11 décembre 2007

Projet de Jeux littéraires

Voici ma dernière création, inspirée par l'analyse de citations stratégiques d'Anne Hébert et de Réjean Ducharme...et créée selon leur style respectif, également !

J'ai fini le projet ! JE L'AI FINI !

Mais...Ahhhh ! Je suis pas certaine d'avoir fait ça comme il faut, oh que je suis pas certaine de ma shot !

M'en tout cas...



Sans comme un 1 et deux 0, mais sang titres

Oui. Ça pourrait bien être ça, le titre, en fait. Cent titres, c’est le bon sens. Cent mots différents, cent façons de décrire tout ça. La bonne, elle n’existe pas. Et même si elle existait, il y a fort à parier que ce n’est pas elle que je choisirai.

Je ne choisis jamais les bonnes réponses, je ne pose jamais les bonnes questions, moi, de toute façon.

Je n’avais pas envie de donner un titre à mes mots bruts, à mes mots patentés, parce que je n’arrive pas à mettre le doigt sur ce que je ressens, sur la boule qui m’entrave la gorge et qui m’empêche de déglutir quand je devrais. Vous essayerez, de pleurer sans pouvoir ravaler toutes les larmes qui tombent directement dans votre gorge sans daigner toucher vos joues…

Parce que moi, on m’a appris à pleurer par dedans.

C’est peut-être pour ça que même quand ma peau brûle sous tous les coups de leurs insultes, je ne pleure pas. Je ne pleure jamais. J’encaisse. Et j’attends. Et je fais comme si de rien n’était, comme si la vie n’avait jamais été si amusante, si intéressante, si palpitante !

Et sous mon cerveau s’accumule mon océan de sanglots silencieux.

Ce n’est pas drôle tous les jours. Et plus souvent qu’autrement, c’est même triste. Parfois je suis fâchée. Et j’en tremble. Je regarde mes mains qui vont dans tous les sens sans que je ne puisse les contrôler et j’enrage, j’enrage après moi, je ne dois pas être faible, me laisser abattre par la tempête qui m’habite.

Ce n’est pas ma soumission, ma faiblesse. C’est ma révolte. C’est ça, mon talon d’Achille, c’est ce qui causera ma perte, et j’en ai peur, si peur.

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