4 mai 2009

Écran blanc [finalement, 10 minutes plus tard]

T'sé, j'ai 5 lignes à écrire. 5 lignes qui sortiront de la bouche d'une soldate nazi qui explique ce qu'elle aime de l'art.

5 OSTIS DE LIGNES.

Et ça veut pas. Y'a rien à faire. Ça veut pas.

Je pourrais écrire des pages complètes de rien, de blabla de quotidiens, des pages complètes sur n'importe quoi, mais ça, rien à faire.

Et je dois avoir fini ça d'ici 15 minutes.

Arff.

FINALEMENT, 10 pénibles minutes plus tard, j'ai écris 6 lignes et un mot.

« Ils croient peut-être que je les fais souffrir par plaisir, que j’aime voir leurs yeux apeurés quand ils exécutent mes ordres. Au fond de moi, je suis une femme avant d’être un monstre. Si seulement ils étaient comme moi, s’ils étaient comme nous, tous pourraient apprécier leur art. En attendant la mort, je serai seule témoin de ces derniers soubresauts de leur imagination, qui sait, qui résistera peut-être au trépas… »
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De toute façon, le spectacle de fin de DÉC est tellement pourri que peu importe la puissance des mots utilisés ou la valeur des textes, c'est et ce restera un travail scolaire indéniablement vidé de toute portée émotive. Voilà !

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