27 novembre 2007

À dos d'âne-ni-mot

À cheval sur ma vie,
j'esquisse le dessin des montagnes
dans le vent.

À bout de souffle,
je ne croyais pas qu'il y avait une fin
à ça.

Pas assez d'oeil pour tout voir,
pas assez de place pour ce souvenir,
se souvenir de toute la beauté,
mais surtout de la laideur
qu'on m'a
dissimulé.

Je n'ai pas besoin qu'on me regarde
pour briller,
j'ondoie
et
j'ondule
à travers les fleurs de papier.


Instruments précis
d'une science inexacte,
j'adhère et on
m'enterre.

Je suis seule mais en moi ça
grouille!

On est plusieurs à s'activer,
à s'enivrer,
sans compter ,
parce que de toute façon, les secondes
s'écoulent

Et un jour,
comme mon souffle,
elles arriveront
au bout.

Lasses de tourner en
rond, et elles se tairont.

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