24 avril 2010

Pis fuck

J'en parle, parce que j'ai envie d'en parler. Parce que j'ai bu un peu trop de sangria mais j'ai aussi mangé trop de sushis, vraiment trop de sushis, j'ai mal au coeur et là, j'ai le goût d'en parler. Je sens déjà que tout ça est ridicule et que ça va nul part, alors, aussi bien alimenter mon blog.

Le P'tit Kid.

J'en ai déjà parlé une fois, cliquer sur son nom en dessous du message, vous allez voir.

En tout cas.

Il mesure 6 pieds 4, il a un coeur grand comme la terre, on fait des concours de callage de pichets de rhum & coke spicy, il m'achète des sandwichs dans un Couche-Tard parce que je suis pauvre et affamée, quand il me serre dans ses bras ça fait tellement du bien, il sent bon (god bless l'inventeur du parfum Adidas), j'ai tout le temps envie de l'embrasser mais je trouve jamais le bon moment, et je sais pas si le bon moment va arriver un jour.

Il a eu 18 ans en novembre, il a pas son permis de conduire encore, il commence le Cégep (une technique pour être infirmier), il a des drôles d'amis, des fois je trouve qu'il pourrait être un peu moins mou (il me laisse toujours choisir, il est toujours gentil et patient) mais on dirait que...

Il est parfait.

Il est merveilleusement parfait.
Une perfection tellement rassurante.

Pas une perfection, tsé, énervante. Non,non. Une crisse de belle perfection. Le genre de perfection qui fait du bien. C'est le fun, être avec lui. C'est agréable. Je me sens bien. Je me sens unique. C'est égocentrique, hein? Peut-être un peu.

Il a dit à une amie qu'il me trouvait merveilleuse, et tellement belle. Il a dit aussi qu'il partait faire un stage en Afrique, dans longtemps quand même, et pour longtemps. Il a dit, j'ai pas envie de lui faire de la peine, je suis bien tout seul en ce moment, je peux pas envisager d'être avec elle en sachant que je vais partir, arrêtez de me rappeler qu'elle est merveilleuse, svp.

Je sais pas quoi penser. Il peut pas avoir changer d'idée en une semaine. Mais quand on danse ensemble, quand il met son bras autour de mes épaules, quand je suis collée contre lui dans la foule, quand on boit des shooters, quand il s'assoit sur un tabouret pour être à ma hauteur et que je me glisse près de lui, entre ses jambes, quand on se chamaille, quand il prend soin de moi, quand il me regarde, oh.

Je sais pas quoi penser. Ça bouillonne.

Et je suis profondément persuadée que ça fonctionnera pas, parce que ça se peut pas que ça fonctionne. Ce serait beaucoup trop simple, beaucoup trop agréable, beaucoup trop magique. Je veux dire, il peut pas réaliser que je vaux la peine de faire une croix sur ses principes, fuck, l'amour,tsé. Il peut pas être amoureux de moi, ni m'aimer bien.

Moi je crois qu'il est juste fin comme ça avec tout le monde, genre, en général.

Ou alors qu'il tripe sur ma meilleure amie, ça se pourrait beaucoup ça aussi. Ça fini toujours comme ça habituellement, anyway.

J'ai eu milles occasions de le frencher sauvagemment et j'en suis incapable. J'ai envie de me promener main dans la main avec lui dans un parc, je rêve qu'il m'invite au cinéma, j'ai quatre ans et demi. J'ai envie de me réveiller avec lui le matin, d'être bien.

Juste ça. D'être bien.

Je veux pas qu'il me promette la lune, je veux même pas qu'il dise que je suis sa blonde, c'pas vraiment grave, tsé. Je veux pas penser qu'il part en Afrique, je veux pas penser que je déménage à Montréal en juillet, qu'il reste ici.

Je veux juste être bien avec lui. Jouer avec mon cousin dans la piscine, faire des folies, l'embrasser, je suis sûre qu'il embrasse bien, oh.

Je veux pas penser à Minou. Je veux pas me demander si je dois penser à Minou. Je veux pas l'utiliser comme...rebound. Je veux pas qu'il croit qu'il est ça, tsé, un rebound.

Je voudrais qu'il finisse de travailler à la crèmerie et qu'il vienne me rejoindre, au chaud, dans mon lit. Qu'il me donne un baiser dans le front, qu'on soit bien.

Je radote un peu, je vous rappelle que je suis un peu soule, mais le fond reste vrai.

Je sais pas si ce qui va arriver. Je multiplie les occasions de le voir mais je marche sur une corde raide, je veux pas être collante, ni énervante, il a dit qu'il était bien tout seul Amélie, il a dit qu'il était bien tout seul, alors je reste zen, je souris, je lui donne un chaste baiser sur la bouche avant de partir dormir, je danse plus loin, je le laisse venir, je m'approche, je recule, mes amies hurlent parce que je passe le trois quart de mon temps à analyser la situation, je vérifie son profil Facebook au moins 50 fois par jour, je grince un peu des dents quand une jolie fille lui parle devant moi et pourtant, je sens qu'avec lui, je serai pas jalouse, je serai pas folle, je serai pas possessive.

J'ai juste envie qu'on soit bien.

Et je sais, je sais, Minou, tu l'as encore dans la tête, Minou Minou, commence par être bien sans lui et après tu essaies d'être avec quelqu'un d'autre mais, tsé.

J'ai-envie-d'essayer-quand-même.

Alors c'est ça.

Maintenant que l'abcès est crevé, je vais en parler tout le temps, tout-le-temps, tout le temps.

Et avec ça ben, faudrait que j'aille faire dodo, j'ai encore...2 travaux à remettre avant la fin officielle de ma session, dans...deux jours. 14 pages de choses intelligentes à composer. Ehlala.

C'est beaucoup plus drôle analyser ma vie, vous en conviendrez. ;)

0 commentaires: