28 octobre 2007

Mi-session mortelle ; les remords m'assaillent.

Je me suis toujours considéré comme une fille de valeur. Comme une fille vraie ; authentique. Comme une fille qui a des convictions, des idées, des opinions. Qui croit en tout ça, surtout. Qui ne pile pratiquemment jamais dessus. Comme une fille de tête, mais surtout de coeur.

J'ai agis comme une salope, vendredi. Une salope écervellée qui a aucune considération pour personne sauf elle-même, ses petits désirs et ses caprices.

Je suis désolée. Vraiment.

Je ne le démontre peut-être pas, mais je le suis : je suis orgueilleuse quand vient le temps de m'étaler en excuses sur la place publique, mais cette fois, j'assume l'erreur.

La gaffe.

Le faux pas.

Je sais que ce n'est pas moi qui le força à accepter l'invitation, mais cette invitation, elle n'aurait jamais du être lancée. Je savais qu'il avait une copine, je savais qu'ils étaient heureux et...en parfaite connaissance de cause, je l'ai fais quand même.

Je l'assume.

Je vais marcher la tête basse demain, mais si quelqu'un me demande de rendre des comptes, je la relèverai. Je n'ai pas honte de dire que oui, j'ai dansé avec lui. Voire même, que je l'ai allumé. Parce que j'en avais envie. Comprenez-vous !? J'en avais envie. Et visiblement, lui aussi.

Ma faute.

Mais la sienne aussi.

Et celle des autres filles, je ne veux pas porter le blâme uniquement sur mes épaules. Je n'en ai pas la prétention.

Je suis triste. Parce qu'il y a des non-dits que je ne dirai pas, par respect. Des silences qui parlent bien plus que ma tirade. Des mots qui se perdent dans ce fouilli, cet immense bordel d'idées confuses.

Je suis désolée, vraiment désolée, tellement désolée. Désolée d'avoir cédé. Je jure que je faisais tout pour combattre. Je le jure. Je ne voulais pas.

Je sais que notre amitié va changer. Je suis triste pour ça aussi. Parce que j'aimais bien ces moments passés ensemble, à la bibliothèque, à faire des fables ou des travaux de courants, tellement smooth, les jambes étendues-mêlées, mon corps et ma tête parfaitement connectés à toi, même s'il ne fallait pas, même si je ne pouvais pas le montrer...

Je l'assume.

Peut-être bien que j'ai des sentiments pour toi. Et peut-être bien que ça dépasse le stade des messages hystériques de ce blog pathétique : la preuve, je n'en ai jamais parlé ici. Je me censure, que voulez-vous !

Mais c'est pas grave. Ça va aller. J'assume aussi qu'après cette soirée, plus rien ne sera pareil entre nous. C'était inévitable. Je l'accepte. Si tu sauves ton couple et que tu es heureux, si ça implique qu'on ne se voit plus, ça va. Je ne veux que ton bonheur, même si cela implique que ce ne soit pas avec moi.

Même si ça fait mal.

Vraiment mal.

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