6 février 2010

Tout est bien qui fini bien

C'est terminé avec Mister O et si vous saviez seulement à quel point ça me soulage.
Ça se décrit difficilement, d'autant plus que je traîne encore un peu un vague restant d'ébriété avancée.

Je me suis écoutée, dès le moment où il est entré dans la voiture je le savais : je ne ressens rien de romantique pour lui. Pas de papillons, pas de palpitations, juste l'envie irrésistible de boire beaucoup, beaucoup de vin pour faire passer la nervosité de me retrouver dans cette situation-là, comme obligée.

Oui, il est super fin. Oui, il vient chez mes amies, il m'achète des tisanes, il m'invite à souper. Mais pendant que j'étais en train de discuter de la bisexualité du meilleur ami à mon ex avec le principal intéressé dans la cuisine, Mister O confiait à mes meilleures amies qu'il était très heureux de me connaître en amie,et qu'on allait en rester là.

Wow.

Soulagement. Soulagement. Soulagement. Le goût de le serrer dans mes bras en pleurant un peu pis en disant, eille, mais moi aussi je t'aime en ami, parce que comme amoureux tu m'énerverais un peu !

Finalement,il est reparti avec le chum d'une amie qui vivait près de chez lui et double, triple soulagement. Enfin, il est plus là.

Je crois que les amies m'ont jugé pas mal - mais pas tous, pas ceux qui ont compris. Tsé des fois la vie c'est beau et ça donne le goût un peu insensé de vouloir que ça le soit encore plus - j'étais tellement heureuse mercredi soir que je me disais, ben oui toi, pourquoi pas Mister O et Madame Moi, ça serait cool non ?

Mais tsé, non.

Et pis ça arrive, je pense. C'est rare quand même mais ça arrive des gars gentils comme lui qui font ça sans nécessairement penser au sexe et sans nécessairement être lubrique.

Pis moi et mes idées de coup de foudre, moi et mes visions transcendantes de l'amour et de la passion, ben...coudonc. Ça se perd pas j'imagine.

Et tant pis si ça me prend 10 ans avant de rencontrer encore un amour violemment bon comme celui que j'ai partagé avec Marc-André, je ne crois pas que me contenter des amours de passage et des amours tièdes, ça me scie mieux.

Je suis tellement heureuse, làlà. Vous vous imaginez pas.

Juste de ... pouvoir fondre en larmes dans les bras de Meilleur Ami de Marc, mais je suis pas prête à ça, ok ? Je peux pas me forcer je suis pas prête à ça, je m'ennuie tellement encore trop de Marc, je sais que vous trouvez ça intense mais je peux pas faire semblant que je veux avoir un autre gars dans ma vie quand je suis pas bien toute seule avec moi !

Et l'éternel, non non c'est pas de Marc que tu t'ennuies c'est d'une présence dans ta vie.

Osti de tabarnack, je sais de quoi, de qui je m'ennuie, pis c'est de lui. De lui, de sa façon de flatter mon chat en entrant dans le vestibule chez moi, allo tite Duchesse, de sa manière de me regarder, des montagnes russes qu'il générait dans mon estomac, l'envie d'en avoir toujours plus, tout le temps.

Je sais même plus tout ce que j'ai pu dire ce soir, il y a un moment où j'ai franchement perdu la carte.

Je sais que demain, demain...oh, merde, demain.

Travail sur Jarry à finir, critique de théâtre à finir, et appeler Olivier, et appeler Meilleur Ami de Marc. Impérativement. Genre, prioritairement.

Mais juste quand je vais me lever...genre à 7hrs PM, demain soir, très très tard, loin loin loin. D'ici là...

Soulagement.
Sou-la-ge-ment.

François avait raisoin, Julien avait raison, Hugo avait raison.
Tant d'hommes et aucun pour moi - quoique Hugo j'aimerais ça, mais c'est une autre histoire.

Ma mère a dit, pensais-tu vraiment que tu pouvais te contenter du simple ?

Ben oui, hein, esti.

Esti.

ÇA-NE-POUVAIT-PAS-ÊTRE-SIMPLE.

Pis ça fait mon affaire au fond.

Je préfère - et de loin - le challenge que m'offre Mister L.

Shame on me mais...
Coudonc.
Shame on me!

1 commentaires:

Noisette Sociale a dit…

On assiste alors au début d'une belle histoire d'amitié, je pense bien! :)

p.s. : Tu m'enverrais les notes du cours de jeudi soir, dis? *face de chien battu* ;-)