on aurait été...simplement bien.

Coupe toi don la barbe, t'es tellement beau sur ta photo de passeport, arrouin !
Bin là, c'est les s-é-r-i-e-s.
Eeeeh...t'aime pas le hockey, B. !
Ppffffff, ouais..Je jouais à chaque semaine !
Beeehhhh...tu sais pas patiner ! : P
AHHHH le hockey cosom, ok ! :P

C'est con. C'est nos sourires, c'est le noir de la pièce, c'est l'ambiance tout autour. C'est plus rien qui n'existe sauf lui et moi et mon coeur qui bat plus fort même si je ne veux pas. C'est mes lèvres un peu trop sur les siennes, c'est ma bouche sur sa barbe, gros bisous sonores, parce que sinon, on serait encore couchés.

Sa maison, son salon, sa chambre, des souvenirs qui flottent dans l'air, je ne peux pas m'en empêcher. C'est bizzare. C'est vraiment bizzare. Je sais que je ne l'aime plus, mais je sais aussi que je l'ai déjà aimé entre ses murs. C'est tant de jours et d'années, tant de larmes et de soupirs, tant de rires et de baisers, j'ai le coeur en morceaux.

C'est son chien qui pue, c'est sa mère qui ne m'aime pas, c'est ses amis que je hais, c'est le Saint qu'on ne fréquente plus ni un ni l'autre, c'est l'université pour lui et ma dernière année de cégep pour moi, c'est nos deux univers qui n'ont jamais été compatibles.

C'est mon Ex que je ne suis pas capable d'oublier complètement.

27 avril 2008

Drôle de question

Ma petite Val, celle qui fait un blogue discrètement mais qui, pourtant, fracasse des horizons avec ses posts toujours songés (bien plus que mes propres gémissements), a écrit récemment un article dans lequel elle soulevait une bien drôle de question à laquelle je n'avais jamais réfléchi sérieusement.

Quel est le plus beau mot de la langue française ?

Woah...Ayahh, comme dirait mon prof de philo.
Méchante question, ça, mes amis !
Je comprends pourquoi les membres de Kaïn n'ont pas pu répondre, vite comme ça, à ta question, en signant sur ton soulier !
Ça fait une demie-heure que j'y pense (toujours au lieu de faire des travaux de fin de session, évidemment) et j'ai pas vraiment de réponse convenable.

J'ai pensé à tous les mots que je dis souvent, à tous les mots j'utilise dans mes textes. Incapable de décider. Parce que je mélange le sens que j'accorde aux mots, avec leur émotivité qu'ils m'inspirent, avec leur simple forme.

Allons-y pour un top trois !

Le sens : Ensemble.
Parce que seul, on n'arrive pas à bâtir sa vie.

L'émotivité : Merveilles, et toutes ses déclinaisons (merveilleux,merveilleuse,émerveiller.)
C'est le plus beau compliment que je peux faire à quelqu'un. C'est l'admiration, le respect et l'amour, tout ça mélangé en un seul mot au accent de soleil, qui se trouve à être...

Pour le forme, mon plus beau mot : Soleil.
Je sais pas pourquoi, peut-être à cause de la chanson (soleiiiil, soleiiiiil)
Peut-être parce que c'est le plus vieux mot que je connais.
Peut-être simplement parce que j'aime faire rimer merveille avec soleil, comme dans...euh...
J'ai vu toutes les merveilles
Dans le creux de tes yeux soleil
Haha, c'était une petite blague...

Voilà. : )

Maintenant, welcome my english project !

Where is my mind

Je me le demande, là, tout de suite, maintenant.
J'ai croisé mon ex à la banque, la semaine passée.

À la banque,tsé.

On s'attend à croiser son ex partout ; à l'épicerie, dans un bar, au Cégep, au Dairy Queen, au sex-shop,fuck,mais pas dans une banque.
C'est à l'image du drôle de duo que nous formions, je crois.


C'était pendant ma semaine infernale des Fêtes théâtres, où j'étais une vraie boule de stress.
C'était bizzare.
Genre, une fissure dans l'espace temps.


J'ai jamais arrêté de pousser une porte si vite que celle qui s'est ouvert sur lui, cet après-midi-là.


Ahhh...salut.
Salut. Qu'est-ce que tu fais ici ?
Ahh bin euhhh un petit problème avec mon compte, j'avais pu d'argent,héhé! Toi ?
Je viens voir ma meman.


J'aperçois Meman en question, qui n'a jamais pu me blairer. Sourires polis, je l'emmerde.
On reste planté comme des céléris figés dans du fromage Cheez-Wizz.
C'est vraiment la comparaison qui m'est venue en tête.
J'ai souri, pour vrai cette fois.


Soudain, des bras qui s'ouvrent, ma bouche qui blablate comme d'habitude, et soudain, soudain, ma tête contre sa poitrine, exactement là où j'avais pris l'habitude de déposer un petit baiser sur ses chandails quand il me serrait fort comme il le faisait à l'instant même.

Je ne l'ai pas fait, je me suis censurée.


C'est bien fait quand même la vie.
J'étais dans les seuls bras au monde où j'avais envie d'être depuis le début du festival, et par un pur hasard. Ce gars s'est toujours trouvé sur ma route aux moments où j'en avais le plus besoin, cette fois-là ne fait pas exception à la règle.

T'as l'air stressée, t'es sûre que ça va?
Moui, j'avais besoin d'un câlin je pense !
Héhé, t'as pas changée !

Pourtant oui, et tellement !
Mais ça, il le sait pas.
Il ne s'en préoccupe pas trop.
On se croise, on se perd, on se retrouve.
Se retrouve-t-on réellement ?
On se tient la main pendant quelques secondes, pour ne pas oublier qu'on est là l'un pour l'autre, et on repart chacun avec son destin sur les épaules, un peu moins accablé par la vie, peut-être.
Ouais,sans doute.

Ça te dirait, d'aller prendre un café ?
Ça paraît que t'étudies en Arts et Lettres, toi ! Prendre un café, haha ! C'est typique, avec le foulard.
Va chier. : )
Je bois pas de café, et toi pas de bière, on est mal foutu.
Je bois de la Boréale blonde, maintenant, merci !
Arts et Lettreuse, tsss !

Pas de oui, pas de non, pas de froissement d'orgueil ni de blessure à l'âme.
De l'évitement ?
Oui, peut-être. Mais il a toujours évité de voir ce qu'il y avait entre nous, ça ne fait pas changement.

On se parlait sur MSN.
Il est parti écouter un film et moi, techniquement, je fais des travaux de fin de session.
Après un silence radio, une idée.

Amélie dit :
On pourrait toujours aller au Dairy Queen.

Je pratique le on verra, maintenant. On verra où la vie nous emportera. On verra s'il acceptera ou non, on verra si après, il dira toujours que je n'ai pas changé. Depuis lui, j'ai parcouru des kilomètres à la recherche de celui qui me le ferait oublier pour finalement comprendre que j'étais la seule qui puisse le faire.
Maintenant que c'est fait, j'ai comme une envie irésistible de tirer la queue du diable, pour voir.

22 avril 2008

Effluves estivales

Je trouve que ma tendance à procrastiner augmente considérablement avec le soleil qui pointe le bout de son nez de plus en plus souvent...

Avec le soleil, ou avec le Dairy Queen à deux pas du Cégep qui me fait des clins d'oeil.

Ou avec ma furieuse envie d'écouter pleins de films, à moitié endormie dans le salon, un livre de Balzac qui pend au bout de mon bras.

Ehlala...

21 avril 2008

J'ai pleuré jusqu'à ce que j'oublie pourquoi.

Et ça m'a vraiment fait du bien.

16 avril 2008

Post de filles assumé

THE iPod Shuffle TEST. :)

Comment te sens-tu aujourd'hui?
J'ai quoi moi ? - Omnikrom
HAHA...J'adore. C'est quand même vrai, HAHA.

Quelles sont tes perspectives d'avenir?
See you again - Miley Cyrus
HAHAHA ! : )

Que pensent tes amis de toi?
Tongue tied - Faber Drive
Ça veut dire quoi, tied ? Parce que y'a tongue dedans, si ça veut dire une grande langue, ça serait plutôt vrai, haha !

Que pensent les inconnus de toi?
Le mime - Lynda Lemay
Ah...bin...peut-être, hein. Peut-être.

Que pensent tes exs de toi?
HAHAHA ! C'est la fête ! - La Belle et la Bête Soundtrack
HAHAHAHAHA !

A quoi ressemble ta vie?
Hallelujah - Rufus Wainwright
Wow... je suis vraiment touchée. Je pouvais pas demander mieux.

A quoi ressemblera ta vie amoureuse dans plusieurs années?
Mots de femme - Laurence Jalbert
Faut que je la réécoute pour pouvoir en juger...AH celle-là. : ) Ouais, bin ça a bin du bon sens. J'aimerais ça, en tout cas. : )

Te marieras-tu?
I pust my trust on you - Gregory Charles
Ohnnn ! : ) Je l'aimeuh. ♥

Auras-tu des enfants?
Miracles happen - ...Artiste inconnu. :P
Ohnn, une toune de Walt Disney ! : )

Es-tu bon élève?
Beep - Pussycatdolls
Ça représente peut-être le bruit de mon cellulaire quand il sonne dans mes cours, huhu... ;)

La bande originale de ta vie?
HAHAHAHA ! Deux autres bières - Les Porn Flakes & Rémi Girard
HAHAHAHAHAHAHHAHA !

Toi et ton/ta meilleur(e) ami(e) êtes?
HAHAHAHA LES FILLES SEULES - LYNDA LEMAY
Clau, voilà notre destinée... :P

Moments heureux?
Love generation - Bob Sinclair
Tellement... : )

Moments tristes?
Le monde est à pleurer - Jean Leloup
ALLÉ HOP ! UN PEU D'SINCÉRITÉ ! LE-MON-DE-EST-À-PLEU-RER!

Que te réserve l'année prochaine?
Someone's watching over me - Hilary Duff
...Grand-pa.♥

Sur quelle chanson danseras-tu à ton mariage?
La valse d'Amélie - Yann Tiersen
C'est...merveilleux.

En fait.

Le théâtre me permet aussi bien, sinon d'une meilleure façon, d'extérioriser mes sentiments que l'écriture ne peut le faire.

Je suis dans la bonne et vraie voie. : )

Keeeeeep bleeding, keeeep keeep bleeding love !

Il fait beau,dehors.
Sérieusement.
C'est un temps de Dairy-Queen et de gougounes.

Moi j'ai le coeur dans les talons.

Il m'arrive un truc...vraiment spécial.
Je vis un moment auquel je ne tiens pas particulièrement.

Ce matin, au théâtre, on m'a demandé de dire une phrase commençant par " J'ai " et continuant par " et " .
J'ai dis : J'ai oublié si c'était ça, aimer...et si ce l'est, c'est...[long moment d'hésitation]...simple.

Mon visage s'est fendu d'un grand sourire, et j'ai pensé à sa voix et à ses yeux et à son odeur, à son chien trop grand qui me saute dessus et à son jus d'ananas chaud qu'il boit à même la bouteille, et... je me suis foutue de tout ce qui pouvait bien arriver.

Je me suis foutue qu'une autre le convoite, je me suis foutue qu'il s'en aille faire un tour d'auto avec elle ce soir, je m'en suis contrefiché. Et s'il l'aime, eh bien...il l'aime. Et s'il ne l'aime pas, il ne l'aime pas. Ça ne changera rien à mes sentiments, à moi. Ça ne changera rien à la situation, rien du tout.

Mes larmes et mes soupirs n'y feront rien, ma colère et mon indignation non plus. On m'a manqué de respect, et j'en suis profondément choquée. Mais ça ne changera rien à la situation. Ça ne changera rien à notre superbe journée d'hier, à nos rires et à nos silences complices ; rien à nos sourires, ses merveilleux sourires qui me donnent la force de continuer cette semaine d'enfer, ces sourires qui me font me peigner les cheveux le matin et me maquiller avant d'aller répéter.

S'il est pour moi, s'il est pour se passer quelque chose entre nous, ça arrivera, je ne crains pas. Sinon...tant pis. Je me serai réconciliée avec l'amour ; c'est moi la gagnante. Pas elle. Je vais vivre ce que j'ai à vivre, tant pis. Je n'ai pas poussé les choses, nous nous sommes apprivoisés tranquillement pas vite, ça aura pris six mois avant de me sentir aussi bien avec lui. De me sentir vivante, belle et heureuse. De rire de mon petit rire aigu, et de m'en foutre, que mon rire soit aigu et bruyant, parce que c'est comme une mélodie qui vient du coeur.

J'ai passé 12 heures avec lui, hier. Je vous en reparlerai plus longuement, je compte mon temps, présentement ! Les seuls moments où nous n'étions pas ensemble, c'est lorsque nous étions aux toilettes. J'étais persuadée que nous allions nous taper sur les nerfs, mais...pas du tout. Pas une seconde. Il est patient, il est réconfortant, il est drôle...

Pour la première fois de ma vie, je ne veux pas dire que je l'aime. Je ne veux pas lui attribuer des si grands mots sans savoir si c'est ce que je sens vraiment. J'aimerais...prendre notre temps. Continuer à nous approcher sans s'effaroucher, et attendre, pour voir.

En attendant...
Je rêve qu'il m'embrasse.

14 avril 2008

Un ciel à ta saveur.

Plus que quatre jours avant le spectacle...
Plus que quatre jours avant de cesser de le voir régulièrement, comme ça, spontanément.
De l'appeler sur son cell et de lui demander Hey, t'es où ? Je suis en pause!
Et de l'entendre me répondre Au Théâtre de Poche, mamzelle !

" Tu ressembles à Sol, fuck ! "
" Est-ce que je dois le prendre comme un compliment ? ;) "
" Tellement... : ) "

Huuuu. J'arrête. Je suis désolée.
Huuuu.

Ça devient vraiment ridicule.
Je sais que je suis ridicule.
Je devrais donc cesser de l'être bientôt.

Depuis que nous sommes plus intimes plus souvent , j'en suis venue à me questionner sur l'amour et la vie en général, mais aussi sur mes amours et sur ma vie.

Et pour la première fois, même à travers Bruno et tout le reste, je crois que je comprends bien le sens d'une des plus belles phrases d'amour que j'ai lu de toute ma vie et qui m'a toujours beaucoup touché, espérant un jour trouver ce garçon qui lui donnerait toute sa signification.

T'es le ciel pour le soleil.

Tellement.
Mais,tellement.
C'est fou. Chaque nouvelle chose que je découvre sur lui m'emplit d'un bonheur étranger à mon pauvre coeur qui n'en peut plus, d'être submergé de joie.

T'es le ciel pour le soleil.

Complètement. T'es la nuit pour ses odeurs douces et réconfortantes. T'es le sommeil de mes pomettes rouges à force d'être épuisée. T'es mon Hector et je suis ta douce... du moins sur scène, dans ma tête, dans mes mots, je t'imagine, exercices en souplesse, mon mari qui va venir. Je te monologue et je te soupire vraiment. T'es le fermer la parenthèse de mon bonhomme sourire, sur MSN. :) Ouais. T'es les larmes qui ne veulent plus venir de ma tristesse. T'es ma raison de faire ce music-hall, de continuer à me gérer la vie, et la tienne aussi, parce que t'es là, tout simplement. Tu me prends la main quand il le faut, tu me regardes et j'ai l'impression que le monde tremble. Voilà, encore une de mes citations préférées que tu viens d'élucider.

Tu me fais écrire des textes au tu alors que j'avais juré que je n'en écrirais plus, parce que ça me fait trop penser à Bruno. T'es un peu lui, aussi. En quelque part. T'es ses qualités, mais tu n'as pas ses défauts - remercie tes parents pour moi. T'es sans doute ce baiser-sourire, celui où on ne peut s'empêcher d'être tant heureux, de tant sourire. Avec toi, tout est sourire, rire, plaisir. Regards complices et rires étouffés. Regards à la dérobée, en coin, parce que ce n'est pas bien de fixer les gens, Amélie.

J'étais pas partie pour écrire toute ça. J'ai fouillé dans les archives de mon blog, début de la première session, où j'écrivais sur toi, Môsieur qui d'un regard me fouillait l'âme. C'est toujours vrai. J'avais dis que j'avais l'impression d'être nue devant toi.

Maintenant, je détacherais chaque bouton de ma veste pour t'offrir tout : mon âme, ma vie, mes biscuits.

: )

On m'a demandé aujourd'hui de décrire mon état d'esprit en un mot.
J'ai répondu : sourire.

Et, comme chaque fois où je me sens absolument bien et heureuse, j'étais surprise de constater que je le pensais vraiment.

Personne n'a compris ce que ça signifiait réellement, ce sourire scandé gaiement, sauf moi.
Sourire parce que je ne me lasserai jamais de le voir rire. Sourire parce que c'est ce que nous faisons de mieux, ensemble.

Je suis quétaine.
Je l'assume.
En criss.

13 avril 2008

Un grand secret gênant.

Je hais le nombre 13.



C'est une phobie pathologique.



Il faudrait que je règle ça.

Je suis toujours inconfortable avec ce nombre.

Et d'avoir effectué mon transfert en théâtre le 13 du mois de mars (un mois déjà!) m'a longtemps effrayé, jusqu'à ce que je me dompte et me dise que c'est une bonne occasion pour voir ce nombre de façon positive.



Ok, la peureuse ?

Lucky

Vraiment ?
D'avoir aimée jusqu'à plus soif ?
D'avoir mal aimé, mais aimé, au moins.
D'avoir eu le coeur dans le tordeur mais des baisers pour compenser ?

Je ne sais pas, je ne sais plus.
Radiohead me monte à la tête, ses chansons de Radiohead qu'il m'envoie.
Babe return's. Babe back's.
Moi qui avait promis...

Et si j'avais oublié comment c'était, aimer ?
Et si le seul qui puisse me le rappeler, c'est celui qui me l'a fait oublié ?

J'ai envie que tu m'aimes encore un peu, pour que je puisse mieux l'aimer, lui , en retour.

11 avril 2008

Mots lunaires

Beaucoup de sourires, beaucoup de rires, aussi.
Des moments d'éternité au milieu de gens qui n'en ont rien à faire.
Qui ne savent pas que lorsqu'il est avec moi, ma vie est un kaléidoscope.

Des chuchotements, des rires étouffés, beaucoup de tendresse entre nous.
On parlait de désir physique et psychologique, dans mon cours de cul, tantôt.
" Le désir psychologique vient après avoir fait la connaissance plus en profondeur de la personne chez qui on éprouve du désir physique. La combinaison des deux est ce qu'on peut appeler ... l'amour ? "

L'amour?
Je sais pas, je sais plus.
Peut-être pas encore, peut-être que oui.
Je sais pas, je sais plus.
C'est ça, aimer ?
Ça ne fait pas si mal ?

'Parler avec Bruno, cette semaine.
Assez étrange, assez ... ancien.
C'était ça, mon amour ?
Ouais.

C'est différent, avec Pierrot. Mon Pierrot rêveur.

Sa voix, sa vie, ses yeux. Son petit sourire crispé et ses grandes mains. Son imaginaire que j'intègre, qu'il me fait découvrir par fragments, que je garde dans un panier d'osier vernis. Ma vie et la sienne, parallèles...vraiment? C'est possible ?

Trop de sourires, pas assez d'action.
C'est ça, ma vie avec lui.

8 avril 2008

Ida, la femme qui fait des poids.

Première pratique de théâtre ce soir.
Deux semaines avant la représentation.

Il y a comme un non-sens, vous trouvez pas ?

Je suis...stressée. J'ai atteint la semaine passée un pic dans mon hystérie que je ne croyais pas possible d'atteindre un jour dans ma vie. Il a fallu que Pierrot me prenne par la main et m'assoit par terre pour que je me caaaaalme.

Ça va aller. Je joue un drôle de rôle, un mégère qui fait carrière dans les haltères et qui donne des représentations de son talent en duo avec son mari. J'ai décidé, pour rester calme en tout temps, d'imaginer que Hector, c'est Pierrot. On fait un drôle de duo, dans la vraie vie, nous deux. J'imagine que sur scène ça serait encore plus...éclatant!

Alors je suis Ida, et je parle durant 6 minutes, je monologue sur ma vie et mes impressions face au monde du music-hall. C'est un rôle très important, selon le concepteur du spectacle. J'y comprends rien, j'en ai pas trop l'impression, mais je le prends très au sérieux. Je ne veux pas décevoir personne, alors... je vais y mettre l'énergie nécessaire. Tant pis si ça doit empiéter sur mes autres cours.

Tout ça va trop vite, j'ai envie de partir pour l'été loin,loin,loin...mais je sais que je dois travailler, si je veux réussir à, justement, ne pas travailler durant les prochaines sessions qui elles, sont beaucoup plus importantes que celles-ci.

Ehlala, la vie, hein. La vie.

Je me suis découvert un alter-ego demeurant à Washington et j'ai perdu tout un après-midi à le connaître à travers son blog et sa lentille de caméra photo. J'ai ri, j'ai presque pleuré, et je me suis sentie trèèèès relax. Wow. Nette amélioration. Pierrot serait fier de moi.

Je dois repartir, j'ai un examen de français sur un livre que je n'ai pas lu, sur des notions que je n'ai pas prise en note, mais ça va. Ça va aller. Il le faut. :)

7 avril 2008

Au fait

Voici les éléments nécessaires à mon bonheur, ce soir :

Du thé vert équitable.

Une orange juteuse (moins bon pour l'environnement,mais on ne peut pas tout avoir, dans la vie!).

Des schémas actantiels inspirants.

Un dictionnaire des synonymes/antonymes ouvert sous mes yeux.

No surprises de Radiohead en boucle.

Avoir décidé de skipper le cours d'Anglais pour tout simplement relaxer en conduisant jusque chez soi, une main qui fait l'avion dans le vent, le foulard qui virevolte dans l'habitacle, faute de pouvoir m'évader à cheval sur mon vélo.

Lire le blog à Julien et me promettre d'essayer le lait de soja, et Antoine Gratton.

Vraiment, je suis dans un pic élevé de bonheur, ces temps-ci. Est-ce que ça existe, le bonheur qui dure plus qu'un après-midi ?

6 avril 2008

Comme si...

On avait écrit cette phrase pour moi.



Ça résume si bien ce à quoi j'aspire, depuis quelques temps.



J'ai eu presque envie de lui demander de m'apprendre la certitude.



Et voilà. C'est ça.

...Un post totalement féminin et s'assumant dans sa profonde nature.

Je me suis rasée, c'est le printemps ! :D

3 avril 2008

Je crois que j'ai dérapé.
J'ai emprunté une route de campagne où les cailloux s'heurtent sur la carrosserie de ma voiture, et j'aime le bruit.

Ça me plaît, les sentiers battus.

Ça tombe bien, il me semble qu'il me faudrait des hâches au lieu des mains..

De retour dans deux semaines, après avoir défriché ma vie et mes projets !