28 mars 2010

Varias d'un lendemain de brosse

Depuis que Anna dit fourrailler sur son blog qui saigne, j'arrête pu.
Fourrailler, fourrailler, fourrailler.

Ça sonne tellement bien dans mes oreilles.

J'ai fourraillé hier pis je m'en calisse un peu. C'était bon, c'était intense, et je n'ai pas pensé à Minou du tout.

Aujourd'hui je me sens comme une loque humaine, mais y'a comme une petite lumière là-bas, dans le tunnel. Des fois ça ressemble pas à un tunnel, je trouve la métaphore poche, plus comme un grand tuyau d'aspirateur gris. Ouin.

Je jongle avec les possibilités et je fais un gros, gros casse-tête devant moi. Un terrible bordel. Et j'aime ça.

Fuck. J'aime ça. Et ça fait du bien. Mon père un peu moralisateur dit mais oui, tu aimes ça parce que tu te sens vivre quand tu fais des conneries ! C'est pas ça la vie, Amélie.

Et ma belle Élaine qui se demande les papillons ou tout le reste, et mes amies qui se contentent, et moi, moi...

Moi je crois à la chimie. Fuck les princes charmants, désormais...je crois à la chimie. Le moment. L'instant. La chimie, osti ! C'est pas compliqué ! Fourraillé avec quelqu'un bang-bang contre un mur de brique parce que sacrament, làlà, à ce moment précis, c'était ça pis c'était rien d'autre que ça. La chimie. L'impulsion. Pas pouvoir s'en empêcher, pas envie de pouvoir s'en empêcher, juste...fermer les yeux, tomber.

Tomber.

C'est ça mon problème à moi. Je recherche les gars qui me font tomber. Et pour verser dans la métaphore de bas étage, y'en a très peu pour me ramasser.

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Ce soir, j'ai parlé un peu au téléphone avec Minou.
On s'est engueulé, et j'ai pleuré, pleuré, pleuré.
Tu es pas heureuse, Amé.
Comme une simple constatation.
Non, je suis pas heureuse. Et toi non plus.
Comme une simple constatation.
Oui, tu as raison.

Pis...esti que je trouve triste. Ça me faisait penser un peu à la toune de Jean Leloup que j'ai dans la tête depuis trois heures, oh je ne peux vivre avec toi, mais je ne peux vivre avec toi, et je sais pas si un jour on va se sortir de ça.

Je sais pas si ça se peut encore, être parfaitement heureuse.

3 commentaires:

Elaine a dit…

Les papillons, et tant mieux si tout le reste. Finalement.

Tant qu'à vivre, on va vivre pas juste à moitié.

Faut juste assumer. Pis savoir comment se refaire, quand les papillons se transforment en marteau-piqueurs.

Vivons, OSTIE.

( Là j'ai plein de pouvoir, mais whatch me out la prochaine fois j'vais me planter. Humph. )

Anna a dit…

C'est Christ qui dit "fourailler". Moi, je le copie.

Amélie a dit…

Fourailler, ça veut dire une activité sexuelle spontanée et intense, selon mon dictionnaire.

J'trouve ça ben cool comme mot.