5 novembre 2007

Mesures des spasmes

J'ai eu une note phénoménale pour ce travail-là, alors que c'est à Hélène que revient tout le crédit. En effet, je me suis inspirée de sa façon d'écrire ses anciens écrits pour composer mes nouveaux. Ça a donné ça. Le prof a adoré. Qu'en pensez-vous?


Élans retenus du ciel
Mesures des spasmes
éveilles.

Un mur carré loin
[de nous]

Milles bâtons étoilés
Tués.

Ou aime la destruction
De mon soleil
saccadé

Pas de poème
Vert d'allure
Blanc de sens

(Soleil vierge)

Mon papillon articulé
ne sait plus parler

Centaure de sang qui s'alimente
s'assoit et me
tord.

Mon soleil s'éclate
Et Jupiter
jubile !

Je suis un mythe tenace
Élargi par l'aube cinglante

De mon hache difforme
J'ampute mes mains
De leurs ongles sales.

Temps de conclure
J'ai perdu ma nuit

Les proportions premières

Hideuse lumière
Tu m'as même
Pris les os
Pris la chair ;
- Pris ma vie -
La vitalité
des os
brisés

J'alliai et j'allai :
Sans penser
Sans polluer
- Polluer en pensée -

Je bouge et m'agite
Sous mes doigts
Le papillon aphone
Trépasse

Et j'en passe.

Vêtue de pourpre
J'attends.

Je vais m'enflammer.

J'atténue
Je voile
J'exerce

[Euphémisme discret]

Les plaisirs humains :
" Je suis viril
Et je te pénètre "

Tu es au delà
de ma vision
Mais tu es comme
Moi
Bourré de larves
et de
sperme
Je peux t'atteindre
Glisser mes doigts
Entre tes
Dents.

Disséquer l'ami ailé
Je préfère les yeux
Ou les langues
de boeuf.

Au profit
De ma noirceur

M'inspirent la fin
Il serait peut-être



Vous ne me connaissiez pas comme ça, hein, hein ! ; )

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