15 février 2010

Ma semaine avec Minou - c'est un très long message (1)

Qu'est-ce qui a bien pu se passer, hein?
Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que je me retrouve dans une situation comme celle-là...

Je vais diviser les messages, ok ? Parce que ça va être monstrueusement long, autrement. Ça fait que...c'est ça. Si vous avez commencé par la fin, je suis ben désolée.

Ça a commencé avec Mister O.
Parce que l'Ami Commun de Minou et moi, il a tout compris de travers. Ou je sais pas, c'est peut-être Mister O qui lui a tout expliqué de travers, mais l'Ami Commun, il a cru l'espace d'un instant que Mister O et moi, c'était...comment dire, officiel.

Et quand Minou lui a demandé, d'un air détaché et pas du tout intéressé, s'il avait eu des nouvelles de moi récemment, ben l'Ami Commun lui a dit, oui c'est drôle que tu en parles, justement. Elle a un nouveau chum, il s'appelle Olivier, il est très gentil. C'est un gars dans son programme. Mais si tu veux mon avis, t'es pas mal plus beau que lui. Pis si tu veux encore mon avis, c'est un rebound, ça. En fait, je suis même pas sûr que tu puisses appeler ça un rebound, parce que je suis même pas certain qu'elle veuille réellement t'oublier...

Mais cette histoire-là, moi, je n'étais pas supposée le savoir. Ami Commun croyait qu'en faisant cela, il me faisait passer pour la fille indépendante et over it que je ne suis pas. Tsé, il croyait faire un bon move, lui.

C'est pour ça que je comprenais rien à rien quand j'ai reçu un courriel de Minou, mercredi soir. En plus, j'étais un peu soûle - mais juste un peu. On avait bu des drinks bleus au Cégep avec les amis, et je trouvais que la vie était belle, jusqu'à ce que je clique sur mon gmail.

« Salut Amé...comment ça va ta session ? Tu aimes toujours ça ? J'ai su entre les lignes que tu avais un nouveau chum...Ben félicitations...Non mais ça, je suis content pour toi...Je te l'avais dis que ça finirait par arriver...Je suis pas irremplaçable, finalement...Blablabla...Bonne journée, Minou ton Ancien Chat. »

Vous imaginez ma surprise.
Après presque 1 mois de silence radio, un petit courriel boboche pour me reprocher d'avoir un supposé-nouveau-chum. Pas un mot sur le Lancement, pas un mot sur le texte.
Et pis, tsé.
Ton Ancien Chat.
Je pense que la signature m'a fait plus de peine que le reste du message.

C'est pour ça que deux heures plus tard dans les maritimes, après avoir pleuré de ... de... rage ? découragement ? déception ? , d'abord dans les bras de ma maman et ensuite au téléphone avec à peu près quiconque était disposé à m'écouter...

Que j'ai décidé de ne pas répondre le soir même, et de dormir là-dessus.
Parce que t'sé, je veux dire, un moment donné, crisse. Y'a toujours ben un boutte à tout.
Je vais dire comme ma Claudinette, si tu penses que tu auras pas assez d'orgueil pour ne pas lui répondre un truc pathétique, réponds pas jusqu'à ce que tu sois capable de le faire.

Alors, tsé. Alors.

Je me suis couchée, en me disant que demain, rendue à l'université, je répondrais au courriel. De toute façon, le prof de dramaturgie est toujours en retard, que je me suis dis. Je répondrais quelque chose d'un peu...boboche, moi aussi. De froid. De...d'indépendant.
Tsé, tant qu'à passer pour la fille indépendante.

Yeah right.
Comme si j'étais fucking capable...

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