8 octobre 2007

Le coeur comme une montagne russe

Encore une petite pensée pour mon prof de Jeux Littéraires, qui me traiterait vraiment de quétaine finie en lisant le titre de cette entrée.

Pourtant, c'est réellement comme ça que je me sens.

Pognée dans une esti de ride de montagne russe.

Qui tourne à l'envers, qui me donne mal à la tête, et je veux débarquer, je suis tannée.

Mais je peux pas, le garçon qui manoeuvre la machine est parti et ... euh, il ne me rappelle pas.

Quoi que le contraire m'aurait surpris. Il a quand même répliqué ici après un silence radio de 6 mois, et moi, comme une belle conne, je lui tombe dans les bras. Y'a de quoi m'applaudir. Allez, applaudissez.

J'ai envie de pleurer.

Non,même, de brailler.

Vous voyez la nuance ?!

Je regrette pas, on a eu bin du fun, c'était plaisant comme soirée,nuit,début de matin...

Mais il me semble qu'il aurait pu avoir la décence de me rappeler,merde !

Je fais des blagues, je mets des smilies qui tirent la langue, mais au fond, ça me blesse, qu'il me rappelle pas.

Je l'ai texté 3 fois, en plus. En 4 jours.

Aucun signe de vie.

Peut-être que pour lui, c'était clair que c'était que ça qu'il venait chercher ici, mais euh...dans ma tête aussi, dans le fond ! Je sais même pas pourquoi je voudrai tant qu'il m'aille rappeler, samedi soir. Juste pour entendre sa voix, probablement. Juste pour continuer à croire qu'il pensait à moi.

C'est peut-être mieux comme ça, au fond. Qu'il m'ignore délibérément.

Ce qui m'amène à me questionner sur autre chose qui ne relève pas du domaine public du blog, c'est pourquoi je vais taire ces interrogations, mais avouez que, si vous comprenez mes insinuations, vous vous poseriez les mêmes osties de questions !

On me dit de le rappeler. Ah, oui, et pour lui dire quoi ? " Salut, tu aurais du m'appeler de TOI-MÊME samedi soir, tu l'as pas fais so je te rappelle ! "

Ouach.

Ouach,ouach,ouach.

Ça n'a jamais été facile avec lui, surtout quand j'ai appris sa deuxième vie dans sa ville natale. Je l'ai flushé en deux temps, trois mouvements. Et de toute façon, je le comparais sans cesse à Bruno, ça ne pouvait juste PAS aboutir à quelque chose de bien. Mais quand on était ensemble, quand on s'embrassait, y'avait ce petit quelque chose de différent, malgré tout. Et ça m'a toujours trotté dans la tête. Mais à la seule pensée de sa blonde cachée et de son speed, je devenais rouge de colère.

Faut croire qu'après avoir bu 140$ de shooter à 3, c'était un détail secondaire, ça.

J'ai peur qu'il aille mal interpréter mes paroles, ou un geste, ou whatever, qu'il pense que je suis fâchée ou embêtée, ou qu'il aille réalisé après 6 mois que j'étais passablement moche et repoussante, je sais paaaaaas, et justement, je veux savoir.

Au pire, il est retourné avec son ex-blonde-ex, au pire il l'a trompé avec moi juste avant et il se sent coupable.

Bon, ça, ok, à la limite, je peux accepter. Je ne dis pas le comprendre, mais je peux accepter qu'il ne rappele pas pour ça.

Et son amie qui n'est au courant de rien et qui me dis, toute apeurée, " Hey, rattache toi pas à Steve, surtout, hein! "

Ah,bin non, hein. Surtout pas.

Je COMBATS contre ça. Depuis vendredi, ce sont mes pulsions VS ma raison. À date, les pulsions 10, la raison 0.

Bon, cédons encore à mes pulsions et allons librement les libérer devant Loft Story, tant qu'à me plaindre sur mon blog !

Vous n'avez sûrement rien compris à mon histoire, mais j'ai pas envie d'être explicite, j'avais juste envie d'en parler, parce que je suis à la veille de me pitcher hors du manège moi-même, si ça continue à ce rythme là!

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