21 février 2010

Ce soir

Ce soir on a bu du vin - le très chic Marquis de Méricourt - en tentant de refaire le monde un petit peu, ou à tout le moins de l'améliorer sur une très petite échelle, la nôtre.

On a donc bu du vin mais pas assez, et malheur à moi, je ne suis pas vraiment soule.
Je l'ai été assez pour offrir une démonstration éloquente à des amies sur l'art de la fellation, avec un pauvre zucchini qui n'en demandait sans doute pas tant.

Pas assez soule. Pas assez pour envoyer un courriel d'insultes à Marc-André pour lui dire que tsé, maintenant, partout où je suis, je me sens de nouveau décalée face à la réalité. Comme dans un univers à part. Je trouvais toujours que son départ ressemblait à un voyage, je commençais presque à me faire à l'idée qu'il était sans doute mieux en outre-mer et là, le temps d'une escale, il vient tout chambouler mes petites habitudes fragiles que je me construis, mes repères où il n'est presque pas, où il est moins.

Demain je vais faire pleins de travaux, je vais répéter mes textes encore et encore parce que le 28 c'est tellement bientôt, et après, je vais m'installer ici et vous raconter le reste. Parce qu'il faut que je le fasse, je le sens.

0 commentaires: