22 mai 2010

Vendredi soir

J'ai fini de lire La solitude des nombres premiers ce matin avec une tasse de thé et le coeur à l'envers, vraiment.

Hier soir, au restaurant, c'était notre souper de job, il y avait Guillaume et toute sa bonté, Guillaume et la façon dont il récupère mes gaffes sans me faire sentir comme une abomination, sans me faire sentir comme une grosse personne maladroite, Guillaume et nos petits jeux et nos sourires, et l'ancienne boss que je connaissais pas a dit, juste assez fort pour que j'entende, ils sont cutes ces deux-là, ils s'échangent leurs plats depuis tantôt, et j'ai pensé que oui, on devait être beau.

Guillaume qui s'appuie contre mon dossier de chaise nonchalamment et moi je frémis littéralement chaque fois qu'il me frôle, plus tard on était assis près de l'eau et j'étais entre ses jambes et j'étais juste...parfaitement bien.

Guillaume et son odeur, Guillaume et ses sourires et son humour et sa perfection parfaite qui, je le sais je le sens, ne me lasseront jamais, jamais.

Il est à milles lieux de Minou et on dirait que c'est tant mieux. C'est pas pareil, et c'est tant mieux.

Et-on-ne-s'est-toujours-pas-embrassé.

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