5 décembre 2007

Automatismes datant de ... 2004 !

J'étais SO dans ma crise d'adolescence, HAHA.

Et j'étais en secondaire 2, donc je devais avoir quelque chose comme 13 ou 14 ans.

6 automatismes, plus ou moins longs - certains très courts.

Régalez-vous ! : P

Je tiens à vous rappeler que j'étais une adolescente plutôt tourmentée, et je fréquentais déjà Adomonde, alors ! :P

(Pour le cachet vieillot, je n'ai pas corrigé les fautes non plus. ; ) )

Prêtez une attention particulière aux titres,également ! :P


---

Pendant un cour de français

Le bruit du vent dans les feuilles. Mon regard qui erre. Qui ne trouve rien. Rien de ce qu’il veut.
Rien de ce qu’il a envie.

Le bruit d’un crayon sur les copies d’examens. Le mien qui traîne sur le coin du bureau, abandonné, seul, comme je me sens. Je vois ma vie comme si je n’y étais pas.
Je vois une marionnette qui est comme moi, qui parle comme moi, qui est moi. Mais ce n’est pas réellement moi. Je suis pas là, je suis absente. De retour je ne sais quand.

Voir ma vie qui passe, qui déambule devant mes yeux sans que je ne puisse rien y changer.
Je voudrais crier, crier à ceux qui dirige mes ficelles de me laisser tomber, de me mettre en veilleuse. J’aime autant mieux dormir que de vivre sans passion. Que de vivre en gris, dans une vie sans couleur.

Tout le monde souffre sans douleur, tout le monde souffre sans connaître la vraie douleur, celle qui tue, celle qui appuie sur le cœur comme on appuie sur une sonnette.

Ding dong!!

Je suis là!

Je me suis invisible ,tellement invisible. Les gens passent, pressés, me regarde sans me voir et continue leur chemin. Je me sens blanche, transparente. Je me sens différente.

Quand les gens pleurent, moi je ris.
Quand ils rient, moi je pleure, sans personne pour me réconforter, sans personne pour m’écouter, avec comme seul point de mire l’idée qu’ils sont tous fous et moi saine d’esprit…Très saine d’esprit…


---


Ça aussi

Ya des clochettes autour de moi. Elles scintillent dans le vent, brusquement , même s’il ne vente pas. Personne ne les voient, sauf moi. C’est étrange. Je pourrais les confondre avec des petites fées. Je les vois voler, j’ai envie de les attraper, de courir dans la cour et de les emprisonner dans mes mains.

Ensuite, je me mettrais par terre dans le gazon mouillé et je les ferais boire. Elles doivent avoir si soifs, les petites fées, elles battent des ailes toute la journée pour rester dans les airs. J’ai envie d’être une des leurs, d’aller avec elles voir du paysage. Sortir de mes habitudes, de ma routine. Sentir le vent et la pluie qui s’écoule sur mon visage. Traverser les nuages, vérifier s’ils sont en ouate ou bien s’ils n’existent pas.

Les fées sont près de moi elles m’attendent. Je voudrais les suivre mais comparer à moi elles ressemblent à de la poussière. Je veux être de la poussière, je traînerais sur les gens, chez les gens. Je les ferait crier parce que je me ramasserais toujours sur leurs planchers, sur leurs meubles. Je rêve d’être moins que rien, je rêve de flotter avec les clochettes. Puis quelqu’un claque des doigts et elles disparaissent.

---

Espagnol

Dans ma tête c’est flou. Ya pleins de bruits mais ils ne veulent rien dire. Je vois mais je ne comprend pas. Je ne comprend pas pourquoi tout ce que je fais est mal tout ce que je fais est bizarre. Les rumeurs qui partent sans fondement, les gens qui parlent sans savoir. Leurs visages fermés devant moi, je ne peux deviner leur sentiment, je ne peux distinguer de sourire ni de larmes. Rien. Ils sont de glaces.

Oh mais elles rient! Oui, elle rient mais qu’est-ce qu’un rire dans cet univers de glace? Qu’est-ce un de leur rire dans ce monde de déchéance? Si elles rient trop elles devront casser leurs visages de poupée! Elles doivent avoir si froid à force de rester immobile, impassible. Il est normal qu’elles se réchauffent entre elle. Les grandes caresses, les grandes étreintes. Les promesses d’amitiés éternelles soldés en disputes le lendemain. Voyez dans leurs mains, elles tiennent un couteau. Et pendant qu’elles vous serres et qu’elles vous réchauffent, elles sont prêtes à vous le planter dans le dos.

---

Devant mon ordi, j’sais plus quand!

Et voila vole vole dans ces cieux sans sentir le poids des souffrances ne t'attarde pas a penser ni a sentir fais seulement voler sans jamais t’arrêter si tu t’arrêtes ils pourraient te retenir ici bas pars va ten sois libre et vis, vis comme jamais je ne vivrai…

---

Pour lui… (Je sais plus c'était pour qui, haha!)

Les visages froids me regardent toujours. Celui qui rayonnait, celui qui réchauffait les autres dans ce temps glacial vient de s’éteindre. Il vient de devenir aussi froid et vide que tous les autres, peut-être encore plus que les autres, même. Son espoir et sa belle assurance qu’il dégageait sont partis, de même que la confiance qu’il m’inspirait. Mensonges. Illusions. Tu me prend pour qui? Pour une pauvre conne? Pour une sombre idiote qui répond à tes actes en baissant la tête et en s’inclinant? Je pense plus qu’en semant ici et là des compliments à chaque fille qui te tombe dans l’œil, tu vas finir seul dans ton coin, pauvre con!

Tu peux bien mourir, j’irai verser sur ta tombe non pas des larmes de tristesses, mais de joies… Joie de voir qu’un hypocrite de moins peuple la terre ce soir.

De tous les gens que j’ai détesté, une seule partie d’entre eux j’ai vraiment haïs. Regarde la fureur dans mes yeux, entend la colère qui assombrit ma voix, sens mes mains sur ton cou que l’impatience fait trembler. Je me sens satisfaite de te voir agoniser, je suis puissante n’est-ce pas? Plus que tu n’aurais pu l’imaginer… Je te tuerai, je te verrai mourir de mes propres mains et je rirai, je rirai de voir ta mine hébétée découvrir mon visage rayonnant, moi la pauvre fille dont tu as amplement bourré de mensonges et à ta guise ensorceler, manipuler, comme une poupée, une putain de grotesque marionnette, qui maintenant se venge…

---

Espagnol…

Elles sont toutes pareilles. Elles rient, parlent, marchent, mangent, en même temps. Toujours en même temps. Pas d’opinion, pas d’âme.

0 commentaires: