5 décembre 2007

Valérie

J'ai fais un truc plutôt fou !

Je viens d'envoyer un email au Journal de Montréal, pour la rubrique " Héros ".

J'ai une petite cousine handicapée qui ne devait jamais marcher, qui un jour se prit pour Jésus et marcha.

Je ne l'ai pas vu depuis 5 ans, mais son histoire, que j'ai vécu pas à pas (belle métaphore filée!) avec elle me touche toujours encore et autant, chaque fois que j'y pense.

Elle mérite TELLEMENT de figurer dans le JdM, aussi merdique ce quotidien soit-il. (Et maudit soit mon père d'avoir annulé notre abonnement à la Presse, crisse !)

Je n'ai pas même une seule photo d'elle pour agrémenter mon post, mais elle est terriblement jolie et son sourire, probablement plus contagieux que ma mononucléose, vous aurait charmé à coup sur.

(Woot ! Maudit Blogger en anglais, mon post vient de s'envoyer tout seul. On continue. )

Je ne linkerai pas son nom ici, malgré que ce n'est pas l'envie qui manque - on ne sait jamais, peut-être que sa mère google le nom de ma cousine pour voir si on parle d'elle sur internet ! Ma propre mère google toujours nos noms, à mon père et moi et à la famille élargie, au cas où.

C'est pratique parfois. Ça nous permet de savoir que la petite cousine en question à chanter au Téléthon Enfant-Soleil et qu'elle rêve de chaner en duo avec Annie Villeneuve. Ça me permet aussi de fouiller sur le 411 pour trouver ses coordonnées et de les envoyer avec mon email au JdM.

J'ai eu envie, en voyant l'adresse, d'appeler un ex qui demeure dans la même ville qu'elle, et de lui demander le chemin pour me rendre chez elle. Je ne sais pas comment j'y serai accueillie. Mais l'idée germe, et moi, quand j'ai une idée derrière la tête, je ne l'ai pas dans les pieds, hein.

Elle a probablement tellement changée, depuis toutes ces années. Et moi aussi. On se croiserait dans la rue qu'on ne se reconnaîtrait pas. C'est terrible, c'est ma cousine ! Et je l'ai considéré durant des années comme ma propre soeur. Ma petite soeur à MOI. Pas aux autres, la MIENNE.

Alors voilà. Ce soir, au lieu d'écrire mon texte argumentatif en anglais, j'ai écris sur Valérie, je lui ai prêté mes mots et ma plume - peut-être pas les plus beaux, ni la plus aiguisée, parce que trop émotive, ça sort mal, ça sort gras, ça sort embrouillé, mais quand même. L'intention était là.

Je me demande si l'équipe du JdM va me répondre. Si elle ne le fait pas, je peux vous JURER que je me réabonne moi-même, et en payant DE MA POCHE, à la Presse.

Je le jure.

Je vais sortir mon caractère de Faubert, bâtard !

(Glisser mon nom de famille quelque part = tenter que Google le link indirectement = forcer le destin = sait-on jamais ! )

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