26 mars 2010

Ma semaine avec Minou s'est transformé en mois

Parce qu'on se voit pas chaque jour mais presque. Vous voyez, cette semaine, c'est la première journée où je n'ai pas un appel, ou un courriel, ou un coucou. Et je m'inquiète un peu mais vaguement, je me demande s'il va bien.

Et je m'ennuie de blogger mais là je reviens, je vous jure. J'ai tellement pleins de choses à raconter, je sais plus par quoi commencer.

Alors voilà ; je revois Minou.

Minou a encore sa blonde, mais plus pour longtemps, parce qu'elle part en voyage tout l'été et il veut la laisser mais il sait pas comment, il sait pas, il sait rien, et moi non plus, finalement.

Ma vie est compliquée.

Mais j'ai décidé de l'accepter, làlà. Crisse, j'assume. Je me fourre dans des situations compliquées et potentiellement désastreuse pis j'aime ça. Ben coudon.

Ça va faire des belles histoires à raconter.

Comme la fois où Minou s'est installé entre mes deux seins et qu'il a pleuré, excuse-moi de ne pas être capable de t'accepter comme tu es, je t'aime crisse, je suis pas heureux sans toi mais je n'arrive pas à dealer avec ton surplus de poids.

Comme la fois où on a été joué au mini-putt fluo pis que c'était cool, Laval, tout d'un coup.

Comme la fois où on a été marché loin loin, près de l'école primaire où j'ai travaillé l'été passé, tu souviens-tu Minou quand je travaillais là ? On était heureux. Et Minou qui me regarde, le coeur brisé, je le vois à travers sa poitrine, fuck, oui, je m'en souviens, on était heureux, j'étais heureux pis je savais même pas ce que je perdrais en partant, j'étais heureux pis je le savais même pas.

Comme ce matin, quand je me suis pesée et que j'avais perdu 12 lbs, parce que j'en ai envie, pis pas pour lui, et quand il me demande pourquoi tout d'un coup je prends soin de moi pis que j'agis comme je l'ai toujours dis, parce que j'ai décidé que moi aussi, je méritais d'être heureuse, pis je le serai pas avant de m'aimer.

Comme cette soirée où il m'a écrit sur un post-it I am not what happened to me, I am what I choose to become, pis crisse, je l'ai collé sur mon laptop, y'est rendu tout chiffonné, mais ça fait du bien à voir, chiffonné comme ma vie, finalement.

Comme mes auditions qui chient, littéralement. Ça marche pas et je comprends pas pourquoi, je sais pas trop, on dirait que quand j'arrive devant les juges, je sors de moi, je suis plus moi, déconnectée, une autre fille, pas moi, pis ça chie. Vraiment. Et pourtant, esti que c'est ça que je veux faire de ma vie, tout le temps, toujours. Jouer, écrire, chanter, pleurer, étudier. Toute-ma-vie.

Comme l'orgie de sushis que je me suis tappée avec Minou l'autre soir, on a eu des crampes pendant des heures, on était crampé littéralement. Puis on a pleuré, parce que c'est triste, c'est infiniment triste.

Comme cette pièce pour l'École Nationale, Juliettes en fleurs , mais ça a l'air que ça pourrait s'appeler Amélie et Marc , aussi. Tant pis.

Ça fait que c'est ça. J'ai plus envie de bouder mon blog, je m'ennuie bon.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne voudrais aucunement te juger pour tes propos ou pour tes amours, je trouve quand même cela relativement triste que tu acceptes de te faire dire «Je t'aime, mais je n'arrive pas à accepter ton surplus de poids» alors que je te trouve jolie comme tu es. Il faudrait que tu t'acceptes toi-même comme tu es pour que tu n'acceptes plus des paroles comme celles-ci. Le jour où tu seras bien dans ta peau, tu ne vas pas accepter des propos de la sorte. Les gens devront te prendre comme tu es, sans vouloir te changer, parce qu'en ce moment, tu vis ce que tu voulais vivre, c'est-à-dire le voir revenir. Le jour où vous allez être encore ensemble, les mêmes problèmes recommenceront et il voudra te changer, il ne sait pas ce qu'il veut et tu ne mérites pas ce type de comportements de sa part. Désolée si je suis raide, bête ou que je semble ne pas me mêler de mes affaires, mais je te suis depuis maintenant un an et cette histoire fini par me prendre au coeur.

Anonyme a dit…

Bon retour Amélie! Je me suis ennuyée de te lire! :)