27 décembre 2007

Planer

Parce qu'atterir, ça fait trop mal.

Ne pas bouger et attendre, attendre la réponse.

À quoi ? À quelles questions ?

Sentir poper les idées dans ma tête et ne pas pouvoir les ralentir, les contrôler, les maîtriser. Perdre le contrôle de mes pensées et apprécier .

Attendre. Attendre encore. Sentir sa proximité proche et ne pas bouger, parce que ça pourrait tout gâcher. L'entendre, le connaître par coeur, sur le bout des doigts, savoir quel visage associer avec quel son, mais ne pas regarder, fixer le plafond et attendre.

Attendre que l'air se fende et que la réponse vienne. Il me semblait que là, à ce moment précis, je comprendrais enfin ce dont je n'ai jamais, jamais eu l'ombre d'une réponse.

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