Varias d'un mai trop froid

Il fait tellement froid c'est invivable dans les bâtiments historiques ! Heureusement que l'Amoureux est là pour me prendre dans ses bras quand j'en claque des dents !
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J'ai tout fais dans cet endroit-là : rire, manger, pleurer, bougonner, jouir, mais surtout aimer. Et malgré le froid trop vif et le vent trop fort et les orages qui s'abattent toujours plus menaçantes sur la pointe de l'île entre les arbres centenaires, j'adore mon emploi, j'adore me costumer et accueillir les gens dans ma petite maison rouge, et même quand ça ne me tente plus, y'a toujours quelque chose ou quelqu'un ou simplement une odeur ou un rire au loin qui me rappelle pourquoi moi et tant d'autres personnes sommes si attachés à la Pointe.

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Avec la formule d'exemption d'impôts - merci mon statut d'étudiante gagnant moins de 15 000 $ par année ! - je vais me faire un joli montant d'argent toutes les deux semaines, ce qui me permettra vraisemblablement de ne pas travailler durant mes deux première sessions universitaires - ou si peu, puisque mon emploi présent se terminera officiellement le 12 octobre, à raison de 10hrs par semaine à partir de septembre, donc je serai bien folle de refuser ces petites journées même avec l'université !

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Je sais, je suis monétairement avare ces derniers temps, mais j'ai tellement abusé, crédité, accumulé de dettes via Mastercard - tsé, exactement ce que je m'étais promis de ne pas faire! , que maintenant, je panique un peu avec l'argent et toutes ces préoccupations-là.
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En tous cas, je suis heureuse, y'a pas à dire. Je suis en fin de fin de session, je termine aujourd'hui deux gros journaux de bord à remettre demain mais que je vais remettre vraisemblablement aujourd'hui, mon dernier examen est jeudi matin, d'ici là il me reste deux travaux de synthèse et trois pièces de théâtre à lire, et ensuite, adios le Cégep !
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Avec l'Amoureux, ça va encore mieux qu'on le croyait. Les autres employés sont plus ou moins au courant qu'on sort ensemble mais bon, on ne se cache pas : on voyage ensemble, on mange le même lunch et on se taquine coquinement devant eux. Ça me fait un bien fou ! Ça va faire déjà un an dans une vingtaine de jour, c'est fou, ça a passé tellement vite et en même temps, il s'est passé tellement de choses...Pouah ! Je sais pas trop comment on envisage l'année scolaire à venir, j'espère toujours gagner à la loterie pour qu'on déménage à Montréal mais ça semble peu probable, nia nia nia.

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Je suis heureuse, je me sens bien même s'il est chez lui et moi aussi, et j'ai le goût de vivre comme rarement auparavant, je veux mordre dans tout ce qui va nous arriver pleinement. Et je délaisse un peu mon blog par manque de temps, il faut croire que je choisis plus souvent qu'autrement le sommeil ou les soirées arrosées de sangria, maintenant que le beau temps revient.

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Aussi bien en profiter, parce que septembre va arriver beaucoup trop vite, avec les amies-lumières dispersées un peu partout dans la province, pour la première fois de nos vies...