17 novembre 2007

Boff...Pas de titre, j'ai pas envie.

Moi, je ne veux pas mourir en Novembre.

C'est un mois déjà bien que trop triste, Novembre, pour partir pour toujours en Novembre.

Vous me le rappelerez, quand je serai vieille et ridée, et essoufflée, que je ne dois pas partir en Novembre.

J'aimerais bien mourir en Mai, quand la nature s'éveille, m'endormir doucement, très doucement, et que tout le monde soit serein autour de moi. Avec un oiseau qui pépille par la fenêtre, aussi. Très important.

Tout ça pour dire que voilà...

Je pourrais vous offrir mes condoléances, mais au fond, c'est quoi ça, sinon qu'un mot...

Je serai peut-être défaitiste, mais coudonc, on n'a jamais dis dans le trio infernal (composé ici de quatre membres pour le bienfait de la cause) qu'il fallait se prendre avec des gants blancs.

Oui, ça va faire mal. Oui, vous allez pleurer, et vous allez vouloir vous arracher le coeur et les yeux et les cheveux et chaque partie de votre corps, parce que ça fera trop mal. Mais vous ne pourrez pas. Et vous allez devoir apprendre à vivre avec. Cohabiter avec ce spectre là, désapprendre des habitudes qui ne s'oublieront pas. Ça va vous surprendre dans les moments où vous vous en attendrez le moins. En mangeant, par exemple. Ou en sentant une odeur.

Et ça ne fera pas moins mal, seulement...ce sera plus espacé. Parce que même si présentement, ça paraît fou de dire ça, mais vous allez réaliser que la vie, c'est fait pour être vécue. Et que la mort, ce n'est rien d'autre qu'une absence de vie. Et que vous allez devoir continuer, avec vos souvenirs & vos photos, avec vos beaux & moins beaux moments.

Ne cherchez pas à retenir vos émotions, ou à bien paraître devant les gens qui défileront devant vous. De toute façon...pour ce que ça vaut, ces sympathies là...Pas grand chose.

Vraiment, pas grand chose.

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